• Vendredi Saint ou maudit ? Partie 3

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    Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996.

     

    Pourquoi ne pas observer la Pâques « chrétienne » ?

     

    Si nous croyons fermement en la résurrection de Christ, qu’elles sont donc les raisons qui nous pousseraient à ne pas observer cette commémoration ?

     

    Parmi les plus sérieuses raisons pour ne pas prendre part à cette célébration, les suivantes peuvent être avancées :

     

    La première raison : le syncrétisme

     

    La première objection que l’on peut faire à la célébration de la Pâques « chrétienne » est l’incorporation à celle-ci de pratiques issues du paganisme. Le syncrétisme, c'est-à-dire le mélange de pratiques et traditions chrétiennes et païennes est fermement condamnées par les Saintes Ecritures.

     

    De nombreuses sources sérieuses, encyclopédiques ou chrétiennes, mettent clairement en évidence les emprunts faits à des pratiques païennes antérieures à la naissance de Yeshoua.

     

    On peut citer par exemple les références suivantes :

     

    « Le nom d’Easter (à noter qu’en anglais on désigne la Pâques « chrétienne » sous le terme d’Easter. Note du Traducteur) dérive du nom de la déesse païenne anglo-saxonne de l’aube et du printemps : Eostra ou encore Eostre, et les rituels de la Pâques chrétienne perpétue l’adoration au soleil levant et le triomphe du printemps sur l’hiver. Les sermons chrétiens et la liturgie se sont facilement adapté à cette ancienne fête païenne pour célébrer l’ascension du Fils au ciel »  (traduit d’après le Dictionary of the Middle Ages, 1985 ed., Vol. 5, page 36, Feast and Festivals, European).

     

    « Easter (la Pâques « chrétienne »), est une fête observée chaque année au travers du monde chrétien en commémoration de la résurrection du Seigneur Yeshoua  Le mot Easter – anglo-saxon, Eostre, Eoster ; allemand, Ostern - comme les jours de la semaine (ici sous leur forme anglaise. Note du Traducteur), est une survivance de la mythologie germanique. Selon, Bede, le terme dérive de la déesse anglo-saxonne du printemps, à qui le quatrième mois, avril, est dédié.

     

    Il n’y a nulle trace de célébration de la Pâques « chrétienne » comme fête chrétienne dans le Nouveau Testament ou dans les écrits des pères apostoliques […] l’historien ecclésiastique Socrate le Scolastique […] affirme, en ayant parfaitement raison, que ni Christ, ni ses apôtres n’ont demandé que cette fête ou n’importe quelle autre festivité de même sorte ne soit pratiquée. « Les apôtres », écrit-il, « n’avait pas à l’esprit la promulgation de jours de festivités quelconques, mais cherchait plutôt à promouvoir une vie pieuse et irréprochable ». (traduit d’après l’Encyclopedia Britannica, 1898 ed., Vol VII, pages 613, 614).

     

    Les sources et compte-rendu historiques attestent que des festivités printanières en l’honneur de déesses païennes et des événements associés à ces déesses étaient célébrées dans tout le monde antique à cette même période de l’année où l’on célèbre de nos jours la Pâques « chrétienne ». En l’an 399 de l’ère chrétienne, le Codex Theodosianus, promulgué par l’empereur romain Théodose II, tenta d’édulcorer ces festivités (de même que pour celles de Noël) toutes connotations païennes. Le peuple continua donc a célébré des festivités printanières en l’honneur de déesses païennes (Isis dans l’Empire Romain), simplement, il le fit sous un autre nom : Pâques. Dans son livre « Roman Time : the Codex-Calendar of 345 A.D. », l’auteur, Michèle Renée Salzman, affirme que de nombreux rites associés avec la déesse Isis perdurent dans la célébration chrétienne de Pâques.

     

    Les traditions populaires de la Pâques « chrétienne » ont des origines païennes. Considérons à ce titre les traditions des œufs et des lapins de Pâques.

     

    Les Œufs de Pâques :

     

    L’œuf de Pâques est le sujet de nombreuses histoires et traditions et est devenu un des symboles les plus populaires de Pâques.

    Quasiment toutes les cultures de l’Antiquité révéraient l’œuf d’une façon ou d’une autre. L’œuf symbolise à la fois la création et la fertilité. Dans de nombreux mythes anciens, l’œuf est crédité pour avoir donné naissance à des dieux ou à des déesses. Il était utilisé comme une amulette pour éloigner les mauvais esprits et apporter la bonne fortune. Dans le même temps que l’influence de l’Eglise Romaine s’étendait, les peuples ont accepté cette forme de christianisme, tout en conservant nombreuses de leurs superstitions. Comme l’œuf ne pouvait plus être utilisé en rapport avec leurs anciennes coutumes païennes, les peuples christianisés ont inventé de nouveaux mythes « christianisés » ayant comme aspect commun l’œuf. (Venetia Newall, An Egg at Easter, Indiana University Press, Bloomington, Indiana, 1971.)

     

    Dès le 4e siècle, on peut trouver des témoignages attestant de la bénédiction d’œufs de Pâques dans l’Eglise Romaine. De nos jours encore, de nombreuses personnes voient l’œuf de Pâques comme un symbole de la tombe de laquelle Jésus est ressuscité, mais également comme le symbole d’une nouvelle vie en Mashiah.

     

    La tradition germanique, qui consiste au printemps à faire rouler des œufs durs peints et décorés du haut d’une colline, est alors devenue le symbole de la pierre roulée du tombeau vaincu par la résurrection du Mashiah  (Venetia Newall, An Egg at Easter, Indiana University Press, Bloomington, Indiana, 1971.)

     

    « Les œufs et les lapins sont des symboles familiers sans rapport avec la Pâques en tant que telle. Les œufs, qui représentent la naissance d’une nouvelle vie, ont été un symbole du printemps depuis des temps très anciens. Les chrétiens ont adopté ce symbole de l’œuf pour le rapport qui existait entre la Pâques et le renouveau de la vie au mois d’avril » (traduit d’après The World Book Encyclopedia, Vol. 6, 2001 ed., pages 42,43,Easter).

     

    Le Lapin de Pâques :

     

    « Le lièvre et l’œuf sont tous les deux supposés avoir été des symboles de la déesse anglo-saxonne Eostre. En tant que tels, ils étaient des symboles emblématiques de la fertilité » (traduit d’après Robert J. Meyers, Celebrations : The Complete Book of American Holidays, Double & Company Inc., Garden City, NY, 1972, page 109).

     

    « Les lapins sont associés avec la fertilité du printemps pour leur capacité à produire une nombreuse progéniture. Certains parents vont jusqu'à raconter à leurs enfants que c’est le lapin de Pâques qui apporte les œufs de Pâques » (traduit d’après The World Book Encyclopedia).

     

    La Pâques dite  « chrétienne » est une fête encombrée de syncrétisme. De nombreuses coutumes d’origine païenne y sont combinées à des éléments de la Foi chrétienne. Lisons ce que Paul nous enseigne à ce sujet :

     

    « Non; mais que ce que les Gentils sacrifient, ils le sacrifient à des démons, et non à Dieu. Or, je ne veux pas que vous ayez communion avec les démons. Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons » (1 Corinthiens 10:20-21).

     

    L’observation suivante est faite dans la Bible au sujet de cette partie du peuple d’Israël que le roi d’Assyrie réinstalla en Samarie :

     

    « Ainsi ils craignaient l'Éternel, et ils servaient en même temps leurs dieux, à la manière des nations d'où on les avait transportés […] Car l'Éternel traita alliance avec eux, et leur donna ce commandement: Vous ne craindrez point d'autres dieux; vous ne vous prosternerez point devant eux; vous ne les servirez point, et vous ne leur sacrifierez point. Mais vous craindrez l'Éternel qui vous a fait monter hors du pays d'Égypte par une grande force et à bras étendu. C'est devant lui que vous vous prosternerez; c'est à lui que vous sacrifierez » (2Rois 17:33, 35-36).

     

    Le syncrétisme est formellement interdit dans la Bible. YHWH a toujours souhaité que son peuple lui reste fidèle. Il n’y a qu’un seul Elohim et les croyants fidèles ne peuvent adorer d’autres dieux que Yahvé (Exode 20:3).

     

    Les instructions de YHWH données à Moise, alors que le peuple d’Israël était toujours en chemin vers la Terre Promise, démontrent avec quel sérieux YHWH considérait le syncrétisme. Les Israélites étaient instruits de ne pas même faire de traités avec les habitants du pays dont ils allaient prendre possession. Ils devaient détruire les autels païens, briser les poteaux sacrés et anéantir tout symbole de la déesse Asherah (Exode 34:12-13).

     

    Ils avaient à prendre l’initiative d’éliminer tout trace d’idolâtrie et de paganisme de la terre qui leur était promise ; L’injonction finale étant : « Car tu ne te prosterneras point devant un autre dieu, parce que l'Éternel se nomme le Dieu jaloux; c'est un Dieu jaloux » (Exode 34:14).

     

    Au travers du prophète Jérémie, Israël a été instruit de la façon suivante : « Ainsi a dit l'Éternel: N'apprenez pas les façons de faire des nations » (Jérémie 10:2). Il s’agissait d’un avertissement recommandant à Israël de ne pas adopter les coutumes des cultes païens, de ne pas s’inspirer de la façon dont les païens adoraient leurs dieux et de ne pas diluer le culte véritable du seul vrai Elohim avec des pratiques païennes.

     

    Enfin, en 2 Corinthiens 6:14 à 7:1, Paul nous enseigne le principe général suivant, à savoir que les chrétiens ne doivent pas entretenir de relations ambiguës avec des incroyants. De telles relations le plus souvent compromettent les standards chrétiens ou mettent en péril la validité d’un témoignage chrétien efficace (verset 14). La raison pour laquelle Paul nous rappelle ce principe élémentaire tient au fait que les incroyants ne partagent pas les valeurs chrétiennes, pas plus qu’ils ne souscrivent aux objectifs qui sont ceux des croyants.

     

    La vie chrétienne exige que le chrétien se sépare des standards du monde (verset 17) pour entretenir une relation familiale avec Dieu (verset 18) par la sanctification du corps et de l’esprit dans un profond respect de YHWH.

     

    Paul met l’emphase sur l’incompatibilité qu’il y a entre la vie chrétienne et les pratiques païennes. Il anticipe la réponse négative qui doit être faite à la question suivante : « Qu’ont en commun ces contraires ? » :

     

                La droiture et la lumière – la méchanceté et les ténèbres.

     

                Mashiah et les croyants fidèles – Bélial (le Diable) et les incroyants

     

                Le temple de YHWH – les idoles

     

    Ces oppositions sont les principales raisons pour lesquels les chrétiens ne doivent faire aucun compromis (syncrétisme) dans la relation qu’ils entretiennent aux non-croyants (verset 14). Collectivement, les chrétiens représentent le temple du Dieu vivant (1 Corinthiens 3 :16-17). Individuellement, un chrétien est habité de l’Esprit Saint de Dieu (Éphésiens 2:22). Dieu a promis d’être un Père pour nous (verset 18), mais Il nous demande de nous écarter de ce qui est impur (1 Corinthiens 3 :17) et de mener une vie saine (chapitre 7 versets 1 et 2).

     

    Bien que la résurrection soit un fait biblique manifestant de toute la Gloire de Dieu, les apôtres et l’église du premier siècle ne la célébraient pas (Zondervan Pictorial Bible Dictionary, p.230). Quand la Résurrection commença à être célébrée, la fête qui y fut associée fut nommée, dans le cas du monde anglo-saxon, du nom d’une déesse du printemps et, dans toutes les traditions du christianisme tel qu’on le connaît, des symboles païens de la fertilité y furent conservés. Tout cela ne correspond bien sûr aucune à une pratique véritable et fidèle de la foi chrétienne.

     

    Ces éléments d’idolâtrie sont toujours bien présents et font entièrement partie des festivités de Pâques telle qu’on peut l’observer de nos jours. Ces éléments d’idolâtrie ont eu une influence corruptrice sur la célébration de la Pâques proprement dite. Ce qui débuta comme étant du syncrétisme est et demeure encore du syncrétisme aujourd’hui. Ainsi, en conclusion, nous voyons que la seule contribution du christianisme aux pratiques païennes de Pâques fut la célébration de la résurrection du Mashiah.

     

    Mashiah a ressuscité d’entre les morts, cependant, comme pouvons nous honorer notre Dieu et Son Fils le Seigneur Mashiah  ainsi que le symbole glorieux et victorieux de la résurrection, tout en y associant des rites, symboles et coutumes idolâtres.   

     

    Deuxième Raison : la Vérité et l’Exactitude

     

    La seconde raison pour ne pas observer Pâques concerne l’authenticité et l’exactitude de cette fête au regard des Écritures. Les premiers comptes rendus que nous avons de la résurrection du Mashiah diquent qu’elle eut lieu tard le jour du Sabbat :

     

    « Or, sur le tard, le jour du sabbat, au crépuscule du premier jour de la semaine, Marie de Magdala et l'autre Marie vinrent voir le sépulcre. Et voici, il se fit un grand tremblement de terre; car un ange du Seigneur, descendant du ciel, vint et roula la pierre, et s'assit sur elle […] Et l'ange, répondant, dit aux femmes: Pour vous, n'ayez point de peur; car je sais que vous cherchez Yeshoua le crucifié; il n'est pas ici; car il est ressuscité, comme il l'avait dit. Venez, voyez le lieu où le Seigneur gisait » (Matthieu 28: 1-2, 5-6 version Darby).

     

    Pas un seul des Évangiles ne donne une indication précise du moment où fut ressuscité Mashiah  Cependant, le récit qui nous est donné  par Matthieu offre des précisions suffisantes pour que nous puissions déterminer que la résurrection de Jésus eut bel et bien lieu avant que le jour du Sabbat ne prenne fin. À trop vouloir harmoniser le récit fait par Matthieu de la visite des femmes tard le jour du Sabbat avec leur visite le matin du premier jour de la semaine, cette évidence pourrait nous échapper. Apparemment, dans leur recherche anxieuse pour retrouver le corps manquant de Mashiah  les femmes firent de multiples visites sur le lieu du tombeau.

     

    Les preuves qu’il y eut plusieurs visites au tombeau sont claires si l’on considère l’identité des femmes qui sont rapportées s’y être rendues.

     

    Marie de Magdala et l’autre Marie (Matthieu 28:1).

     

    Marie de Magdala, Marie la mère de Jacques et Salomé (Marc 16:1).

     

    Marie de Magdala, Jeanne, Marie la mère de Jacques et d’autres femmes avec elles (Luc 24:10).

     

    Marie de Magdala (Jean 20:1, 10-18).

     

    Une autre preuve, qu’il y eut plusieurs visites au tombeau, est mise en évidence par le fait que ces visites eurent lieu à des différents moments.

     

    « Or, sur le tard, le jour du sabbat, au crépuscule du premier jour de la semaine » (Matthieu 28:1version Darby).

     

    « Après que le sabbat fut passé » (Marc 16:1).

     

    « le premier jour de la semaine, elles vinrent de grand matin au sépulcre » (Luc 24:1).

     

    « Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala vint le matin au sépulcre, comme il faisait encore obscur » (Jean 20:1).

     

    Il est également fait récit de différentes combinaisons anges/hommes que les femmes ont vus lors de leurs visites :

     

    Un ange du Seigneur (Matthieu 28:2).

     

    Un jeune homme (Marc 16:5).

     

    Deux hommes (Luc 24:4).

     

    Deux anges (Jean 20:12).

     

    Ces anges/hommes sont de plus localisés en divers endroits :

     

    Un ange assis sur la pierre roulée du tombeau (Matthieu 28 : 2).

     

    Un homme vêtu d’une robe blanche et assis du côté droit du caveau (Marc 16:5).

     

    Deux hommes en habits resplendissants auprès des femmes (Luc 24:4).

     

    Deux anges vêtus de blanc, assis à la place le corps de Jésus où avait été couché, l'un à la tête, l'autre aux pieds (Jean 20:12).

     

    Peu importe à quel moment les femmes visitèrent le tombeau, Mashiah avait déjà été relevé d’entre les morts. La place où son corps reposait était vide. Nous pouvons supposer sans grand risque d’avoir tort que leur anxiété leur fit faire plusieurs allers et retours à la tombe d’où Mashiah avait disparu.

     

    « Cependant Marie se tenait dehors, près du sépulcre, en pleurant; et comme elle pleurait, elle se baissa dans le sépulcre, Et elle vit deux anges vêtus de blanc, assis l'un à la tête, et l'autre aux pieds, au lieu où le corps de Mashiah avait été couché. Et ils lui dirent: Femme, pourquoi pleures-tu? Elle leur dit: Parce qu'on a enlevé mon Seigneur, et je ne sais où on l'a mis. Et ayant dit cela, elle se retourna, et vit Yeshoua debout; mais elle ne savait point que c'était Jésus. Jésus lui dit: Femme, pourquoi pleures-tu? Qui cherches-tu? Elle, croyant que c'était le jardinier, lui dit: Seigneur, si tu l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis, et je le prendrai. Jésus lui dit: Marie! Et elle, s'étant retournée, lui dit: Rabbouni! c'est-à-dire, mon Maître! » (Jean 20:11-16).

     

    Au vu de tous ces faits concernant le nombre et le nom des différentes femmes, des différentes locations des anges présents au tombeau, il semble évident qu’il est inutile de vouloir harmoniser ces divers éléments afin de les faire concorder avec le récit d’une seule et unique visite au tombeau.

     

    Il parait également inutile de vouloir faire concorder Matthieu 28:1 avec les autres Evangiles rapportant les visites des femmes à la tombe au premier jour de la semaine. Certaines versions, rapportent les faits de la façon suivante :

     

    « Or comme le sabbat finissait et que le premier jour de la semaine commençait à luire, Marie-Magdelaine et l'autre Marie vinrent pour voir le sépulcre » (version Annotée Neuchâtel).

     

    Nous notons ici, que deux références de temps nous sont données :

     

    Premièrement, « comme le sabbat finissait » ;

     

    Deuxièmement, « et que le premier jour de la semaine commençait à luire ».

     

    Le récit de Matthieu est celui de la première visite à la tombe des femmes. Il prend place à la fin du Sabbat. Le Sabbat, tel qu’il est décrit dans la Bible, commence au coucher du soleil, et se termine vingt-quatre heures plus tard au coucher du soleil suivant (Lévitique 23:32).

     

    La première référence donnée en Matthieu, « comme le sabbat finissait », renvoie au terme d’une période de 24 heures finissant au coucher du soleil.

     

    La seconde référence, « et que le premier jour de la semaine commençait à luire », doit être comprise (ici, comme en Luc 23:53)  au sens auquel les Juifs entendent le début d’un nouveau jour, c’est-à-dire au crépuscule ou au coucher du soleil.

     

    Dans les deux cas, en Matthieu et en Luc, le commencement du jour (Grec, epiphosko) fait référence au début d’un nouveau jour tel que l’entendent les Juifs. En effet, les lecteurs Juifs de Matthieu comprenaient parfaitement que lorsque Matthieu parlaient du commencement d’une nouvelle journée, ce qu’il entendait par ceci était bien sûr le crépuscule, et non pas l’aube ! Ainsi, lorsque Matthieu rapporte le tremblement de terre, la descente de l’ange du ciel, le roulement de la pierre bloquant l’entrée du tombeau, et  la visite des femmes, tout cela se produit avant la fin du Sabbat.

     

    D’un autre côté, Marc, Luc et Jean, tout les trois décrivent les visites des femmes tel qu’elles ont eu lieu au commencement d’une journée de douze heures (de l’aube au crépuscule). Il s’agit dans ces passages de la partie de la journée éclairée du premier jour de la semaine.

    Ce sont les raisons pour lesquelles il n’est pas nécessaire de vouloir concilier le récit de Matthieu 28:1 avec les références de temps données dans les trois autres Évangiles. La raison en est que l’on ne parle pas ici de la même période de temps, ni du même fait. 

    Il n’y a rien d’illogique pour les femmes de retourner au tombeau le matin suivant après leur première visite tard le soir du Sabbat. Elles étaient préoccupées quand au sort du corps de Jésus et ne pouvaient être satisfaite tant qu’elles ne sauraient pas où le corps du Messie se trouvait. Leur incapacité à croire en la résurrection de Yeshoua n’a rien de surprenant lorsque l’on considère l’incrédulité de tout les disciples de Jésus. Le Messie, Jésus, va leur apparaître plusieurs fois avant qu’ils ne reconnaissent pleinement la réalité  de sa résurrection (Actes 1:3). Très certainement, ce sont de mêmes doutes qui ont poussés les femmes à faire des visites répétées au tombeau.

     

    Il convient de reconnaître que peu importe à laquelle de ces visites il est fait référence, Jésus avait déjà été relevé d’entre les morts ! Pas un seul des disciples de Jésus n’aura eu le privilège d’assister à sa résurrection.

     

    En conséquence de ce que nous avons vu précédemment, le premier jour de la semaine n’est donc pas le jour approprié auquel on devrait fêter la résurrection du Messie. Si nous devions célébrer cette événement, il faudrait alors tenir compte du fait que Mashiah a été ressuscité dans l’après midi du jour du Sabbat et non pas le Dimanche matin.

     

    Troisième raison : Il ne s’agit pas d’une observance biblique.

     

    La troisième raison pour ne pas célébrer annuellement la résurrection du Messie réside dans le fait que Yeshoua lui-même n’a jamais requis cette observance. Il n’y a nulle part dans les Ecritures, de trace des apôtres ou de l’église du premier siècle commémorant la Résurrection. L’importance de la Résurrection est indiscutable pour les chrétiens. Il s’agit d’un point essentiel de la Foi chrétienne. Paul en parle ainsi : « Afin de connaître Mashiah  et la puissance de sa résurrection » (Philippiens 3:10version Segond 1910). Il écrit à Timothée : « Souviens-toi de Yeshoua ha Mashiah, ressuscité des morts, issu de la race de David » (2 Timothée 2:8).

     

    Les apôtres ont été des témoins privilégiés du Mashiah ressuscité (Actes 2:32) puisqu’ils ont communiés avec lui après sa mort (Actes 1:3-8) et qu’ils l’ont vu de leurs propres yeux  s’élever au ciel (Actes 1:9). Cependant, en dépit de ces faits, ils n’ont célébrés aucun de ces événements.

     

    « Il n’y a aucun trace de célébration de la Pâques comme étant une fête chrétienne dans le Nouveau Testament et dans les écrits des pères apostoliques. La sainteté apposées à des moments spéciaux et à des endroits spéciaux était une idée totalement étrangère aux chrétiens de l’église primitive » (traduit d’après l’Encyclopedia Britannica, 1898 éd.).  

    L’église du premier siècle ne négligeait pas pour autant les services de commémoration appropriés. Jésus lui-même institua le Repas du Seigneur en mémoire de sa mort et comme une occasion utile pour instruire et pour faire grandir en foi ceux qui choisiraient de croire en Lui. Luc nous raconte comment, la nuit précédant sa crucifixion, il institua le Repas du Seigneur :

     

    « Puis il prit du pain, et ayant rendu grâces, il le rompit et le leur donna, en disant: Ceci est mon corps, qui est donné pour vous; faites ceci en mémoire de moi. De même, après avoir soupé, il leur donna la coupe, en disant: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous » (Luc 22:19-20).

     

    Paul confirma l’importance et la signification du Repas du Seigneur. Il en parla également comme d’une commémoration à observer.

     

    « Car pour moi, j'ai reçu du Seigneur ce que je vous ai aussi enseigné; c'est que le Seigneur Yeshoua, la nuit qu'il fut livré, prit du pain; Et ayant rendu grâces, il le rompit, et dit: Prenez, mangez; ceci est mon corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de moi. De même aussi, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous en boirez » (1 Corinthiens 11:23-25).

     

    Le Repas du Seigneur fut institué par Yeshoua ha Mashiah comme un mémorial pour les croyants Les apôtres ont tenu à respecter cette commémoration. À l’inverse, la résurrection du Messie ne fut ni instituée comme commémoration par Jésus, ni célébrée par les apôtres. C’est la raison pour laquelle, si il est bel et bien biblique de commémorer la Repas du Seigneur, il ne l’est pas contre absolument pas de commémorer la Résurrection. Nous devrions nous attacher à suivre les instructions de Yeshoua plutôt que les traditions des hommes.

     

    Une erreur de traduction

     

    Dans l’une des nombreuses traductions de la Bible en anglais, le mot Easter apparaît en Actes 12:4de la façon suivante :  

     

    « And when he had apprehended him, he put him in prison, and delivered him to four quaternions of soldiers to keep him; intending after Easter to bring him forth to the people » (Acts 12:4 King James Version).

     

    Le mot Easter est ici une traduction inadéquate du mot grec pascha, signifiant Pâque (la Pâque Juive). Le même mot, pascha, est correctement rendu par Pâque plus de 25 autres fois sur l’ensemble du Nouveau Testament. Il est par conséquent évident que de traduire pascha par Easter en Actes 12 : 4est incorrect et ne peut en aucune manière servir de support à une observance de la Pâques « chrétienne ».

     

    La Déclaration de Marc

     

    En Marc 16:9, nous lisons : « Yeshoua étant ressuscité le matin du premier jour de la semaine … ». Cette phrase introductive semble suggérer que Jésus aurait bien ressuscité le dimanche matin. Cependant, cela ne concorde pas avec l’affirmation qui nous est faite en Matthieu 28:1, et selon laquelle la résurrection du Mashiah est advenue tard, avant la venu des femmes, dans l’après midi du jour du Sabbat.

     

    Ce passage se révèle peu fiable pour établir avec assurance le moment de la Résurrection du Messie. Les versets 9-20 du chapitre 16 de Marc sont considérés par de nombreux spécialistes bibliques comme étant des rajouts à l’Evangile selon Marc. Il est certes admis que Marc a certainement terminé son Evangile avec autre chose que la description abrupte que nous y lisons de femmes effrayées et déconcertées (verset 8). Cet autre épilogue pourrait avoir été perdu lors de la transmission de l’Evangile à une tierce personne. On aurait alors tenté de donner à l’Évangile de Marc une conclusion qui soit appropriée. Cependant, cette conclusion s’avère en définitif être problématique puisque faite qu’elle serait ultérieure a l’original.

     

    Ainsi, l’authenticité de Marc 16:9-20 est trop sujette à caution pour que l’on puisse l’utiliser comme preuve servant à déterminer le moment de la résurrection du Mashiah. De plus, si ce texte est authentique, il peut très bien être compris comme affirmant que Yeshoua a été vu, ressuscité, le premier jour de la semaine, ce qui ne contredit en aucune façon le fait selon lequel l’événement de la résurrection en tant que telle ait eut lieu le soir précédent.

     

    Conclusion

     

    Les étudiants de la Bible consciencieux n’observeront donc pas la Pâques dite « chrétienne » pour les raisons suivantes :

     

    C’est une pratique teintée de syncrétisme ;

     

    Le nom d’Easter, pour le monde anglo-saxon, et les coutumes associées à la Pâques « chrétienne » (œufs, lapins, célébration à l’aube, etc.) ont toutes été adaptées de pratiques païennes et incorporées à cette festivité que le christianisme considère à tort comme étant la plus importante de l’année ;

     

    Les Évangiles ne supporte pas l’idée d’une Résurrection du Messie étant advenue un dimanche matin ;

     

    Matthieu rapporte que Jésus était déjà ressuscité d’entre les morts quand les femmes arrivèrent au tombeau au crépuscule à la fin du Sabbat ; 

     

    L’idée de l’observance du dimanche comme étant le jour de la Résurrection est une invention de l’église qui apparut après le premier siècle ;

     

    Il n’y aucune instruction donnée dans les Saintes Écritures qui laisserait à penser que nous devrions commémorer la Résurrection de Christ ;

     

    Il n’y a aucune référence biblique permettant d’attester que les apôtres ou l’église du premier siècle aient célébrés une telle commémoration.

     

    A l’inverse, nous avons des instructions précises données par Mashiah et Paul concernant l’observance du Repas du Seigneur en mémoire de la mort de notre Sauveur le Mashiah.  Il s’agit ici d’une commémoration véritablement importante !

     

    Nous avons tenté ici de répondre d’un point de vue strictement biblique aux questions que posaient certains textes des Écritures concernant la résurrection du Messie et la pratique de la Pâques dite « chrétienne ». Aucun texte de la Bible n’offre un support légitime à l’observance d’une telle commémoration.

     

    La mort et la résurrection de notre Seigneur Yeshoua sont deux aspects essentiels de la Foi chrétienne concernant la Bonne Nouvelle et notre Salut.  Nous manifestons notre foi et notre croyance en la résurrection de notre Seigneur Yeshoua quand nous communions lors du Repas du Seigneur en mémoire de Sa mort sacrificielle conformément à la façon dont il nous a instruits de le faire. Il est certainement plus approprié d’éviter toute fête ou célébration de nature humaine et qui obscurcirait la simplicité des instructions bibliques.

     

    Retournons en Israel et fêtons tranquillemenent la pâque juive !

     

    Pessah

    fête de Hannouca

     Shalom.

                                                        karada

                                                                                                  fin.

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    Vendredi saint ou maudit? Partie 2

     

     

    Site: www.radicalreformation.over-blog.com

     

    Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996.

     

     

    Deuxième Raison : la Vérité et l’Exactitude

     

    La seconde raison pour ne pas observer Pâques concerne l’authenticité et l’exactitude de cette fête au regard des Écritures. Les premiers comptes rendus que nous avons de la résurrection du Mashiah indiquent qu’elle eut lieu tard le jour du Sabbat :

     

    « Or, sur le tard, le jour du sabbat, au crépuscule du premier jour de la semaine, Marie de Magdala et l'autre Marie vinrent voir le sépulcre. Et voici, il se fit un grand tremblement de terre; car un ange du Seigneur, descendant du ciel, vint et roula la pierre, et s'assit sur elle […] Et l'ange, répondant, dit aux femmes: Pour vous, n'ayez point de peur; car je sais que vous cherchez YESHOUA le crucifié; il n'est pas ici; car il est ressuscité, comme il l'avait dit. Venez, voyez le lieu où le Seigneur gisait » (Matthieu 28: 1-2, 5-6 version Darby).

     

    Pas un seul des Évangiles ne donne une indication précise du moment où fut ressuscité Mashiah. Cependant, le récit qui nous est donné  par Matthieu offre des précisions suffisantes pour que nous puissions déterminer que la résurrection de Jésus eut bel et bien lieu avant que le jour du Sabbat ne prenne fin. À trop vouloir harmoniser le récit fait par Matthieu de la visite des femmes tard le jour du Sabbat avec leur visite le matin du premier jour de la semaine, cette évidence pourrait nous échapper. Apparemment, dans leur recherche anxieuse pour retrouver le corps manquant de Mashiah, les femmes firent de multiples visites sur le lieu du tombeau.

     

    Les preuves qu’il y eut plusieurs visites au tombeau sont claires si l’on considère l’identité des femmes qui sont rapportées s’y être rendues.

     

    Marie de Magdala et l’autre Marie (Matthieu 28:1).

     

    Marie de Magdala, Marie la mère de Jacques et Salomé (Marc 16:1).

     

    Marie de Magdala, Jeanne, Marie la mère de Jacques et d’autres femmes avec elles (Luc 24:10).

     

    Marie de Magdala (Jean 20:1, 10-18).

     

    Une autre preuve, qu’il y eut plusieurs visites au tombeau, est mise en évidence par le fait que ces visites eurent lieu à des différents moments.

     

    « Or, sur le tard, le jour du sabbat, au crépuscule du premier jour de la semaine » (Matthieu 28:1version Darby).

     

    « Après que le sabbat fut passé » (Marc 16:1).

     

    « le premier jour de la semaine, elles vinrent de grand matin au sépulcre » (Luc 24:1).

     

    « Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala vint le matin au sépulcre, comme il faisait encore obscur » (Jean 20:1).

     

    Il est également fait récit de différentes combinaisons anges/hommes que les femmes ont vus lors de leurs visites :

     

    Un ange du Seigneur (Matthieu 28:2).

     

    Un jeune homme (Marc 16:5).

     

    Deux hommes (Luc 24:4).

     

    Deux anges (Jean 20:12).

     

    Ces anges/hommes sont de plus localisés en divers endroits :

     

    Un ange assis sur la pierre roulée du tombeau (Matthieu 28 : 2).

     

    Un homme vêtu d’une robe blanche et assis du côté droit du caveau (Marc 16:5).

     

    Deux hommes en habits resplendissants auprès des femmes (Luc 24:4).

     

    Deux anges vêtus de blanc, assis à la place le corps de Jésus où avait été couché, l'un à la tête, l'autre aux pieds (Jean 20:12).

     

    Peu importe à quel moment les femmes visitèrent le tombeau, Yeshoua avait déjà été relevé d’entre les morts. La place où son corps reposait était vide. Nous pouvons supposer sans grand risque d’avoir tort que leur anxiété leur fit faire plusieurs allers et retours à la tombe d’où Mashiah avait disparu.

     

    « Cependant Marie se tenait dehors, près du sépulcre, en pleurant; et comme elle pleurait, elle se baissa dans le sépulcre, Et elle vit deux anges vêtus de blanc, assis l'un à la tête, et l'autre aux pieds, au lieu où le corps de Jésus avait été couché. Et ils lui dirent: Femme, pourquoi pleures-tu? Elle leur dit: Parce qu'on a enlevé mon Seigneur, et je ne sais où on l'a mis. Et ayant dit cela, elle se retourna, et vit Jésus debout; mais elle ne savait point que c'était Yeshoua.Il lui dit: Femme, pourquoi pleures-tu? Qui cherches-tu? Elle, croyant que c'était le jardinier, lui dit: Seigneur, si tu l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis, et je le prendrai. Yeshoua lui dit: Marie! Et elle, s'étant retournée, lui dit: Rabbouni! c'est-à-dire, mon Maître! » (Jean 20:11-16).

     

    Au vu de tous ces faits concernant le nombre et le nom des différentes femmes, des différentes locations des anges présents au tombeau, il semble évident qu’il est inutile de vouloir harmoniser ces divers éléments afin de les faire concorder avec le récit d’une seule et unique visite au tombeau.

     

    Il parait également inutile de vouloir faire concorder Matthieu 28:1 avec les autres Evangiles rapportant les visites des femmes à la tombe au premier jour de la semaine. Certaines versions, rapportent les faits de la façon suivante :

     

    « Or comme le sabbat finissait et que le premier jour de la semaine commençait à luire, Marie-Magdelaine et l'autre Marie vinrent pour voir le sépulcre » (version Annotée Neuchâtel).

     

    Nous notons ici, que deux références de temps nous sont données :

     

    Premièrement, « comme le sabbat finissait » ;

     

    Deuxièmement, « et que le premier jour de la semaine commençait à luire ».

     

    Le récit de Matthieu est celui de la première visite à la tombe des femmes. Il prend place à la fin du Sabbat. Le Sabbat, tel qu’il est décrit dans la Bible, commence au coucher du soleil, et se termine vingt-quatre heures plus tard au coucher du soleil suivant (Lévitique 23:32).

     

    La première référence donnée en Matthieu, « comme le sabbat finissait », renvoie au terme d’une période de 24 heures finissant au coucher du soleil.

     

    La seconde référence, « et que le premier jour de la semaine commençait à luire », doit être comprise (ici, comme en Luc 23:53)  au sens auquel les Juifs entendent le début d’un nouveau jour, c’est-à-dire au crépuscule ou au coucher du soleil.

     

    Dans les deux cas, en Matthieu et en Luc, le commencement du jour (Grec, epiphosko) fait référence au début d’un nouveau jour tel que l’entendent les Juifs. En effet, les lecteurs Juifs de Matthieu comprenaient parfaitement que lorsque Matthieu parlaient du commencement d’une nouvelle journée, ce qu’il entendait par ceci était bien sûr le crépuscule, et non pas l’aube ! Ainsi, lorsque Matthieu rapporte le tremblement de terre, la descente de l’ange du ciel, le roulement de la pierre bloquant l’entrée du tombeau, et  la visite des femmes, tout cela se produit avant la fin du Sabbat.

     

    D’un autre côté, Marc, Luc et Jean, tout les trois décrivent les visites des femmes tel qu’elles ont eu lieu au commencement d’une journée de douze heures (de l’aube au crépuscule). Il s’agit dans ces passages de la partie de la journée éclairée du premier jour de la semaine.

    Ce sont les raisons pour lesquelles il n’est pas nécessaire de vouloir concilier le récit de Matthieu 28:1 avec les références de temps données dans les trois autres Évangiles. La raison en est que l’on ne parle pas ici de la même période de temps, ni du même fait. 

    Il n’y a rien d’illogique pour les femmes de retourner au tombeau le matin suivant après leur première visite tard le soir du Sabbat. Elles étaient préoccupées quand au sort du corps de Yeshoua et ne pouvaient être satisfaite tant qu’elles ne sauraient pas où le corps du Messie se trouvait. Leur incapacité à croire en la résurrection de Yeshoua n’a rien de surprenant lorsque l’on considère l’incrédulité de tout les disciples de Yeshoua. Le Messie, Yeshoua, va leur apparaître plusieurs fois avant qu’ils ne reconnaissent pleinement la réalité  de sa résurrection (Actes 1:3). Très certainement, ce sont de mêmes doutes qui ont poussés les femmes à faire des visites répétées au tombeau.

     

    Il convient de reconnaître que peu importe à laquelle de ces visites il est fait référence, Yeshoua avait déjà été relevé d’entre les morts ! Pas un seul des disciples de Yeshoua n’aura eu le privilège d’assister à sa résurrection.

     

    En conséquence de ce que nous avons vu précédemment, le premier jour de la semaine n’est donc pas le jour approprié auquel on devrait fêter la résurrection du Messie. Si nous devions célébrer cette événement, il faudrait alors tenir compte du fait que Mashiah a été ressuscité dans l’après midi du jour du Sabbat et non pas le Dimanche matin.

     

    Troisième raison : Il ne s’agit pas d’une observance biblique.

     

    La troisième raison pour ne pas célébrer annuellement la résurrection du Messie réside dans le fait que Yeshoua lui-même n’a jamais requis cette observance. Il n’y a nulle part dans les Ecritures, de trace des apôtres ou de l’église du premier siècle commémorant la Résurrection. L’importance de la Résurrection est indiscutable pour les chrétiens. Il s’agit d’un point essentiel de la Foi chrétienne. Paul en parle ainsi : « Afin de connaître Mashiah, et la puissance de sa résurrection » (Philippiens 3:10version Segond 1910). Il écrit à Timothée : « Souviens-toi de Yeshoua Ha Mashiah, ressuscité des morts, issu de la race de David » (2 Timothée 2:8).

     

    Les apôtres ont été des témoins privilégiés du Mashiah ressuscité (Actes 2:32) puisqu’ils ont communiés avec lui après sa mort (Actes 1:3-8) et qu’ils l’ont vu de leurs propres yeux  s’élever au ciel (Actes 1:9). Cependant, en dépit de ces faits, ils n’ont célébrés aucun de ces événements.

     

    « Il n’y a aucun trace de célébration de la Pâques comme étant une fête chrétienne dans le Nouveau Testament et dans les écrits des pères apostoliques. La sainteté apposées à des moments spéciaux et à des endroits spéciaux était une idée totalement étrangère aux chrétiens de l’église primitive » (traduit d’après l’Encyclopedia Britannica, 1898 éd.).  

    L’église du premier siècle ne négligeait pas pour autant les services de commémoration appropriés. Yeshoua lui-même institua le Repas du Seigneur en mémoire de sa mort et comme une occasion utile pour instruire et pour faire grandir en foi ceux qui choisiraient de croire en Lui. Luc nous raconte comment, la nuit précédant sa crucifixion, il institua le Repas du Seigneur :

     

    « Puis il prit du pain, et ayant rendu grâces, il le rompit et le leur donna, en disant: Ceci est mon corps, qui est donné pour vous; faites ceci en mémoire de moi. De même, après avoir soupé, il leur donna la coupe, en disant: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous » (Luc 22:19-20).

     

    Paul confirma l’importance et la signification du Repas du Seigneur. Il en parla également comme d’une commémoration à observer.

     

    « Car pour moi, j'ai reçu du Seigneur ce que je vous ai aussi enseigné; c'est que le Seigneur Yeshoua  la nuit qu'il fut livré, prit du pain; Et ayant rendu grâces, il le rompit, et dit: Prenez, mangez; ceci est mon corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de moi. De même aussi, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous en boirez » (1 Corinthiens 11:23-25).

     

    Le Repas du Seigneur fut institué par Yeshoua ha Mashiah comme un mémorial pour les croyants Les apôtres ont tenu à respecter cette commémoration. À l’inverse, la résurrection du Messie ne fut ni instituée comme commémoration par Yeshoua, ni célébrée par les apôtres. C’est la raison pour laquelle, si il est bel et bien biblique de commémorer la Repas du Seigneur, il ne l’est pas contre absolument pas de commémorer la Résurrection. Nous devrions nous attacher à suivre les instructions de Yeshoua plutôt que les traditions des hommes.

     

    Une erreur de traduction

     

    Dans l’une des nombreuses traductions de la Bible en anglais, le mot Easter apparaît en Actes 12:4de la façon suivante :  

     

    « And when he had apprehended him, he put him in prison, and delivered him to four quaternions of soldiers to keep him; intending after Easter to bring him forth to the people » (Acts 12:4 King James Version).

     

    Le mot Easter est ici une traduction inadéquate du mot grec pascha, signifiant Pâque (la Pâque Juive). Le même mot, pascha, est correctement rendu par Pâque plus de 25 autres fois sur l’ensemble de la nouvelle alliance ( Nouveau Testament). Il est par conséquent évident que de traduire pascha par Easter en Actes 12 : 4est incorrect et ne peut en aucune manière servir de support à une observance de la Pâques « chrétienne ».

     

    La Déclaration de Marc

     

    En Marc 16:9, nous lisons : « Yeshoua étant ressuscité le matin du premier jour de la semaine … ». Cette phrase introductive semble suggérer que Yeshoua aurait bien ressuscité le dimanche matin. Cependant, cela ne concorde pas avec l’affirmation qui nous est faite en Matthieu 28:1, et selon laquelle la résurrection du Christ est advenue tard, avant la venu des femmes, dans l’après midi du jour du Sabbat.

     

    Ce passage se révèle peu fiable pour établir avec assurance le moment de la Résurrection du Messie. Les versets 9-20 du chapitre 16 de Marc sont considérés par de nombreux spécialistes bibliques comme étant des rajouts à l’Evangile selon Marc. Il est certes admis que Marc a certainement terminé son Evangile avec autre chose que la description abrupte que nous y lisons de femmes effrayées et déconcertées (verset 8). Cet autre épilogue pourrait avoir été perdu lors de la transmission de l’Evangile à une tierce personne. On aurait alors tenté de donner à l’Évangile de Marc une conclusion qui soit appropriée. Cependant, cette conclusion s’avère en définitif être problématique puisque faite qu’elle serait ultérieure a l’original.

     

    Ainsi, l’authenticité de Marc 16:9-20 est trop sujette à caution pour que l’on puisse l’utiliser comme preuve servant à déterminer le moment de la résurrection du Mashiah. De plus, si ce texte est authentique, il peut très bien être compris comme affirmant que Jésus a été vu, ressuscité, le premier jour de la semaine, ce qui ne contredit en aucune façon le fait selon lequel l’événement de la résurrection en tant que telle ait eut lieu le soir précédent.

     

    Conclusion 

     

    Les étudiants de la Bible consciencieux n’observeront donc pas la Pâques dite « chrétienne » pour les raisons suivantes :

     

    C’est une pratique teintée de syncrétisme ;

     

    Le nom d’Easter, pour le monde anglo-saxon, et les coutumes associées à la Pâques « chrétienne » (œufs, lapins, célébration à l’aube, etc.) ont toutes été adaptées de pratiques païennes et incorporées à cette festivité que le christianisme considère à tort comme étant la plus importante de l’année ;

     

    Les Évangiles ne supporte pas l’idée d’une Résurrection du Messie étant advenue un dimanche matin ;

     

    Matthieu rapporte que Jésus était déjà ressuscité d’entre les morts quand les femmes arrivèrent au tombeau au crépuscule à la fin du Sabbat ; 

     

    L’idée de l’observance du dimanche comme étant le jour de la Résurrection est une invention de l’église qui apparut après le premier siècle ;

     

    Il n’y aucune instruction donnée dans les Saintes Écritures qui laisserait à penser que nous devrions commémorer la Résurrection de Yeshoua ;

     

    Il n’y a aucune référence biblique permettant d’attester que les apôtres ou l’église du premier siècle aient célébrés une telle commémoration.

     

    A l’inverse, nous avons des instructions précises données par Yeshoua et Paul concernant l’observance du Repas du Seigneur en mémoire de la mort de notre Sauveur Yeshoua  Il s’agit ici d’une commémoration véritablement importante !

     

    Nous avons tenté ici de répondre d’un point de vue strictement biblique aux questions que posaient certains textes des Écritures concernant la résurrection du Messie et la pratique de la Pâques dite « chrétienne ». Aucun texte de la Bible n’offre un support légitime à l’observance d’une telle commémoration.

     

    La mort et la résurrection de notre Seigneur Yeshoua sont deux aspects essentiels de la Foi chrétienne concernant la Bonne Nouvelle et notre Salut.  Nous manifestons notre foi et notre croyance en la résurrection de notre Seigneur Yeshoua quand nous communions lors du Repas du Seigneur en mémoire de Sa mort sacrificielle conformément à la façon dont il nous a instruits de le faire. Il est certainement plus approprié d’éviter toute fête ou célébration de nature humaine et qui obscurcirait la simplicité des instructions bibliques. 

    . Cette joyeuse espérance qui nous a été donnée doit être prêchée parmi toutes les nations. Cette résurrection est la preuve de la validité de notre espérance en la vie éternelle !

     

    Cependant, et aussi magnifique et glorieuse que soit cette résurrection, il y a certaines raisons qui justifient que l’on ne prenne pas part à la Pâques dite « chrétienne ». Bien que la grande majorité des chrétiens observe cette célébration, il y a de bonnes raisons d’en discuter les fondements et la pratique. Aussi ancienne que soit la tradition de la Pâques « chrétienne », et malgré qu’elle soit très largement fêtée dans la majorité des églises se proclamant chrétiennes, certains aspects de cette fête mérite qu’on s’y arrête et qu’on s’y penche de plus près.

     

     Shalom.

                                                        karada

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  • Vendredi Saint ou maudit ? partie 2

     

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    Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996.

     

    La Résurrection de  YESHOUA HA MASHIAH est l’un des aspects centraux du message diffusé par les apôtres et l’église apostolique du premier siècle. Aujourd’hui encore, il s’agit du thème central autour duquel s’articule la foi chrétienne.

     

    Le but de cet essai est de reconsidérer les différentes façons dont la résurrection du MASHIAH est évoquée par les auteurs des écrits du Nouveau Testament.

     

    La résurrection de YESHOUA est l’accomplissement du signe miraculeux que MASHIAH avait promis à ses détracteurs.

     

    « Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens lui dirent: Maître, nous voudrions te voir faire quelque miracle. Mais lui, répondant, leur dit: Une race méchante et adultère demande un miracle; mais il ne lui en sera accordé aucun autre que celui du prophète Jonas. Car comme Jonas fut dans le ventre d'un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l'homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits » (Matthieu 12:38-40).

     

    Paul parle de la mort de YESHOUA, de son enterrement et de sa résurrection comme étant un résumé de l’espérance et du salut que nous avons en MASHIAH (1 Corinthiens 15:2-3). La condition sine qua non à un pardon effectif des péchés de ceux que qui ont crus en MASHIAH dépend de la résurrection effective de Jésus (1 Corinthiens 15:15-16).   

     

    Par sa résurrection, YESHOUA atteste qu’il est bien le Messie de YHWH tant attendu :

     

    « YHWH a ressuscité ce Yeshoua; nous en sommes tous témoins […] Que toute la maison d'Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et MASHIAH ce YESHOUA que vous avez crucifié » (Actes 2 : 32, 36).

     

    Paul nous écrit que YESHOUA HA MASHIAH a été « selon l'esprit de sainteté, déclaré Fils de YHWH avec puissance, par sa résurrection des morts » (Romains 1:4)

     

    Les chrétiens affirment leur croyance en la résurrection au travers de l’ordonnance du baptême. Paul nous écrit que le baptême, signifiant un renouveau spirituel, est une participation symbolique à la mort, à l’enterrement et à la résurrection de Christ (Romains 6:3-4)

     

    Enfin, la résurrection de YESHOUA nourrit l’espoir des chrétiens en une résurrection des morts à sa seconde venue :

     

    « Mais maintenant, MASHIAH est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts […] Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en MASHIAH; Mais chacun en son propre rang; MASHIAH est les prémices, ensuite ceux qui sont de MASHIAH, à son avènement »  (1 Corinthiens 15:20, 22-23). 

     

    Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996.

     

    Rappelle: YESHOUA HA MASHIAH ( jésus christ)

    Dieu = YHWH

    Le texte étant très long , je rétablie en amont le nom du Seigneur et de son Dieu.

    la Nouvelle et l'Ancienne alliance par Ancien et Nouveau testament,vu que le testataire est ressuscité !

     

    La Résurrection de  Yeshoua est l’un des aspects centraux du message diffusé par les apôtres et l’église apostolique du premier siècle. Aujourd’hui encore, il s’agit du thème central autour duquel s’articule la foi chrétienne.

     

    Le but de cet essai est de reconsidérer les différentes façons dont la résurrection de Mashiah est évoquée par les auteurs des écrits du Nouveau Testament.

     

    La résurrection de Yeshoua est l’accomplissement du signe miraculeux qu'il avait promis à ses détracteurs.

     

    « Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens lui dirent: Maître, nous voudrions te voir faire quelque miracle. Mais lui, répondant, leur dit: Une race méchante et adultère demande un miracle; mais il ne lui en sera accordé aucun autre que celui du prophète Jonas. Car comme Jonas fut dans le ventre d'un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l'homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits » (Matthieu 12:38-40).

     

    Paul parle de la mort de Yeshoua, de son enterrement et de sa résurrection comme étant un résumé de l’espérance et du salut que nous avons en Mashiah (1 Corinthiens 15:2-3). La condition sine qua non à un pardon effectif des péchés de ceux que qui ont crus en Mashiah dépend de la résurrection effective de Yeshoua (1 Corinthiens 15:15-16).   

     

    Par sa résurrection, Yeshoua atteste qu’il est bien le Messie de YHWH tant attendu :

     

    « YHWH a ressuscité ceYeshoua; nous en sommes tous témoins […] Que toute la maison d'Israël sache donc avec certitude que YHWH a fait Seigneur et Mashiah ceYeshoua que vous avez crucifié » (Actes 2 : 32, 36).

     

    Paul nous écrit que Yeshoua a été « selon l'esprit de sainteté, déclaré Fils de YHWH avec puissance, par sa résurrection des morts » (Romains 1:4)

     

    Les chrétiens affirment leur croyance en la résurrection au travers de l’ordonnance du baptême. Paul nous écrit que le baptême, signifiant un renouveau spirituel, est une participation symbolique à la mort, à l’enterrement et à la résurrection de MASHIAH (Romains 6:3-4)

     

    Enfin, la résurrection de Yeshoua nourrit l’espoir des chrétiens en une résurrection des morts à sa seconde venue :

     

    « Mais maintenant, Mashiah est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts […] Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Mashiah; Mais chacun en son propre rang; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Mashiah, à son avènement »  (1 Corinthiens 15:20, 22-23).

     

    Tout chrétien croit en la résurrection de Mashiah. Cette joyeuse espérance qui nous a été donnée doit être prêchée parmi toutes les nations. Cette résurrection est la preuve de la validité de notre espérance en la vie éternelle !

     

    Cependant, et aussi magnifique et glorieuse que soit cette résurrection, il y a certaines raisons qui justifient que l’on ne prenne pas part à la Pâques dite « chrétienne ». Bien que la grande majorité des chrétiens observe cette célébration, il y a de bonnes raisons d’en discuter les fondements et la pratique. Aussi ancienne que soit la tradition de la Pâques « chrétienne », et malgré qu’elle soit très largement fêtée dans la majorité des églises se proclamant chrétiennes, certains aspects de cette fête mérite qu’on s’y arrête et qu’on s’y penche de plus près.

     

    Pourquoi ne pas observer la Pâques « chrétienne » ?

     

    Si nous croyons fermement en la résurrection de Mashiah, qu’elles sont donc les raisons qui nous pousseraient à ne pas observer cette commémoration ?

     

    Parmi les plus sérieuses raisons pour ne pas prendre part à cette célébration, les suivantes peuvent être avancées :

     

    La première raison : le syncrétisme

     

    La première objection que l’on peut faire à la célébration de la Pâques « chrétienne » est l’incorporation à celle-ci de pratiques issues du paganisme. Le syncrétisme, c'est-à-dire le mélange de pratiques et traditions chrétiennes et païennes est fermement condamnées par les Saintes Ecritures.

     

    De nombreuses sources sérieuses, encyclopédiques ou chrétiennes, mettent clairement en évidence les emprunts faits à des pratiques païennes antérieures à la naissance de Christ.

     

    On peut citer par exemple les références suivantes :

     

    « Le nom d’Easter (à noter qu’en anglais on désigne la Pâques « chrétienne » sous le terme d’Easter. Note du Traducteur) dérive du nom de la déesse païenne anglo-saxonne de l’aube et du printemps : Eostra ou encore Eostre, et les rituels de la Pâques chrétienne perpétue l’adoration au soleil levant et le triomphe du printemps sur l’hiver. Les sermons chrétiens et la liturgie se sont facilement adapté à cette ancienne fête païenne pour célébrer l’ascension du Fils au ciel »  (traduit d’après le Dictionary of the Middle Ages, 1985 ed., Vol. 5, page 36, Feast and Festivals, European).

     

    « Easter (la Pâques « chrétienne »), est une fête observée chaque année au travers du monde chrétien en commémoration de la résurrection du Seigneur Jésus Christ. Le mot Easter – anglo-saxon, Eostre, Eoster ; allemand, Ostern - comme les jours de la semaine (ici sous leur forme anglaise. Note du Traducteur), est une survivance de la mythologie germanique. Selon, Bede, le terme dérive de la déesse anglo-saxonne du printemps, à qui le quatrième mois, avril, est dédié.

     

    Il n’y a nulle trace de célébration de la Pâques « chrétienne » comme fête chrétienne dans la nouvelle alliance (le Nouveau Testament) ou dans les écrits des pères apostoliques […] l’historien ecclésiastique Socrate le Scolastique […] affirme, en ayant parfaitement raison, que ni Mashiah, ni ses apôtres n’ont demandé que cette fête ou n’importe quelle autre festivité de même sorte ne soit pratiquée. « Les apôtres », écrit-il, « n’avait pas à l’esprit la promulgation de jours de festivités quelconques, mais cherchait plutôt à promouvoir une vie pieuse et irréprochable ». (traduit d’après l’Encyclopedia Britannica, 1898 ed., Vol VII, pages 613, 614).

     

    Les sources et compte-rendu historiques attestent que des festivités printanières en l’honneur de déesses païennes et des événements associés à ces déesses étaient célébrées dans tout le monde antique à cette même période de l’année où l’on célèbre de nos jours la Pâques « chrétienne ». En l’an 399 de l’ère chrétienne, le Codex Theodosianus, promulgué par l’empereur romain Théodose II, tenta d’édulcorer ces festivités (de même que pour celles de Noël) toutes connotations païennes. Le peuple continua donc a célébré des festivités printanières en l’honneur de déesses païennes (Isis dans l’Empire Romain), simplement, il le fit sous un autre nom : Pâques. Dans son livre « Roman Time : the Codex-Calendar of 345 A.D. », l’auteur, Michèle Renée Salzman, affirme que de nombreux rites associés avec la déesse Isis perdurent dans la célébration chrétienne de Pâques.

     

    Les traditions populaires de la Pâques « chrétienne » ont des origines païennes. Considérons à ce titre les traditions des œufs et des lapins de Pâques.

     

    Les Œufs de Pâques :

     

    L’œuf de Pâques est le sujet de nombreuses histoires et traditions et est devenu un des symboles les plus populaires de Pâques.

    Quasiment toutes les cultures de l’Antiquité révéraient l’œuf d’une façon ou d’une autre. L’œuf symbolise à la fois la création et la fertilité. Dans de nombreux mythes anciens, l’œuf est crédité pour avoir donné naissance à des dieux ou à des déesses. Il était utilisé comme une amulette pour éloigner les mauvais esprits et apporter la bonne fortune. Dans le même temps que l’influence de l’Eglise Romaine s’étendait, les peuples ont accepté cette forme de christianisme, tout en conservant nombreuses de leurs superstitions. Comme l’œuf ne pouvait plus être utilisé en rapport avec leurs anciennes coutumes païennes, les peuples christianisés ont inventé de nouveaux mythes « christianisés » ayant comme aspect commun l’œuf. (Venetia Newall, An Egg at Easter, Indiana University Press, Bloomington, Indiana, 1971.)

     

    Dès le 4e siècle, on peut trouver des témoignages attestant de la bénédiction d’œufs de Pâques dans l’Eglise Romaine. De nos jours encore, de nombreuses personnes voient l’œuf de Pâques comme un symbole de la tombe de laquelle YESHOUA est ressuscité, mais également comme le symbole d’une nouvelle vie en Mashiah.

     

    La tradition germanique, qui consiste au printemps à faire rouler des œufs durs peints et décorés du haut d’une colline, est alors devenue le symbole de la pierre roulée du tombeau vaincu par la résurrection de Mashiah. (Venetia Newall, An Egg at Easter, Indiana University Press, Bloomington, Indiana, 1971.)

     

    « Les œufs et les lapins sont des symboles familiers sans rapport avec la Pâques en tant que telle. Les œufs, qui représentent la naissance d’une nouvelle vie, ont été un symbole du printemps depuis des temps très anciens. Les chrétiens ont adopté ce symbole de l’œuf pour le rapport qui existait entre la Pâques et le renouveau de la vie au mois d’avril » (traduit d’après The World Book Encyclopedia, Vol. 6, 2001 ed., pages 42,43,Easter).

     

    Le Lapin de Pâques :

     

    « Le lièvre et l’œuf sont tous les deux supposés avoir été des symboles de la déesse anglo-saxonne Eostre. En tant que tels, ils étaient des symboles emblématiques de la fertilité » (traduit d’après Robert J. Meyers, Celebrations : The Complete Book of American Holidays, Double & Company Inc., Garden City, NY, 1972, page 109).

     

    « Les lapins sont associés avec la fertilité du printemps pour leur capacité à produire une nombreuse progéniture. Certains parents vont jusqu'à raconter à leurs enfants que c’est le lapin de Pâques qui apporte les œufs de Pâques » (traduit d’après The World Book Encyclopedia).

     

    La Pâques dite  « chrétienne » est une fête encombrée de syncrétisme. De nombreuses coutumes d’origine païenne y sont combinées à des éléments de la Foi chrétienne. Lisons ce que Paul nous enseigne à ce sujet :

     

    « Non; mais que ce que les Gentils sacrifient, ils le sacrifient à des démons, et non à Dieu. Or, je ne veux pas que vous ayez communion avec les démons. Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons » (1 Corinthiens 10:20-21).

     

    L’observation suivante est faite dans la Bible au sujet de cette partie du peuple d’Israël que le roi d’Assyrie réinstalla en Samarie :

     

    « Ainsi ils craignaient l'Éternel, et ils servaient en même temps leurs dieux, à la manière des nations d'où on les avait transportés […] Car l'Éternel traita alliance avec eux, et leur donna ce commandement: Vous ne craindrez point d'autres dieux; vous ne vous prosternerez point devant eux; vous ne les servirez point, et vous ne leur sacrifierez point. Mais vous craindrez l'Éternel qui vous a fait monter hors du pays d'Égypte par une grande force et à bras étendu. C'est devant lui que vous vous prosternerez; c'est à lui que vous sacrifierez » (2Rois 17:33, 35-36).

     

    Le syncrétisme est formellement interdit dans la Bible. Elohim a toujours souhaité que son peuple lui reste fidèle. Il n’y a qu’un seul Elohim et les croyants fidèles ne peuvent adorer d’autres dieux que Yahvé (Exode 20:3).

     

    Les instructions de YHWH données à Moshé, alors que le peuple d’Israël était toujours en chemin vers la Terre Promise, démontrent avec quel sérieux Dieu considérait le syncrétisme. Les Israélites étaient instruits de ne pas même faire de traités avec les habitants du pays dont ils allaient prendre possession. Ils devaient détruire les autels païens, briser les poteaux sacrés et anéantir tout symbole de la déesse Asherah (Exode 34:12-13).

     

    Ils avaient à prendre l’initiative d’éliminer tout trace d’idolâtrie et de paganisme de la terre qui leur était promise ; L’injonction finale étant : « Car tu ne te prosterneras point devant un autre dieu, parce que l'Éternel se nomme le Dieu jaloux; c'est un Dieu jaloux » (Exode 34:14).

     

    Au travers du prophète Jérémie, Israël a été instruit de la façon suivante : « Ainsi a dit l'Éternel: N'apprenez pas les façons de faire des nations » (Jérémie 10:2). Il s’agissait d’un avertissement recommandant à Israël de ne pas adopter les coutumes des cultes païens, de ne pas s’inspirer de la façon dont les païens adoraient leurs dieux et de ne pas diluer le culte véritable du seul vrai Elohim avec des pratiques païennes.

     

    Enfin, en 2 Corinthiens 6:14 à 7:1, Paul nous enseigne le principe général suivant, à savoir que les chrétiens ne doivent pas entretenir de relations ambiguës avec des incroyants. De telles relations le plus souvent compromettent les standards chrétiens ou mettent en péril la validité d’un témoignage chrétien efficace (verset 14). La raison pour laquelle Paul nous rappelle ce principe élémentaire tient au fait que les incroyants ne partagent pas les valeurs chrétiennes, pas plus qu’ils ne souscrivent aux objectifs qui sont ceux des croyants.

     

    La vie chrétienne exige que le chrétien se sépare des standards du monde (verset 17) pour entretenir une relation familiale avec Dieu (verset 18) par la sanctification du corps et de l’esprit dans un profond respect de Dieu.

     

    Paul met l’emphase sur l’incompatibilité qu’il y a entre la vie chrétienne et les pratiques païennes. Il anticipe la réponse négative qui doit être faite à la question suivante : « Qu’ont en commun ces contraires ? » :

     

                La droiture et la lumière – la méchanceté et les ténèbres.

     

                Mashiah et les croyants fidèles – Bélial (le Diable) et les incroyants

     

                Le temple de Dieu – les idoles

     

    Ces oppositions sont les principales raisons pour lesquels les chrétiens ne doivent faire aucun compromis (syncrétisme) dans la relation qu’ils entretiennent aux non-croyants (verset 14). Collectivement, les chrétiens représentent le temple du Dieu vivant (1 Corinthiens 3 :16-17). Individuellement, un chrétien est habité de l’Esprit Saint de Dieu (Éphésiens 2:22). Dieu a promis d’être un Père pour nous (verset 18), mais Il nous demande de nous écarter de ce qui est impur (1 Corinthiens 3 :17) et de mener une vie saine (chapitre 7 versets 1 et 2).

     

    Bien que la résurrection soit un fait biblique manifestant de toute la Gloire de Dieu, les apôtres et l’église du premier siècle ne la célébraient pas (Zondervan Pictorial Bible Dictionary, p.230). Quand la Résurrection commença à être célébrée, la fête qui y fut associée fut nommée, dans le cas du monde anglo-saxon, du nom d’une déesse du printemps et, dans toutes les traditions du christianisme tel qu’on le connaît, des symboles païens de la fertilité y furent conservés. Tout cela ne correspond bien sûr aucune à une pratique véritable et fidèle de la foi chrétienne.

     

    Ces éléments d’idolâtrie sont toujours bien présents et font entièrement partie des festivités de Pâques telle qu’on peut l’observer de nos jours. Ces éléments d’idolâtrie ont eu une influence corruptrice sur la célébration de la Pâques proprement dite. Ce qui débuta comme étant du syncrétisme est et demeure encore du syncrétisme aujourd’hui. Ainsi, en conclusion, nous voyons que la seule contribution du christianisme aux pratiques païennes de Pâques fut la célébration de la résurrection du Christ.

     

    Christ a ressuscité d’entre les morts, cependant, comme pouvons nous honorer notre Dieu et Son Fils le Seigneur Jésus Christ, ainsi que le symbole glorieux et victorieux de la résurrection, tout en y associant des rites, symboles et coutumes idolâtres.   

     

    Shalom

                     karada

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  •   Vendredi,samedi ou Dimanche?

     

    Vendredi saint ou maudit ?<--lE CHAPEAU SUR LA TËTE  TELLE CELLE DU ''KU KLUX KLAN''

     

    A savoir: Le Vendredi saint est une fête religieuse célébrée par les chrétiens le vendredi précédant le dimanche de Pâques. Ce jour est férié dans presque tous les pays de tradition chrétienne protestante.

     

     --------------------------
     

    C'est la commémoration de la Passion (Supplice et exécution de YESHOUA HA MASHIAH (jesus christ). Des offices additionnels sont tenus ce jour-là avec des lectures de la Nouvelle Alliance (Nouveau Testament). L'office solennel catholique, appelé « messe des Présanctifiés », fait partie du Temps de la Passion de l'année liturgique et a la structure d’une messe (terme non anti-biblique), à savoir trois lectures, la prière universelle, l’adoration ou la vénération de la Croix au lieu du sacrifice eucha­ristique et la communion avec des hosties consacrées la veille à la messe du soir (Pratiques anti-biblique). Des chemins de croix en quatorze stations, commémorant chaque scène conduisant à la crucifixion, ont également lieu ce jour-là.(Pratique anti-biblique)

    L'Église catholique préconise de jeûner le Vendredi saint, et à tout le moins de manger maigre (pas de viande en particulier), ce qui est pratiqué par de nombreux catholiques, même non pratiquants. Les crucifix voilés depuis le samedi de la quatrième semaine de carême (les images le sont aussi ce jour-là) sont dévoilés à l'issu de la célébration.

    La prière Oremus pour les Juifs lors de la liturgie du Vendredi saint comportait une mention qui peut paraître offensante pour les Juifs, à cause d'une mauvaise traduction qui a fait croire qu'elle était à l'origine de l'antijudaïsme et de l'antisémitisme. Cette mention a été supprimée par Jean XXIII en 1959, et le concile Vatican II a clarifié la position de l'Église sur les relations avec le judaïsme dans la déclaration Nostra Ætate (1965).

    ( Site :Wikipedia)

     

    Vendredi saint ou maudit ?

     

     NB:

    Nous disons avec conviction, que toutes les communautés ou Eglises du monde sans exception sont du diable.Car, ils ont suivi l'Eglise catholique dans l'oecuménisme.

    Ils ont donc avec leur mère l'Eglise catholique répandu la vomissure de leurs fausses doctrines à travers le monde.

     

     Bref continuons!

     

    Jonas-partie-1-JPEG.jpg

       Jonas-Partie-2-JPEG.jpg

     

                                          Jonas-Partie-3.jpg 

    ( site: www.radicalreformation.com     Shalom.

                                                        karada

                                                                                                  suite

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  • LA TRADITION EST UNE DUPERIE

     

    Définition : La tradition désigne la transmission continue d'un contenu culturel à travers l'histoire depuis un événement fondateur ou un passé immémorial (du latintraditio, tradere, de trans « à travers » et dare « donner », « faire passer à un autre, remettre »). Cet héritage immatériel peut constituer le vecteur d'identité d'une communauté humaine. Dans son sens absolu, la tradition est une mémoire et un projet, en un mot une conscience collective : le souvenir de ce qui a été, avec le devoir de le transmettre et de l'enrichir. Avec l'article indéfini, une tradition peut désigner un mouvement religieux par ce qui l'anime, ou plus couramment, une pratique symbolique particulière, comme les traditions populaires.

    Dans le langage courant, le mot tradition est parfois employé pour désigner un usage, voire une habitude, consacré par une pratique prolongée au sein d'un groupe social même restreint (par exemple une tradition familiale).

    Le concept de tradition revêt un sens différent dans le mot traditionalisme, qui représente une volonté de retour à des valeurs traditionnelles, et non de transmission d'un héritage à travers l'évolution historique. Le traditionalisme est l'opposé du progressisme. Il ne s'agit donc pas d'une notion directement liée à la définition première de la tradition. ( Wikipédia)

     

    Toutes les nations de la terre ont hérité de vaines traditions :

     

    La tradition ici est liée à l’adoration d’idoles ou à des prescriptions d’hommes. C’est pareil dans toutes les coutumes.

                                  *Tradition païenne

    Jérémie 16 :19-20

    19 Éternel, ma force et mon appui, mon refuge au jour de la détresse! Les nations viendront à toi des extrémités de la terre, Et elles diront: Nos pères n'ont hérité que le mensonge, De vaines idoles, qui ne servent à rien. 

    20 L'homme peut-il se faire des dieux, Qui ne sont pas des dieux? 

    21 C'est pourquoi voici, je leur fais connaître, cette fois, Je leur fais connaître ma puissance et ma force; Et ils sauront que mon nom est l'Éternel. 

     

                                             *Tradition juive (trompeuse) 

    Ésaïe 29:12-14

    12 Ou comme un livre que l'on donne A un homme qui ne sait pas lire, en disant: Lis donc cela! Et qui répond: Je ne sais pas lire. 

    13 Le Seigneur dit: Quand ce peuple s'approche de moi, Il m'honore de la bouche et des lèvres; Mais son cœur est éloigné de moi, Et la crainte qu'il a de moi N'est qu'un précepte de tradition humaine. 

    14 C'est pourquoi je frapperai encore ce peuple Par des prodiges et des miracles; Et la sagesse de ses sages périra, Et l'intelligence de ses hommes intelligents disparaîtra. 

     

    La tradition juive ou païenne est vaine et inutile pour ceux qui craignent vraiment Elohim :

    Mathieu 15 :1-20

     

    Lisons ici la partie qui nous intéresse, 

    Mathieu 15 :

    Vous annulez ainsi la parole de Dieu au profit de votre tradition. 

    Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé sur vous, quand il a dit: 

    Ce peuple m'honore des lèvres, Mais son cœur est éloigné de moi. 

    C'est en vain qu'ils m'honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d'hommes.

    Ou encore :

     

     Marc 7:13 

    Annulant ainsi la parole de Dieu par votre tradition, que vous avez établie. Et vous faites beaucoup d'autres choses semblables. 

     

    La tradition et les pensées humaines sont ennemies de la parole de l’Eternel:

     

    Paul nous averti du danger qui guète tout ceux qui ont cru en MASHIAH.

    Colossiens 2 :

    Je veux, en effet, que vous sachiez combien est grand le combat que je soutiens pour vous, et pour ceux qui sont à Laodicée, et pour tous ceux qui n'ont pas vu mon visage en la chair, 

    afin qu'ils aient le cœur rempli de consolation, qu'ils soient unis dans la charité, et enrichis d'une pleine intelligence pour connaître le mystère de Dieu, savoir Christ, 

    mystères dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science. 

    Je dis cela afin que personne ne vous trompe par des discours séduisants. 

    Car, si je suis absent de corps, je suis avec vous en esprit, voyant avec joie le bon ordre qui règne parmi vous, et la fermeté de votre foi en Christ. 

    Ainsi donc, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus Christ, marchez en lui, 

    étant enracinés et fondés en lui, et affermis par la foi, d'après les instructions qui vous ont été données, et abondez en actions de grâces. 

    Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s'appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ. 

    Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. 

     

    Le chemin de la perdition est grand :

    Matthieu 7

    7 Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. 

    Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l'on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. 

    Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'œil de ton frère, et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil? 

    Ou comment peux-tu dire à ton frère: Laisse-moi ôter une paille de ton œil, toi qui as une poutre dans le tien? 

    Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l'œil de ton frère. 

    Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu'ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent. 

    Demandez, et l'on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira. 

    Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l'on ouvre à celui qui frappe. 

    Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s'il lui demande du pain? 

    10 Ou, s'il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent? 

    11 Si donc, méchants comme vous l'êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent. 

    12 Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c'est la loi et les prophètes. 

    13 Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. 

    14 Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. 

    15 Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtement de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. 

    16 Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons? 

    17 Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. 

    18 Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. 

    19 Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. 

    20 C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. 

    21 Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! N’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. 

    22 Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom? Et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? 

    23 Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité. 

    24 C'est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. 

    25 La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison: elle n'est point tombée, parce qu'elle était fondée sur le roc. 

    26 Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. 

    27 La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison: elle est tombée, et sa ruine a été grande. 

     

    Conseil final :

    On ne peut être disciple de Yeshoua et disciple de Satan. C’est impossible. Nul ne peut servir deux maîtres à la foi. Fuyez les traditions démoniaques et les pensées humaines corrompues par le mal.

     

    2 Corinthiens 6:14 

    Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l'iniquité? Ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres? 

     

    Exemple de quelques traditions :

     

    1. Halloween 

    La tradition est une duperie !

    2. Noel (Aucun des apôtres n’a fêté cette fête diabolique)

    La tradition est une duperie !

    3. La libation



    4. le culte des ancêtres

    2 Rois 17:41Ainsi donc ces nations adoraient l'Eternel tout en continuant à rendre unculte à leurs idoles. Jusqu'à ce jour, leurs enfants et leurs descendants ont maintenu les pratiques de leurs ancêtres.  

    La tradition est une duperie !

     

    5. L’adoration des  masques

     

    La tradition est une duperie !

     

    6.Les pactes

     

    La tradition est une duperie !

     Tradition africaine

     Tibet

     

    Musulmans

     

    etc...

     

    Bonne écoute...

    Shalom

    karada 

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  • La Souillure

     

    La souillure

    Définition : Souillure= Salissement, profanation, impureté…

     

    Dans notre cas, 

     

    il s’agit ici de la souillure d’un temple.

     

     

    *Il y a deux types de temple :

    Il existe certainement un/ des temple(s) dans les lieux Célestes, mais cela ne nous intéresse(nt) pas ici.

      

    è Temple bâtiment ! 1 Samuel 3 :3 Daniel 5 :3 Zacharie 6 : 15

      

     

    -->Temple : l’homme : 1 corinthien 3 :16-17

      

    * Deux manières différentes de souiller les deux types de temple :

     

     à  Le temple bâtiment :

          - Souiller par l’idolâtrie Ezéchiel 36 :21-23, Ezéchiel 43 :7

     

         -La conduite : Ezéchiel 36 :17

     

    è Le temple de Dieu : L’homme

     

    Dans l’ancien temps ce temple pouvait être souillé par la nourriture ( ce qui entre dans la bouche de l’homme )

     

    -Le ‘’manger’’ Exode 12, Lévitique7, 22 et Deutéronome 12

     

    -Le boire : Habacuc2 :15-16…

     

    Dans notre temps, après la venue du MASHIAH :

     

    -La parole : Mathieu 15 :1-20

    *Sanction

    à

    Israël ayant le cœur endurcit ( Ezéchiel 2 :5-6), fut maudit par l’Eternel : Ezéchiel 6 :4-13, 8 :10-11, 7,19-20,8 :6-18

    à

    La mort éternelle :

    1corinthien 17

    *Eclairage

    Il n’est plus interdit aucune nourriture pour celui qui croit ; aucun totem :

    Romain 14

    L’Eternel veut que nous demeurions Saint :

    Romain 12

     

    A ne pas faire…

    1 Jean 2:15 N'aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui;

         

    -Ecouter les musiques mondaines

    -        - Faire la politique des hommes ( qui se présentent comme des sauveurs; et pourtant des loups)

    2 Jean 1:7Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus Christ est venu en chair. Celui qui est tel, c'est le séducteur et l'antéchrist.

    -         S’habiller de façon à séduire (sexy) 

      

     

    -Adorer sans le savoir le dieu soleil .

    Remarquez derrière les photos ou poster ou sculpture de ''Marie;jésus;des anges...'' il y a pratiquement toujours déssiner le soelil .Vous adorez un démon sans le savoir,v vous expôsant ainsi au châtiment et à la colère de L'Eternel.

    Ezéchiel 8 :16 (le dieu des catholiques et de toutes les grandes sectes illuminati , protestante , Evangélique… du monde)

           

    -Bref ,mépriser les commandements de L’Eternel

    Jean 14:21

    Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père, je l'aimerai, et je me ferai connaître à lui.

    Nos traditions africaines qui interdisent certaines nouritures  résultant d'anciens pactes passés avec des génies sont du diable.

    Colossiens 2:8Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s'appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ. 

    Matthieu 15:6Vous annulez ainsi la parole de Dieu au profit de votre tradition.

     Bonne écoute...

     Shalom

    karada...

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  • La Circoncision et l’incirconcision ! 

     

    Circoncision et Incircincision !

     

    *Selon L’Ancienne alliance (la Loi)*

    1. Qu’est ce que la circoncision ?

    La circoncision est le signe visible d’une alliance invisible entre l’Eternel et le peuple d’Israël.

    Elle se fait dès l’âge de  huit jours après la naissance, par coupure du prépuce de l’enfant.

    Ainsi, nous comprenons que (comme le dit les écritures) toutes bonne alliance solide se fait par versement de sang.

    Genèse 17 :9-13

    Acte 7 :8-9

     

    2. Qu’est ce que l’incirconcision ?

    Le fait de ne point se faire circoncire, ce qui conduit à la violation de l’alliance par L’Eternel, passible de mort.

    Genèse 17 : 14

     

    3. La violation de la loi !

    Moise à oublier de faire circoncire son enfant, pour cela l’Eternel chercha à le faire mourir. Exode 4 :24-26

    Sa vie fut épargner quand Sara, sa femme, le fit. Ainsi l’Eternel se rétracta.

    Transition 

    La loi est liée à la circoncision dans la chair.

    Un incirconcis qui respecte la loi devient circoncit et vice versa.

    Romain 2

    La nouvelle alliance (la foi) 

    1.     La loi conduit à la condamnation et la foi au salut !

     

    1.1/  Loi et condamnation :

    C’est la loi qui révèle qu’on est pécheur. D’où son importance car, celui qui ne se sait pas pécheur n’a pas besoin de Sauveur ! Personne ne peut donc se glorifier par ses œuvres.

    Romain 3 : 19-22

    Romain 9

    Romain7 : 7-8

    1.2/  La foi et le salut :

    La loi manuscrite a tété confirmé par la foi .Romain 3 :28

     

    Abraham a été justifié par la foi et non par la loi. Romain 4 :1-10

     

    L’héritage d’Abraham s’obtient par la foi : Romain4

     

    La foi donne vie à la loi gravée dans le cœur celui qui croit au Messie

    Romain 6

     

    Conclusion :

    è Circoncision et incirconcision sont maintenant nulles mais l’observation des commandements est tout !

     

    1 Corinthien 7 :9

     

    è En YESHOUA seul la foi compte, ni la circoncision, ni l’Incirconcision n’a de valeur

     

    Galates5 :6

    Galate5

    è L’authentique circoncision qui sauve, n’est pas faite de main d’homme

     

    Colossien 2 :11-15

    Colossien 2

     

    Eléments

    Ancienne Alliance

    Nouvelle Alliance

    Partie retranchée

    Prépuce

    Cœur(Le péché) colossien 2

    Etat du pécheur

    Demeure

    Pardonner définitivement Colossien 2 :11-15; Acte 3:17

    La personne qui  circoncit

    L’homme

    LE MASHIAH Colossien 2 :11-15

     Etape du salut

     Accepter cette condition( pécheur)

     Après s'être répentit;croire en MASHIAH.Jean3:36

    L’ordonnance de la circoncision

    Reçu par Abraham

    MASHIAH

    Désobéissance de cette ordonnance

    La mort physique

    La mort spirituelle.Math 8:22

    L’observation de cette ordonnance

    La vie (ici bas)

    La vie éternelle.Math 25:46

     

    --> CirconcisionCirconcision et Incircincision ! dans la chair

     



     

     

     

    Circoncision et Incircincision !circoncision par la foi en Mashiah.

     

     

     

    Bonne écoute...

    Shalom

    Karada ! 

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  • LE BAPTËME :

    Le Baptême authentique !

     

    I / Baptême d’eau :

    1.     Baptême de Jean

    Appelé,

    * baptême de la rémission des péchés Math 3 et 21

    *baptême de la régénération Tite 3 : 5

        2. Comment Baptisait Jean ?

           

             2.1 Par l’eau Math3 :11

     

             2.2 Par immersion totale  Math3 :1-7

      3. Le baptême de Jean donnait le salut à ceux qui croyaient Math 21 :23-32

       4. Le mépris du baptême de Jean conduisait à la mort :

     Luc 7 :26-35

      5. Danger !

      --A ne pas faire /penser:

         *une fois baptisé retourné à ses propres vomissures

         *Juif=Sauvé

         *Puisqu’un membre de la famille croit, alors on a plus besoin de croire on est tous sauvé

      --Produire le fruit de la repentance :

       Mathieu 3 :7-9

    Romain 6 :22  Fruit de la repentance=Sainteté 

                              Fin : Vie éternelle

    Romain 6 :21 : Fruit=péché

                              Fin=mort

     

    II / Le Baptême du Saint Esprit 

     

    1.     Pour le service de la propension de la bonne nouvelle par les disciples et apôtre de cette époque :

     

    -Yeshoua : Mathieu 3

     

    -Apôtres et disciples : Acte 2

     

    -Paul : Acte 9

    2. Juste après ce baptême commence une tribulation spéciale*

    *Yeshoua : Math 3 : 15-17

    *Apôtres et disciples

    *Voir aussi Marc 1 :11-13

    3. Charactère du baptême de Jean 

     

    3.1/Baptême de la repentance

     

        Lire Acte 18 :24-28 à Acte 19 :1-7(disciples de jean rebaptisés par un nouveau baptême, celui du feu)

     

      L’apôtre Pierre explique le symbolisme du baptême de Jean : 1 Pierre 3 :21-22

     

    3.2/Le baptême de l’Eprit Saint donnant la connaissance de la vérité

     

      -- Acte10 :44-48

    Les apôtres avaient l'habitude de baptiser d'eau, qu'elle ne fut pas leur surprise qu'en Elohim procéda autrement à travers son Esprit !

         *Bien d’autres versets parlent de cet Esprit de vérité.*

    4. Le baptême authentique qui sauve c’est de croire en MASHIAH

       

        Romain 6 :1-23

     

        Colosien2 :1-15*

     

    Sachez le,une bonne fois pour toute.Le baptême authentique est resumé en trois:

    -le baptême d'eau

    -le baptême du Saint Esprit

    -le baptême du sang de l'agneau de DIEU

     

    5. Le baptême et les baptêmes

     

      -Les baptêmes soulignés par l’apôtre Paul: Hébreux 6 :2

    -Le baptême mentionné par le même apôtre : Ephésien4 :5

     

    Question : L’apôtre s’est t-il trompé ?

     

    Loin de là.

     

    Le baptême qui donne la vie éternelle est donné par Mashiah lui-même : Colossien 2 :11-15 

    Lire tout le chapitre de Colossien 2 

     

    Dans ce chapitre Paul explique deux choses :

     

    -Le baptême d’eau de YESHOUA en Mathieu 3 est propre à tous ceux qui croient en lui

    En d’autres termes, nous avons tous été baptisé en lui dans l’eau

    -Nos péchés sont morts avec lui sur la croix ; de même que nous sommes ressuscités avec lui et attendons le jour de son avènement.

      **Pour finalement bien comprendre la pensée de Paul :

    Lire Tite 3;1-7.

         Le baptême d'eau et du Saint Esprit conduisent tous en MASHIAH, en qui se trouvent la vie éternelle.

    Conclusion :

    Frères bienaimés dans le seigneur,je vous exhorte à vous baptiser d'eau dans une communauté sans tâche doctrinale.

    Et croyez que vous ête lié à YHWH de part son Esprit.Demander lui, il vous le donnera.

    Amen

     

     

    Eléments

    Faux baptisés du Saint Esprit

    Les vrais baptisés du Saint Esprit

    L’Etat de connaissance de la parole.

    Continue de lire les versions de Bibles entachées toutes d’erreurs.

    Maîtrise ! Plus de nécessité de lire la Bible, puisqu’ ‘ils ont l’Esprit de vérité. Jean 14 :26 et Jean 15 :26 

    Le baptiseur

    Serviteur de Satan : Catholiques lors de la conversion en 5e année de catéchèse ; protestants ; Evangélique ; témoins de Jéhovah ; adventistes ; baptistes…qui ont tous fait une école diabolique  appelé école théologique

    Yeshoua par le biais d’un disciple authentique! Mathieu 3 ; Acte 11 

    Transmission

    Généralement, Un disciple du diable ne baptise pas ; il préfère laisser le maître (pasteurs, révèrent, prêtres ;guides…)remplir le converti de démons.

    Peut transmettre ! Acte10 

     

     

    Son sang est versé pour le salut de tous.

    L'eau de son corps a purifié (baptisant) par excellence toutes vies passées,présentes en son temps et à venir

    Jean 19:34L'un des soldats lui enfonça sa lance dans le côté, et aussitôt il en sortit du sang et de l'eau.

     

    Shalom

     

    Karada

     

    Bonne  écoute !

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  •                                                 L'OFFRANDE

     


          L'offrande

     

                          Définition : Ce que l’on offre  

     

    L’offrande est donnée au sacrificateur pour couvrir l’iniquité du peuple d’Israël ainsi que les siennes :

     

     

     

    è Offrandes obligatoires pour le pardon des péchés

     

    Exode 28 : 35-38

     

    Lévitique 5 et 6

     

    Nombre 7* ; 18 :32 ; 29.

     

     

     

    è Offrandes volontaires pour la réalisation d’un vœu

                                                             Exode 36 : 3

    1       chronique 29 : 6 et 29 : 9

    Esdras 1 : 4- 6 ; 2 :68 ; 3 :5

     

     

     

    Destination des offrandes :

     

    è Pour le service dans le sanctuaire et la construction du temple (finale)

    Exode 38

     

    è Sauvegarder dans les chambres du temple (temporaire) 

    Néhémie 12 :44 ; 13

     

     

     

    Nature des offrandes

     

    àBiens matériels (or, argent, airain… 

                                                                            Exode 38

     

                                         àEspèces animales et quelconques

     

    Lévitique 2 ; 5 ; 6

    Nombre 7

    1 Roi 8 : 64    

     

    NB : L’offrande très sainte est réservée au sacrificateur et à toute sa famille

     

    (Nombre18 :8-20), à cause de son occupation totale dans le temple et parce qu’il n’a point de bien parmi le peuple (Nombre18 :20)

     

     

     

    La validation de l’offrande à l’Eternel est liée au cœur repentant

     

     

    è Le mépris de l’offrande est perçu tel un péché grave :

     

    Les fils d’Elie furent maudits et tués pour avoir commis une telle erreur.

    1 Samuel 2

     

    è En état de péché et d’un cœur non repentant l’offrande est vomie par Dieu suivi d’une malédiction

    Esaie1*

     

    Jérémie 14 :12

     

    Amos5 :22

     

    Malachie1

     

    è La malédiction est sur celui qui donne avec amertume et tromperie

     

    Malachie1 :13-14 

     

    NB : Voyez la réaction de Yeshoua face à la faible offrande d’une femme et de celle de riches hommes. Personne ne peut tromper l’Eternel car, qui connait mieux que lui le cœur de l’homme ?

    Luc 21 :1-6

     

     

     

    L’offrande et le sacrifice de l’ancienne alliance ne rendaient pas parfait, bien au contraire ils manifestaient l’état de pécheur

     

    *Hébreux 9*

     

    *Hébreux10

     

     

     

    Le sacrifice et l’offrande de la nouvelle alliance rendent parfait

     

     

     

    Lire absolument :

    Hébreux 10 : 1-9

     

     

     

    Toutes sortes de sacrifices et d’offrandes ont été abolies par l’Eternel par le sacrifice de son agneau, le Seigneur Yeshoua .Une offrande définitive qui efface tous les péchés de tous ceux qui croient en lui.

     

     Hébreux 10 :17

     

    Si le fait de négliger les offrandes dans l’ancienne alliance était synonyme de malédiction et de mort, qu’en est-il de ceux qui mépriseront l’unique offrande qui donne le salut : le fils de Dieu

     

    Hébreux 10 : 29-31

     

    L’offrande qu’un vrai chrétien peut offrir à Dieu de nos jours, c’est de respecter les commandements de YESHOUA, car il a lui-même dit, celui qui m’aime garde mes commandements.

     

     

     

    Dénonciations

     

     

    Eléments

    Communautés pagano-chrétiennes

    Communauté chrétiennes

    L’Origine du Don

    L’adultère,  le vol, l’arnaque…

    Le fruit du travail (manuel ou intellectuel) Esaie 65 : 22 ,Psaume 105: 44

    Le don

    Rétablissement de l’ancienne alliance : dîmes, offrandes…

    Tous ses biens (de telle sorte que tous ont tout et personne n’a rien) Acte 4 :32-37 et acte5

    La manière de donner

    Les dons sont fais par exagération : dance, cri, éloge du donneur, classification des donneurs dans la communauté…

    Ce que la main droite donne la main gauche l’ignore.

    Mathieu 6:3

    Destination du don

    Enfle les finances du ‘guide religieux’ et permet l’entretien de sa famille, la réalisation de ses ambitions personnelles (achats de voiture, maison, entreprise…) Le ‘guide’ est à l’abri du besoin tandis que le peuple souffre.

    L’ensemble des biens participe à la joie de chacun et au bonheur de tous.1 Thessaloniciens 5:16

    Soyez toujours joyeux.

    Propension

    L’abomination s’étend à travers le monde avec le don des fidèles (construction de nouveaux temples, de nouvelles cathédrales, de jet privé, de limousine…) Répandant ainsi la mort à travers le monde.

    La joie de la bonne nouvelle est propagée pour tous ceux dont le nom est inscrit dans le livre de vie.Acte 20:24

    Obéissance de la parole

    Rebelle, mercenaire, et loup…

    Totale dans l’humilité et reconnaissance au Mashiah

    Le regard du monde

    Aime le monde, et trouvent mille excuses pour payer la dime et offrandes (comment paierons-nous les micros, les chaises, les sorties détentes, le nouveau temple,…)

    N’aime point le monde car, l’Amour de Dieu est en eux.

     1 jean2:15

     

     

     

     

     

    Mots de fin :

     

    Que vous le sachiez ou non, si votre temps, vos finances, vos efforts sont utilisés dans la Babylone (communauté pagano-chrétienne) vous boirez vous aussi de la coupe de la colère de Dieu qui sera versé sur vous sans mélange.

     

    Bienaimé n’oubliez pas de pratiquer l’Amour du prochain, l’Amour de la parole de YESHOUA en gardant ses commandements.

     

    Pratiquez la vraie religion Jacques1 :27

     

    Méditez la parole jours et nuits, ainsi vous aurez la force de quitter ces communautés diaboliques car, je reconnais qu’aucun conseil des hommes ou mêmes épreuves de la vie ne peuvent convaincre de le faire, si ce n’est le Rouah ha kodesh (l’Esprit Saint)

     

    Shalom à tous

     

    karada

     

     Bonne écoute !!!

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  • DIME

     

     

    Dime

     

       

         *Définition :

    C’est la part (dixième) de tous les biens, ou revenus que les Israélites donnaient à l’Eternel dans le temple pour le recouvrement* de leur péché.

     

    --Recouvrement momentané et non effacement définitif.

     

    *Différents sortent de dons : Deutéronome 12 : 6

    ·        Holocauste

    ·        Sacrifices

    ·      Dîmes

    ·        Prémices

    ·        Offrandes en accomplissement d’un vœu

    ·        Offrandes volontaires

    ·        Premier-né de gros et petits bétails.

     

     

    *Différentes sortes de dîmes :

    ·        La dîme de tout : Genèse 14 : 18-20 et Genèse 28 : 13-22

    ·        La dîme de chaque trois jours : Amos 4 : 4 

    ·        La dîme annuelle : Deut 15 : 22 

    ·        La dîme trimestrielle : Deut 14 : 28 – 29*

    ·        La dîme de dîmes (donné par les Lévites) : Nombres 18 : 26 

     

    *Conséquences de ceux qui ne paient pas la dîme :

     

    è L a Malédiction : Malachie 1 : 13-14

                                              Et 

                                 Mal 3 : 8-10 .

     

    Ces versets comme bien d’autres de l’ancien testament sont utilisé par les agents du Diable* pour inciter les fidèles à donner toujours plus.

    Il est dangereux de participer par vos finances à la propension de ces églises apostats, destructrice de la bonne nouvelle du royaume des cieux.

    La dîme doit être scrupuleusement interdite dans une vraie communauté chrétienne et laissé place au don de tous ses biens tel dans l’acte des apôtres (Acte 5), de telle sorte que personnes ne se sentent propriétaire de biens mais que tous les avoirs soient partagés. Tout appartenant ainsi à tous, et rien à personne.  Dans ce dernier cas, nous connaissons l’histoire d’Ananias et sa femme ont voulu garder une partie de leur bien pour eux seuls, d’où leur sanction mortelle.

     

    *A qui donne-t-on la dîme ?

     

    Ancienne Alliance

    Nouvelle Alliance

     -Au sacrificateur Genèse 14 : 18-20  

     -Au Roi               1 Samuel 8 :15-17

     -Lévites               Nombres 18 

    Aucune personne ou divinité Hébreux 7, puisque le Sacrificateur s’est donné lui-même en sacrifice, voir Jean 10 : 15-18. 

     

     

          

     La dime se donnait au sacrificateur, nous sommes tous sacrificateur avec l'oeuvre de MASHIAH et le déchirement du voile, le saviez-vous ?

    Apocalypse 1:6 

    et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles! Amen!
     
               Si nous sommes tous des sacrificteurs, la logique voudrait que "vos pasteurs" vous donne aussi la dime.Car, vous êtes comme lui.Le fait-il ?
     

           àArgument de plus sur l’annulation de la dîme :

    Hébreux 5

    Hébreux 8 : 3-4

     

    *Où doit-on donner la dîme ?

     

       à Dans un temple Nombre 18

       NB : Abraham n’a point donné la dîme à Melchisédech dans un temple.

     

    *La dîme cause d’exploitation du peuple par les autorités religieuses

    Pour avoir exploité le peuple, Yeshoua maudit les autorités religieuses

    Luc 11 : 42

    Aujourd’hui encore, la malédiction est sur tous ceux qui exploitent le peuple par des vains discours, en disant L Si vous ne payez pas la dîme : << Comment paierons-nous les factures de courant et d’eau de l’Eglise ? Comment prendrai-je (le pasteur ou autres) soin de moi et ma famille ? Comment achèterons nous des tables, la chair, les chaises, les micros…>>

    Négligeant (piétinant) ainsi la recommandation du MASHIAH aux disciples en disant ne vous inquiétez pas de que vous mangerez ou boirez ; et aussi ne prenez avec vous ni deux manteaux ni deux tuniques …

    Une Brève différence entre les disciples du Mashiah et les agents du diable.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Eléments

     

    Agents du diable

     

    Disciples du CHRIST

    Différentes semences

    Cherchent  à semer des briques pour construire un temple (Bâtiment)

     

    Cherchent à semé l’Evangile dans le temple de Dieu (l’homme)

     

    Habillement

     

    S’habillent de façon extravagante

     

    S’habillent simplement

     

     

    Objectifs

    Amassent toujours plus de fond des brebis pour atteindre leur objectif personnel.

    Amassent toujours plus d’Amour, de compassion et de prière pour les brebis sans rien prendre

    Différents maîtres

     

    Diable

    YHWH

    Etat d’esprit

    Egoïstes, imposent à toute l’Eglise* d’être sur eux, leur famille.

    Humbles, renvoient toutes les brebis centrée sur le Christ

    Titre

    Aiment la première place dans les assemblées. Raffolent des titres  non bibliques : bishop, rabbi, rêvèrent, pape, maman pasteur, père…

    Laisse toute première place au Christ et préfère le titre de disciple.

    Le sauveur

    C’est eux ou un autre homme : Branham, Billy G, Joseph smith, Pape François 1er

    YESHOUA HA MASHIAH

    Limité       

     

    Font travailler les autres pour eux, tordent le sens des écritures à leur faveur…

     

    Travaillent ou pratiquent un métier manuel, annoncent le vrai évangile qui libère du joug de la servitude…

     

                

           *Une Prière humble est mieux qu’un cœur hautain et prétentieux              avec la dîme dans la main

                   Parabole de YESHOUA : Luc 18 : 9-14

                 NB : Yeshoua  n’ayant pas encore été exécuté, rétablie la vraie valeur de la dîme par ces enseignement et mises en gardes contres les fausses  autorités religieuses. Mais dès sa mort et sa résurrection, il est assit à la droite de Dieu, en tant que sacrificateur de l’ordre de Melchisédech ; intercédant pour tous ceux qui ont cru en l’Evangile.

        

             *Danger de payer la dîme

    -annuler le sacrifice de YESHOUA sur sa vie, puisque celui-ci est un don gratuit.

    -participé à la propension de l’abomination et de la rébellion

    -retourner à l’ancienne loi scripturaire qui condamne celui qui ne respecte pas un seul de ces 613 commandements.

    -Construction d’un « temple » en son propre nom (s’agissant du Pasteur ou guide religieux) ou d’un membre de sa famille si bien qu’aucune  personne  ne peut diriger ce « lieu de culte » à part un des leurs. La maison de ’’Dieu’’ devient un lieu de business, si bien que la femme du pasteur dominant son mari à la maison, devient ‘’maman Pasteur’’ ; et les enfants tendent à le devenir aussi. Quelle tragédie ! Tant de candidat pour le Lac de feu. àMathieu 7

     

     

    Eléments

    Genèse14

    Nombre 18

    Hébreux 7

    Sacrificateur

    Melchisédech

    Aaron

    YESHOUA

    Les donneurs

    Abraham

    Tout le peuple d’Israël

    YESHOUA (jean 10 : 15-18)

    Longévité du sacrificateur

    Immortel

    Mortel

    Immortel (depuis la résurrection)

    Objets du sacrifice

    Dîme de tout

    Dîme de tout

    L’Agneau de DIEU

    Etat du pécheur

    Demeure pécheur

    Demeure pécheur

    Devient saint, juste, sauvé, et a la vie éternelle.

    Quelle joie ! Youpi

     

    Voici dans le livre de Acte un lévite sensé collecter la dime pour le temple, qui collecte ses biens pour le donner aux apôtre:

    Pourquoi ?

    Hébreux 7:12 

    Car, le sacerdoce étant changé, nécessairement aussi il y a un changement de loi.
     
    Les faits :
     

    Actes 4

    36 Joseph, surnommé par les apôtres Barnabas, ce qui signifie fils d'exhortation, Lévite, originaire de Chypre,

    37 vendit un champ qu'il possédait, apporta l'argent, et le déposa aux pieds des apôtres.

     

    Alléluijah la dime n'est plus d'actualité !

     

    A lire absolument avec l’aide du Rouah ha Kodesh (Esprit saint) :

     

    Hébreux 7,8, 9 et 10.

    N’oublier surtout pas de pratiquer la vraie religion selon Jaques 1 : 27

    Shalom 

    karada

     

      

     

     

     

    ...bonus

     

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