• L'OFFRANDE : RÉTABLISSONS LA VÉRITÉ

    Par Eric Ruiz


    "Que chacun donne comme il l'a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie." 2 Corinthiens 9:7

    Dans l'Eglise de J.C, il y a des besoins, qui sont d'ordre affectif, auxquels on peut répondre au travers d'une communion fraternelle vraie en donnant de son temps pour les autres.

    D'autres besoins sont résolus par la prière.

    Mais il y a aussi des besoins qui ne peuvent être couverts que par l'argent ou les biens matériels.
    L'apôtre Paul, invite chaque croyant à 
    donner selon son cœur, c'est-à-dire sans se sentir contraint ou envahi par des regrets, mais avec joie sachant que l'on vient en aide au Corps de Christ.

    C'est dans ce sens que doit être prise la loi sur la semence, du verset précédent, le verset 6.


    "Sachez-le, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème abondamment moissonnera abondamment."


    Ce verset a jeté un drôle de trouble dans les milieux chrétiens.

    Il a souvent servi à mettre un lien sur les croyants, en suscitant une gène et même une culpabilité sur celui qui donne peu ou pas assez.
    La subjectivité du " pas assez " a été employée, par les dirigeants des assemblées dénominationelles.

    "Pas assez" signifiait: "Faites agir votre foi, il me manque de l'argent pour accomplir l'objectif fixé par l'église ! 

    " Il a servi ce faux "évangile de la prospérité", basé sur la connaissance, la loi mosaïque et non sur la loi de l'amour.

    Des prédicateurs avides de profit, annonçaient : " si vous semez de l'argent vous récolterez de l'argent". Vous récolterez la nature que vous avez semé.
    C'est trop facile de prendre des versets et les sortir de leur contexte pour appuyer ce que l'on cherche à créer.

    "Puisqu'ils ont semé du vent, ils moissonneront la tempête; (autre verset significatif sorti complètement de son contexte le plus souvent; lisons la suite pour y voir plus clair). Ils n'auront pas un épi de blé; Ce qui poussera ne donnera point de farine, Et s'il y en avait, des étrangers la dévoreraient."

     

    Vous voyez si on lit le verset jusqu'au bout, on voit qu'il indique un châtiment pour les impies et non une conséquence d'un don. Le prophète Osée, prophétisait la sanction-punition liée au péché d'idolâtrie, à la fabrication d'un veau d'or. Il n'indiquait pas une loi sur la semence.
    Et cette punition a touché tous ces pasteurs, admiratifs d’eux-mêmes, s'étant construit leur propre veau d'or. Ces conducteurs iniques ont puisé dans les collectes et les dîmes de leurs églises pour satisfaire leur gloire personnelle, pour qu'ils puissent briller devant les autres.


    La preuve est que voyant que leur ministère avait récolté la tempête, qu'ils étaient devenus vides et sans fruits, ils se sont réfugiés dans le mensonge, ils se sont mis à jouer des rôles, ils sont devenus des comédiens de la foi, prêts à dissimuler leur stérilité spirituelle avec de fausses guérisons, de faux miracles, de fausses délivrances etc, etc.

    Ils se sont donnés des faux ministères pour continuer à séduire leurs membres. C'est ni plus ni moins que de l'endoctrinement pour extorquer des sommes d'argent. 

    Matthieu 24:23
    Car il s'élèvera de faux Christs et de faux prophètes; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s'il était possible, même les élus."


    Ces faux Christs et ces faux prophètes sont la plupart des dirigeants, des pasteurs que Franck Viola  appelle une "classe d'élite...un chrétien exceptionnel... quelqu'un à vénérer (par conséquent le titre " révérend ").(Franck Viola " le christianisme paganisé) "

    J'écrivais cela quand tout à coup, mon téléphone portable a vibré et un frère de la région nord, m'a envoyé un mail surprenant.
    Voilà ce qu'il m'a écrit alors que j'étais en pleine méditation.

    "Presque tous les dimanches il y avait des collectes pour telles ou telles choses dans mon église, mais jamais pour un frère ou une sœur qui était dans le besoin.
    il y a quelques années je devais déménager et je ne pouvais pas payer la caution. J’ai appelé mon pasteur et je lui aie demandé s'il pouvait m'aider en lui précisant que je le rembourserai d'ici quelques semaines.
    Quelle n'a pas était ma surprise quand il m'a dit de lui signer une reconnaissance de dette. Sur le coup je voulais refuser. Après je me suis dit que pour ma famille je me devais d'accepter. Mais son attitude m'a accablé m'a découragé au point où j'ai du me réfugier dans la prière pour ne pas perdre la foi." 

    Je vous laisse estimer la probabilité que ce mail soit dû au hasard ou à une simple coïncidence.


    Voilà, ce que je lui ai tout de suite répondu.
    " Ton mail illustre parfaitement ce que l'Esprit me mettait à cœur à l'instant.
    (Cela confirme pourquoi il y avait en moi de la colère.)
    La première mission de l'Eglise est de venir en aide au corps de Christ. Donc à ses membres. Avant de te lire j'étais dans une colère contre cet esprit antéchrist qui a trop longtemps sévi dans les assemblées.
    Récemment dans notre nouvelle assemblée, il s'est passé la même chose que ce que tu as vécus. Par contre, nous avons pris les 500€ dont avait besoin une jeune croyante pour payer son premier loyer sur Paris. Nous avons fait collectivement ce geste avec la joie de voir l'utilité que nous avons pour nos frères et sœurs et nous avons remercié Dieu pour cette opportunité de pouvoir les bénir.

    C'est cela la vraie solidarité.
    Et nous ne redemanderons jamais cet argent car le Seigneur est venu enlever nos dettes ce n'est pas pour que nous en redonnions à d'autres. "

    Revenons à la loi sur la semence.

    La loi de la semence, c'est de la pensée positive pour motiver des commerciaux, ce n'est pas pour des croyants en J.C.

    Honte à vous qui avez fait cela, l'opprobre est sur vous et elle vous tourmente aujourd'hui.
    Jésus ne disait pas cela. Il montrait qu'un cœur rempli d'amour, sème des actes d'amour, qu'elles soient faites avec de l'argent, ou avec autre chose.
    La récolte abondante sera forcément de la même nature que celle de l'amour.

    Vous aidez un frère à construire sa maison, c'est un acte d'amour.
    Vous gardez les enfants d'une sœur c'est la même chose.
    Vous donnez des habits à un frère dans le besoin, c'est pareil. C'est la même semence.
    Et la récolte sera abondante car elle provient de l'amour, qui est un acte généreux, libre et non une action imposée, dirigée par une loi, qui ne produira que de mauvaises récoltes.

    Mais à l'inverse, si on n'aime pas donner, c'est que notre amour pour Christ est bien mince. 
    Si l'on donne dans l'unique espoir de moissonner abondamment, cela n'est pas bon non plus car cela devient un calcul et non plus un acte de cœur.
    Nous devons avoir une relation équilibrée avec l'argent, et les biens matériels, sachant que chaque don se fait avec un bon cœur.
    La repentance, pas les regrets permet à elle seule de retrouver ce juste équilibre.
    Car je le rappelle, si le cœur n'est pas régénéré par le Saint-Esprit, il restera tortueux.

    Jérémie 17:9 : "Le cœur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant: Qui peut le connaître?

    La Version Martin ne dit pas tortueux mais " rusé ", pas méchant mais "désespérément malin".  "Rusé" est l'attribut du serpent ancien dans le jardin d'Eden.Le malin est celui du diable. Notre cœur,c'est donc notre ennemi, celui qui nous fera tomber, si nous ne faisons pas de lui notre serviteur. Il faut à tout prix le briser et le maintenir dans cette état de soumission.

    Les besoins de l'assemblée

    Il est bon à l'assemblée de faire part de ses besoins. L'argent disponible par les offrandes doit être alors géré par les anciens. Ceux qui gèrent doivent être nommés selon deux critères :

     Actes 6:3 "C'est pourquoi, frères, choisissez parmi vous sept hommes, de qui l'on rende un bon témoignage, qui soient pleins d'Esprit-Saint et de sagesse, et que nous chargerons de cet emploi."

    Sagesse et esprit saint vous l'avez lu sont les deux critères essentiels qui sont visibles chez le croyant.

    De quelle sagesse s'agit-il ? 

    (Jacques 3:17)

    "La sagesse d'en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d'hypocrisie." 

    Elle est remplie de l'Esprit-Saint, c'est-à-dire d'un esprit humble et d'un cœur brisé, soumis au Seigneur. Recherchant premièrement les choses d'en haut. 

    Pour qui doit-on donner en premier?


    Romains 15:1
    Nous qui sommes forts, nous devons supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas, et ne pas nous complaire en nous-mêmes."

    Dans l'église primitive, il n'y avait aucun indigent. C'est-à-dire aucun pauvre, aucun nécessiteux. Pourquoi?
    Parce que tous posaient un regard bienveillant les uns sur les autres.
    Parce tous vivaient le proverbe 22:9
    "L'homme dont le regard est bienveillant sera béni, Parce qu'il donne de son pain au pauvre."

    On parle souvent d'argent, mais l'assemblée, c'est une communauté de biens.

    Cela signifie que celui qui possède deux voitures et qui voit son frère sans véhicule et dans le besoin, lui donnera la voiture dont il n'a pas besoin.


    "Nul ne disait que ses biens lui appartenaient en propre, mais tout était commun entre eux". C’est par ce que chacun était dans un état de cœur disponible, prêt à prêter, donner ses biens pour l'autre. La preuve: on "faisait des distributions à chacun selon qui en avait besoin."


    Les premiers disciples exerçaient ce que l'on essaye de mettre derrière ce mot aujourd'hui tant galvaudé :"la solidarité."
    Mais cette solidarité sociale est devenue légaliste. Certains français sont prélevés d'un impôt solidarité sur la fortune. Autrefois on payait une vignette automobile qui servait de caisse de solidarité pour les retraités démunis. 

    L'autre forme de solidarité qui s’est développée de manière prodigieuse est l'humanitaire.

    Là aussi, on est rentré dans une forme organisée de l'aide (plusieurs milliers d'associations internationales ont été créés).

    Mais ne nous leurrons pas cette sorte d'aide sert surtout à deux choses : La première à ceux qui n'en n'ont pas besoin mais qui ont compris comment profiter du système; la deuxième, à soigner sa propre image, à se déculpabiliser. 
    On pense que ce don ou plutôt cet acte religieux effacera les autres mauvaises actions. Mais on ne se dédouane pas avec le Seigneur, on confesse ses fautes avec un cœur contrit et un esprit brisé. Ce n'est pas la même chose.

    Ensuite, seulement ensuite l'argent sert à d'autres missions.
    Première mission: D'abord, 
    en premier lieu, le corps de Christ, qui je le rappelle n'est pas un bâtiment mais des âmes, puis dans un deuxième temps les missions extérieures.

    Voilà un vrai commandement du Seigneur, et je n'ai pas peur de le proclamer haut et fort.
    Le Seigneur bénira l'église dans ses missions extérieures si et seulement si elle prend soin des siens en premier.

    Mais voilà, la mission prioritaire a été trouvée avec l'accueil de nouveaux convertis.

    Il fallait le plus souvent agrandir la salle de réunion, pousser les murs ou changer d'endroits de culte. Quelle prétexte bien trouvé pour nos chers dirigeants pour construire des édifices à leur image.

    Savez-vous que ces considérations n'ont jamais été un objectif dans l'église primitive. Les témoignages de cette époque montrent des disciples détruisant les murs de leur chambre pour en faire de grandes pièces afin d'accueillir plus de monde.

    CHAPITRE 3 LE BÂTIMENT D’ÉGLISE :   de Franck Viola " le christianisme paganisé "
    "Pendant les trois premiers siècles, les chrétiens n'ont adopté aucun bâtiment particulier. Comme le dit un érudit, " le christianisme qui a conquis l'empire romain était essentiellement un mouvement concentré dans les maisons. " Certains ont argumenté du fait que c'était par la force des choses. Mais ce n'est pas vrai. C'était un choix conscient de leur part"

    C'est Constantin qui décida de construire des cathédrales et des lieux propres aux chrétiens. L'empereur Constantin a à partir du 4ème siècle fait rentrer le paganisme dans la foi chrétienne.
    "Après le voyage d’Helena vers Jérusalem en 327, Constantin érigea les premiers bâtiments d'églises dans tout l'empire romain. Il imita les païens en construisant des temples en l’honneur de Dieu." (Franck Viola " le christianisme paganisé ")


    J'affirme moi, qu'Il a par son zèle ardent de constructions religieuses, contribué à casser la communion fraternelle.
    Les dons, les offrandes, les dîmes sont devenues un impôt d'état, l'impôt du clergé, qui a servi davantage la pierre que les âmes.
    N'oublions pas que c'est le statut du pasteur, de l'évêque avec un grand "E" qui a changé la communion fraternelle en mettant un homme au-dessus des autres, plus qualifié plus expert. Il devait donc devenir un "professionnel", avec un salaire.
    Mais où se trouve cela dans la Bible? Les apôtres étaient des amateurs.

     

    Matthieu 24-29 : "et les puissances des cieux seront ébranlées"

     

    C'est le deuxième être vivant d’Apocalypse 4 :7 ressemblant au bœuf qui fut ébranlé. La force qui caractérise le bœuf comme l'Eglise s'effondra avec la montée en puissance des dirigeants d'assemblée. Le clergé mit une hiérarchie injuste dans l’Eglise, se différenciant des laïcs. Sur la table du lieu saint, il y eut des pains de proposition plus gros, plus volumineux que les autres, remplis de levain, d'hypocrisie et de religiosité. Il est clair qu'à ce moment-là, Jésus ne fut plus le seul objet d’adoration.


    Attention! ce levain de l'hypocrisie peut toucher n'importe qui. Ne croyez pas que vous êtes épargnés parce que vous êtes une simple brebis.
    Paul l'apôtre des gentils montrait une vrai humilité en se donnant les moyens  de n'être à charge de personnes.

    "J'ai dépouillé d'autres Eglises, en recevant d'elles un salaire, pour vous servir. Et lorsque j'étais chez vous et que je me suis trouvé dans le besoin, je n'ai été à charge de personne; car les frères venus de Macédoine ont pourvu à ce qui me manquait. En toutes choses je me suis gardé de vous être à charge, et je m'en garderai. " (2 Corinthiens 11:8-9)

    Le mot "dépouillé" que Paul emploie a un sens fort, pour choquer. 
    Il veut choquer les Corinthiens, leur faire prendre conscience que l'on ne doit pas abuser des donateurs, ils ne sont pas les vaches à lait des apôtres et que ces croyants se sont plus que sacrifiés pour les Corinthiens, qui ne méritaient pas ce sacrifice.

    Paul est obligé de dire cela à cause de leur manque de reconnaissance et de leur ingratitude envers lui. Paul accepte l'aide des chrétiens matures de Macédoine, mais pas celle des Corinthiens, il ne veut pas être une occasion de murmure, ni de chute, car il connait leur manque de renoncement. Il sait qu'il aura des reproches du genre:" avec tout ce qu'on a fait pour lui, il nous traite de la sorte!"
    Aussi, Paul insiste sur le fait qu'il ne leur créera aucune dette. Il n'a jamais obligé, ni fait pression sur personne, il n'a rien réclamé comme salaire, il le dit clairement en affirmant n'attendre rien de personne.
    Remarquez au passage que c'est l'inverse de nos églises, qui préfèrent pomper l'argent des pauvres, des gens faible dans la foi, en leur prêchant un évangile de prospérité.

    (Philippiens 4:11-12)

    "Je sais vivre dans l'humiliation, et je sais vivre dans l'abondance. En tout et partout j'ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l'abondance et à être dans la disette."


    Paul, considère sa condition non pas comme une injustice venant des non donateurs, mais comme la volonté de Dieu qui pourvoit comme il l'entend à ses propres besoins.


    Tout est une affaire de priorité et de sagesse

    La priorité numéro un pour le Seigneur je le rappelle, c'est le corps de Christ.
    Et chaque membre en Christ à la même valeur et possède le même intérêt. 
    Le pied est-il plus important que la main?
    Mais attention, l'aide financière et matérielle n'est pas forcément pour le membre qui en éprouve le désir le plus fort. C'est pour celui qui en a réellement besoin.

    Alors comment savoir?


    Ce n'est donc pas l'affaire d'un seul homme, d'un dirigent ou d'un pasteur, mais bien le rôle d'un groupe de dirigeants, d'un groupe d'anciens, qui décident ensemble de cette répartition et des priorités.

    Car il faut de la sagesse pour définir ceux qui sont dans un besoin réel, les aidant à devenir autonome et ceux préférant l'aide, mais se confortant dans l'assistanat.

    L'offrande doit servir avant tout à rendre des disciples comme Paul, à charge de personne.
    Des disciples qui sont dans la joie lorsqu'ils sont dans la disette comme dans l'abondance. 

    Des disciples qui ne porteront pas de jugement sur les dons qu'ils donnent ou qu'ils reçoivent des uns ou des autres.

    L'apôtre Paul connaissait cela et recevoir des dons des autres assemblées ne lui posait aucun problème.

    Celles qui pouvaient donner, donnaient, les autres non et alors? Où est le problème?

    Sans doute dans ceux qui y voyaient une injustice et qui auraient préféré une loi, une obligation, un devoir religieux. Mais là aussi leur cœur trop dur peut-il voir la générosité et la bienveillance des disciples accomplis?

    NOUS AVONS ÉTÉ CHOISIS, MÊME VOUS QUI M'ENTENDEZ SUR LE NET, POUR RÉTABLIR CE MATIN LA VERTU ET LA FORCE DU DEUXIÈME ETRE VIVANT:
    LA COMMUNION FRATERNELLE.
    Que le nom du Seigneur soit béni.
    Lisez Job:24:1-4 (c'est le verset que j'ai reçu juste avant de prêcher; une confirmation de plus)

     

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    L'ADORATION A MARIE

     

    Dernière mise à jour: Mai 2017 

     

    L'ADORATION A MARIE

     

     

     

      Faire d'une créature humaine un objet de culte est une abomination!

      Faire d'une créature humaine la "Mère du Créateur" ("Mère de Dieu") est une abomination! 

    (surtout avec le "Merde" précédant le NOM de Dieu!

      Elever des statues est une abomination dénoncée à maintes reprises dans la Bible!

     

     

     

     

     

     

    — Document personnel — Gérard Colombat — 21/02/2008 —

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    Avant-propos: j'ai pris cette statue d'une "Vierge Marie", à l'entrée du poste de contrôle de la zone interdite de Tchernobyl.

    voir la galerie.

     

     

     

    Attention!

    — Check-point zone contaminée - Zone de Tchernobyl (Ukraine) —

    — Document personnel — Gérard Colombat — 21/02/2008 —

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    En orthodoxie, il est pratiquement impossible de trouver des statues liées à des personnages de la Bible puisqu'il s'agit d'un interdit et d'un commandement divin de ne pas tailler de statues.

    La seule loi de Dieu qui engendre une malédiction jusqu'à la 4e génération est celle qui interdit de faire des statues! 

     

     

     

    Staue de Lénine dans la zone de la centrale Lénine dite  de Tchernobyl

    — Zone de Tchernobyl/Chernobyl zone (Ukraine) —

    — Document personnel — Gérard Colombat — 21/02/2008 —

    — Pas de copyright à la condition unique d'indiquer la source de cette page —

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    Celles de Lénine pullulent bien sûr, même encore de nos jours...

    Tout comme la radioactivité, invisible à l'œil nu, peut provoquer la mort et ce dans les pires souffrances, le culte marial, un culte idolâtre... conduit de la même façon à la Damnation éternelle de manière irrémédiable les "fidèles" égarés par les loups déguisés en brebis qui se terrent à Rome et que l'on nomme "papes"!

    Le culte de la "Vierge" est d'origine Babylonienne et le mot "Damnation" sonne comme "Dame-nation".

     

     

     

    — Parvis de "Notre" Dame de Paris vu depuis les tours — Paris —

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — Août 2009 —

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    Le centre officiel géographique de notre "Nation" se trouve sur le parvis de la cathédrale "Notre Dame", à Paris...

    Au lecteur et surtout au "fidèle" appartient le choix, ou plus simplement l'alternative:

    La "Tradition" humaine ou "La Parole de Dieu"...

    Et que dire de ceux qui privilégient les écrits du "prophète" Michel de Nostredame, dit Nostradamus...

    " [...] Car le mystère de l’iniquité agit déjà; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu. Et alors paraîtra l’impie, que le Seigneur Jésus détruira par le souffle de sa bouche, et qu’il écrasera par l’éclat de son avènement. L’apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l’iniquité pour ceux qui périssent parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés. Aussi Dieu leur envoie-t-il une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice, soient condamnés. (2 Thess. 2/7-12)

    C'est Satan qui est à l'origine de nos maux et le dernier cas de guérison qualifiée de "remarquable" par "L'Eglise de Rome" et "miraculeuse" dans les médias

    (http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/guerison-a-lourdes-pourquoi-l-eglise-ne-parle-plus-de-miracle-28-03-2011-15336_16.php)

    liée à Marie et à Lourdes, relève de sa puissance, de ses miracles, de ses signes et de ses prodiges mensongers et des puissances d’égarement!

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le chapelet est l'instrument de prières utilisé par les mariolâtres pour vénérer la "Reine des cieux", un titre païen Babylonien.

    Cette statue présentant la "Vierge" qui se prie elle-même... avec un chapelet entre les mains montre sans "détours" que le Malin prend ses sectateurs pour des ignorants dont il se moque avec une démesure flagrante, sans pareil, affichée et non feinte.

    La seule loi de Dieu qui engendre une malédiction jusqu'à la 4e génération est celle qui interdit de faire des statues 

     

     

     

    - Statues et représentations de "Vierges" internationales - Fête des Lumières - Lyon -

    Cliquer sur l'image pour obtenir un agrandissement en Haute résolution

    — Document personnel - pas de copyright — Mercredi 8 Décembre 2010 —

     

    Le culte est répandu parmi toutes les nations!

    Des statues, des médailles de vierges de fer, en fer donc... d'or, d'argent, d'étain, de bronze, de bois, d'argile, de porcelaine, de plâtre, de textile, de carton, de papier... sont essaimées partout parmi les nations dans le monde comme autant d'abominations!

     

     

     

    — Statues de Vierges — Basilique Saint Denis —

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — 12 Décembre 2008 —

    — Cliquer sur l'image pour obtenir un agrandissement —

     

     

     

     

     

     

    Statue de "La Vierge Marie" au milieu des inondations

    provoquées fin Août 2012 par l'ouragan Isaac en Louisiane

    sources: http://www.20minutes.fr/societe/diaporama-78-photo-715051-24-heures-images 

     

     

    Certains idolâtres comptent et pensent pouvoir être protégés par des scapulaires ou des statues de "La Vierge Marie"... comme j'en ai tant vu sur des sites comme Medjugorje ou Lourdes...

    Pauvres bougres!

    Cette statue émergeant des eaux dues aux inondations provoquées fin Août 2012 par l'ouragan Isaac en Louisiane résume l'incroyable naïveté pour ne pas dire plus dont ils font preuve.

     

     

    Site incendié à New York suite au passage de l'ouragan Sandy

    Sources: http://www.20minutes.fr/monde/diaporama-2736-photo-719268-ouragan-sandy-new-york-sous-eaux 

     

     

    Trois mois plus tard, le passage de Sandy en remettait une couche!

     

     

     

     

     

    Pourquoi prier Marie?

    " [...] non pas d’une manière absolue avec les débauchés de ce monde, ou avec les cupides et les ravisseurs, ou avec les idolâtres; autrement, il vous faudrait sortir du monde. (1 Corint. 5:10)

    " [...] Maintenant, ce que je vous ai écrit, c’est de ne pas avoir des relations avec quelqu’un qui, se nommant frère, est débauché, ou cupide, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur, de ne pas même manger avec un tel homme. (1 Corint. 5:11)

    " [...] Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu? Ne vous y trompez pas: ni les débauchés, ni les idolâtres, ni les adultères, (1 Corint. 6:9)

    " [...] Ne devenez point idolâtres, comme quelques-uns d’entre eux, selon qu’il est écrit: Le peuple s’assit pour manger et pour boire; puis ils se levèrent pour se divertir. (1 Corint. 10:7)

    " [...] C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie. (1 Corint. 10:14)

    " [...] l’idolâtrie, la magie, les rivalités, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, (Galates 5:20)

    " [...] Car, sachez-le bien, aucun débauché, ou impur, ou cupide, c’est-à-dire idolâtre, n’a d’héritage dans le royaume de Christ et de Dieu. (Ephésiens 5:5)

    " [...] Faites donc mourir ce qui, dans vos membres, est terrestre, la débauche, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie. (Colossiens 3:5)

    " [...] C’est assez, en effet, d’avoir dans le temps passé accompli la volonté des païens, en marchant dans le dérèglement les convoitises, l’ivrognerie, les orgies, et les idolâtries criminelles. (1 Pierre 4:3)

    " [...] Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. (Apocalypse 21:8)

    " [...] Dehors les chiens, les magiciens, les débauchés, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge! (Apocalypse 22:15)

     

    La référence Strong 1496 mentionne:

    LSG - idolâtre(s): 7 occurrences

    1) l'adorateur de faux dieux, l'idolâtre

    1a) pour tout participant, même chrétien, à toute adoration païenne en participant à des fêtes sacrificielles et en mangeant des morceaux des viandes sacrifiées

    2) un homme cupide, idolâtre de Mammon

     

    Pourquoi prier Marie?

    Rome nie livrer un culte dédié à Marie, un culte de latrie donc, lequel serait ramené à un simple culte de dulie ou voire même culte d'"hyperdulie" mais certainement pas une idolâtrie...

    Ben voyons!

    Pour qui nous prend-on vraiment?

    A ce sujet on peut lire sur les liens Wiki qui suivent:

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Dulie 

    Dulie:

    Le culte de dulie est, pour l'Église catholique romaine, le culte réservé aux saints, par opposition au culte de latrie, réservé à Dieu, et au culte d'hyperdulie, réservé à la Vierge Marie. Le mot vient du grec ancien "doulo"s, « l'esclave, le serviteur ».
    C'est le concile de Trente qui a déterminé la distinction entre culte de latrie et culte de dulie, face à la réaction protestante de ce qui lui semblait être de l'idolâtrie.
    Pour les théologiens catholiques, la différence entre le culte de dulie et de latrie n'est pas une différence de degré, mais de nature : il y a autant de différence entre les deux, qu'entre Dieu et sa créature. Il doit aussi y avoir des degrés dans le culte de dulie : le culte du saint lui-même est plus important que le culte d'une relique, par exemple. C'est ce qu'on appelle la dulie absolue et la dulie relative.
    Le culte de dulie revêt deux formes :
    la vénération : témoignage du respect dû à un saint
    l'invocation : demande d'intercession en vue d'obtenir un avantage particulier
    Le culte de dulie est critiqué par les Églises protestantes, et les deux autres religions monothéistes (judaïsme, islam) comme compromission avec le principe d'un Dieu unique (cf. monothéisme).

     

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Idolâtrie 

    idolâtrie:

    L'idolâtrie est l'adoration d'une image, d'un astre, d'une idée ou d'un objet. Elle est couramment pratiquée chez les animistes et chez les polythéistes chez qui la représentation des divinités est généralisée. Elle consiste à rendre des cultes, des sacrifices, à offrir des offrandes et à adresser des prières à la chose sacralisée. L'idolâtrie est pour le monothéisme judéo-chrétien une corruption, une impiété à combattre, le terme est donc devenu péjoratif ou synonyme d'égarement

     

     

     

    "Pourquoi prier Marie?" - "Le jour du Seigneur" - France 2 - Dimanche 2 Septembre 2012 -

     

    J'en veux pour preuve cette capture d'écran d'une émission intitulée "Pourquoi prier Marie?" que j'ai saisie lors des émissions religieuses "Le jour du Seigneur" du Dimanche 2 Septembre 2012!

     

    " [...] Et n’appelez personne sur la terre votre père; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. (Matthieu 23:9)

    Inutile d'évoquer les paroles et les arguments déployés par le religieux, le "père" Robert Sholtus à ce sujet...

     

     

    "Pourquoi prier Marie?" - "Le jour du Seigneur" - France 2 - Dimanche 2 Septembre 2012 -

    Sources: http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Thematiques/Vie-spirituelle/La-priere/Pourquoi-Pour-qui/Pourquoi-prier-Marie/%28language%29/fre-FR 

     

    A noter le signe digital 666 , une variante du salut cornuaffiché par le "père" lors de l'interview en parfaite adéquation avec ce thème à caractère d'Apostasie...

     

     

     

     

     

     

     

     

    — Chapelle Notre Dame du Mai — Commune de Six-Fours (Var) —

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — Mai 2013 —

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    Rome ose soutenir qu'il n'y a pas de culte marial au sein de la religion Catholique...

    Prenons l'exemple de cette chapelle "Notre Dame du Mai" située en bord de mer dans le Var.

    On aperçoit deux plaques translucides  en encadrement de la porte d'entrée...

     

     

     

     

    — Chapelle Notre Dame du Mai — Commune de Six-Fours (Var) —

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — Mai 2013 —

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    A gauche on peut lire qu'une messe est donnée tous les premiers samedis de chaque mois d'Octobre à Avril et que l'église est fermée du 15 Juin au 30 Septembre...

     

     

     

    — Chapelle Notre Dame du Mai — Commune de Six-Fours (Var) —

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — Mai 2013 —

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    Sur la plaque de droite on peut lire qu'en Mai, "Mois de la Vierge" pour les idolâtres, une messe est donnée chaque jour à 10:00 et que deux messes sont célébrées les Dimanche et jours de fêtes dont le mois de Mai est richement doté!

     

     

     

    — Chapelle Notre Dame du Mai — Commune de Six-Fours (Var) —

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — Mai 2013 —

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    A l'intérieur de l'église, on peut par exemple voir cette statue, avec de nombreux ex-votos (en supplément du millier d'autres vissés sur les murs) et sur la grille de protection de cette abside...

     

     

     

    — Chapelle Notre Dame du Mai — Commune de Six-Fours (Var) —

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — Mai 2013 —

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    un écriteau qui ne peut laisser subsister le moindre doute quant aux prières adressées à la Reine des cieux couronnée Babylonienne, tenant non pas Jésus-Christ enfant comme on pourrait le croire mais l'Antechrist à venir!...

     

     

     

    — Vierge couronnée à l'enfant — Cathédrale Notre Dame de la Seds — Toulon (Var) —

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — Mai 2013 —

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    Et côté couronne, on ne peut être plus clair!

     

     

    — Couronne de la Vierge — Basilique Notre-Dame d'Orcival — Orcival (Puy-de-Dôme) —

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — Septembre 2014 —

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    — Cathédrale "Notre Dame de Paris" — Paris —

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — Décembre 2010 —

    — Cliquer sur l'image pour obtenir un agrandissement —

     

    Mon rôle dans le cadre de ce chapitre, au risque d'être incompris et d'être pris pour un blasphémateur, est de donner les véritables informations qui nous sont données par La Parole du Seigneur et non la "Tradition" des hommes manipulés par Rome.

    Comme j'ai pu le lire sur certains forums, certains internautes m'accusent de réduire Marie à une prostituée! Rien que ça!!!!

    Marie est la mère de Jésus-Christ, Notre Sauveur, mais elle n'est pas "Mère de Dieu"... puisqu'elle est une créature conçue par Notre Créateur, c'est à dire Jésus-Christ LUI-même!

     

     

     

    — Cathédrale "Notre Dame de Paris" — Paris —

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — Juillet 2008 —

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    La représentation de Jésus-Christ se fait souvent soit:

    sous l'apparence d'un bambin soutenu par le bras de Marie, une "Vierge" transformée en "Reine des cieux"!

    sous l'apparence d'un crucifié, parfois descendu de la croix...

     

     

    Vitrail de l'Apocalypse 

    cathédrale de Clermont-Fd

    Exécuté en 1978 par Alain Makaraviez et Edwige Walmé

    — Document personnel - pas de copyright —

     

     

    Dans le premier cas, Jésus est donc placé sous l'autorité parentale que représente sa mère ou dans le deuxième cas, il est assimilé à la mort, c'est à dire sous l'autorité du Malin, par qui la mort a frappé le couple Adamique après avoir fauté.

     

     

    — Autel de la chapelle des Pénitents — Le Puy en Velay —

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — Juillet 2008 —

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    Par son sacrifice répété à chaque office, la messe est un blasphème puisqu'elle réitère le Sacrifice du Sauveur, un acte Unique sur la croix.

     

     

    — Autel de la chapelle des Pénitents — Le Puy en Velay —

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — Juillet 2008 —

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    La "vierge" elle, est présentée en Gloire, avec son enfant et même plus souvent seule!

     

     

    — Crypte de la Basilique de Fourvière — Lyon —

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — Octobre 2008 —

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    L'entité démoniaque qui, sous tutelle de Satan/Lucifer, régit avec d'autres le culte de Marie,

     

     

    Entité démoniaque/alien embusquée en arrière-plan du culte marial

    Sources: http://chretiens2000.over-blog.com/2014/06/10-raisons-de-croire-que-les-extraterrestres-sont-des-anges-dechus-comparatif-entre-extraterrestes-et-les-demons-de-la-bible.html 

     

     

    peut établir son point de captation des âmes, car c'est de cela qu'il s'agit, dans les ténèbres en crypte...

     

     

     

    — Basilique de Notre Dame de la Garde et vieux port — Marseille —

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — Avril 2008 —

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    en pleine lumière, en dominant une ville qu'elle place sous sa coupe, une véritable malédiction,

     

     

    — Rocher de la Vierge — Biarritz —

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — Avril 2006 —

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    — Le rocher de la Vierge par temps de tempête — Novembre 2010 — Biarritz —

     

     

    ou de manière insolite sur un point avancé en mer...

     

     

     

    — Vierge monumentale du Mas Rillier à Miribel (69) —

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat —

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    Les statues monumentales de "La Sainte Vierge Marie" ne manquent pas sur l'hexagone.

     

     

    — Beffroi du Mas Rillier à Miribel (69) —

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat —

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    Et dans ce cas précis elle est appairée avec son beffroi!

    De nombreux autres exemples pourraient être donnés dans le cadre de cette page.

     

     

     

    — Statue de Marie — Mont Carmel — Israël —

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    — Document personnel - Gérard Colombat - pas de copyright — 1er Juin 2009 —

     

    J'ai pris cette vue, depuis le Mont Carmel en Israël, en pointant mon objectif en direction de la plaine de Meguiddo où se déroulera la guerre d'Harmageddon!

     

     

     

     

     

     

     

    "Notre" Dame de la Garde 

    à 

    Marseille 

     

    Sources: http://b.vimeocdn.com/ts/448/271/448271199_960.jpg 

    Vidéo sur: http://www.huffingtonpost.fr/2013/09/09/video-notre-dame-de-la-garde-bonne-mere-marseille-filmee-360-drone_n_3893542.html?utm_hp_ref=mostpopular 

     

     

    Ce chapitre est extrait de celui consacré à la falsification des Ecritures par Rome. Il fait donc l'objet d'une mise à jour. La sortie du film américain " DOGMA " estimé à juste titre à certains égards, comme blasphématoire par les maristes nécessite que le culte marial, non scripturaire, inspiré par l'Adversaire, soit reconsidéré à la lumière des Ecritures et seulement des Ecritures en se dispensant d'accorder un crédit quelconque aux interprétations idolâtres et autres ajouts qui placent sans doute possible le culte de la " Vierge Marie " au rang des abominations qui appellent le courroux de l'Eternel.

     

     

     

    Notre Dame de la Garde 

    à 

    Marseille 

     

     

     

    Contrairement à ce que prétend l'Eglise de Rome et comme le montre l'image ci-dessus en la survolant avec la souris, le culte de la "Vierge" Marie dépasse celui qui devrait être rendu à Jésus-Christ et uniquement à Jésus-Christ. Si le culte a été soigneusement élaboré sur presque toute l'étendue de l'ère du Christianisme, c'est pendant les 150 dernières années que le malin a échaffaudé son détournement de culte...

     

     

     

    — Statue de la "Sainte Vierge" Marie sur le maître-autel — Basilique de Notre-Dame-de-la-Garde — Marseille —

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — Mai 2015 —

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    A l'intérieur de la basilique de Notre-Dame-de-la-Garde à Marseille, il suffit de diriger le regard vers la statue érigée sur l'autel...

     

     

     

    — Statue de la "Sainte Vierge" Marie sur le maître-autel — Basilique de Notre-Dame-de-la-Garde — Marseille —

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — Mai 2015 —

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    puis de lever les yeux vers les hauteurs de l'édifice pour en comprendre la portée!

     

      Il faut donc considérer comme une falsification grave tout ajout aux Ecritures et tout dogme concernant implicitement tout ce qui est marial comme ;

     

    - la virginité perpétuelle de Marie : 

    Alors que la Bible dit : 

      " [...] Mais il ne la connut point jusqu'à ce qu'elle ait enfanté un fils, auquel il donna le nom de Jésus ". (Mat 1/25)

    cela n’annule en rien l’état virginal de Marie jusqu’au moment de la mise au monde de JESUS, bien entendu.

      " [...] Adam connut Eve, sa femme; elle conçut, et enfanta Caïn et elle dit: J'ai formé un homme avec l'aide de l'Éternel(Ge 4:1) 

      " [...] Caïn connut sa femme; elle conçut, et enfanta Hénoc. Il bâtit ensuite une ville, et il donna à cette ville le nom de son fils Hénoc. (Ge 4:17) 

      " [...] Adam connut encore sa femme; elle enfanta un fils, et l'appela du nom de Seth, car, dit-elle, Dieu m'a donné un autre fils à la place d'Abel, que Caïn a tué. (Ge 4:25) 

    Le mot " connaître " peut aussi évoquer des relations sexuelles contre nature selon la Loi de Dieu telle qu'elle est énoncée dans les Ecritures. C'est ainsi que les homosexuels de Sodome (d'où vient le mot " sodomie ", " Sodome " signifiant " qui brûle ", une ville qui sera détruite par le feu et le soufre de l'Eternel), frappés par la beauté des deux hommes que Lot loge sous son toit et ignorant qu'ils sont des anges qui accompagnaient l'Eternel, (Lui même ayant revêtu une apparence humaine et qui était resté chez Abraham pour s'entretenir avec lui et lui faire la promesse de le rendre fécond à l'infini, père d'une multitude de nations. ) ils s'étaient enflammés d'un désir charnel et étaient prêts à assouvir leur penchant dans le cadre de ce que l'on appellerait de nos jours un viol collectif.

      " [...] Ils appelèrent Lot, et lui dirent: Où sont les hommes qui sont entrés chez toi cette nuit? Fais-les sortir vers nous, pour que nous les connaissions(Ge 19:5) 

    Lot, fils de Haran et neveu d'Abraham, qui ne peut douter un seul instant du caractère sexuel de leurs intentions est prêt à sacrifier ses filles.

      " [...] Voici, j'ai deux filles qui n'ont point connu d'homme; je vous les amènerai dehors, et vous leur ferez ce qu'il vous plaira. Seulement, ne faites rien à ces hommes puisqu'ils sont venus à l'ombre de mon toit. (Ge 19:8).

    Un autre passage en Genèse est tout aussi clair :

      " [...] C'était une jeune fille très belle de figure; elle était vierge, et aucun homme ne l'avait connue. Elle descendit à la source, remplit sa cruche, et remonta. (Ge 24:16) 

    On remarque que dans la langue Française, les mots " naître " et " naissance " apparaissent dans les mots " connaître " et " connaissance ". Une étude plus approfondie du sens du mot " connaître " sur l'ensemble des Ecritures est récapitulée dans le tableau suivant :

     

     

    Version Biblique LSG - Ancien Testament - savoir, connaître, reconnaître, apprendre, connaissance, soin, choisir, s'apercevoir, ignorer, voir, habile, trouver, comprendre, être certain, découvrir, ... 

    1) savoir, connaître 

    1a) (Qal) 

    1a1) savoir 

    1a1a) connaître, apprendre à connaître 

    1a1b) percevoir 

    1a1c) apercevoir et voir, trouver et discerner 

    1a1d) distinguer, faire une discrimination 

    1a1e) savoir par expérience 

    1a1f) reconnaître, admettre, avouer, confesser 

    1a1g) considérer 

    1a2) connaître, avoir connaissance de 

    1a3) connaître une personne d'une façon charnelle 

    1a4) savoir comment, être habile en 

    1a5) avoir la connaissance, être sage 

     

    1b) (Nifhal) 

    1b1) rendre connu, être ou devenir connu, être révélé 

    1b2) se rendre connu 

    1b3) être perçu 

    1b4) être instruit 

    1c) (Pi'el) faire connaître 

    1d) (Po'al) faire connaître 

    1e) (Pu'al) 

    1e1) être connu 

    1e2) connu, celui qui est connu, connaissance (participe) 

    1f) (Hifil) rendre connu, déclarer 

    1g) (Hof'al) ce qui est rendu connu 

    1h) (Hitpael) se faire connaître, se révéler 

     

    ________________________ 

     

    Version Biblique LSG - Nouveau Testament - connaître, savoir, comprendre, se douter, apercevoir, sentir, s'assurer de, ... 

    1) apprendre à connaître, venir à la connaissance, apercevoir, 

    percevoir, sentir 

    2) savoir, comprendre, avoir la connaissance de 

    3idiome Juif pour parler de la relation sexuelle entre l'homme et la femme 

    4) avoir des accointances avec, connaître 

     

     

     

      " [...] N'est-ce pas le fils du charpentier ? n'est-ce pas Marie qui est sa mère ? Jacques, Joseph, Simon et Jude, ne sont-ils pas ses frères ? ". (Mat 13/55)

    Le mot grec " frère " signifie à la fois " lien " et " la matrice "

    1) un frère, qu'il soit né des deux mêmes parents ou seulement du même père ou de la même mère

    2) ceux qui ont le même ancêtre national, appartenant au même peuple

    3) tout compagnon, ou homme

    4) un croyant, uni aux autres par le lien de l'affection

    5) un associé dans le travail ou les fonctions

    6) frère en Christ

    6 a) ses frères par le sang

    6 b) tous les hommes

    6 c) les apôtres

    6 d) chrétiens, ceux qui sont élevés vers le même lieu céleste

     

    Tout comme à propos du verset précédemment cité, l'argument de considérer le mot " frère " comme étant un attribut non consanguin mais simplement symbolique ne peut tenir à la lecture des versets qui suivent à moins de vouloir faire preuve de… mauvaise foi :

      " [...] Quand le sabbat fut venu, il se mit à enseigner dans la synagogue. Beaucoup de gens qui l'entendirent étaient étonnés et disaient : D'où lui viennent ces choses ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et comment de tels miracles se font-ils par ses mains ? N'est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon ? et ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous ? Et il était pour eux une occasion de chute ". (Marc 6/2-3)

    Cette doctrine était totalement inconnue pendant les 3 premiers siècles du christianisme. D’autre part, une doctrine comme le Docétisme qui niait l’humanité de Jésus a été combattue par l’argument bibliquement énoncé de l’humanité de Marie.

    Les Evangiles nous indiquent donc que Jésus a eu (au moins) 4 frères, Jacques, Joses, Jude, Simon et au moins deux sœurs… " et ses sœurs " puisqu'un pluriel est employé. Salomé est l'une d'entre elles.

      " [...] Il y avait aussi des femmes qui regardaient de loin. Parmi elles étaient Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques le mineur et de Joses, et Salomé, (Marc 15:40)

      " [...] Lorsque le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates, afin d'aller embaumer Jésus. (Marc 16:1)

    Marie a donc eu au moins 6 enfants après la naissance de Jésus et en cela accomplit une recommandation divine pour ne pas dire plus, comme l'énoncent plusieurs versets Bibliques en Genèse :

      " [...] Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. (Ge 1/28)

      " [...] Dieu bénit Noé et ses fils, et leur dit: Soyez féconds, multipliez, et remplissez la terre. (Ge9/1)

      " [...] Et vous, soyez féconds et multipliez, répandez-vous sur la terre et multipliez sur elle. (Ge9/7)

     

    Marie " est un prénom qui apparaît plusieurs fois dans le Nouveau testament :

    1) Marie la mère de Jésus 

    2) Marie Madeleine, femme venant de Magdala 

    3) Marie de Béthanie, soeur de Lazare et Marthe 

    4) Marie femme de Clopas, mère de Jacques le Mineur et de Joses 

    5) Marie la mère de Jean Marc, une soeur de Barnabas? (Col 4:10)

    6) Marie, une chrétienne Romaine, saluée par Paul dans (Rom 16:6)

     

    — Statue de Vierge — Basilique Saint Denis —

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — 12 Décembre 2008 —

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    - les prières et autres signes de dévotion adressés à Marie 

    Alors que la Bible dit : 

      " [...] Jésus lui répondit : Il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul ". (Luc 4/8)

      " [...] A la loi et au témoignage ! Si l'on ne parle pas ainsi, Il n’y aura point d'aurore pour le peuple ". (Esaïe 8/20)

      " [...] Alors Dieu prononça toutes ces paroles, en disant : Je suis l'Eternel, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Egypte, de la maison de servitude. Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face. Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre ". (Exode 20/1-4)

     

    Le dogme de " l’immaculée conception ". (attribut unique de JESUS)

    ... totalement inconnu de l’Eglise primitive, mais finalement imposé et approuvé le 8 décembre 1854 par le pape Pie IX.

    Alors que la Bible dit : 

      " [...] Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ". (Rom 3/23)

      " [...] Mais l'Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s'attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons ". (1 Tim 4/1)

      " [...] Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine ; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l'oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables ". (2 Tim 4/3-4)

      Comme n'importe quelle autre femme depuis Adam, Marie devait se purifier tout en évoquant elle même qu'elle a besoin d'un Sauveur :

      " [...] Et Marie dit: Mon âme exalte le Seigneur, Et mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur, (Luc1/46-47).

      " [...] Lorsque les jours de sa purification seront accomplis, pour un fils ou pour une fille, elle apportera au sacrificateur, à l'entrée de la tente d'assignation, un agneau d'un an pour l'holocauste, et un jeune pigeon ou une tourterelle pour le sacrifice d'expiation. (Le 12/6)

      " [...] Et, quand les jours de leur purification furent accomplis, selon la loi de Moïse, Joseph et Marie le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, suivant ce qui est écrit dans la loi du Seigneur: Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur, et pour offrir en sacrifice deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, comme cela est prescrit dans la loi du Seigneur. (Luc 2/22-24).

      " [...] S'il n'a pas de quoi se procurer une brebis ou une chèvre, il offrira en sacrifice de culpabilité à l'Éternel pour son péché deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, l'un comme victime expiatoire, l'autre comme holocauste. (Le 5/7)

     

     

     

    — Assomption de Marie — cathédrale de Cologne —

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — Décembre 2008 —

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    - L'" Assomption " de Marie.

    (attribut unique de JESUS-CHRIST)

    Alors que la Bible ne dit absolument rien à ce sujet : 

    Marie n’est mentionnée qu’une seule fois après la crucifixion de Jésus. Cette doctrine proclame que Marie quelque temps après sa mort fut ressuscitée, puis enlevée au ciel... Il aura fallu attendre la publication de ce dogme, le 11 octobre 1954 par le pape Pie XII !

     

    Certains artifices sont utilisés par le Catholicisme pour imprégner les esprits avec ces doctrines de démons.

     

     


    — Assomption de Marie — Cathédrale Notre-Dame de Seds — Toulon -

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — Mai 2015 —

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    Ainsi, s'il est plus difficile de distinguer un puits de lumière au-dessus de la statue de la Madonne dans la cathédrale de Toulon lorsque la lumière est vive, avec surexposition comme je l'ai fait...

     

     

     

    — Assomption de Marie — Cathédrale Notre-Dame de Seds — Toulon -

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — Mai 2015 —

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    le subterfuge est flagrant aux heures creuses, avec la pénombre...

     

    Seul, Jésus a été enlevé au ciel après sa résurrection. Enoch et Elie ont été les deux autres personnages Bibliques qui ont été enlevés au ciel mais sans être passés par la mort.

      " [...] Tous d'un commun accord persévéraient dans la prière, avec les femmes, et Marie, mère de Jésus, et avec les frères de Jésus ". (Actes 1/14)

    Si un tel événement avait eu lieu comme l’enlèvement par DIEU auprès de lui, du prophète Elie sur un char de feu sans passer par la mort (qui surviendra certainement juste avant le retour de Jésus pendant la tribulation propre au temps de l’Antichrist), Jean qui avait atteint un âge avancé au moment de la rédaction de son Apocalypse, chez qui Marie résidait n’aurait pas manqué de le mentionner !

      " [...] Lorsque l'Eternel fit monter Elie au ciel dans un tourbillon, Elie partait de Guilgal avec Elisée ". (2 Rois 2/1)

      " [...] Comme ils continuaient à marcher en parlant, voici, un char de feu et des chevaux de feu les séparèrent l'un de l'autre, et Elie monta au ciel dans un tourbillon. Elisée regardait et criait : Mon père! mon père! Char d'Israël et sa cavalerie ! Et il ne le vit plus. Saisissant alors ses vêtements, il les déchira en deux morceaux ". (2 Rois 2/12)

      " [...] Hénoc marcha avec Dieu ; puis il ne fut plus, parce que Dieu le prit ". (Ge 5/24)

      " [...] C'est par la foi qu'Enoch fut enlevé pour qu'il ne vît point la mort, et qu'il ne parut plus parce que Dieu l'avait enlevé ; car, avant son enlèvement, il avait reçu le témoignage qu'il était agréable à Dieu ". (Heb 11/5)

     

    - Les différents qualificatifs 

    comme le " pleine de grâces " au début du " Je vous salue Marie " qui n’est même pas conforme aux paroles de l’ange Gabriel :

      " [...] L'ange entra chez elle, et dit : Je te salue, toi à qui une grâce a été faite ; le Seigneur est avec toi ". (Lu 1/28)

    en effet, il s’agit d’une grâce qui a été faite à Marie.

    Les propres paroles de Marie sont sans équivoque puisqu’elle reconnaît dans son humilité qu’elle a besoin d’un Sauveur comme tout un chacun parmi les hommes... sans exception aucune !

      " [...] Et Marie dit : Mon âme exalte le Seigneur, Et mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur, Parce qu'il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. Car voici, désormais toutes les générations me diront bienheureuse, ". (Lu 1/46-48)

    Paroles prononcées sous l’action de l’Esprit Saint !

    - Les différents titres qui lui sont exclusivement attribués (soit plus de 90 au total !)

    Parmi ceux-ci :

     

     

    — Peinture "Vierge de Guadalupe de Mexico" — Notre Dame de Paris —

    A noter la couronne insérée dans le tableau!

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    — Document personnel - pas de copyright — 12 Décembre 2008 —

     

    - Le titre païen de " Reine des Cieux 

    Certains passages l’Ancien Testament ne laissent aucun doute sur la nature de ce titre et ce qu’en pense DIEU. Cette royauté fut proclamée pendant l’année mariale de 1854 et cette nouvelle fête, fixée au 31 Mai de chaque année, 151ejour, (sauf les années bissextiles)... voir au chapitre des nombres ce qui est dit sur cette " non coïncidence ". Le Pape Jean Paul II, mariolâtre convaincu, n’est il pas venu pour la première fois de notre siècle en France, " Fille aînée de l’Eglise le 30 Mai 1980, un 151e jour, (année bissextile)...

     

     

    — Plaque commémorative — Basilique Notre Dame de la Garde — Marseille —

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    — Document personnel - pas de copyright — 13 Mai 2016 —

     

    Enfin comme pape car il avait déjà posé le pied sur notre sol de France comme cette plaque commémorative sur le parvis de la Basilique Notre Dame de la Garde le prouve. La lettre "M" étant la 13e, nombre symbolique de la rébellion, c'est à dessein que j'ai pris ce cliché un 13 Mai, jour du 99e anniversaire des apparitions ufo-mariales de Fatima.

      " [...] Les enfants ramassent du bois, Les pères allument le feu, Et les femmes pétrissent la pâte, pour préparer des gâteaux à la reine du ciel, Et pour faire des libations à d'autres dieux, Afin de m'irriter ". (Jer 7/18)

    Ce titre d'origine Babylonienne prend le relais des cultes païens et idolâtres des divinités mythologiques comme Vénus, Aphrodite, Isis, Astarté...

     

     

     

    — Cathédrale de Notre Dame de Paris —

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    — Document personnel - pas de copyright — 12 Décembre 2008 —

     

    - La fonction " médiatrice " de Marie (attribut unique de JESUS-CHRIST)

    Alors que la Bible dit : 

      " [...] Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme ". (1 Tim 2/5)

     

    - L’état " corédempteur " de Marie

    en associant la mère à son fils, l’Eglise de Rome, dépouille le fils au profit de sa mère qui n’a aucun droit à ce titre. Seul le Fils a été crucifié mais les docteurs catholiques " bien pensants " préfèrent s’accrocher à l’idée qu’une mère pardonne plus qu’un fils injustement crucifié par les hommes et devenu un juge terrible ! Ben voyons ! DIEU est saint et proclamé Saint par le chœur des anges célestes, parce qu’il est juste ! La mère d’Hitler pardonnerait certainement à son fils ! mais allez en parler à tous ceux qui sont passés par " l’innommable " des persécutions et des camps de concentration, de manière injuste et purement arbitraire!

    Alors que la Bible dit : 

      " [...] Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés ". (Actes 4/12)

     

     

    — "Vierge Immaculée" "Mère de Dieu" —

    — Chapelle de la Rue du Bac Paris —

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    — Document personnel - pas de copyright — 12 Décembre 2008 —

     

    - Marie " Mère de DIEU " ! (plaçant la créature au-dessus de son Créateur !)

    Complètement contraire à la raison et à la Révélation ! La créature périssable et corruptible ne peut être la mère de son Créateur qui est Eternel et Esprit pur ! C’est d’autre part remettre en question la préexistence de JESUS comme les passages bibliques suivants l’énoncent :

      " [...] Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fût, je suis ". (Jean8/58)

      " [...] Et maintenant toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j'avais auprès de toi avant que le monde soit ". (Jean 17/5)

    Les évangélistes ne lui donnent aucun titre et parlent d’elle comme étant la mère de JESUS. Il est donc impossible de lui donner une stature supra-humaine qui mène jusqu’à la divinisation et en font un objet de culte et d’adoration bien que l’Eglise de Rome s’en défende à moitié... sur le papier mais certainement pas dans les faits.

    JESUS lui-même s’est exprimé sur le sujet :

      " [...] Trois jours après, il y eut des noces à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là, et Jésus fut aussi invité aux noces avec ses disciples. Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit : Ils n'ont plus de vin. Jésus lui répondit : Femme, qu'y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n'est pas encore venue ".(Jean 2/1-3)

    (refuser d’appeler Marie " mère de DIEU " ne remet pas pour autant en cause la divinité de JESUS-CHRIST !)

    Le mot " femme " n’est pas à prendre comme une impolitesse de la part de JESUS. Il est seulement une expression normale dans son contexte linguistique. Il ne s’agit donc pas d’une attitude de JESUS peu enclin à exécuter la volonté de sa mère mais celle d’un fils, le Fils de DIEU en l'occurrence, vis à vis de Son Père Céleste et de Sa soumission complète pour exécuter la Volonté de Son Père, Son ministère venant de commencer.

    L’incompréhension " toute humaine " de Marie est encore plus flagrante quand il est dit qu’elle le croit hors de sens, c’est à dire " fou " ou comme " ayant perdu la raison " 

      " [...] Les parents de Jésus, ayant appris ce qui se passait, vinrent pour se saisir de lui ; car ils disaient : Il est hors de sens ". (Mc 3/21)

    Les rayons de nos librairies contemporaines croulent sous le poids des exégèses traitant des pouvoirs divins de Marie, de la révélation complète, qui lui a ou avait été faite, du Plan de DIEU jusqu’à la fin des temps,... ne dicte t-elle pas à certains " voyants " certaines de ces révélations ? révélations à mettre au compte des prodiges mensongers et autres parodies frauduleuses si nombreuses à notre époque ! répétons le : Le trop fameux " 3e secret de Fatima ", révélé en 1917, devait être divulgué en 1962 selon la voyante concernée (toujours vivante, dans un couvent du Portugal) par le pape. Mais le " vicaire du Fils de DIEU " préfère ne pas s’exécuter, laisser se divulguer toutes sortes de spéculations apocalyptiques, permettant les hypothèses aussi contradictoires qu’insensées, car la gravité intrinsèque du contenu de ces secrets est telle que l’humanité pécheresse ne pourrait supporter de les entendre. En 1999, le secret demeure toujours ! lors de la venue du pape Jean Paul II à Paris, fin Mai 80, beaucoup de fidèles espéraient que ce troisième secret serait enfin dévoilé pendant la messe donnée sur l’aéroport du Bourget. Déception ! une de plus ! mais Satan orchestre bien ses illusions. L’année suivante, le 13 Mai, jour anniversaire de la première apparition de Fatima, le Pape était mortellement blessé au cours d’un attentat sur la place de Rome mais en réchappait miraculeusement,... grâce à l’intercession de Marie auprès de DIEU !. JESUS doit certainement être affecté à des tâches autres que celles de se préoccuper de son vicaire sur notre planète ! n’est-ce pas la Vierge qui a permis entre autre de faire tomber le mur de Berlin-Est, elle qui avait demandé dés 1917 la conversion de la " Sainte Russie " ? (le mur a été érigé au début des années 60..). n’est-ce pas la Vierge qui a permis à un ouvrier électricien de Gdansk de devenir le président de la Pologne, pays le plus " mariolâtre " qui soit puisque le culte de Marie concerne plus de 90% des catholiques. On parle de " Vierge noire " dans ce pays... Jean Paul II, tout dévoué qu’il est à sa " patronne ", donne ses approbations de couloir, propices aux rumeurs les plus folles, pour appuyer par son adhésion intime et personnelle, la justification des flux de pèlerins vers des lieux comme Medjugorjeou autres lieux de mise en scène démoniaque... l’arnaque est bien ancrée dans notre fausse spiritualité de fin de siècle et de millénaire.

    N’oublions pas que l’année 1981, date du début des apparitions du site de Medjugorje en Bosnie Herzégovine est aussi celle de la ville de Kihobe au Rwanda !... annonçant, à juste titre les massacres et bains de sang actuellement recensés. Les révélations prophétiques, sur ces tueries sans nom ont été donc confirmées 13 années plus tard (toujours ce nombre de superstition populaire, signe de rébellion Luciférienne, pour faire " plus vrai ") mais il est moins connu que ce sont les catéchistes et autres prêcheurs convaincus de cette forme de châtiment divin imminent, qui ont été les premiers à s’emparer de machettes pour trancher des têtes et des membres à ceux qui, adultes, enfants ou nouveau-nés confondus, avaient pour tord unique et principal d’appartenir à une ethnie différente. Le Créateur étant pourtant Unique selon la foi des belligérants concernés... Dans ces conditions, on peut aisément prouver la véracité de telles prophéties mais oser parler de conversions de masse et de réintégration des valeurs morales Bibliques est plus qu’une arnaque intellectuelle, il s'agit d'une escroquerie qui frise le péché contre l’Esprit, le seul qui soit impardonnable !.

     

     

    — "Gardienne et protectrice" —

    — Entrée de la chapelle de la Rue du Bac Paris —

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    — Document personnel - pas de copyright — 12 Décembre 2008 —

     

     

    - Marie " Gardienne " et/ou " Protectrice "!

     

     

    Cathédrale Marie la Major à Marseille

     

    D’autre part, maint passage biblique relate les mises en garde prophétiques de Jésus :

      " [...] Survinrent sa mère et ses frères, qui, se tenant dehors, l'envoyèrent appeler. La foule était assise autour de lui, et on lui dit : Voici, ta mère et tes frères sont dehors et te demandent. Et il répondit : Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? Puis, jetant les regards sur ceux qui étaient assis tout autour de lui : Voici, dit-il, ma mère et mes frères. Car, quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, et ma mère ". (Marc 3/31-35)

      " [...] Tandis que Jésus parlait ainsi, une femme, élevant la voix du milieu de la foule, lui dit : Heureux le sein qui t'a porté ! heureuses les mamelles qui t'ont allaité ! Et il répondit : Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! ". (Luc 11/27-28)

    ... l’incompréhension toute humaine de Marie vis à vis de son fils et de sa mission divine, comme nous venons de l'avoir lu en Marc 3/21.

    à l’âge de 12 ans 

      " [...] Les parents de Jésus allaient chaque année à Jérusalem, à la fête de Pâque. Lorsqu’il fut âgé de douze ans, ils y montèrent, selon la coutume de la fête. Puis, quand les jours furent écoulés, et qu’ils s'en retournèrent, l'enfant Jésus resta à Jérusalem. Son père et sa mère ne s'en aperçurent pas. Croyant qu’il était avec leurs compagnons de voyage, ils firent une journée de chemin, et le cherchèrent parmi leurs parents et leurs connaissances. Mais, ne l'ayant pas trouvé, ils retournèrent à Jérusalem pour le chercher. Au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant. Tous ceux qui l'entendaient étaient frappés de son intelligence et de ses réponses. Quand ses parents le virent, ils furent saisis d'étonnement, et sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi as-tu agi de la sorte avec nous ? Voici, ton père et moi, nous te cherchions avec angoisse. Il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il faut que je m'occupe des affaires de mon Père? Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait ". (Luc 2/41-50)

    aux noces de Cana (Jean 2/1-5) (déjà cité)

    - D’autre part, répétons le, aucune allusion n’étant faite à une résurrection de Marie, mère de Jésus ou un " non passage " par la mort, comme certains prétendent en avoir eu la révélation par Marie elle même,... l’invoquer relève d’un interdit majeur, à savoir avoir recours a une soit disante assistance ou médiation de défunts, quelqu’ils soient ! cet interdit étant sans contestation possible, une abomination.

      " [...] Qu'on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d'astrologue, d'augure, de magicien, d'enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l'Eternel ; et c'est à cause de ces abominations que l'Eternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi ". (Deutéronome 18/10-12)

     

     

    — Bernadette Soubirous dans sa châsse —

    — Couvent St Gildard — Nevers —

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    — Document personnel - pas de copyright — 11 Février 2008 —

     

    - Les maintes manifestations et autres apparitions surnaturelles accompagnées de guérisons miraculeuses, " danses du soleil ", statues qui pleurent, nouvel évangile... qui ont rendu tant de sites célèbres et " hauts lieux ", " riches "... en pèlerins ! (LourdesFatima, Lorette, Pontmain, Banneux, Beauraing, Guarabandal, San Damiano, et depuis 1981, Medjugorje, en Bosnie, (Yougoslavie = 151), soit 151 ans à quelques jours près, après les apparitions de la rue du Bac à Paris, avec ce détail apocalyptique que ce sont là, les ultimes visites de " La Reine de la Paix " sur la terre! Ce lieu fera l’objet d’un chapitre entier).

    Alors que la Bible dit : 

      " [...] Mais, si nous-mêmes, si un ange du ciel annonçait un évangile s'écartant de celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème ! Nous l'avons dit précédemment, et je le répète à cette heure : si quelqu'un vous annonce un évangile s'écartant de celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème ! ". (GAL1/8-9)

      " [...] Pour ce qui concerne l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ et notre réunion avec lui, nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser facilement ébranler dans votre bon sens, et de ne pas vous laisser troubler, soit par quelque inspiration, soit par une parole, ou par une lettre qui semblerait venir de nous, comme si le jour du Seigneur était déjà là. Que personne ne vous séduise d'aucune manière ; car il faut que l'apostasie soit arrivée auparavant, et qu'on ait vu paraître l'homme impie, le fils de la perdition, l'adversaire qui s'élève au-dessus de tout ce qu'on appelle Dieu ou de ce qu'on adore ; il va jusqu’à s'asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu. Ne vous souvenez-vous pas que je vous disais ces choses, lorsque j'étais encore chez vous ? Et maintenant vous savez ce qui le retient, afin qu'il ne paraisse qu’en son temps. Car le mystère de l'iniquité agit déjà ; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu. Et alors paraîtra l'impie, que le Seigneur Jésus détruira par le souffle de sa bouche, et qu'il écrasera par l'éclat de son avènement. L'apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l'iniquité pour ceux qui périssent parce qu’ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés. Aussi Dieu leur envoie-t-il une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l'injustice, soient condamnés ". (2 Thessaloniciens 1/12)

      " [...] Car il s'élèvera de faux Christs et de faux prophètes ; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s'il était possible, même les élus ". (Mt 24/24)

    Dans le cadre du chapitre dédié à "Lourdes inondée", j'ai noté l'iniquité en 5e partie de chapitre comme suit:

     

     

    — Châsse de verre et de bronze de "Sainte" Bernadette - Couvent St Gildard - Nevers —

    — 666e heure du mois de Novembre 2012, 666e tour d'horloge de l'année 2012 —

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — 28 Novembre 2012 —

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    J'ai en effet pris ce cliché au cours de la dernière heure d'ouverture de l'église, à savoir au cours de la 18e heure de ce 28 novembre 2012.

    18 c'est aussi 3 × 6 

    On aperçoit sur la gauche une grille composée de deux éléments principaux, constitués eux-mêmes de 3 × 6 espaces.

    Cette journée elle aussi, n'avait rien... mais absolument rien d'anodin!

    En effet il s'agissait du 333e jour de l'année, situé à 33 jours de la fin de l'année 2012.

    Et comme il s'agissait du 333e jour de l'année, c'était aussi et en conséquences, le 666e tour d'horloge de l'année concluant cette journée du 28 novembre...

    Et cette 18e heure de la journée était aussi la 666e heure de ce mois de Novembre à la montre.

    L'heure de clôture à 18:00 scindait l'horaire d'hiver en bascule entre la 666e heure à la montre et la 666e heure au soleil c'est-à-dire, en d'autres termes, la 666e heure astronomique réelle.

    Cette configuration n'est possible que tous les quatre ans, c'est-à-dire lors des années bissextiles.

    Continuons...

    2004: autre année  bissextile

    Le 333e jour de l'année avec son 666e tour d'horloge se situait 175 jours après le 6 Juin 2004 ou 158e jour.

    Or ce Dimanche 6 Juin 2004 qui correspondait à une combinaison [6-6-6] après réduction alphanumérique à l'unité — une séquence qui se répète aux 6 et au 15 du même mois — était aussi jour de commémoration du 60e Débarquement des alliés en Normandie et jour d'annonce de la mort de Ronald Reagan aux USA dont les obsèques avaient été organisées au Vendredi 11 Juin suivant ou 11/06 alors que la 666e minute s'écoule à 11:06!.

    " [...] Voici les jours des années de la vie d’Abraham: il vécut cent soixante quinze ans. (Genèse 25:7)

    Le nombre 175 n'est cité qu'une fois dans les Ecritures, au 666e verset Biblique pour être plus précis.

    En 2013, la date du 24 Juin correspond aussi à une séquence [6-6-6] par réduction à l'unité de cette date, une séquence qui se répète aux 6 et au 15 du même mois. 

    Le 24 Juin est le 175e jour de l'année, jour de fête de "Saint" Jean-Baptiste, dit "Le Précurseur" du calendrier Grégorien, c'est à dire Catholique Romain...

    D'autres calculs pourraient être ajoutés.

     

     

     

     

    — Statue de Vierge sur autel — Eglise St Vincent-de-Paul — Paris —

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — Décembre 2008 —

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    - Marie " Mère de l’Eglise " ! 

    Quelques unes des dernières paroles de JESUS sur Sa croix sont pour sa mère dont il comprend la détresse ! il la confie à son disciple bien-aimé qui sera le plus à même de maintenir un lien de parenté avec le disparu ! la dimension charnelle des liens d’une mère pour son fils est ici encore manifeste ! Jésus s’adresse à elle en l’appelant " femme ", car il finit d’accomplir La volonté de Son Père Céleste ! ces ultimes paroles d’amour prouvent donc que tout est accompli selon cette volonté. Mais elles sont aussi celles d’un supplicié, crucifié sur Sa croix, qui dans le contexte de Sa mission, n’aurait pas manqué d’ajouter une remarque plus explicite s’il avait fallu comprendre que Marie aurait désormais un rôle transcendant sa nature humaine, au delà des siècles jusqu’à Son retour glorieux !

    Lorsque, parmi les 120 disciples, le Saint-Esprit descendra au jour de la Pentecôte, Marie, présente sera à égalité avec tous les autres adombrés, sans rôle prééminent, et l’évangéliste Luc, " inspiré " donc pendant la rédaction de son Evangile, la cite en dernier dans sa liste ! Après cette citation, plus aucune ligne ou même allusion ne concernent Marie dont le rôle était terminé.

    Même l’Apocalypse n’en parle pas car le chapitre 12 concerne, sans équivoque possible, Israël et ses 12 tribus pendant la persécution anti-christique de 1260 jours, soit 42 mois ou 3 ans et demie ou " un temps, des temps et la moitié d’un temps " selon la formule du prophète Daniel. Ces données numériques équivalentes ne peuvent laisser la moindre approche pour la théorie qui identifie la femme à Marie. (se reporter aux versets traitant du sujet dans le chapitre le " drapeau Européen ").

     

     

     

    — Vierge à l'enfant — Eglise de Coudenberg — Bruxelles — Décembre 2008 —

    — Document personnel — Gérard Colombat — pas de copyright —

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    Une étude sérieuse des Ecritures permet donc de mettre en lumière la dérive Babylonienne qui s'est peu à peu introduite dans la saine doctrine au point de la détourner totalement et d'égarer ainsi les brebis. Il s'agit du plus grand piège élaboré par le Malin, conçu pour connaître son apogée à la fin des temps, une perversion infiltrée sur 2000 ans de Christianisme.

    Plusieurs logiciels Bibliques permettent, à notre époque où la connaissance a augmenté comme l'avait déjà prophètisé le prophète Daniel en son temps, d'afficher en temps réel les recherches sur les principaux thèmes et versets précédamment cités. Il est donc permis au croyant sincère de s'instruire et de se retirer du milieu de ceux qui se livrent à de telles abominations.

    Rome a falsifié les Ecritures en attribuant ces versets à une Vierge, Mère de Dieu, Immaculée Conception, Co-Rédemptrice, Médiatrice de Grâces, Reine des cieux d'origine Baby-lonienne... Epouse mystique de Jésus-Christ, Avocate, Patronne, j'en passe... avec un relais puisque selon le lien: http://www.mariedenazareth.com/1110.0.html?&L=0 

    elle serait aussi:

    - Mère de la miséricorde
    - Mère de l'Eucharistie
    - Mère de l'Espérance
    - Mère de l'Eglise
    - Mère de tous les hommes
    - Mère de la consolation et des affligés
    - Vierge des pauvres
    - Servante du Seigneur
    - Demeure de la Sagesse
    - Temple de l'Esprit saint
    - Etoile du matin
    - Porte du Ciel
    - Splendeur de la création
    - Médiatrice de grâce
    - Guide des consacrés
    - Modèle des épouses
    - Protectrice des familles
    - Consolatrice de ceux qui pleurent
    - Avocate des opprimés
    - Salut des malades (ND des Malades, Lourdes)
    - Refuge des pécheurs
    - Joie de tous les enfants de Dieu
    - Reine, élevée au ciel, des Anges, des Patriarches, des prophètes, des apôtres, des martyrs...
    - Notre Dame de la Prière
    - Notre Dame du bel Amour
    - Notre Dame du Magnificat
    - Notre Dame du bon port
    - Notre Dame du Suprême Pardon...
     

    sans compter les nombreux titres venus de l'Ancien Testament qui concernent Marie tels ceux de Fille de Sion, Eve Nouvelle, Arche d'Alliance, Arche de Noé...

     

     

     

    "Sainte Anne" et sa fille Marie

    Cathédrale de la Major à Marseille (13)

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    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — Avril 2008 —

     

    Rome a le projet de proclamer le dogme de l'Immaculée Conception à propos d'Anne, la mère de Marie, dont les reliques se trouveraient rassemblées dans la basilique Ste Anne à Apt dans le Vaucluse en France, une mère de Marie totalement ignorée dans la Bible...

     

     

     

    — Vierge à l'enfant — Cathédrale St Michel et Ste Gudule — Bruxelles — Décembre 2008 —

    — Document personnel — Gérard Colombat — pas de copyright —

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    Tableau récapitulatif 

    des doctrines et dogmes anti-Scripturaires majeurs 

    imposés par l'Eglise de Rome et " sa tradition humaine " Prières pour les morts.

     

    300 après J.C.

     

    • Signe de la croix.

     

    300 après J.C.

     

    • Vénération des anges et des saints décédés.

     

    375 après J.C.

     

    • Utilisation d'images pour le culte.

     

    375 après J.C.

     

    • La messe comme célébration quotidienne

     

    394 après J.C.

     

    • Premiers symptômes de l'exaltation de Marie. Première apparition du terme " Mère de Dieu " au Concile d'Ephèse.

     

    431 après J.C.

     

    • Rites de l'Extrême Onction.

     

    526 après J.C.

     

    • Doctrine du Purgatoire, sorte de sas avant le Paradis dont Jésus-Christ serait le geôlier!!!

     

    593 après J.C.

     

    • Prières adressées à Marie et aux saints décédés.

     

    600 après J.C.

     

    • Adoration de la Croix (instrument de torture donc), des images, icônes et des reliques.

     

    786 après J.C.

     

    • Canonisation des saints décédés.

     

    995 après J.C.

     

    • Célibat des prêtres (pour empêcher la dispersion des biens par héritage).

     

    1079 après J.C.

     

    • Introduction du Rosaire copié sur des rites Musulmans et Tibétains.

     

    1090 après J.C.

     

    • Invention des indulgences, sources de profit supplémentaires.

     

    1190 après J.C.

     

    • Le pape Innocent III établit le principe de la transsubstantiation.

     

    1215 après J.C.

     

    • Confession auriculaire des péchés auprès d'un prêtre.

     

    1215 après J.C.

     

    • Adoration de l'hostie.

     

    1220 après J.C.

     

    • Coupe de vin retranchée et interdite au public au moment de la communion.

     

    1414 après J.C.

     

    • Le dogme de l'existence d'un Purgatoire est proclamé.

     

    1439 après J.C.

     

    • Confirmation de la doctrine des 7 sacrements.

     

    1439 après J.C.

     

    • L'autorité de la " tradition " des hommes est considérée comme étant égale à celle des Ecritures au Concile de trente.

     

    1545 après J.C.

     

    • Les livres " Deutérocanoniques " ou dits " apocryphes " sont ajoutés aux 66 Livres Bibliques originaux.

     

    1546 après J.C.

     

    • Dogme de l'" Immaculée Conception " à propos de Marie.

     

    1854 après J.C.

     

    • Le Concile du Vatican proclame que le pape comme est infaillible en matière de foi et de morale.

     

    1870 après J.C.

     

    • Assomption du corps physique de la " Vierge Marie " dans les cieux peu de temps après sa mort.

     

    1950 après J.C.

     

    • Marie proclamée " Mère de l'Eglise ".

     

    1965 après J.C.

     

     

     

     

    Jean Fouquet "la vierge et l'enfant entourés d'anges" (1452-1455)

     

     

     

      A propos des lettres (consonnes) et R, plusieurs points sont révélateurs:

    • Le nombre 666 est cité en Apocalypse 13/18 et les consonnes M et R sont les 13e et 18e lettres de l'alphabet.

    • Toujours en Apocalypse, il est révélé que la Bête 666 sort de la MeR.

    • Le pape Jean Paul II est reconnu pour son idolâtrie MaRiale, avec son culte idolâtre anti scripturaire de MaRie, MèRe de Dieu, comme si Le Créateur pouvait avoir une mère!!!!

     

    L'Ancien Testament a été complètement rédigé en Hébreu et uniquement en consonnes.

    Une incursion dans le domaine des nombres avec l'opération 13.18 au lieu d'écrire 13:18 est tout aussi révélatrice car 13 x 18 = 234 = 13 x [6 + 6 + 6] ou = 216 + 18 c'est à dire:

    [6 x 6 x 6] + [6 + 6 + 6]

    ou en équivalence:

    [(6)+ (6)+ (6)2] + [(6)+ (6)+ (6)2] + [6 + 6 + 6]

    Se reporter au nombre 3168, un des nombres de Jésus-Christ pour approfondissement.

     

     

    — Statue mariale en entrée de la cathédrale Notre Dame de Paris —

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    — Document personnel - pas de copyright — Décembre 2008 —

     

    Cette liste d'interdits n'est pas exhaustive bien sûr!

     

     

     

     

     

     

    — Sanctuaire Notre Dame du Faron — Commune de Toulon (Var) —

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — Mai 2013 —

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    "Marial" rime avec "martial"...

    " [...] Elles avaient sur elles comme roi l’ange de l’abîme, nommé en hébreu Abaddon, et en grec Apollyon. (Apocalypse 9/11)

    Abaddon/Apollyon le prince de l'abîme se tient en embuscade derrière le culte marial en attendant de pouvoir s'incarner dans l'Antéchrist et de faire la guerre aux saints...

    Cet intérieur totalement dédié au culte de la Reine des cieux...

     

     

     

    — Sanctuaire Notre Dame du Faron — Commune de Toulon (Var) —

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — Mai 2013 —

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    se trouve dans un ancien dépôt de munitions sur le mont Faron au-dessus de la ville de Toulon où se trouve l'arsenal marin et les infrastructures portuaires abritant les navires de guerre.

     

     

     

     

     

     

    — Vierge à l'enfant — cathédrale de Clermont-Fd —

    — Document personnel - pas de copyright —

     

     

    Documentation complémentaire 

    Extraits du chapitre: le nombre 153 

    ...//... 

    exemple supplémentaire en illustration:

    Concernant le nombre 151 écrit en lettres:

    c 

    e 

    n 

    t 

    c 

    i 

    n 

    q 

    U 

    a 

    n 

    t 

    E 

    e 

    t 

    u 

    n 

    3 

    5 

    14 

    20 

    3 

    9 

    14 

    17 

    21 

    1 

    14 

    20 

    5 

    5 

    20 

    21 

    14 

     

    Si l'addition des 14 premières lettres de ce "nombre premier" donne 151, celle des 17 a pour résultat 206.

    Concernant le nombre 153 généré par le nombre 17, écrit en lettres:

    c 

    e 

    n 

    t 

    c 

    i 

    n 

    q 

    u 

    a 

    n 

    t 

    e 

    t 

    r 

    o 

    i 

    s 

    3 

    5 

    14 

    20 

    3 

    9 

    14 

    17 

    21 

    1 

    14 

    20 

    5 

    20 

    18 

    15 

    9 

    19 

     

    L'addition des 18 lettres donne 227. Le 15 août des années non bissextiles, "Fête de l'Assomption de la Vierge", une fête (idolâtre et en aucun cas Scripturaire) majeure de l'Eglise Catholique Romaine tombe le 227e jour. Et ce 227ejour tombe 153 jours après le 15.3. C'est à partir de cette journée du 15 Août que Jean Paul II a organisé les journées de la jeunesse à Rome en 2000. Toujours cette idée de réunion du troupeau de la fin des temps et de la moisson dans les filets... Ça ne marche qu'en Français me rétorque t-on souvent... Où se trouve Lourdes, le premier centre de pèlerinage mondial? La France n'est-elle pas appelée la "Fille aînée de l'Eglise" (consacrée à "Notre Dame") comme l'a souligné Jean Paul II, mariolâtre à outrance, lors de sa messe du 1er juin 1980 au Bourget, un 153ejour, alors qu'il avait posé le pied sur notre sol deux jours auparavant, un 151e jour!. Un fois encore, le nombre 153étant symbolique de l'Eglise enlevée auprès de Son Seigneur, l'Assomption de Marie est une doctrine de démon, parodiante et blasphématoire qui occulte le message Johannique au temps où la connaissance augmenterait comme Daniel l'avait prophétisé. Tout ce qui touche au culte marial à titre parodique s'approprie le nombre 153.

     

     

     

     

    — "Notre Dame de France" — Le Puy-en-Velay —

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — 9/07/2008 —

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    La statue de la "Vierge à l'enfant Jésus" qui s'élève au-dessus de la ville du Puy a été coulée avec la refonte de 213 canons en fonte de fer, pris à Sébastopol par le Général Pélissier, remis par Napoléon III à l'évêque du Puy-en-Velay.

    Selon que l'année est bissextile ou pas, le nombre 213 est à 153 jours de la fin de l'année ou plus simplement jour [-153]. "JESUS" = 74 et le 15.3 est le 74e jour d'une année non bissextile et le nombre extraordinaire 3168 qui demeure "Son NOMbre" est le total d'heures que constituent 132 jours. Le 206e jour d'une année normale tombe 132 jours après le 15.3. et nous venons de voir que l'alphanumérisation des 17 lettres qui permettent d'écrire "cent cinquante et un" égale 206, tout en gardant en mémoire que 17 est racine triangulaire de 153! Le chiffre divin 7 révèle le nombre 151 puisque la 7e heure du 7e jour est aussi la 144e + 7 soit la 151e de la semaine. Cette "statue de la "Vierge du Puy, placée sur un socle de 7 mètres domine la ville de 132 mètres! Peut-on vraiment s'en étonner? Nous avons vu en début de chapitre, que " coudées " au pluriel apparaît 214 fois en 132 versets, la première occurrence concernant l'Arche de Noé dans le 153e verset de la Genèse et donc de la Bible, et les deux dernières (213 et 214), le filet des 153 poissons dans l'Evangile de Jean et la Jérusalem Céleste en Apocalypse. Le 214e jour d'une année non bissextile qui tombe à 151 jours de la fin d'année, est aussi le jour [-153] les années bissextiles.

    L'inauguration et la bénédiction solennelle de la statue ont eu lieu le 12 septembre 1860 et pour comprendre l'importance de cette date, se reporter au chapitre sur Le signe céleste prodigieux du 12/9/1999 vu depuis Jérusalemen relation avec le chapitre 12 de l'Apocalypse. La cathédrale du Puy a été classée au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO le 8 décembre 1998, c'est à dire à la fête de l'immaculée Conception sur le calendrier de Rome et 1998 = 666 x 3.

     

     

     

     

     

    Vierge noire: cathédrale du Puy 

    sources: http://www.compostelle-le-film.com/catalogu/images/lepuy2.jpg 

     

    Une "vierge noire" située dans cete cathédrale, a fait de la ville du Puy un sanctuaire marial. Tous les 15 août, la statue de la "Vierge Noire" est portée en procession dans la ville. Plus de dix mille personnes y participent chaque année.

    La saga des statues remorquées a commencé dans cette ville. Quelques lignes extraites d'un site... 108 reproductions de statues et icônes de Vierges venues de tout le pays et de l'étranger, 108 voitures immaculées, 108 remorques blanches équipées de leur Maison de Marie, deux tonnes de chapelets et médailles ont été bénies avant d'entamer un tour de France qui doit les conduire pendant un an, sur deux millions de kilomètres, dans 40.000 paroisses. Puis de se lancer dans un tour du monde s'achevant ?O Bethléem, au Noël de l'an 2000. voir aussi le nombre 108 (le chapelet marial de 153 grains est copié sur celui des Musulmans qui l'avaient copié sur celui des moines Tibétains à 108morceaux de crânes humains).

    Et pour conclure ce paragraphe, le coup de Grâce, celui d'avoir été inspiré par l'Esprit pour pouvoir convaincre ceux qui refusent obstinément, comme j'en connais trop, de voir... La Vérité en face, peut-être;

    l'Assomption " à l'addition donne... 153.

    Le Falsificateur a placé sa Reine du ciel Babylonienne dans des cryptes. Il fallait décrypter cette ironie, à l'heure des leurres, pour aboutir finalement à de telles vérités. Ce paragraphe est en phase avec le caractère eschatologique de la statue de "Notre dame de la Garde" à Marseille dans 2001, l'almanach divin...

      " […] Car c'est un nombre d'homme, et son nombre est six cent soixante-six. (Apoc 13/18). Les 53 lettres de ce verset donnent un total de 666Ça ne marche qu'en Français... Ce "marche" est une arche sonore...

     

     

     

    Extraits du chapitre: 2001 L'almanach...Juin 2001 

     

    ...//... 

     

     

     

     

    Notre Dame de la Garde 

    à 

    Marseille à la tombée du jour 

     

     

    Au soleil couchant, la statue de "la bonne Mère" est la dernière à être illuminée par les rayons du soleil, Dieu Babylonien à une autre époque ... Du temps de Babylone en effet, la déesse mère,, Melkat-ashemin la "MAD-ONE", 'l'anglais étant plus suggestif) Reine du ciel portait un enfant, Beël Samen, Seigneur du ciel et dieu soleil. A cause du fils, la mère devait être divinisée et le schéma idolâtre s'est perpétué. La Bête n'est pas morte... Elle s'est seulement métamorphosée au fil du temps et se tient tapie, dans l'ombre, attendant que son heure arrive. 

      Le commandement qui interdit à l'homme d'ériger des statues est le seul à générer une malédiction jusqu'à la 4e génération. Une abomination donc... 

      Il n'y a qu'un nom donné aux hommes pour être sauvé, Celui de Jésus-Christ, mais Marie est considérée comme une Reine du ciel, CO-rédemptrice.... blasphème... 

      13nombre de la rébellion est aussi celui du département des Bouches du Rhône. (M, la 13e lettre de l'alphabet séparée du mot "ARS" dans "MARS", évoque les déboires du curé d'ARS avec le Malin qu'il appelait "le crochu". Cet ecclésiastique, qui a contesté puis validé les apparitions MaRiales de La Salette... spécialiste de la confession selon un mode anti scripturaire car il n'y a que Dieu qui pardonne, a été canonisé par Rome et sa fête "tombe" le 4 Août, 216e jour d'une année non bissextile et 216 = 6 x 6 x 6). 

      Les consonnes "M" et "R", 13e et 18e lettres de l'alphabet (et rappelons nous que 666, nombre de la Bête, est révélé en Apocalypse 13/18) se révèlent comme une signature dans MaRseille, culte MaRial, de MaRie (MAR-se-I-ll-E). 

      Cette statue de MaRie est dorée à l'or fin et MaRie est L'ADOREE, un attribut qui sonne comme les notes de musique LA-DO-RE, une signature de plus de Satan, Maître de musique...

    A juste titre, les musulmans sont scandalisés par la présence de statues chez les "infidèles" mais ils ignorent qu'ils servent le même Maître qui, tout en divisant les croyants, leurrés, a inspiré Mahomet, le faux prophète avec les6666 versets du Coran. (inutile de m'insulter ou de me menacer de mort dans mes mails, c'est revendiqué par les docteurs du Coran et autres donneurs de leçons comme par exemple sur :http://islam-fraternet.com/maj-0598/livres/dourous.htm). Lorsque la nuit tombe, les projecteurs prennent le relais des rayons solaires et le Prince des ténèbres maintient la présence de l'abomination. Dormez braves gens, Celui qui nous accuse jour et nuit domine sur la ville. Sa merveille, la bonne mère, veille! La France, fille aînée de l'Eglise Romaine, La Grande Prostituée, a pour hymne national, la Marseillaise. Ceux qui ont en horreur les paroles de cet hymne, peuvent comprendre alors les arcanes noirs qui sous tendent notre réalité. Et pour jeter un pont vers Jérusalem, Pontife exclus, au pays de Descartes où l'on s'ôte le doute à l'aide des cartes, le tarot de Marseille avec ses 22 arcanes majeurs est une parodie blasphématoire de la Torah écrite avec ses 22 lettres de base de l'alphabet Hébraïque. (Pour le mot Torah, le correcteur orthographique propose plusieurs mots en remplacement dont tarot).Le mot "bordel", lieu de prostitution, vient de "bord de l'eau" qui a donné par exemple Bordeaux. Marseille est en bord de mer et la bonne mère..."veille" sur les marins. 

     

     

     

    Notre Dame de la Garde 

    à 

    Marseille de nuit 

     

    Si la Bible cite 821 fois Jérusalem en l'espace de 771 versets (145 fois en 142 versets dans le Nouveau Testament), le Coran, lui ne cite jamais la cité et n'y fait même pas allusion. Un seul verset indique que Mahomet est parti de la mosquée centrale pour se rendre à la mosquée éloignée. Au VIIe siècle un musulman, Abd Al-Malik a fait construire la mosquée El-Aqsa sur la même esplanade, qui signifie "éloignée" et a donc ainsi concrétisé le verset à posteriori! Et c'est ainsi que Jérusalem est devenue la troisième ville "sainte" de l'Islam après La Mecque et Médine! A présent, l'équipe de Y. Arafat "tente" de faire croire aux ignorants des Ecritures Saintes que le temple d'Hérode est une fable Juive, que la mosquée lui était antérieure, que Jérusalem est "La" ville sainte de l'Islam... Ajoutons au passage que Ariel, le prénom de Sharon signifie aussi Jérusalem. Ariel est citée 6 fois dans l'Ancien Testament et l'insertion symbolique de ces 6 occurrences aux 145 du Nouveau Testament concernant Jérusalem, révèle le nombre 151 car 145 + 6 = 151! Le titre de ce paragraphe aurait pu être; d'OMAR à MARSEILLE... et si le Malin place son entité, son effigie non animée dans des cryptes sombres et souterraines, il est de notre devoir de voir où les leurres sont placés, de décrypter... de dénoncer et d'avertir. L'image animée annoncée en Apocalypse est pour bientôt! Tout a été perverti et conçu par l'ennemi dans ce but. 

     

     

     

    Dôme du rocher à Jérusalem 

    La coupole s'élève à 111 pieds avec un diamètre de 66,6 pieds 

     

     

    La coupole s'élève à 111 pieds avec un diamètre de 66,6 pieds. (le pied attique vaut 0,308 m. L'octogone extérieur a un diamètre de 161,8 pieds). L'adversaire prend son... pied médiamétrique! 

    ...//... 

     

     

     

     

    Extraits du chapitre: 2001 L'almanach...Août 2001 

     

     

    — Vierge de Monton — Veyre-Monton (Puy-de-Dôme)—

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — 19/07/2008 —

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      15 Août 2001: culte marial chez les Catholiques; un exemple au hasard, l'Auvergne... 

     

    Isis, la déesse Egyptienne noire avec le Dieu Horussur ses genoux? 

    Non! Une Vierge noire et l'enfant Jésus sur ses genoux! 

     

    Lorsque Isis porte Horus sur ses genoux, son nom alors signifie "trône". Nous savons d'autre part que "Le trône de Satan" (= 153) cité par Jean dans sa lettre à Pergame, existe encore actuellement. 

    Plusieurs centaines de milliers de catholiques pour ne pas dire plus, pape inclus, vénèrent de telles horreurs et les considèrent comme sacrées! Voilà à quoi mène l'idolâtrie, sévèrement condamnée par Dieu, avec une malédiction qui s'étend jusqu'à la 4e génération. 

    L'idole autour de laquelle se charpente ce paragraphe est celle de la ville du Puy en Velay, au cœur de l'Auvergne. 

     

     

     

    Le grossissement de l'image me permet de poser la question à un adulte; quelle impression peut produire un tel regard sur l'esprit d'un enfant? Ce regard pointé vers un au-delà insaisissable peut nous remplir de perplexité quant à sa nature. Ce n'est ni de la douceur, ni de la compassion mais de la haine, juste de la haine pointée vers la tribulation, La Grande Tribulation à venir.... 

     

     

     

    Les vierges noires sont une énigme à laquelle nul érudit ou spécialiste n'a pu encore répondre. L'Eglise catholique a son avis sur la question, on s'en doute bien sûr, avec un verset extrait du Cantique du Cantiques attribué au Roi Salomon: 

    " [...] Je suis noire, mais je suis belle, filles de Jérusalem, Comme les tentes de Kédar, comme les pavillons de Salomon. (Cantique 1:5) 

    mais bien sûr!, comme le dit la publicité, un art dans le mensonge et texte sans contexte n'est que prétexte! la suite nous donne: 

    " [...] Ne prenez pas garde à mon teint noir: C'est le soleil qui m'a brûlée. Les fils de ma mère se sont irrités contre moi, Ils m'ont faite gardienne des vignes. Ma vigne, à moi, je ne l'ai pas gardée. (Cantique1:6) 

    A propos du Cantique des Cantiques, et l'application du phénomène des codes Bibliques appliqué à ce livre, Gérard Charton a une autre version, beaucoup plus révélatrice et nettement plus conforme à ce qu'enseignent les Saintes Ecritures. se reporter à son site "Le Code de la Bible" et un extrait en annexe de ce chapitre. 

     

     

     

     

     

    Vierge noire de Saint Gervazy 

     

    Pour d'autres, la couleur noire était due à la fumée des cierges mais comment expliquer que seules les représentations de la "Vierge" étaient touchées par le phénomène. 

    On peut ajouter la thèse du lavement de la statue avec du vin mais pourquoi seulement ces statues en bénéficieraient-elles? 

    Depuis l'époque Romane, le culte marial assure la prospérité des villes faisant l'objet de pèlerinage. La Diane d'Ephèse, une ancêtre historiquement reconnue bénéficiant du même régime de culte, avait la peau en bois d'ébène du plus beau noir. 

    Et ce culte de Diane (Diane signifiant "de la lumi?re"), au travers de lady Diana par exemple, perdure, presque à l'insu de ses adorateurs: 

     

     

     

     

    "Notre Dame de Vernols..." 

     

    L'histoire ne date pas d'hier! 

    " [...] Un nommé Démétrius, orfèvre, fabriquait en argent des temples de Diane, et procurait à ses ouvriers un gain considérable. (Ac 19:24) 

    " [...] Le danger qui en résulte, ce n'est pas seulement que notre industrie ne tombe en discrédit; c'est encore que le temple de la grande déesse Diane ne soit tenu pour rien, et même que la majesté de celle qui est révérée dans toute l'Asie et dans le monde entier ne soit réduite à néant. (Ac 19:27) 

    " [...] Ces paroles les ayant remplis de colère, ils se mirent à crier: Grande est la Diane des Ephésiens! (Ac19:28) 

    " [...] Mais quand ils reconnurent qu'il était Juif, tous d'une seule voix crièrent pendant près de deux heures: Grande est la Diane des Ephésiens! (Ac 19:34) 

    " [...] Cependant le secrétaire, ayant apaisé la foule, dit: Hommes Ephésiens, quel est celui qui ignore que la ville d'Ephèse est la gardienne du temple de la grande Diane et de son simulacre tombé du ciel? (Ac 19:35)

    le " tombé du ciel" nous remet en mémoire que l'ange déchu qui a suscité le culte de Marie, Reine des cieux, est un ange tombé du ciel... 

    En Alchimie, l'œuvre au noir est aussi évoqué par quelques spécialistes de la question qui font de Marie, la pierre philosophale vivante, la Myriam primordiale, Une nouvelle Eve. Le blanc actuel représenterait la virginité manifestée alors que le noir serait la couleur des eaux primordiales, celles de la Genèse. 

    J'ajouterai que dans la configuration actuelle, l'alternance du blanc et du noir rappellent plutôt un jeu de Dames qui se mue en jeu d'échecs. 

    L'Islam, avec sa pierre noire, la Ka'ba à la Mecque et les 6666 versets du Coran placent Marie juste après Fatima, la fille de Mohamed. Peut on s'étonner alors, que Le Malin fasse apparaître prétendument Marie à Fatima sur une période de 153 jours. Le filet suggéré dans ce cas est un piège grossier certes, mais un piège! 

    Le troisième fameux secret révélé l'an dernier par Jean Paul II était un leurre pour détourner l'opinion internationale d'un scandale; en effet, suite à une transaction bancaire pour convertir des lingots d'or en espèces trébuchantes, un employé avait révélé la provenance d'une partie de ce trésor de... paix puisque Marie est aussi vénérée comme Reine de la paix, à Medjugorje, vous savez, en Bosnie! 

    80 tonnes d'or avaient été échangées par les Suisses avec le Portugal pour obtenir des denrées alimentaires pendant la deuxième guerre mondiale, de l'or nazi dont l'estampille subsistait sur certains lingots, stockés comme un trésor de guerre, euh non nous avons dit paix... sous l'autel de la basilique Portugaise. C'est à Fatima que "Marie" a annoncé que la Russie devait être consacrée à son cœur immaculé. Normal, Moscou et Fatima sont deux places fortes de l'Ennemi avec un trône-autel, un lieu de culte idolâtre d'une créature humaine, dénoncé à 2 reprises par Jean dans sa lettre à Pergame! 

    " [...] Je sais où tu demeures, je sais que là est le trône de Satan. Tu retiens mon nom, et tu n'as pas renié ma foi, même aux jours d'Antipas, mon témoin fidèle, qui a été mis à mort chez vous, là où Satan a sa demeure. (Apocalypse 2:13) 

    Apocalypse 2:13... on retrouve les 213 canons de la Vierge du Puy, le 153 + 213 = 366... le 213e jour et jour -153... 

     

     

    Sources: http://news.bbc.co.uk/olmedia/735000/images/_735232_gold300.jpg 

     

    Les abominations décrites par Jean sont justifiées. La reine des cieux de Babylone est vénérée depuis les temps les plus reculés et l'associer par exemple à une croix gammée est justifiable car c'est tout simplement une réalité historique. Le culte a été simplement récupéré et rénové par Rome pour asseoir son hégémonie dans un monde conquis par un César divinisé et l'exemple de la récupération d'Halloween, autrefois transmuée en fête des saints par Rome, la Prostituée, pour des raisons purement mercantiles, en est une parfaite illustration. 

     

     

     

    Ce décor d'un bol datant du VIIe siècle avant Jésus-Christ, représente une déesse béotienne aux animaux. On peut constater que la svastika (dite croix gammée) y est abondamment représentée. 

    La même croix gammée figure sur le fronton de l'église "Notre dame du Port" à Clermont-Ferrand. Elle est formée par le genou ployé d'un ange, qui présente, ailes déployées et recourbées, un vêtement au baptême de Jésus-Christ. Le tout représente incontestablement une croix de type svastika. 

    Pour expliquer le regard parfois étrange de ces vierges, il faut savoir que des lentilles étaient utilisées en guise d'yeux, réfléchissant une couleur apposée sur l'intérieur de la cavité dans lequel l'œil était enchâssé, et l'iris semblait être ainsi animé d'une vie. 

    Sans faire d'humour noir, il faut noter que la ville du Puy est réputée pour ses lentilles, une AOC du reste, mais il semblerait que les pèlerins aveuglés et coupables d'idolâtrie aient besoin d'un autre type de lentilles et d'un collyrepour soigner leur paire d'yeux et prier leur Père DIEU. Ce mot collyre n'apparaît qu'à une seule occasion dans les Ecritures, en Apocalypse: 

    " [...] je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. (Apocalypse 3:18) 

     

     

    "Vierge" rime avec "cierge" 

    Mais Dieu est Lumière 

    et ne vit pas dans les ténèbres! 

     

    Longtemps vénérée comme Vierge noire, cette vierge d'Orcival (toujours dans le Puy de Dôme), présente la particularité d'être blanche, une découverte du milieu de siècle dernier! 

    Les vierges noires font parfois l'objet d'un double culte comme à Marseille avec Notre Dame des confessions à la chandeleur, le 2 Février qui devient le 25 Mars, en descendant dans la crypte, Notre Dame des lumières! C'est normal, il y fait sombre et cette pénombre annonce des heures sombres avec un nombre et son ombre! 

     

     

     

     

    — Vierge noire  Cathédrale de "Notre Dame" du Puy-en-Velay — (Haute Loire) —

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — 9/07/2008 —

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    Un triangle, avec une paire d'yeux couronnant son sommet et parodiant le Père Dieu, n'en rappelle t-il pas un autre souvent récurrent au cours de ces pages? 

    rappelez-vous quelques lignes plus haut: 

    Isis, la déesse noire avec Horus, l'enfant Dieu sur ses genoux? 

    Non! Une Vierge noire et l'enfant Jésus sur ses genoux! 

    En effet, le triangle pyramidal Luciférien avec l'œil d'Horus du sceau US, visible sur le dollar Américain est une nouvelle fois à prendre en considération. On appelle parfois ces vierges noires des "idoles-cloches". 

     

     

     

     

    Rien qu'en France, les fêtes mariales touchent presqu'un millier de sanctuaires dédiés à la "Vierge". Certains d'entre eux sont connus pour leur "vierge noire" que vénèrent les sectateurs. Enclavé dans l'Auvergne, richement dotée, le département du Puy de Dôme en compte plus de 60 à lui seul! 

    L'Eglise Catholique Romaine nie rendre un culte à la "Vierge Marie". 

    Le culte de Marie a officiellement vu le jour depuis le concile d'Ephèse en 431 où son statut de Théotokos, "porteuse" ou "mère de Dieu" lui fût dévolu. 

    Des mails d'insultes émanant de Catholiques outrés m'incitent à développer ce thème avec mes propres documents. La vue du dessus, prise à la Basilique de la Garde à Marseille en Juillet 2001, faisant l'objet d'un paragraphe en Juin 2001, montre à quel point le culte dogmatique porté à la Vierge Marie, échafaudé... sur plusieurs siècles, place celle-ci bien au-dessus de Jésus-Christ, notre Sauveur. 

     

     

     

     

    Dans la ville du Puy en Velay, chaque année au 15 Août à 15 heures, une procession a lieu avec la sortie en extérieur d'une vierge noire portée comme une arche d'alliance par 4 religieux. Ceux ci la sortent de la cathédrale en grande pompe et s'engagent sur la première rue, la rue des tables! 

    Ces tables ne sont certainement pas celle de la Loi confiées par L'Eternel à Moïse puisque l'un des 10 commandements stipule: 

    1 " [...] Alors Dieu prononça toutes ces paroles, en disant: 

    Je suis l'Eternel, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Egypte, de la maison de servitude.

    Si Dieu a confié les tables de la loi à Moïse, structurant ainsi l'Ancien Testament, avec L'étable de la Loi et la naissance de Jésus, le verbe incarné, il permet à cette Loi d'être accomplie et non abolie dans le cadre du Nouveau Testament comme beaucoup de catholiques le croient pourtant en ignorant volomtairement l'Ancien Testament. 

    " [...] Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. (Mt 5:17) 

    Sortie de l'enceinte de la cathédrale, son vaisseau de pierre, la Vierge qui a enfanté Jésus-Christ en est la figure de proue. Mais le capitaine est un pirate sorti de l'abîme, qui viole les lois divines et annonce une mer d'où sortira la Bête de la fin des temps. Les marins la considèrent comme leur protectrice et si la basilique de Marseille (ou accessoirement Boulogne/mer) fait rêver les enfants par le nombre de maquettes de bateaux ex-voto suspendus sous la voûte, la chose parait normale dans la ville Phocéenne située en bord de mer. Mais que penser de Rocamadour, située à l'intérieur des terres, qui présente la même particularité? 

    Cette Vierge noire, est la réplique de la précédente idole, brûlée en 1793 pour cause de Révolution, une révolution financée par les illuminati, auteurs du sceau US et adorateurs d'Isis et Horus, avec pour but de détruire le Christianisme. Elle avait été ramenée par Saint Louis, supposémment en provenance d'Egypte et sculptée par Jérémie! Rien que ça!!! Jérémie violant la loi de l'Eternel! c'est du lavage de cerveau. A propos de Jérémie et du trône... du prince Charles, se reporter au chapitre le concernant: la pierre-oreiller de Jacob. 

    Isis était déesse de la mer. Les cryptes sont une réplique des souterrains dans lesquels œuvrait la caste des prêtres momificateurs Egyptiens qui en démocratisant leur art nécrophile, avec des momifications de 2e ou 3e classe dirions nous, atteints physiquement par les produits qu'ils manipulaient et l'absence de lumière, étaient aussi entachés spirituellement par les trafics divers générés auxquels ils se livraient. Leur peau se parcheminait, se flétrissait et noircissait d'autant leur teint déjà foncé de nature. Plus récemment, le teint des sorcières selon la tradition, est attribué aux mêmes causes avec les mêmes effets. 

    La populace, en plaçant la statue originale sur un bûcher avec d'autres objets de culte religieux criaient: à mort l'Egyptienne! 

    réplique, république, les glissements sémantiques du Français sont parfois étourdissants... 

    Au cours de la combustion sur le bûcher , une porte s'ouvrit dans le dos du buste reliquaire laissant entrevoir pendant quelques instants des objets dont nul ne connût jamais la nature ou même l'existence. 

    Reprenons le commandement;

    Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face.

    Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre.

    Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, l'Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, 

    en amont, répartis sur 4 générations, 30 personnes peuvent être la cause d'une malédiction sur une personne. Le chrétien doit donc demander pardon pour les abominations qui auraient pu être commises par un seul de ses 30 ancêtres. Qui pourrait prétendre qu'un aïeul n'a pas plié le genou devant une idole, ou sculpté une statue quelconque, tiré les cartes, joué les guérisseurs avec des passes magnétiques, trouvé de l'eau avec un pendule...? 

    et qui fais miséricorde jusqu'en mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements. 

     

    " [...] Assemblez-vous et venez, approchez ensemble, Réchappés des nations! Ils n'ont point d'intelligence, ceux qui portent leur idole de bois, Et qui invoquent un dieu incapable de sauver(Isa 45:20) 

    " [...] Tu ne te feras point d'image taillée, de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre.(De 5:8) 

    " [...] Maudit soit l'homme qui fait une image taillée ou une image en fonte, abomination de l'Eternel, oeuvre des mains d'un artisan, et qui la place dans un lieu secret! Et tout le peuple répondra, et dira: Amen!(De27:15) 

    " [...] Tout homme devient stupide par sa science, Tout orfèvre est honteux de son image taillée; Car ses idoles ne sont que mensonge, Il n'y a point en elles de souffle,(Jer 10:14) 

    " [...] Vous ne vous ferez point d'idoles, vous ne vous éléverez ni image taillée ni statue, et vous ne placerez dans votre pays aucune pierre ornée de figures, pour vous prosterner devant elle; car je suis l'Eternel, votre Dieu.(Le 26:1) 

    " [...] L'Eternel me dit alors: Léve-toi, descends en hâte d'ici; car ton peuple, que tu as fait sortir d'Egypte, s'est corrompu. Ils se sont promptement écartés de la voie que je leur avais prescrite; ils se sont fait une image de fonte.(De 9:12) 

    " [...] Maudit soit l'homme qui fait une image taillée ou une image en fonte, abomination de l'Eternel, oeuvre des mains d'un artisan, et qui la place dans un lieu secret! Et tout le peuple répondra, et dira: Amen!(De27:15) 

     

     

    Certains, de mauvaise foi comme celle de ceux qui m'insultent dans leurs E-mails, pourraient rétorquer que cette Vierge est de bois et non de fonte... La statue de fonte cependant n'est pas loin. Elle trône au-dessus de la ville et de la cathédrale comme le monte la vue nocturne qui suit, à 132 mètres au dessus de la ville, un nombre dont on reparlera.: 

     

     

     

     

    Ville du Puy de nuit 

    Eglise Saint Michel à gauche, 

    statue de la Vierge à l'enfant en fonte de canon au milieu 

    Cathédrale à droite 

     

    Soulignons au passage une nouvelle fois que, comme il a été mentionné au chapitre consacré au nombre 153, la statue a été coulée avec la refonte de 213 canons en fonte de fer, pris à Sébastopol par le Général Pélissier, remis par Napoléon III à l'évêque du Puy-en-Velay. 

    Selon que l'année est bissextile ou pas, le nombre 213 est à 153 jours de la fin de l'année ou plus simplement jour [-153]. Certains Catholiques qui préfèrent Marie et le Chapelet à la place de la Parole de Dieu dans les Ecritures, m'ont souvent objecté au cours de ma vie que le chapelet a au total 153 grains, comme pour authentifier l'usage et tout cela, avec un regard entendu comme si j'en ignorais la portée. 

    L'internaute, à la lecture de cette page peut comprendre que si j'étais malhonnête, étant né à Nevers où le corps parfaitement conservé de Bernadette Soubirous repose dans une châsse, il me serait facile de jouer à l'élu de la maman du ciel... avec mes développements sur le nombre 153 pour appuyer les Maristes et en tirer profit. 

    Mes pages sont gratuites et je vis très en dessous du seuil de pauvreté officiellement défini. 

     

     

     

     

     

    Cette parenthèse étant faite... 

    A gauche du parvis de la cathédrale, sur une façade d'immeuble, une simple affiche à propos du cofinancement de la Communauté Européenne rappelle que le drapeau aux 12 étoiles est d'inspiration Mariale et préfigure l'instauration de l'hégémonie Antichristique sur le quatrième empire Romain prophétisé par le prophète Daniel et sa description de la statue de Nebucadnetsar Le premier mot en haut de l'affiche est "PATRIMOINE". 

    Si le mot MOINE s'applique à la religion en général, le mot PATRI, proche de patrie est plus tristement révélateur puisque notre patrie a été consacrée à la Reine des cieux par le Roi Louis XIII. Notre pays, "Fille aînée de l'Eglise", la Grande prostituée, est donc sous coupe d'une dénomination infernale, un esprit de mort et d'hérésie en vue de préparer l'Apostasie. 

    L'archevêque Jean Marie Lustiger, en curieuse résonance avec le nom Lucifer comme nous l'avons vu, par sa présence et sa foi idolâtre au cœur de la cathédrale Notre Dame de Paris nous prouve que l'Adversaire, est L'Œuvrier derrière les ouvriers de son chef d'œuvre de détournement de foi peaufiné au cours de ces 150 dernières années. 

    Si arche signifie "commencement", "début" en grec, d'autres sens comme "principautés", "dominations"... sont à prendre en compte. 

    Juif de naissance, converti au catholicisme, le premier prénom du prélat était Aaron. 

    " [...] Jésus, voyant sa mère, et auprés d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère: Femme, voilà ton fils. (Jean 19:26) 

    "Jean Marie", Jean + Marie... 

    Rome, avec ces paroles de Jésus-Christ sur la croix, a saisi l'opportunité d'en détourner le sens et de faire de Marie "la mère de l'Eglise"... un concept totalement anti Scripturaire datant de 1965 mais Rome, sous domination Babylonienne n'en est plus à une falsification près! 

    en faisant rimer Notre Dame avec Dam, ce prénom me remet en mémoire qu'à Amsterdam, j'avais eu la surprise de découvrir une exposition sur l'horreur nazie dans la maison d'Anne Franck, l'antisémitisme en France avec... la question de détailde Jean Marie... Le Pen! 

    Pour en revenir à Paris, Notre Dame est considéré comme le centre de la ville lumière, Luciférienne donc si l'on en juge par sa position de leadership en cabarets, boîtes de nuit, boites échangistes et toute la vie nocturne qui en ont fait sa réputation. La place de la femme y est prépondérante comme objet de consommation associée au luxe exhibé. 

     

     

    Parisis passant devant Notre-Dame 

    Image avec effet de survol à la souris 

    — Document personnel — pas de copyright — Paris — Juin 2006 — 

     

    Si nos gaulois chéris, obélix et Astérix, mondialement connus, jurent par Toutatis, les premiers habitants de ce qui allait devenir Paris juraient eux, par Isis, d'où l'origine du nom de la capitale PAR ISYS est selon la tradition une ville engloutie dans les eaux et une assimilation s'y mêle. Si le paride Pascal est mondialement connu, la capitale l'est aussi pour le nombre et la diversité de ses jeux de hasard et le montant des paris générés par tête d'habitant. 

     

     

     

     

    Une autre arche de l'alliance? 

    mais avec qui? 

     

     

    Quatre religieux portent la vierge noire comme une arche. Comme on peut le remarquer, la statue porte des vêtements réels comme si elle était vivante. Des chants et des litanies se font entendre sur les HP. HP comme Harry Potter? non, bien sûr mais comme haut-parleurs!. A intervalles réguliers, des voix d'enfants récitant des "je vous salue Marie" sont utilisées. C'est en méditant sur ce détournement spirituel et cet ensemencement démoniaque que j'ai compris le pourquoi de la présence du logo Harry Potter TM sur les fermetures éclair des sacs d'écoliers. 

    L'expression "Vierge de lumière "est employée à plusieurs reprises par les chants et les cantiques d'adoration sur les haut-parleurs dans les rues de la ville. Si les prêtres sont porteurs de la fausse arche avec sa "Reine des cieux", "Vierge de lumière", ils deviennent par définition, lucifériens dans ce cas de figure apostate car "Lucifer" veut dire "porteur de lumière"! 

    Une malédiction jusqu'à la quatrième génération? 

    Quatre religieux portant la vierge, disions nous... 

    "Quatre" s'écrirait "Vier" en Allemand dans cette phrase et "Four" en anglais. Au moment de l'érection de la tour de Babel, l'Eternel confondit le langage de toute la terre... mais d'une confusion, puis d'une fusion peuvent naître de curieuses évocations... 

    Les étoiles jaunes sur le drapeau Européen étaient aussi portées par les Juifs sous le régime nazi. Toujours à ce propos, la langue Française est riche de sous entendus prophétiques et si l'Antichrist Hitler est apparu "en nazi"et non "en Asie" comme certains exégètes des quatrains Nostradamiques l'avaient soit-disant décrypté, souvenons nous tout de même que le mot "asie" termine le mot "apostasie"! 

    " [...] C'est pourquoi, au moment où tous les peuples entendirent le son de la trompette, du chalumeau, de la guitare, de la sambuque, du psaltérion, et de toutes sortes d'instruments de musique, tous les peuples, les nations, les hommes de toutes langues se prosternèrent et adorèrent la statue d'or qu'avait élevée le roi Nebucadnetsar (Daniel 3:7) 

    Satan aime bien rappeler que du temps de sa splendeur, il était aussi maître de musique. 

    Et pour établir une relation entre Quatre et "Four" il suffit d'évoquer un chapitre qui a suscité l'interrogation des victimes de la Shoah au sujet du silence inexplicable des anges : 

    en effet, si trois hommes sont jetés dans une fournaise ardente extraordinairement chauffée par le roi Nebucadnetsar, ils sont tout aussi extraordinairement bientôt rejoints par un quatrième être, un ange, et en ressortent à la demande du roi effrayé, indemnes. Si les miracles divins sont soigneusement relatés, les contrefaçons parodiantes de l'Imitateur ne manquent pas de se manifester.. 

    " [...] Maintenant tenez-vous prêts, et au moment où vous entendrez le son de la trompette, du chalumeau, de la guitare, de la sambuque, du psaltérion, de la cornemuse, et de toutes sortes d'instruments, vous vous prosternerez et vous adorerez la statue que j'ai faite; si vous ne l'adorez pas, vous serez jetés à l'instant même au milieu d'une fournaise ardente. Et quel est le dieu qui vous délivrera de ma main? 16 Schadrac, Méschac et Abed-Nego répliquèrent au roi Nebucadnetsar: Nous n'avons pas besoin de te répondre là-dessus. Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n'adorerons pas la statue d'or que tu as élevée. Sur quoi Nebucadnetsar fut rempli de fureur, et il changea de visage en tournant ses regards contre Schadrac, Méschac et Abed-Nego. Il reprit la parole et ordonna de chauffer la fournaise sept fois plus qu'il ne convenait de la chauffer. Puis il commanda à quelques-uns des plus vigoureux soldats de son armée de lier Schadrac, Méschac et Abed-Nego, et de les jeter dans la fournaise ardente. Ces hommes furent liés avec leurs caleçons, leurs tuniques, leurs manteaux et leurs autres vêtements, et jetés au milieu de la fournaise ardente. Comme l'ordre du roi était sévère, et que la fournaise était extraordinairement chauffée, la flamme tua les hommes qui y avaient jeté Schadrac, Méschac et Abed-Nego. Et ces trois hommes, Schadrac, Méschac et Abed-Nego, tombèrent liés au milieu de la fournaise ardente. Alors le roi Nebucadnetsar fut effrayé, et se leva précipitamment. Il prit la parole, et dit ?O ses conseillers: N'avons-nous pas jeté au milieu du feu trois hommes liés? Ils répondirent au roi: Certainement, ô roi! Il reprit et dit: Eh bien, je vois quatre hommes sans liens, qui marchent au milieu du feu, et qui n'ont point de mal; et la figure du quatrième ressemble à celle d'un fils des dieux. Ensuite Nebucadnetsar s'approcha de l'entrée de la fournaise ardente, et prenant la parole, il dit: Schadrac, Méschac et Abed-Nego, serviteurs du Dieu suprême, sortez et venez! Et Schadrac, Méschac et Abed-Nego sortirent du milieu du feu. (Daniel3/15/26) 

    Le propos peut paraître volontairement outrancier, electrochoquant même et c'est le but car l'abomination est de taille et c'est l'Ennemi du genre humain, le Destructeur qui est le grand stratège de cette dérive spirituellement mortelle et ce, pour l'Eternité!. Deux exemples de procession sont mentionnés dans les Ecritures. 

    A Jéricho avec l'arche de l'alliance pour faire crouler les murailles et à une autre occasion, pour déplacer la même arche, sur ordre de Dieu avec l'arrêt miraculeux du cours du Jourdain. 

    " [...] Le peuple sortit de ses tentes pour passer le Jourdain, et les sacrificateurs qui portaient l'arche de l'alliance marchèrent devant le peuple. (Jos 3:14) 

    " [...] Les sacrificateurs qui portaient l'arche de l'alliance de l'Eternel s'arrêtèrent de pied ferme sur le sec, au milieu du Jourdain, pendant que tout Israël passait à sec, jusqu'à ce que toute la nation eût achevé de passer le Jourdain. (Jos 3:17) 

     

     

     

     

     

     

    en cours de procession, "l'arche d'une alliance avec les puissances d'égarement" est portée par plusieurs quatuors de religieux ou religieuses. Le port de cette idole sur le Boulevard en centre ville montre le degré de paganisme et d'incongruité avec la véritable foi évangélique, de la cérémonie. Le centre ville est totalement interdit au stationnement de véhicules depuis le matin, puis à la circulation automobile pendant le cours de la procession. Lorsque la circulation sanguine s'arrête, le cerveau est touché en priorité et dans ce cas, où un veau d'or est le centre d'intérêt, on a le sentiment que les orants et autres processionnaires sont tout simplement aveuglés ou bien court-circuités, comme momentanément décérébrés, zappés pourrait-on dire! Comment comprendre autrement! 

     

     

     

     

     

     

      Le seul "passage clouté" offert au Chrétien pour son salut est celui de la croix et non celui d'une idole de bois. La couleur pourpre, annoncée par Jean dans son Apocalypse et sa description des abominations romaines est présente dans la procession! 

    " [...] Cette femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d'or, remplie d'abominations et des impuretés de sa prostitution.(Apocalypse 17:4) 

    " [...] et diront: Malheur! malheur! La grande ville, qui était vêtue de fin lin, de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles! (Apocalypse 18:16) 

    et ce en contrepartie parodique du sacrifice de la croix: 

    " [...] Jésus sortit donc, portant la couronne d'épines et le manteau de pourpre (Jean 19:5) 

    Si A = 1, B = 2, C = 3... 

    "Le culte de "MaRie" = 133 

    "Le culte marial" = 132

    Les nombres une nouvelle fois renforcent ce que suggère le verbe et même au-delà dans ce cas précis. 13 étant le nombre symbolique de la rébellion, la suite "13 et 3" pour écrire 133 sonne comme "très étroit". Le chemin du salut est en effet un chemin très étroit et passe par une seule porte: Jésus-Christ!

    " [...] Mais étroite est la porteresserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent.(Mt 7:14)

    " [...] Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là(Mt 7:13) 

    132 jours totalisent 3168 heures, 3168, équivalent alphanumérique Grec de "Seigneur Jésus-Christ" étant un nombreexceptionnel auquel un chapitre complet est consacré sur ce site. 

    On retrouve le rapport de base 7/3 ou 2.33 transformé en 233 en début de chapitre, puisque 233 + 132 donnent une année de 365 jours 

    Associé au nombre 233, la Saint Christophe tombe le 21 Août, 233e jour d'une année non bissextile. Et parce que selon la légende il a porté l'enfant Jésus, il est de fait porteur de La Lumière et non porteur de lumière, c'est à dire Luciférien. La séduction réside en deçà de frontières ténues au point que les élus pourraient être séduits comme le mentionnent sans détours les Ecritures. 

    le 133e jour tombant le 13 Mai, Fatima est l'un des meilleurs exemples de ce que représente ce jour et ce nombre attaché à la rébellion de façon symbolique. 

    Et pour clore cette contrefaçon grossièrement parodique, ajoutons que lors des années bissextiles, le 132e jour devient le 133e et 233 + 133 donnent 366 jours! Fusion ou confusion? Les mauvais esprits ont une forte propension à tout rattacher à des symboles, des rites, des superstitions, des mystères, des énigmes.. afin de tout maquiller, falsifier, occulter, cacher, bref détourner de La Vérité! 

    L'image n'est pas animée mais portée par des animateurs. 

    Mais en ce qui concerne les apparitions mariales, elles ont pratiquement toutes été animées et douées de parole pour les témoins auxquelles elles s'adressaient, des bergers ou des bergères, parodie mimétique de la place privilégiée que tiennent ceux ci dans les Ecritures, le tout premier étant le bon berger, Jésus-Christ lui-même. 

    L'IMAGE ANIMEE le sera par LA MAGIE de Satan, ANIME d'une grande colère. Il déploiera une batterie d'effets spéciaux, un arsenal de prodiges mensongers... 

    " [...] Et il lui fut donné d'animer l'image de la bête, afin que l'image de la bête parlât, et qu'elle fît que tous ceux qui n'adoreraient pas l'image de la bête fussent tués. (Apocalypse 13:15) 

    " [...] L'apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers (2 Th 2:9) 

    Toujours au titre de la parodie, la fable médiévale de l'enlèvement de Marie de son vivant au ciel permet alors de la proclamer "Reine des cieux", de la diviniser et à l'occasion de l'en faire redescendre, d'où les apparitions mariales, faux miracles mensongers dont on ne peut nier l'existence et la véracité événementielle même d'un point de vue scientifique. Les Ecritures mentionnent nulle part le lieu de sépulture de Marie, mère de Jésus-Christ. 

    On peut pourtant visiter son tombeau ou sa maison transportée par des anges... comme à Ephèse, où le culte de Diane... 

    Et pour en terminer avec ce paragraphe, la grimace sarcastique du Malin se lit sur des enseignes, des noms. 

    Ainsi la statue sur les hauteurs de la ville montre une mère avec son enfant en bas âge, Le Sauveur... sur le bras. En contrebas, un lycée a pour nom "Lycée Simone Weil", une femme Juive rescapée des camps, qui a échappé à l'issue fatale des fours crématoires, des fours où se termine le cycle terrestre de milliers de fœtus suite à sa loi de légalisation de l'avortement sous le septennat de Giscard D'Estaing, résidant en banlieue Clermontoise, au pied du plateau de Gergovie où les Francs réunis sous le commandement de Vercingétorix, ont résisté au "divin" César, l'envahisseur Romain.. Ceci n'est pas une attaque contre les Juifs, juste un triste constat. L'Education se change en éducastration... et Rome n'a pas été vaincue, bien au contraire! 

    Satan est à l'origine des maladies et presque au pied du puy où la statue est érigée, un hôpital a pour nom Sainte Marie! 

    L'esprit des villes, L'esprit DEVIL... ("Diable" en anglais). 

     

     

     

     

     

    Les copies de la grotte de Lourdes se trouvent à bien des endroits comme au Vatican, à Nevers ou au bord des routes.

     

     

    — Carré marial construit en bordure de route —

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — Juillet 2009 —

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    Ce site en bord de route en Lorraine est dédié à "La Sainte Vierge" come disent les braves gens.

    Sua gauche,, on peut apercevoir une cavité,

     

     

    — Carré marial construit en bordure de route et assorti d'une reproduction de la grotte de Lourdes —

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — Juillet 2009 —

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    dans laquelle se trouve une reproduction de la grotte de Lourdes,

     

     

    — autel érigé au couvent St Gildard assorti d'une reproduction de la grotte de Lourdes — Nevers —

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — Juillet 2009 —

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    tout comme à Nevers, au couvent St Gildard où Bernadette a vévu la fin de sa vie.

    On peut apercevoir une plaque apposée sur la roche, un peu en dessous de la statue de la vierge insérée dans une cavité.

     

     

    — Plaque de marbre scellée dans la roche de la grotte artificielle — Nevers —

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — Juillet 2009 —

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    Je laisse le soin au lecteur de cliquer sur l'image pour lire ce qui y est inscrit...

    J'aimerais bien qu'on me fournisse la preuve de ce qui est écrit... et qu'on m'explique, bible en main, ce qu'est un "pied virginal"?

    De qui se moque t-on?

    La niaiserie des mariolâtres, malgré mes mises en garde lorsque j'essaie de les convaincre d'abandonner ces voies de perdition, m'a toujours laissé pantois et ce, depuis plus de trente ans!

     

     

     

     

    Phénomène nuageux apparu dans le ciel de la ville de Maracaibola au Venezuela

    le Dimanche 30 mai 2017

    http://www.dailymail.co.uk/news/article-4455888/Virgin-Mary-cloud-appears-Venezuela.html 

    Cliquer sur l'image pour obtenir un agrandissement

     

     

    Et que dire de cette prétendue apparition mariale

     

     

     

     

     

     

    Décapitation d'une statue de la Vierge sur le site de Notre-Dame-de-Lourdes, à Plouay. Novembre 2013

    Sources: http://bretagne.france3.fr/2013/11/26/plouay-deux-statues-de-la-vierge-marie-vandalisees-365559.html 

     

     

     

     

     

     

    Pape François Ier

    Sources: http://hozana.org/intention/1781/priere-pour-prions-pour-le-saint-pere 

     

    10 millions d'AVE pour le Saint Père !

     Le pape a demandé des prières pour que Dieu le protège et lui donne les forces pour remplir sa tâche difficile..... 
    Qu’il en soit ainsi !!!

    Rejoignez cette grande chaine de prière en récitant un Ave et invitez au moins 1 ou 2 amis à prier avec vous!

     

     

    Le pape François Ier, un idolâtre au pied de la statue de la Reine des cieux Babylonienne!

     

    Le but est d’obtenir dix millions d’Ave Maria pour le Pape François.

    Cette campagne a commencé aujourd’hui. Envoyez ce message à tous vos amis catholiques ou non, mais qui l’aiment.

    Prions pour le Saint Père, pour que la Mère de Dieu intercède pour lui et le protège dans son ministère :

    N’oubliez pas de faire suivre ce message au plus grand nombre de vos amis. Nous voulons parvenir aux dix millions d’Ave Maria ! Le Pape François insiste pour que nous priions pour lui.

    Ce pape est vraiment très spécial: Le Pape François fait une demande

    - Ne pleure pas sur ce que tu as perdu, lutte pour ce que tu as. 

    - Ne pleure pas sur celui qui est mort, lutte pour ce qui est né en toi. 

    - Ne pleure pas sur qui t’a abandonné, lutte pour celui qui est avec toi. 

    - Ne pleure pas sur celui qui te hait, lutte pour celui qui t’aime. 

    - Ne pleure pas sur ton passé, lutte pour ton présent. 

    - Ne pleure pas sur ta souffrance, lutte pour ton bonheur. 

    Avec toutes les choses qui nous arrivent, nous apprenons que tout problème a sa solution, il faut simplement aller de l’avant.

    Jorge Mario Bergoglio, Pape François

    Sources:

    http://hozana.org/intention/1781/priere-pour-prions-pour-le-saint-pere 

    http://lepeupledelapaix.forumactif.com/t27059-ave-maria-pour-le-pape 

     

     

     

     

     

     

     

     

    — Fête des lumières — Basilique "Notre-Dame de Fourvière" — Lyon —

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — 8 Décembre 2008 —

    — Cliquer sur l'image pour obtenir un agrandissement (en HR) —

     

    9:1 Le cinquième ange sonna de la trompette. Et je vis une étoile qui était tombée du ciel sur la terre. La clé du puits de l’abîme lui fut donnée,
    et elle ouvrit le puits de l’abîme. Et il monta du puits une fumée, comme la fumée d’une grande fournaise; et le soleil et l’air furent obscurcis par la fumée du puits.
    Des sauterelles sortirent de la fumée et se répandirent sur la terre; et il leur fut donné un pouvoir comme le pouvoir qu’ont les scorpions de la terre.
    Il leur fut dit de ne point faire de mal à l’herbe de la terre, ni à aucune verdure, ni à aucun arbre, mais seulement aux hommes qui n’avaient pas le sceau de Dieu sur le front.
    Il leur fut donné, non de les tuer, mais de les tourmenter pendant cinq mois; et le tourment qu’elles causaient était comme le tourment que cause le scorpion, quand il pique un homme.
    En ces jours-là, les hommes chercheront la mort, et ils ne la trouveront pas; ils désireront mourir, et la mort fuira loin d’eux.
    Ces sauterelles ressemblaient à des chevaux préparés pour le combat; il y avait sur leur tête comme une couronne semblable à de l’or, et leur visage était comme un visage d’homme.
    Elles avaient des cheveux comme des cheveux de femmes, et leurs dents étaient comme des dents de lions.
    Elles avaient des cuirasses comme des cuirasses de fer, et le bruit de leurs ailes était comme un bruit de chars à plusieurs chevaux qui courent au combat.
    10 
    Elles avaient des queues armées de dards, comme les scorpions et c’est dans leurs queues qu’était le pouvoir de faire du mal aux hommes pendant cinq mois.
    11 
    Elles avaient sur elles comme roi l’ange de l’abîme, nommé en hébreu Abaddon, et en grec Apollyon. (Apocalypse 9/11)

     

     

     

     

     

    Cathédrales dédiées à "La Vierge Marie"...

    Alsace: Notre-Dame de Strasbourg

    Aquitaine: Notre-Dame de Dax Sainte-Marie de Bayonne, Notre-Dame-de-l'Assomption de Lescar, Sainte-Marie d'Oloron

    Auvergne: Notre-Dame de l'Annonciation de Moulins, Notre-Dame-de-l'Assomption de Clermont, Notre-Dame-de-l'Annonciation du Puy-en-Velay

    Bourgogne: Notre-Dame-et-Saint-Edme de Pontigny

    Centre: Notre-Dame de Chartres

    Champagne: Notre-Dame de Reims

    Corse: Notre-Dame-de-l'Assomption d'Ajaccio, Sainte-Marie de Bastia, Sainte-Marie-de-l'Assomption de Lucciana

    Île-de-France: Notre-Dame de Créteil, Notre-Dame de Paris

    Languedoc-Roussillon: Notre-Dame-et-Saint-Privat de Mende, Notre-Dame-et-Saint-Castor de Nîmes

    Limousin: Notre-Dame de Tulle

    Lorraine: Notre-Dame de Verdun, Notre-Dame-de-l’Annonciation et Saint-Sigisbert de Nancy

    Midi-Pyrénées: Notre-Dame-de-l'Assomption de Montauban, Notre-Dame de Rodez, Notre-Dame de Saint-Bertrand-de-Comminges, Notre-Dame-de-la-Sède de Saint-Lizier, Sainte-Marie d'Auch

    Nord-Pas-de-Calais: Notre-Dame-et-Saint-Vaast d'Arras, Notre-Dame-de-l'Immaculée-Conception de Boulogne-sur-Mer, Ancienne cathédrale de Cambrai, Notre-Dame de Grâce de Cambrai, Notre-Dame-de-la-Treille de Lille, Notre-Dame de Saint-Omer

    Normandie: Notre-Dame de Bayeux, Notre-Dame de Coutances, Notre-Dame de Sées, Notre-Dame d'Évreux, Notre-Dame du Havre, Notre-Dame-de-l'Assomption de Rouen

    Pays de la Loire: Notre-Dame-de-l'Assomption de Luçon

    Picardie: Notre-Dame d'Amiens, Notre-Dame de Laon, Notre-Dame de Noyon, Notre-Dame de Senlis

     

     

    — Vierge couronnée à l'enfant — Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds — Toulon (Var) —

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — Mai 2013 —

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    Provence-Alpes-Côte d'Azur: Notre-Dame-de-la-Platea d'Antibes, Notre-Dame des Doms d'Avignon, Notre-Dame-et-Saint-Véran de Cavaillon, Sainte-Marie de Cimiez, Notre-Dame-du-Bourg de Digne, Notre-Dame d'Embrun, Notre-Dame-de-la-Sed d'Entrevaux, Notre-Dame-de-l'Assomption d'Entrevaux, Notre-Dame-du-Bourguet de Forcalquier, Notre-Dame-du-Puy de Grasse, Sainte-Marie-Majeure de Marseille, Notre-Dame-et-Saint-Arnoux de Gap, Notre-Dame-de-Nazareth d'Orange, Notre-Dame-de-l'Assomption de Senez, Notre-Dame-des-Pommiers, Notre-Dame-de-l'Assomption de Tende, 
    Notre-Dame-de-la-Seds de Toulon, Notre-Dame-de-Nazareth de Vaison, La Nativité-de-Marie de Vence

    Rhône-Alpes: Notre-Dame de l'Annonciation de Bourg-en-Bresse, Notre-Dame de Die, Notre-Dame de Grenoble

    Outre-mer: Notre-Dame-de-Guadeloupe de Basse-Terre, Notre-Dame de Papeete, Notre-Dame-de-l'Assomption de Mata-Utu

     

     

     

     

     

     

    Chiniquy, l'homme qui osa défier le puissant empire de Rome

     

    Extrait du livre de Chiniquy, l'homme qui osa défier le puissant empire de Rome! 

    Révérand Charles Chiniquy : Saint ou maudit?
    Peu d'hommes ont su soulever des marées aussi contradictoires! Ce fils du Québec, après vingt-quatre ans de prêtrise se mit à révéler ce qu'il n'est permis à aucun prêtre de dévoiler : les bouleversants secrets de Rome. Tout fut mis en oeuvre afin d'empêcher nos grands-parents d'apprendre la vérité. Ses écrits furent mis à l'index ; on interdit même de lui adresser la parole sous peine d'excommunication, et ce n'est que par miracle qu'il put échapper, souvent de justesse, aux nombreuses tentatives pour lui enlever la vie.
    Tandis que nos curés, tremblants de peur (et avec raison), nous décrivaient Chiniquy comme un démon incarné, des foules immenses se rassemblaient, depuis l'Europe jusqu'en Australie pour l'écouter.
     

    Sources: http://www.messagerchretien.com/produit-1482-chiniquy 

     

    ...//...

     

    A Montréal il y a une magnifique cathédrale capable de contenir 15 000 personnes. J'y prêchais souvent. Un jour, l'évêque me demanda d'y prêcher sur la vierge Marie et je le fis avec satisfaction. Je prêchai donc aux gens en cette nouvelle occasion ce que je croyais être vrai, et que les prêtres croient et prêchent partout. Voici les grandes lignes de mon sermon:


    "Mes chers amis, lorsqu'un homme s'est révolté contre son roi, vient-il lui même après cela se présenter devant lui? Et s'il a une faveur à demander
    à son roi, osera-t-il, dans de telle circonstances, apparaître lui-même en sa présence? Non! Le roi le châtierait. Que fait-il donc? Au lieu de se
    présenter lui-même, il charge quelque personne amie du roi, l'un de ses officier, sa soeur peut-être, voire sa mère, de présenter sa pétition. Cette personne parle au roi en faveur du coupable, demande pardon pour lui, apaise la colère royale et souvent il arrive que le roi accordera à cette personne la grâce qu'il eût refusée au coupable lui-même." Eh bien, continuai-je, nous sommes tous pécheurs, nous avons tous offensé le grand et puissant roi, le Roi des rois. Nous avons fomenté de la rébellion contre Lui. Nous avons piétiné Ses lois, et certainement provoqué Sa colère contre nous.

    Que pouvons-nous faire maintenant? Irons-nous nous présenter à Lui les mains pleines d'iniquités? Non! Mais, Dieu merci,
    nous avons Marie, la mère de Jésus notre roi, qui se tient à Sa droite et comme un bon fils ne refuse jamais une faveur à une mère tendrement aimée, de même Jésus ne refusera jamais rien à Marie. Il n'a jamais repoussé aucune demande de sa part lorsqu'Il était sur terre. Jamais, Il ne l'a rebutée en quoi que ce soit. Mais quel est le fils qui voudrait faire de la peine à une mère aimante lorsqu'il peut la réjouir en lui accordant ce qu'elle demande? Eh bien, je le dis, Jésus, le Roi des rois, n'est pas
    seulement le Fils de Dieu; Il est aussi le Fils de Marie, et Il aime Sa Mère!


    Et de même qu'Il ne lui a jamais refusé aucune faveur lorsqu'Il était sur la terre. Il ne Lui en refusera aucune encore aujourd'hui."
    "Que devons-nous donc faire? Certes pas nous présenter nous-mêmes devant le grand Roi, tout couverts d'iniquités comme nous le sommes!
    Adressons-nous donc à Sa Sainte Mère! elle ira elle-même aux pieds de Jésus son Dieu et son Fils et elle recevra certainement tout ce qu'elle
    demandera. Elle demandera notre pardon et elle l'obtiendra. Il vous accordera n'importe quoi du moment que c'est Sa Mère qui le lui
    demande!"
    Mes auditeurs étaient si heureux à l'idée d'avoir une telle avocate intercédant pour eux jour et nuit aux pieds de Jésus, qu'ils pleuraient tous
    et étaient transportés de joie de ce que Marie allait demander et obtenir leur pardon.


    A cette époque je pensais que c’était non seulement la religion du Christ, mais le bon sens même, et qu'on ne pouvait rien trouver à redire!
    Après le sermon, l'évêque vint, me donna sa bénédiction et me remercia, disant que ce sermon ferait beaucoup de bien dans la ville de Montréal!
    Ce soir-là, lorsque je m'agenouillai et pris ma Bible, mon coeur était rempli de joie à cause du bon sermon que j'avais fait le matin. J'ouvris et le passage de l'Évangile selon Matthieu chapitre 12, verset 46 se trouva devant mes yeux.


    "Comme Il parlait encore au peuple, sa mère et ses frères étaient dehors, cherchant à lui parler. Quelqu'un lui dit: Voici, votre mère et vos frères qui sont là dehors, et ils cherchent à vous parler. Jésus répondit à l'homme qui lui disait cela: Qui est ma mère, et qui sont mes frères? et étendant la main vers ses disciples, il dit: Voici ma mère et mes frères. Car quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma soeur, et ma mère.".


    Lorsque j'eus lu ces lignes, une voix me parla plus terrible que le tonnerre et me dit : "Chiniquy, tu as prêché un mensonge ce matin lorsque tu as dit que Marie avait toujours obtenu de Jésus ce qu'elle lui demandait. Ne vois tu pas ici que Marie vient demander une faveur, celle de voir son fils? "


    Marie, en effet, venait demander la faveur de voir son fils mais, lorsqu'elle arrive à l'endroit où il se trouvait, il y avait tellement de monde qu'elle ne peut entrer. Que fait-elle donc? Elle fait ce que ferait toute mère en cette circonstance: elle élève la voix et le prie de venir lui parler. Mais lorsque Jésus entend la voix de Sa mère, et que Son regard divin la discerne que fait-Il? Lui accorde-t-il ce qu'elle demande? Hé bien non! Il ferme Ses oreilles à sa voix, et ferme Son coeur à sa prière. C'est une rebuffade publique et qu'elle peut ressentir cruellement. Les gens sont surpris, même déconcertés, voire scandalisés! Ils se tournent vers le Christ et lui font remarquer que ce sont Sa mère et Ses frères qui Le demandent. Que répond Jésus? Rien d'autre que cette extraordinaire réponse: Étendant la main vers Ses disciples Il dit: "Voici ma mère et mes frères, car quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, ma soeur, ma mère."

    Ainsi Marie se trouve-t-elle publiquement repoussée et rebutée. La voix me parla à nouveau avec la force du tonnerre me disant de lire len même récit dans l'Évangile de Marc chapitre 3, verset 31-35 et dans celui  de Luc, chapitre 8 verset 19-20. Ainsi, loin d'accorder à Sa mère ce qu'elle Lui demandait, Jésus avait répondu par une rebuffade publique! Alors la voix me parla de nouveau avec une terrible puissance me disant que Jésus, tant qu'Il était un petit enfant, obéissait à Joseph et à Sa mère, mais dès qu'Il se manifesta Lui-même devant le monde comme le Fils de Dieu Sauveur du monde, la grande Lumière de l'humanité, alors Marie devait disparaître. Car c'est vers Jésus Seul que le monde doit tourner ses regards pour recevoir Lumière et Vie! 

    Je vous le dis, mes amis, la voix me parla toute la nuit! "Chiniquy, Chiniquy, tu as prêché un mensonge ce matin, et tu as raconté une quantité de fables et de niaiseries. Tu enseignes contre les Écritures". Je priai et pleurai et ce fut pour moi une nuit blanche. 

    Le lendemain matin, je me rendis pour le déjeuner, à la table de l'évêque coadjuteur, lequel m'avait invité. Il me dit: M. Chiniquy, vous m'avez tout l'air d'un homme qui a passé la nuit à pleurer! Que se passe-t-il? Je lui dit:
    Monseigneur, vous ne vous trompez pas. Je suis dans une tristesse qui dépasse toute mesure! De quoi s'agit-il donc? demanda-t-il. Oh, Je ne puis vous le dire ici, répondis-je, mais si vous voulez bien m'accorder une heure d'entretien seul à seul, je vous montrerai quelque chose qui vous rendra perplexe. Après le repas nous nous retirâmes dans son cabinet et je lui dis:
    – Monseigneur, hier vous m'avez fait de grands compliments sur mon sermon dans lequel j'avais affirmé que Jésus avait toujours répondu favorablement à Sa mère. Mais, Monseigneur, cette nuit, j'ai entendu une toute autre voix, plus puissante que la vôtre, et ce qui me trouble c'est de croire que cette voix est celle de Dieu! Cette voix m'a dit que nous, prêtres et évêques catholiques, nous prêchons ce qui est faux chaque fois que nous disons au peuple que Marie a toujours le pouvoir de recevoir de Jésus-Christ les faveurs qu'elle Lui demande. Ceci est un mensonge,
    Monseigneur et, j'en ai bien peur, un mensonge diabolique et une erreur tragique.
    – Qu'est-ce que cela veut dire, M. Chiniquy, dit l'évêque, êtes-vous protestant ?
    – Non, dis-je, je ne suis pas protestant! – souvent j'avais été appelé protestant à cause de mon attachement bien connu à la Bible – mais je vous le dis les yeux dans les yeux, j'ai bien peur d'avoir prêché hier un mensonge, et que vous-même, Monseigneur, n'en prêchiez un la
    prochaine fois que vous direz qu'il faut invoquer Marie sous le prétexte que Jésus n'a jamais rien refusé à Sa mère! Ceci est faux.
    – Vous allez trop loin, M. Chiniquy, dit l'évêque.
    – Non, Monseigneur, répliquai-je et d'ailleurs cela ne sert à rien de discuter: voici l'Évangile, lisez-le!
    Je mis l'Évangile entre les mains de l'évêque et il lut de ses propres yeux ce que j'ai déjà cité. Mon impression fut que c'était comme s'il lisait cela
    pour la première fois. Le pauvre homme était si surpris qu'il demeurait muet et tremblant. A la fin, il murmura :
    – Qu'est-ce que cela veut dire?
    – Eh bien, répondis-je, ceci est l'Évangile et vous y voyez que Marie est venue demander quelque chose à Jésus et que non seulement Il a
    publiquement refusé de la recevoir, mais Il a même refusé de la considérer comme Sa Mère. Il a fait cela publiquement afin que nous sachions bien que Marie est la mère de Jésus comme homme mais non comme Dieu.
    L'évêque était hors de lui, et ne savait quoi me répondre. Je demandai alors la permission de lui poser quelques questions, et lui dis:
    – Monseigneur, qui nous a sauvés vous et moi en mourant sur la croix?
    – Jésus-Christ, répondit-il.
    – Et qui a payé vos dettes et les miennes en versant Son sang: Marie ou
    bien Jésus?
    – Jésus-Christ.
    – Eh bien donc, Monseigneur, lorsque Jésus et Marie se trouvaient sur la
    terre, qui aimait le plus les pécheurs, Marie ou bien Jésus?
    Il répondit de nouveau que c'était Jésus.
    – Dites-moi, demandai-je, a-t-on jamais vu un pécheur venir à Marie, sur la terre, pour être sauvé?
    – Non.
    – Avez-vous mémoire que des pécheurs soient venus à Jésus pour être sauvés?
    – Oui, beaucoup.
    – Les a-t-Il repoussés?
    – Jamais.
    – Jésus a-t-Il quelquefois dit aux pécheurs d'aller à Marie?
    – Non.
    – Ne vous souvient-il pas que Jésus, par contre, a dit aux pauvres pécheurs: "Venez à Moi" ?
    – Oui, Il l'a dit.
    – A-t-Il depuis rétracté ces paroles?
    – Non.
    – Qui donc avait alors le pouvoir de sauver les pécheurs? demandai-je.
    – Oh, c'était Jésus!
    – Fort bien, Monseigneur et maintenant que Jésus et Marie sont au ciel, pouvez-vous me prouver que Jésus a perdu quoi que ce soit de Son désir
    et de Son pouvoir de sauver les pécheurs, ou bien qu'Il a délégué ce pouvoir à Marie? -
     

    Non, dit l'évêque.
    - Alors, Monseigneur, demandai-je, pourquoi n'allons-nous pas à Jésus et à Lui Seul? Pourquoi enseignons-nous aux malheureux pécheurs qu'ils doivent aller à Marie, alors que, vous-même venez de le confesser, elle n'est rien comparée à Jésus, ni en puissance, ni en miséricorde, ni en amour, ni en compassion pour les pécheurs?
    Le pauvre évêque ressemblait à un condamné à mort. Il tremblait devant moi, et il invoqua une affaire urgente devant moi, pour me laisser. L'affaire en question était qu'il ne savait pas me répondre.
    Je n'étais toutefois pas encore converti, loin de là! Il y avait encore beaucoup de liens qui me retenaient attaché aux pieds du pape. Il y avait d'autres batailles à livrer avant que je puisse briser mes chaînes! Et, bien que je fusse troublé, je n'avais rien perdu de mon zèle pour "mon" Église.
    Les évêques m'avaient donné une grande autorité et de grands pouvoirs, le pape m'avait élevé au-dessus de beaucoup d'autres, et j'avais l'espoir, comme beaucoup l'ont, que petit à petit, nous pourrions réformer l'Église en beaucoup de points.
     

    ...//...

     

     

     

     

    Pause pour des danseuses en costume traditionnel

    lors d'un carnaval rendant hommage à la "Vierge Marie" à Granada au Nicaragua

     

     

     

      

      

    Conseils Evangéliques 

     

    - éprouvez les esprits 

    " [...] Bien-aimés, n'ajoutez pas foi à tout esprit; mais éprouvez les esprits, pour savoir s'ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. Reconnaissez à ceci l'Esprit de Dieu: tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair est de Dieu; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n'est pas de Dieu, c'est celui de l'antéchrist, dont vous avez appris la venue, et qui maintenant est déjà dans le monde. (1 Jean 4/1-3). 

     

     

    - prenez garde 

    " [...]Je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales, au préjudice de l'enseignement que vous avez reçu. Éloignez-vous d'eux. Car de tels hommes ne servent point Christ notre Seigneur, mais leur propre ventre; et, par des paroles douces et flatteuses, ils séduisent les coeurs des simples. (Romains 16/17-18) 

     

     

    - reprends-les sévèrement 

    " [...]Ce témoignage est vrai. C'est pourquoi reprends-les sévèrement, afin qu'ils aient une foi saine, et qu'ils ne s'attachent pas à des fables judaïques et à des commandements d'hommes qui se détournent de la vérité. (Tite 1/13-14). 

     

     

    - vous éloigner 

    " [...] nous vous recommandons, frères, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de vous éloigner de tout frère qui vit dans le désordre, et non selon les instructions que vous avez reçues de nous. (2 Thess. 3/6) 

     

     

    - ne prenez point part 

    " [...] Examinez ce qui est agréable au Seigneur; et ne prenez point part aux oeuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt condamnez-les. (Ephésiens 5/10-11) 

     

     

    - Éloigne-toi 

    " [...] ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-toi de ces hommes-là. (2 Timothée 3/5) 

     

     

    - ne le recevez pas 

    " [...] Si quelqu'un vient à vous et n'apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites pas: Salut! car celui qui lui dit: Salut! participe à ses mauvaises oeuvres. (2 Jean 10-11). 

     

     

    - n'ayez point de communication 

    " [...] Et si quelqu'un n'obéit pas à ce que nous disons par cette lettre, notez-le, et n'ayez point de communication avec lui, afin qu'il éprouve de la honte. (2 Théssaloniciens 3/14) 

     

     

    - Eloigne de toi 

    " [...] Eloigne de toi, après un premier et un second avertissement, celui qui provoque des divisions, sachant qu'un homme de cette espèce est perverti, et qu'il pèche, en se condamnant lui-même. (Tite 3/10-11) 

     

     

    - Sortez du milieu d'eux 

    " [...] C'est pourquoi, Sortez du milieu d'eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai. (2 Cor. 6/17) 

     

     

    - combattre pour la foi 

    " [...] Bien-aimés, comme je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligé de le faire afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. Car il s'est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps, des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient notre seul maître et Seigneur Jésus-Christ. (Jude 1/3-4) 

     

     

    _____________________ 

     

    Documentation complèmentaire :

      lien***: http://www.bibliorama.fr/expo_babylone/HTM_babylone_expo.htm#vierge 

     

    ÉTATS-UNIS • La "cité de Dieu" crée la polémique
    En Floride, le fondateur de la chaîne de restauration rapide Domino's Pizza a bâti une université et une ville entièrement catholiques. A l'heure ou celles-ci ouvrent leurs portes, la polémique redouble sur le bien-fondé d'une telle cité.



     
    La ville d'Ave Maria en construction
    DR

    Il y a dix ans, le fondateur de Domino's Pizza, Tom Monaghan, a eu une révélation : il se devait de donner une "voix nouvelle et fidèle" à l'enseignement supérieur catholique. Pour la porter, il dispose aujourd'hui d'une université et d'une ville créées de toutes pièces. Samedi 21 juillet, la ville d'Ave Maria a ouvert ses portes au public. Ce lundi 23 juillet, l'Ave Maria University quittera ses locaux étroits de la ville de Naples, en Floride, pour s'installer sur son campus permanent, construit sur un terrain de plus de 400 hectares où poussaient jadis des tomates.

    La naissance d'Ave Maria ne s'est pas faite sans polémique. L'antenne de Floride de l'American Civil Liberties Union (ACLU), une organisation de défense des libertés du citoyen, a menacé de poursuivre les fondateurs de la ville en justice au cas où ils décideraient d'y interdire la contraception, une éventualité évoquée dans un discours par Tom Monaghan. Au sein même du monde catholique, des voix s'élèvent pour dire qu'il y avait d'autres moyens de porter la bonne parole que de créer une ville catholique.

    Mais Tom Monaghan, 70 ans, tient bon : "Tout ce que je fais, j'ai la conviction de le faire pour les bonnes raisons, affirme-t-il. Je n'ai à en répondre que devant Dieu." La ville et l'université sont indépendantes l'une de l'autre mais l'influence catholique est partout palpable. On trouve ainsi à Ave Maria une rue d'Assise et une rue de l'Annonciation. Le centre-ville abrite une chapelle aux dimensions de cathédrale conçue selon des plans dessinés par Tom Monaghan lui-même. Elle est surmontée d'une croix de près de 4 m de haut, point culminant d'Ave Maria.

    Tom Monaghan refuse aujourd'hui de répondre à ceux qui demandent si Ave Maria tolérera les points de vue non catholiques. Mais, l'année dernière, il avait déclenché une polémique en déclarant que les pharmacies n'auraient pas le droit de vendre de préservatifs ni de pilules contraceptives et que les chaînes câblées n'y diffuseraient pas de films pornographiques. Depuis, Tom Monaghan est revenu sur ses propos. Le maître d'œuvre du projet, Donald Schrotenboer, soutient que la ville respectera la législation locale, mais que ses responsables "préféreraient" que les commerces ne proposent que des produits conformes aux valeurs familiales.

    Rien de tout cela n'est fait pour tranquilliser l'ACLU de Floride, qui brandit la menace du procès. "Après les déclarations officielles de Tom Monaghan, nous avons tout lieu d'être préoccupés par la ville qu'il a fondée", soutient le directeur exécutif de l'organisation, Howard Simon. De nombreux groupes religieux, des Amish aux juifs hassidim, ont déjà fondé des communautés, mais, "dès lors qu'un groupe religieux entend agir comme s'il détenait un pouvoir équivalent à celui d'un gouvernement, c'est une remise en cause de la Constitution".
    Mary Beth Marklein
    USA Today 

      ApostasieLe code de la Bible révèle que l'introduction de "Marie" dans l'Eglise est un culte idolâtre - rapporté par voxdei 

    De la Genèse, le premier livre, jusqu'à l'Apocalypse, le dernier livre de la Bible, nous apprenons que Dieu est unique. Et, parce qu'Il est unique, Il ne supporte pas que l'homme adore des idoles. Le culte marial oppose la chrétienté sur le rôle de Marie dans la vie de l'église. Mais, nous ne réalisons pas forcément le véritable enjeu du problème marial. Nous disons problème, car Marie, la mère de Jésus, si elle est aussi bien respectée par les chrétiens protestants comme catholiques, n'occupe pas pour autant la même place dans le coeur de chacun. 

    La vierge Marie qui est priée et qui fait de fréquentes apparitions est-elle la même Marie que nous connaissons par le texte biblique, la mère de Jésus...? Certainement pas, et le texte caché sous le Cantique des cantiques chapitre 8 verset 1 nous donne une première réponse: 

    (Chapitre Verset Mot Position Code Mots trouvés) 

    8 1 8 1 — 1246 ROME 

    8 1 8 2 — 73 ABOMINABLE 

    8 1 8 2 — 89 BIBLE 

    8 1 8 2 — 92 DESOLATION 

    8 1 8 2 — 107 MAITRESSE 

    8 1 8 2 — 168 MARIE 

    8 1 8 2 — 171 SUPPOSE 

    8 1 8 2 — 173 MARIE 

    8 1 8 2 — 243 MARIE 

    8 1 8 2 — 275 JOUR 

    8 1 8 2 — 506 CONSPIRATION 

    8 1 8 2 — 553 DESOLATION 

    8 1 8 2 — 615 PAIX 

    8 1 8 2 — 736 ABIME 

    8 1 8 2 — 1282 IDOLATRIE 

    Les protestants honorent la mémoire de cette femme merveilleuse qui a porté Jésus, choisie par Dieu parce que la plus pure d'entre les femmes (et non pas femme parfaite!). Les évangiles parlent peu de cette femme qui a vécu dans l'ombre de son fils. 

    Mais ici, le texte codé révèle cette information capitale, MARIE SUPPOSE MARIE, Marie la supposée Marie. Celle qui, de par la volonté de ROME ABOMINABLE devient DESOLATION et qui n'est le fruit que de la CONSPIRATION venant de l'ABIME, c'est à dire de l'enfer, pas de Dieu, et par elle l'IDOLATRIE entre dans l'église. On ne peut pas parler de la même Marie, et il y a donc méprise sur la personne! Comment s'y retrouver? Ce qui est merveilleux, c'est qu'immédiatement après ce texte que nous venons de découvrir, sur la lettre immédiatement après, nous lisons tout simplement la solution : 

    8 1 8 3 — 51 EXCELLENT 

    8 1 8 3 — 125 TESTAMENT 

    8 1 8 3 — 129 SE TROUVER LA 

    8 1 8 3 — 412 FORTERESSE 

    Le retour à la Parole de Dieu, c'est la solution! Or, les Evangiles nous parlent d'une Marie effacée derrière son fils qu'elle ne comprend pas toujours. Jamais il n'est fait mention d'une médiatrice, encore moins d'une reine du ciel, et surtout pas d'une mère de Dieu. Seulement d'une femme humble. Qui se cacherait donc derrière le pseudonyme de Marie? Forcément quelqu'un avide d'honneur! Il aura fallu que l'empereur Constantin, adorateur de divers faux dieux, se convertisse au christianisme au 4ème siècle, pour que celui-ci introduise des rites païns dans l'église devenue religion d'état. Il a fait de l'oecuménisme avant l'heure. Il ne voulait déplaire à personne dans son empire, et particulièrement à tous ceux nombreux qui vénéraient la déesse-mère. L'histoire nous apprend qu'Asthoreth était reconnue par les phéniciens comme déesse de la fécondité. La divinité mâle correspondante était Baal... Les romains adorèrent Asthoreth sous le nom d'Astarté. Le texte codé ne nous laisse pas sans réponse, dans cantique des Cantiques chapitre 7 au verset 5, sur 2 lettres accolées, nous pouvons lire : 

    7 5 4 1 — 85 CONDAMNE 

    7 5 4 1 — 174 SINISTRE 

    7 5 4 1 — 182 ASTARTE 

    7 5 4 1 — 232 CETTE FOIS 

    7 5 4 1 — 310 PASTEUR 

    7 5 4 1 — 355 SINISTRE 

    7 5 4 1 — 497 CRIMINEL 

    7 5 4 1 — 547 COUPE 

    7 5 4 1 — 1044 ABOMINABLE 

    7 5 4 1 — 1109 SECOUE 

    7 5 4 2 — 25 MARIE 

    7 5 4 2 — 39 MONOTHEISTE 

    7 5 4 2 — 60 INSTRUMENT 

    7 5 4 2 — 99 MAUVAISE FOI 

    7 5 4 2 — 333 VIEUX 

    7 5 4 2 — 339 PROGRAMME 

    7 5 4 2 — 377 ROMAIN 

    Cette fois on connaît son vrai nom. Ce n'est pas Marie, mais Astarté qui se cache derrière le nom de Marie. Et la précision du texte est impressionnante une fois de plus : il s'agit d'un VIEUX PROGRAMME ROMAIN pour tuer le MONOTHEISME. C'est à dire pour faire ce qui déclenche la colère de Dieu, l'adoration de faux dieux. 

    "[...] Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face!" (Exode 20.3) 

    "[...] Jésus lui dit: Retire-toi, Satan! Car il est écrit: Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul." (Matthieu 4:10) 

      Le Code de la Bible par Gérard Charton 

     

    se reporter aussi au chapître consacré au phénomène des codes Bibliques sur ce site. 

     

     

     

     

    Versets de la Bible concernant la vierge Marie.
    Généalogie de Jésus Christ Matthieu 1 versets 1 à 16. Livre de la généalogie de Jésus Christ, fils de David, fils d'Abraham: Abraham engendra Isaac; et Isaac engendra Jacob; et Jacob engendra Juda et ses frères; et Juda engendra... et Jacob engendra Joseph, le mari de Marie, de laquelle est né Jésus, qui est appelé Christ. (# Luc 3 verset 23 à 38)
    Marie reçoit l’annonce de la conception miraculeuse de Jésus: Luc 1 versets 26 à 38. Et au sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, nommée Nazareth, à une vierge, fiancée à un homme dont le nom était Joseph, de la maison de David; et le nom de la vierge était Marie. Et l'ange étant entré auprès d'elle, dit: Je te salue, toi que [Dieu] fait jouir de sa faveur! Le *Seigneur est avec toi; tu es bénie entre les femmes. Et elle, le voyant, fut troublée à sa parole; et elle raisonnait en elle-même sur ce que pourrait être cette salutation. Et l'ange lui dit: Ne crains pas, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Et voici, tu concevras dans ton ventre, et tu enfanteras un fils, et tu appelleras son nom Jésus. Il sera grand et sera appelé le Fils du Très-haut; et le *Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père; et il régnera sur la maison de Jacob à toujours, et il n'y aura pas de fin à son royaume. Et Marie dit à l'ange: Comment ceci arrivera-t-il, puisque je ne connais pas d'homme? Et l'ange répondant, lui dit: L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-haut te couvrira de son ombre; c'est pourquoi aussi la sainte chose qui naîtra sera appelée Fils de Dieu. Et voici, Élisabeth ta parente, elle aussi a conçu un fils dans sa vieillesse, et c'est ici le sixième mois pour celle qui était appelée stérile; car rien ne sera impossible à Dieu. Et Marie dit: Voici l'esclave du *Seigneur; qu'il me soit fait selon ta parole. Et l'ange se retira d'auprès d'elle.
    Matthieu 1.18. Marie, étant fiancée à Joseph, avant qu'ils fussent ensemble, se trouva enceinte par l'Esprit Saint.
    Marie se fait enregistrer à Bethléem avec son fiancé Joseph. Naissance de Jésus: Luc 2 versets 4 à 7. Et Joseph aussi monta de Galilée, de la ville de Nazareth, en Judée, dans la ville de David qui est appelée Bethléhem, parce qu'il était de la maison et de la famille de David, pour être enregistré avec Marie, la femme qui lui était fiancée, laquelle était enceinte. Et il arriva, pendant qu'ils étaient là, que les jours où elle devait accoucher s'accomplirent; et elle mit au monde son fils premier-né, et l'emmaillota, et le coucha dans la crèche, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie. (# aussi Matthieu 1 vers. 18 à 25)
    Marie reçoit la visite des bergers: Luc 2 versets 16 à 19. Et ils allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche. Et l'ayant vu, ils divulguèrent la parole qui leur avait été dite touchant ce petit enfant. Et tous ceux qui l'entendirent s'étonnèrent des choses qui leur étaient dites par les bergers. Et Marie gardait toutes ces choses par devers elle, les repassant dans son coeur. 
    (page2) Marie reçoit la visite des mages: Matthieu. 2 verset 11. et étant entrés dans la maison, [les mages] virent le petit enfant avec marie sa mère; et, se prosternant, ils rendirent hommage au petit enfant; et ayant ouvert leurs trésors, ils lui offrirent des dons, de l'or, et de l'encens, et de la myrrhe. 
    Marie offre un sacrifice pour sa purification et reçoit la bénédiction de Siméon: Lc 2. 22-39. et quand les jours de leur purification, selon la loi de moïse, furent accomplis, ils le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au *seigneur … et pour offrir un sacrifice, selon ce qui est prescrit dans la loi du *seigneur, une paire de tourterelles ou deux jeunes colombes. Et voici, il y avait à Jérusalem un homme dont le nom était Siméon; et cet homme était juste et pieux, et il attendait la consolation d’Israël; et l'esprit saint était sur lui. Et il avait été averti divinement par l'esprit saint qu'il ne verrait pas la mort, que premièrement il n'eût vu le christ du *seigneur. Et il vint par l'esprit dans le temple; et comme les parents apportaient le petit enfant jésus pour faire à son égard selon l'usage de la loi, il le prit entre ses bras et bénit dieu et dit: maintenant, seigneur, tu laisses aller ton esclave en paix selon ta parole; car mes yeux ont vu ton salut, lequel tu as préparé devant la face de tous les peuples: une lumière pour la révélation des nations: et la gloire de ton peuple israël. Et son père et sa mère s'étonnaient des choses qui étaient dites de lui. Et Siméon les bénit et dit à marie sa mère: voici, celui-ci est mis pour la chute et le relèvement de plusieurs en israël, et pour un signe que l'on contredira (et même une épée transpercera ta propre âme), en sorte que les pensées de plusieurs coeurs soient révélées... 
    Marie fuit en égypte; son retour à nazareth: Matthieu 2vers.14, 20 à 23. et lui, s'étant levé, prit de nuit le petit enfant et sa mère, et se retira en Egypte. Et il fut là jusqu'à la mort d’Hérode.... Or, Hérode étant mort, voici, un ange du *seigneur apparaît en songe à joseph en Egypte, disant: lève-toi et prends le petit enfant et sa mère, et va dans la terre d’Israël; car ceux qui cherchaient la vie du petit enfant sont morts. Et lui, s'étant levé, prit le petit enfant et sa mère, et s'en vint dans la terre d’Israël ... il se retira dans les quartiers de la Galilée, et alla et habita dans une ville appelée Nazareth; en sorte que fût accompli ce qui avait été dit par les prophètes: il sera appelé nazaréen.
    Marie cherche Jésus à Jérusalem pendant la fête: lc 2.41-49. et ses parents allaient chaque année à Jérusalem, à la fête de pâque. Et quand il eut douze ans, comme ils étaient montés à Jérusalem, selon la coutume de la fête, et qu'ils avaient accompli les jours [de la fête], comme ils s'en retournaient, l'enfant jésus demeura dans Jérusalem; et ses parents ne le savaient pas. Mais croyant qu'il était dans la troupe des voyageurs, ils marchèrent le chemin d'un jour et le cherchèrent parmi leurs parents et leurs connaissances; et ne le trouvant pas, ils s'en retournèrent à Jérusalem à sa recherche. Et il arriva qu'après trois jours ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant. Et tous ceux qui l'entendaient s'étonnaient de son intelligence et de ses réponses. Et quand ils le virent, ils furent frappés d'étonnement, et sa mère lui dit: mon enfant, pourquoi nous as-tu fait ainsi? Voici, ton père et moi nous te cherchions, étant en grande peine. Et il leur dit: pourquoi me cherchiez-vous? Ne saviez-vous pas qu'il me faut être aux affaires de mon père? 
    (Page 3) Marie présente au 1er miracle accompli par Jésus: Jean 2 versets 1 à 10. Et le troisième jour, il y eut une noce à Cana de Galilée, et la mère de Jésus était là. Et Jésus fut aussi convié à la noce, ainsi que ses disciples. Et le vin étant venu à manquer, la mère de Jésus lui dit: Ils n'ont pas de vin. Jésus lui dit: Qu'y a-t-il entre moi et toi, femme? Mon heure n'est pas encore venue. Sa mère dit aux serviteurs: Faites tout ce qu'il vous dira. 
    Marie la mère de Jésus: Matthieu 13 verset 55. Celui-ci n'est-il pas le fils du charpentier? Sa mère ne s'appelle-t-elle pas Marie? et ses frères, Jacques, et Joses, et Simon, et Jude? (# Marc 6 verset 3; Jean 6 verset 42)
    Marie a une intervention légitime mais inopportune: Matthieu 12 verset 46-50. Et comme il parlait encore aux foules, voici, sa mère et ses frères se tenaient dehors, cherchant à lui parler. Et quelqu'un lui dit: Voici, ta mère et tes frères se tiennent dehors, cherchant à te parler. Mais lui, répondant, dit à celui qui lui parlait: Qui est ma mère, et qui sont mes frères? Et étendant sa main vers ses disciples, il dit: Voici ma mère et mes frères; car quiconque fera la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma soeur, et ma mère. (#Mc 3.31, Lc 8.19)
    Marie et les véritables bienheureux: Luc 11.27-28. Et il arriva, comme il disait ces choses, qu'une femme éleva sa voix du milieu de la foule et lui dit: Bienheureux est le ventre qui t'a porté, et les mamelles que tu as tétées. Et il dit: Mais plutôt, bienheureux sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent. 
    Marie se tient auprès de.la Croix, Jésus la confie à Jean: Jean 19 versets 25 à 27. Or, près de la croix de Jésus, se tenaient sa mère, et la soeur de sa mère, Marie, [femme] de Clopas, et Marie de Magdala. Jésus donc voyant sa mère, et le disciple qu'il aimait se tenant là, dit à sa mère: Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple: Voila ta mère. Et dès cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
    Marie en prière: Actes 1 verset 14. Tous ceux-ci persévéraient d'un commun accord dans la prière, avec les femmes, et avec Marie, la mère de Jésus, et avec ses frères.

    Retenons de la Vierge Marie
    Sa foi, sa piété, son humilité et soyons, comme elle a su l’être, une servante dévouée de son fils Jésus Christ par lequel Dieu a accompli notre salut:.
    Il n'y a pas de salut en dehors de Jésus Christ; car aussi il n'y a point d'autre nom sous le ciel, qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faille être sauvés.” (Actes 4.12).

     

     

     

     

     

    http://www.blogdei.com/index.php/2009/04/16/4855-le-vatican-met-un-bemol-sur-la-reconnaissance-des-apparitions-de-la-vierge 

    Cyberpresse.ca

    Le Vatican met un bémol sur la reconnaissance des apparitions de la Vierge

    Publié le 11 avril 2009

    Le Vatican travaille sur de nouvelles règles pour restreindre la reconnaissance officielle des apparitions de la vierge Marie. Ces manifestations, très importantes dans la piété populaire, sont vues avec suspicion par les hauts prélats, qui y voient des risques de dérapages vers la magie qui discréditent l'Église.

    Les apparitions de la Vierge suscitent de l'intérêt même au Québec. En 1986, une icône de la Vierge avait provoqué tout un émoi à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, en banlieue de Montréal. Une matière graisseuse suintait de l'icône, située dans une résidence privée. Il s'agissait toutefois d'une supercherie.

    Les nouvelles règles entourant les apparitions mariales ont été engendrées par la reconnaissance hâtive d'une manifestation de ce type à Civitavecchia, un port près de Rome. L'évêque de Civitavecchia a été remplacé en 2007 après avoir confirmé qu'une statue de la Vierge pleurait des larmes de sang. Le pape Benoît XVI, ont noté les vaticanistes, a mis en sourdine la dévotion mariale de son prédécesseur, Jean-Paul II. En particulier, Jean-Paul II avait souvent évoqué la vierge de Fatima, au Portugal, dévoilant en 2000 son «troisième secret» - elle aurait prédit l'attentat contre le pape de 1981. L'un des premiers voyages de Benoît XVI a été fait à Lourdes, une décision interprétée comme une prise de distance avec le culte de Fatima.

    «Le Vatican a toujours été très prudent avec les apparitions mariales», explique Gilles Routhier, théologien à l'Université Laval.

    Donald Tremblay, prêtre du diocèse de Saint-Jérôme, précise que «les phénomènes surnaturels sont très, très rares. Dieu n'utilise pas habituellement ce moyen pour communiquer avec les humains. Mais l'être humain étant ce qu'il est, un miracle émerveillera toujours. Certains vont malheureusement faire un dogme de ces lieux d'apparition, ça va devenir l'essentiel de la démarche spirituelle. Ce n'est pas la Vierge qui sauve le monde, c'est le Christ.»

    Lieux où est apparue la Vierge:

    (Apparitions reconnues par l'Église catholique)

    39: Zaragoza, Espagne

    352-366: mont Esquilin, Rome,Italie

    1061: Walsingham, Angleterre

    1208: Prouille, France

    1251: Cambridge, Angleterre

    1531: Guadalupe, Mexique

    1664-1718: Saint-Étienne-le-Laus, France

    1830: rue du Bac, Paris, France

    1846: La Salette, France

    1858: Lourdes, France

    1871: Pontmain, France

    1917: Fatima, Portugal

    1932-33: Beauraing, Belgique

    1933: Banneux, Belgique

    1973: Akita, Japon

    Source: Catholic News

     

     

     

    Sources: http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=1608077_homelie 

    Homélie de Benoît XVI en la solennité de l'Assomption 

    15 Août 2007 

    Le Saint Père Benoît XVI a célébré hier en la Solennité de l'Assomption, la Sainte Messe dans la paroisse "San Tommaso de Villanova" à Castel Gandolfo. Le pape Benoît XVI a prononcé une homélie, improvisée dont voici une traduction.

    Homélie du pape Benoît XVI

    Chers frères et sœurs,

    Dans sa grande œuvre "la Cité de Dieu", Saint Augustin dit une fois que toute l'histoire humaine, l'histoire du monde, est une lutte entre deux amours : l'amour de Dieu jusqu'à la perte de soi, jusqu'au don de soi, et l'amour de soi jusqu'au mépris de Dieu, jusqu'à la haine des autres. Cette même interprétation de l'histoire comme lutte entre deux amours, entre l'amour et l'égoïsme, apparaît également dans la lecture extraite de l'Apocalypse, que nous venons d'entendre. Ici, ces deux amours apparaissent à travers deux grandes figures. Avant tout, il y a le dragon rouge très puissant, avec une manifestation impressionnante et inquiétante du pouvoir sans grâce, sans amour, de l'égoïsme absolu, de la terreur, de la violence.

    Au moment où saint Jean écrivit l'Apocalypse, pour lui ce dragon était symbolisé par le pouvoir des empereurs romains antichrétiens, de Néron jusqu'à Domitien. Ce pouvoir apparaissait illimité ; le pouvoir militaire, politique, l'expansion de l'empire romain était tel que devant lui, la foi, l'Église apparaissaient comme une femme désarmée, sans possibilité de survivre, encore moins de vaincre. Qui pouvait s'opposer à ce pouvoir omniprésent, qui semblait en mesure de tout faire ? Et toutefois, nous savons qu'à la fin, la femme désarmée a vaincu , l'égoïsme n'a pas vaincu, ni la haine ; l'amour de Dieu a vaincu et l'empire romain s'est ouvert à la foi chrétienne.

    Les Paroles de l'Écriture Sainte dépassent toujours le moment historique. Et ce dragon indique ainsi, non seulement le pouvoir antichrétien des persécuteurs de l'Église de ce temps, mais les dictatures matérialistes antichrétiennes de toutes les temps. Nous voyons de nouveau se réaliser ce pouvoir, cette puissance du dragon rouge dans les grandes dictatures du siècle passé : la dictature du nazisme et la dictature de Staline avaient tous les pouvoirs, pénétraient chaque contrée, jusqu'au dernier recoin. Il semblait impossible qu'à long terme, la foi puisse survivre devant ce dragon aussi fort, qui voulait dévorer Dieu qui s'est fait enfant, et la femme, l'Église. Mais en réalité, même dans ce cas, à la fin, l'amour fut plus fort que la haine.

    Même aujourd'hui, le dragon existe sous des formes nouvelles, différentes. Il existe sous la forme des idéologies matérialistes qui disent : il est absurde de penser à Dieu ; il est absurde d'observer les commandements de Dieu ; c'est une chose qui appartient au passé. Il faut seulement vivre la vie pour soi. Prendre dans ce bref moment de la vie tout ce qui nous est possible de prendre. Seuls la consommation, l'égoïsme, le divertissement valent la peine. C'est çà la vie. Nous devons vivre ainsi. Et de nouveau, il semble absurde, impossible de s'opposer à cette mentalité dominante, avec toute sa force médiatique, de propagande. Il semble impossible aujourd'hui encore de penser à un Dieu qui a créé l'homme et qui s'est fait enfant et qui serait le vrai Sauveur du monde.

    Même maintenant ce dragon apparaît invincible, mais même aujourd'hui, il reste vrai que Dieu est plus fort que le dragon, que l'amour l'emporte et non pas l'égoïsme. En ayant ainsi pris en considération les différentes configurations historiques du dragon, nous voyons maintenant l'autre image : la femme vêtue par le soleil avec la lune sous ses pieds, entourée de douze étoiles. Même cette image est multidimensionnelle. Une première signification sans doute est que c'est la Vierge Marie vêtue du soleil, c'est-à-dire entièrement de Dieu ; Marie qui vit en Dieu, pleinement entourée et pénétrée par la lumière de Dieu. Entourée de douze étoiles, c'est-à-dire des douze tribus d'Israël, de tout le peuple de Dieu, de toute la communion des saints, et aux pieds, la lune, l'image de la mort et de la mortalité. Marie a laissé derrière elle, la mort ; elle est totalement revêtue de la vie, est élevée, corps et âme dans la gloire de Dieu et ainsi, demeure dans la gloire, en ayant vaincu la mort. Elle nous dit : Courage, à la fin c'est l'amour qui gagne ! Ma vie était de proclamer : je suis la servante du Seigneur, ma vie était don de moi-même à Dieu et à mon prochain. Et cette vie de service s'accomplit maintenant dans la véritable vie. Ayez confiance, ayez le courage de vivre aussi ainsi, contre toutes les menaces du dragon.

    C'est la première signification de la femme que Marie est arrivée à être. La "femme vêtue du soleil" est une grand marque de la victoire de l'amour, de la victoire du bien, de la victoire de Dieu. Une grande marque de réconfort. Mais ensuite, cette femme qui souffre, qui doit fuir, qui enfante dans un cri de douleur, c'est également l'Église, l'Église pèlerine de tous les temps. Dans toutes les générations, elle doit à nouveau enfanter du Christ, le porter avec une grande douleur dans ce monde de souffrance. Persécutée à toutes les époques, elle vit presque dans le désert, persécutée par le dragon. Mais en tout temps, l'Église, Peuple de Dieu, vit aussi de la lumière de Dieu et est nourrie - comme le dit l'Évangile - par Dieu, nourrie en elle avec le pain de la sainte Eucharistie. Et ainsi dans toutes les vicissitudes, dans toutes les différentes situations de l'Église au cours des temps, dans les différentes parties du monde, en souffrant, elle est vainqueur. Et elle est la présence, la garantie de l'amour de Dieu contre toutes les idéologies de la haine et de l'égoïsme.

    Nous voyons certainement que même aujourd'hui le dragon veut dévorer le Dieu qui s'est fait enfant. Ne craignez pas pour ce Dieu apparemment faible. La lutte est déjà été surmontée. Aujourd'hui encore, ce Dieu faible est fort : Il est la véritable force. Et ainsi la fête de l'Assomption est l'invitation à avoir confiance en Dieu et est aussi une invitation à imiter Marie dans ce qu'elle-même a dit : je suis la servante du Seigneur, je me mets à la disposition du Seigneur. C'est une leçon : suivre sa voie ; donner sa vie et ne pas prendre la vie. Et c'est vraiment ainsi que nous sommes sur le chemin de l'amour qui signifie se perdre, mais une façon de se perdre, qui, en réalité, est l'unique chemin pour se retrouver vraiment, pour trouver la véritable vie.

    Regardons Marie, montée au Ciel. Laissons-nous encourager par la foi et la fête de la joie : Dieu triomphe. La foi, apparemment faible est la véritable force du monde. L'amour est plus fort que la haine. Et nous disons avec Elisabeth : Bénie sois-tu entre toutes les femmes. Nous te prions avec toute l'Église : Sainte Marie prie pour nous pécheurs, maintenant et à l'heure et de notre mort. Amen.

     

     

     

     

    — Châsse de Catherine Labouré — Chapelle de la rue du Bac — Paris —

    — Pas de copyright  Document personnel — Gérard Colombat — 12 Décembre 2008—

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    Médaille "miraculeuse" en fer...

    ou l'art de prendre les gens pour des imbéciles!

    No comment! 

    Cher ami, 
    Le monde entier sera renversé par des malheurs de toute sorte. On croira tout perdu. Là je serai avec vous!" 
    Ces paroles d'espoir au milieu de la tragédie, c'est la Sainte Vierge Elle-même qui les adressa à sainte Catherine Labouré, lors des apparitions de la rue du Bac, à Paris. 
    Vous le voyez, elles prennent, en ce début de XXIE siècle, un accent de terrible actualité. 
    Mais en Mère aimante, la Sainte Vierge est venue apporter un signe visible de sa protection: la médaille miraculeuse.

    Voilà pourquoi - après avoir réfléchi sur le cours des événements j'ai décidé de vous envoyer en cadeau la neuvaine de la médaille miraculeuse accompagnée d'une médaille. 
    Cette médaille, portée aujourd'hui avec foi et confiance, peut être d'un grand secours dans les jours tourmentés que nous vivons, de la même façon qu'elle a déjà sauvé et protégé bien des gens en d'autres occasions de l'histoire récente, en France même.

    Cependant si je vous écris aujourd'hui, c'est non seulement pour avoir le plaisir de vous faire ce cadeau, mais surtout parce que je suis sûr que vous êtes également, comme moi, préoccupé par les événements de ces derniers temps et que vous serez d'accord pour considérer qu'il faut la répandre dans toute la France. Aussi, je vous demande de m'aider à la distribuer. 
    En 1830, lors des apparitions de la rue du Bac à Paris, la Sainte Vierge a présenté la médaille miraculeuse à Ste Catherine Labouré : "Toutes les personnes qui la porteront recevront de grandes grâces en la portant au cou. Les grâces seront abondantes pour les personnes qui la porteront avec confiance".


    Retenez bien cette phrase : "
    toutes les personnes qui la porteront recevront de grandes grâces". Elle ne dit pas que "certains" recevront des grâces, mais affirme au contraire que "toutes les personnes" en recevront. Elle dit aussi que "les grâces seront abondantes". 
    A la mort de Ste Catherine Labouré en 1876, le tirage mondial de cette médaille dépassait déjà le milliard d'exemplaires. D'innombrables conversions, guérisons, protections extraordinaires lui confèrent très vite sa renommée de "médaille miraculeuse". 
    Vous aussi, vous avez sûrement besoin de grandes grâces : qui n'en a pas besoin? 
    Mais avez-vous pensé au grand nombre de personnes, en France aujourd'hui, qui ne connaissent pas et ne portent pas la médaille miraculeuse?

    -- Avez-vous pensé combien d'âmes sont guettées par le désespoir, et auraient bien besoin de cette aide puissante? 
    Et si, au contraire, tout le monde en France se mettait à la porter avec confiance et dévotion? -- Alors, ce serait notre pays tout entier qui recevrait de grandes grâces. 
    Vous et moi n'avons-nous pas l'obligation de faire quelque chose de concret pour répandre encore plus la médaille de la Sainte Vierge? Ah oui! notre pauvre pays a vraiment besoin de la Sainte Vierge. 
    -- Face à l'incertitude grandissante dans laquelle est plongée notre société, n'avons-nous pas besoin - tous - d'un signe visible et efficace de la protection d'en-Haut? 
    -- Combien de familles déchirées, d'âmes livrées au désespoir pourraient retrouver la paix si elles se plaçaient sous la protection efficace promise par la Sainte Vierge Elle-même? 
    -- Alors qu'augmentent de jour en jour le satanisme et son influence dans la littérature pour enfants, est-ce que les petits portent une médaille miraculeuse? 
    -- Aujourd'hui où le suicide, la drogue et la pornographie font des ravages chez les jeunes, combien de familles, d'adolescents, ne connaissent pas la promesse de Marie pour tous ceux qui portent sa médaille? 
    Vous le savez comme moi, porter et diffuser la médaille miraculeuse, c'est se mettre sous la protection de la Très Sainte Vierge. C'est se placer sous le signe de l'Immaculée et prendre le bon parti face aux troubles croissants du monde moderne. 
    Parce-que, dans un monde qui s'enfonce dans le chaos seule la Providence peut donner à l'homme contemporain la protection dont chacun de nous sent l'urgente nécessité ... 
    j'ai pensé à vous envoyer la médaille miraculeuse et sa neuvaine, et je vous demande instamment de m'aider à les diffuser le plus largement possible en France, en vous joignant à tous les amis et donateurs de la TFP, à travers la campagne "La France a besoin de la Sainte Vierge".

    C'est vous, par votre soutien, par votre don, qui allez faire ce travail d'apostolat marial. Diffuser la médaille miraculeuse est probablement une des meilleures façons de rapprocher beaucoup d'âmes de Dieu, dans ces temps angoissants. 
    Au moyen de la médaille miraculeuse que vous allez m'aider à diffuser, la Sainte Vierge opère d'étonnantes conversions ; au moyen de cette dévotion, Elle protège et accorde des grâces extraordinaires. 
    Déjà, grâce à la mobilisation de milliers de personnes, depuis le début de cette campagne, en octobre 2001, il a été possible de diffuser gratuitement plus d'un demi million de médailles, suscitant l'intérêt et le dévouement d'un grand nombre. 
    C'est un résultat encourageant mais je vous propose d'en distribuer bien plus. Ensemble, diffusons la Médaille de la Sainte Vierge.

    Oui, avec votre aide, ce sont 100.000 neuvaines et médailles miraculeuses supplémentaires gue je souhaite envoyer dans les prochains mois, à des personnes qui sont susceptibles d'en être touchées. 
    Avec l'aide de chacun, il faut réellement que nous distribuions la neuvaine et la médaille dans toute la France : dans les familles, dans les prisons, les hôpitaux, il faut la donner aux enfants, aux jeunes, aux adultes et aux vieillards, et même directement sur les places si nécessaire. 
    Pour gue vous m'aidiez dans cet apostolat marial, je vous demande simplement si vous pouvez participer à la diffusion de la médaille miraculeuse en France en m'envoyant un don de 20 Euros, 30 Euros, ou toute autre valeur de votre choix? 
    C'est votre don qui permettra à cette campagne d'aller de l'avant. Mais je ne veux pas m'arrêter à ces 100.000 exemplaires au cours des prochains mois. Avec votre soutien, je souhaite mettre la médaille miraculeuse à la portée du plus grand nombre de personnes en France.

    Vous-même pouvez en faire l'expérience : demandez-moi d'autres neuvaines avec sa médaille à distribuer autour de vous et vous verrez par vous-même le regard brillant de joie et de reconnaissance de ceux gui la reçoivent, et vous verrez les merveilles que Marie fait pour ceux qui la prient avec confiance. 
    Voilà pourquoi je me permets d'insister et vous demande, si vous le pouvez, de soutenir cette campagne en faisant votre possible pour m'envoyer un don de 20 Euros ou même de 30 Euros. 
    D'avance, je vous en remercie chaleureusement. Ensemble, agissons sous la protection de la Sainte Vierge. 
    Benoît Bemelmans Président


    P.S : je vous recommande, pour les raisons exposées dans la lettre de porter dès maintenant la médaille miraculeuse qui accompagne la neuvaine. 
    Dans un monde qui s'enfonce dans le chaos, seule la Providence peut donner à l'homme contemporain la protection dont chacun de nous sent l'urgente nécessité. Voilà pourquoi je vous demande instamment de m'aider à diffuser la médaille miraculeuse et sa neuvaine le plus largement possible. Merci, si possible, d'envoyer un don de 20 Euros ou de 30 Euros.

     

     

     

    Marie, qui est-elle? par Etienne Miniot

    http://www.blogdei.com/index.php/2007/08/29/2521-marie-qui-est-elle-par-etienne-miniot 

    MARIE... QUI EST-ELLE ? 

    La réponse à une telle question ne peut se trouver que dans la Bible, la Parole de Dieu. Jésus dit : « Sondez les Écritures... ce sont elles qui rendent témoignage de moi » (Jean 5. 39). Cette parole du Seigneur Jésus se vérifie très aisément : à travers toutes les Écritu¬res, du début à la fin, le croyant discerne Christ, l'Ancien Testament L'annonçant et parlant de Lui par des ombres ou des figu¬res, le Nouveau Le présentant dans toutes ses perfections.

    Les passages nous parlant de Jésus, le Fils de Dieu, sont innombrables. Par contre, peu nombreux sont ceux qui nous parlent de Marie, la mère de Jésus. Nous allons considérer la plupart d'entre eux.

    L'ange Gabriel fut envoyé par Dieu à Nazareth pour annoncer à Marie, fiancée à Joseph, la bonne nouvelle qu'elle mettrait au monde le Sauveur. «Et l'ange étant entré auprès d'elle, dit : "Je te salue, toi que Dieu fait jouir de sa faveur ! Le Seigneur est avec toi ; tu es bénie entre les femmes". » (Luc 1. 28). Elle est bénie entre les fem¬mes : quel bonheur, en effet, pour Marie, d'être choisie par Dieu pour donner nais¬sance à Celui qui sera appelé le Fils du Très-haut. Elle est l'objet de la grâce de Dieu qui la fait jouir ainsi de sa faveur. Marie, créature humaine, une faible femme, se trouble à la vue de l'ange. Il faut que celui-ci la rassure : « Ne crains pas, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Et voici, tu concevras dans ton ventre, et tu enfanteras un fils, et tu appel¬leras son nom Jésus. Il sera grand et sera appelé le Fils du Très-haut. » (Luc 1. 30 et 31). Marie répond avec foi à cette merveil¬leuse annonce. Humblement soumise à la sainte volonté de Dieu, elle prend la place qu'elle reconnaît être la sienne, celle de l'esclave du Seigneur : « Voici l'esclave du Seigneur, dit-elle. Qu'il me soit fait selon ta parole. » (Luc 1. 38).

    Quelque temps plus tard, en présence d'Élisabeth, sa parente, un cantique s'élève du coeur de Marie : « Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit s'est réjoui en Dieu mon Sauveur, car il a regardé l'humble état de son esclave... » (Luc 1. 46 à 48). Elle appelle Dieu « son Sauveur ». Elle ne parle pas d'elle, ni de ses mérites, ni de sa sain¬teté ; mais elle reconnaît n'être que l'instru¬ment du dessein du Dieu souverain qu'elle nomme son Sauveur. Elle a besoin d'un sauveur, elle a besoin de salut. Elle recon¬naît, en parlant ainsi, sa nature pécheresse en tant que créature humaine. « Tous ont péché et n'atteignent pas à la gloire de Dieu » nous dit la Bible en Romains, ch. 3, v.23. Marie s'identifie comme telle et, sentant son besoin d'être sauvée, elle se réjouit en son Sauveur et exalte la grâce de Dieu qui se manifeste en elle d'une ma¬nière si merveilleuse. « Toutes les générations me diront bien heureuse, dit-elle ; car le Puissant m'a fait de grandes choses, et son nom est saint ; et sa miséricorde est de générations en générations sur ceux qui le craignent. » (Luc 1. 48 à 50). Elle est bienheureuse à cause de ce que DIEU A FAIT, non pas elle. La foi regarde à ce que Dieu a fait. Cher lecteur, chère lectrice, avez-vous regardé à ce que Dieu a fait pour vous ? Il vous a tant aimé qu'Il a donné son Fils uni¬que afin qu'en croyant en Lui, vous ne pé¬rissiez pas, mais que vous ayez la vie éternelle (Évangile selon St Jean, chap. 3, v. 16). Si la faveur accordée à Marie est unique, si elle est celle que toutes les générations diront bienheureuse, Dieu, dans sa grâce, offre le bonheur éternel à vous aussi, par Jésus Christ. Il vous demande seulement de Le recevoir par la foi.

    Si nous continuons la lecture de l'Évan¬gile selon Saint Luc, nous arrivons, au deuxième chapitre, à la naissance de Jésus. Celle-ci avait été annoncée plus de sept cents ans auparavant par le prophète Esaïe : « Voici, la vierge concevra et elle enfantera un fils, et appellera son nom Emmanuel », c'est-à-dire « Dieu avec nous » (Esaïe 7. 14). Un ange du Seigneur annonce le grand sujet de joie aux bergers de la contrée : « Car aujourd'hui, dans la cité de David, vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur » (Luc 2. 11). Remarquons que l'ange ne parle pas de Marie, mais uniquement de Celui qui est le Sauveur. Il aurait pu dire : « Aujourd'hui, dans la cité de David, la vierge Marie a mis au monde un Sauveur... » Non : l'Esprit de Dieu nous montre clairement que ce n'est pas à cause de Marie, mais à cause du Sauveur qui est né que la multitude de l'armée céleste se joint à l'ange pour louer Dieu : « Gloire à Dieu dans les lieux très-hauts ; et sur la terre, paix ; et bon plaisir dans les hommes ! » (Luc 2. 14). Dans l'Évangile selon Saint Matthieu, nous voyons les mages arriver de l'orient pour voir qui ? Marie ? Non : pour voir le petit enfant à qui ils rendent hommage : « Et étant entrés dans la maison, ils virent le petit enfant avec Marie sa mère ; et, se prosternant, ils lui rendirent hommage; et ayant ouvert leurs trésors, ils lui offrirent des dons, de l'or et de l'encens, et de la myrrhe. » (Matthieu 2. 11). Avez-vous bien lu ? Ils virent le petit enfant avec Marie sa mère, et l'adoration et les dons sont uniquement pour le petit enfant.

    Reprenons notre lecture dans l'Évangile selon Saint Luc. Jésus a douze ans. Comme chaque année, à la fête de Pâque, ses parents vont à Jérusalem. Au retour, l'enfant Jésus demeure dans cette ville, ses parents ne le sachant pas. Quand ils s'aperçoivent de l'absence de Jésus, ils re¬tournent à sa recherche et ce n'est qu'après trois jours qu'ils le trouvent « dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant... et quand ils le virent, ils furent frappés d'étonnement, et sa mère lui dit : 'Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait ainsi ? Voici, ton père et moi nous te cherchions, étant en grande peine.' Et il leur dit : 'Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu'il me faut être aux affaires de mon Père ?' Et ils ne comprirent pas la parole qu'il leur disait. Et il descendit avec eux, et vint à Nazareth, et leur était soumis. Et sa mère conservait toutes ces paroles dans son coeur. » (Luc 2. 46 à 51). Joseph et Marie étaient d'excellentes per¬sonnes. Ce que nous savons d'eux d'après les Évangiles nous donne une haute opi¬nion de leur piété, mais ils n'étaient pas tout entiers aux choses de Dieu, comme Jésus l'était. Cet incident du chapitre 2 de St Luc semble révéler chez eux une cer¬taine défaillance. Joseph et Marie auraient dû savoir où se trouvait le Seigneur, et lui-même leur fait une sorte de reproche en leur disant : « Ne saviez-vous pas qu'il me faut être aux affaires de mon Père ? » Il était, lui, le Fils de Dieu, tout entier aux affaires de Dieu. Toutefois, dans sa parfaite humanité, il se soumet à ses parents et re¬tourne avec eux. Marie, qui ne comprenait pas, gardait ces paroles dans son coeur.

    Lors du premier miracle de Jésus, à Cana, Marie est là. Le vin manque à la fête, et elle lui en fait part. « Jésus lui dit : 'Qu'y a-t-il entre moi et toi, femme ? Mon heure n'est pas encore venue.' » (Jean 2. 4). Dans les Saintes Écritures, le vin nous parle de la joie. Sans Jésus, il n'existe pas de vraie joie durable dans ce monde. Pour donner joie et bénédiction aux hommes, il faut que le péché qui fait séparation entre Dieu et l'homme soit ôté. Pour que Jésus puisse donner la joie, il fallait sa mort sur la croix où il allait expier le péché. C'est ce que veut dire l'expression : « Mon heure n'est pas encore venue ». L'oeuvre rédemp¬trice n'était pas encore accomplie, et sans elle, la joie ne pouvait être donnée à l'homme, pas plus que Marie ne pouvait apporter le vin. Marie ne suggère ni ne fait rien, car elle ne peut se mêler à l'action de Jésus qui a sa source dans le ciel. « Faites tout ce qu'il vous dira » dit-elle (v. 5). Elle comprend que ce n'est pas ce qu'elle-même peut faire ou dire qui compte. C'est Jésus qu'il faut écouter et c'est à Lui qu'il faut obéir. Il dit à chacun : « Venez à moi... et moi, je vous donnerai du repos. » (Matthieu 11. 28). Remarquons que le Seigneur appelle toujours sa mère « femme », ce qui rappelle ainsi l'humanité de Marie. Il emploie cette même appellation lorsqu'il est sur la croix : « Jésus donc voyant sa mère, et le disciple qu'il aimait se tenant là, dit à sa mère : 'Femme, voilà ton fils'. » (Jean 19. 26). Pas une seule fois Jésus n'a exalté publi¬quement sa mère comme étant supérieure aux autres. Quand « une femme éleva sa voix du milieu de la foule et lui dit : 'Bien¬heureux est le ventre qui t'a porté, et les mamelles que tu as tétées' », Jésus dit : « Mais plutôt, bienheureux sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gar¬dent. » (Luc 11. 27 et 28).

    La dernière fois qu'il est fait mention de Marie dans le livre de Dieu, c'est dans les Actes des apôtres, au chapitre premier. Après l'ascension du Seigneur Jésus Christ, les disciples se réunissent à Jéru¬salem, dans la chambre haute. « Tous ceux-ci persévéraient d'un commun accord dans la prière, avec les femmes, et avec Marie, la mère de Jésus, et avec ses frè¬res. » (Actes 1. 14). Marie s'unit de cœur aux prières des disciples. Pour elle, objet de cet honneur inouï d'avoir mis au monde le Fils de Dieu, sa place est désormais au¬près de ces témoins humbles et méprisés, inconnus encore, qui persévéraient d'un commun accord dans la prière. L'Écriture ne nous parle plus dès lors de la mère de Jésus. Elle la laisse dans cette attitude de foi, de dépendance et de communion qui caractérise la prière en commun. Imaginons-nous ce qu'elle aurait pensé, à ce moment-là, si elle avait su que, quel¬ques siècles plus tard, une multitude d'êtres humains comme elle s'adresserait à elle dans la prière...

    En conclusion, Marie : qui est-elle ?

    Elle a eu cet immense privilège et ce grand honneur d'avoir été choisie de Dieu pour mettre au monde le Sauveur. Mais Dieu, dans sa sainte Parole, nous montre clairement qu'elle n'était qu'une femme, dont la piété était remarquable, certes, mais qui n'était qu'une créature comme vous et moi. Aucun passage, aucun mot de la Sainte Bible ne peut laisser supposer que Marie soit montée au ciel, corps et esprit, avant ou après sa mort. Toutes les doctrines énoncées se rapportant à son assomption sont totalement fausses et ab¬sentes des Saintes Écritures.

    Dire que Marie est médiatrice, c'est contredire la Parole de Dieu « car il y a un seul Dieu et un seul médiateur entre Dieu et les hommes, l'homme Christ Jésus, qui s'est donné lui-même en rançon pour tous. » (1 Timothée 2. 5). Par conséquent, ce n'est pas à elle que les prières doivent être adressées ; Jésus a enseigné à maintes reprises que les prières et les louanges doivent être adres¬sées à Dieu, par Lui et en son nom. Il dit : «... afin que tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. » (Jean 15.16). « En vérité, en vérité, je vous dis, que toutes les choses que vous demanderez au Père en mon nom, il vous les donnera. » (Jean 16. 23). Jésus est Celui qui intercède auprès du Père : « Il peut sauver entièrement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder pour eux. » (Hé¬breux 7. 25). « Ayant donc un grand souve¬rain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, tenons ferme notre confession ; car nous n'avons pas un sou¬verain sacrificateur qui ne puisse sympa¬thiser à nos infirmités, mais nous en avons un qui a été tenté en toutes choses comme nous, à part le péché. Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin que nous recevions miséricorde et que nous trouvions grâce pour avoir du se¬cours au moment opportun. » (Hébreux 4. 14 à 16).

    Rendre culte à Marie est une très grave désobéissance à la parole de Dieu « car il est écrit : Tu rendras hommage au Sei¬gneur ton Dieu, et tu le serviras (ou tu lui rendras culte) lui seul » (Matthieu 4. 10 et Luc 4. 8).

    Appeler Marie « mère de Dieu » est inexact et constitue un outrage involontaire à la sainte Trinité. En effet, comment Dieu qui est esprit (Jean 4. 24) et qui est éternel peut-il avoir une mère ? Marie n'était la mère de Jésus que dans son humanité, le sein dans lequel Christ incarné a été formé. « Tu m'as formé un corps », dit-il en entrant dans le monde (Hébreux 10. 5), et par la voix prophétique : « Tu m'as creusé des oreilles. » (Psaume 40. 6). « Le mystère de la piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, a été justifié en Esprit... » (1 Timothée 3. 16).

    Quant à la virginité perpétuelle de Marie, nous dirons simplement que plusieurs pas¬sages de la Bible nous parlent des frères de Jésus : « Et comme Jésus parlait encore aux foules, voici, sa mère et ses frères se tenaient dehors, cherchant à lui parler... » (Matthieu 12. 46). « Les Juifs étaient éton¬nés et disaient : n'est-il pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s'appelle-t-elle pas Marie ? et ses frères Jacques, et Joses, et Simon, et Jude ? Et ses soeurs ne sont-elles pas toutes auprès de nous ?' » (Matthieu 13. 55 et 56). Il est donc de toute évidence que Marie n'est pas restée vierge après la naissance de Jésus. De Joseph, il nous est dit en effet : « Et il ne la connut point JUSQU'À CE QU'elle eût enfanté son fils premier-né ; et il appela son nom Jésus. » (Matthieu 1. 25).

    Cher ami lecteur, peut-être avez-vous cru jusqu'à présent, à cause des enseigne¬ments humains que vous avez reçus, que Marie pouvait faire quelque chose pour le salut de votre âme, ou pour le pardon de vos péchés, ou même, comme on l'entend souvent, pour vous venir en aide. Il n'en est absolument rien ! Le seul chemin qui mène à Dieu, c'est :

    JESUS CHRIST.

    « Il est le chemin, et la vérité, et la vie ; nul ne vient au Père que par lui. » (Jean 14. 6).

    Il est « le seul médiateur entre Dieu et les hommes » (1 Timothée 2. 5).

    « Il n'y a de salut en aucun autre ; car aussi il n'y a point d'autre nom sous le ciel, qui soit donné aux hommes, par lequel il nous faille être sauvés. » (Actes 4. 12).

    Cher ami, allez directement à JÉSUS, comme Il vous y invite :

    « VENEZ A MOI, VOUS TOUS QUI VOUS FATIGUEZ ET QUI ETES CHARGÉS, ET MOI, JE VOUS DONNERAI DU REPOS. » (Matthieu 11. 28)

    « JE NE METTRAI POINT DEHORS CELUI QUI VIENT A MOI. » (Jean 6. 37)

    *****

    Toute correspondance concernant ce traité peut être adressée à :

    Etienne MINIOT Diffusion de la Sainte Bible B.P. 41 F. 62700 Bruay la Buissière

    Une partie de la Sainte Bible sera envoyée gratuitement à toute personne qui en fera la demande.

    Distribué aussi par :

    BIBLES ET PUBLICATIONS CHRÉTIENNES 30 rue Châteauvert F. 26000 Valence

     

     

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    ApostasieLe culte de Marie, âme du pontificat de Jean-Paul II -


    Jean-Paul II a confié sa vie à la Vierge Marie. Lorsqu'il fut blessé dans l'attentat de la place Saint-Pierre en 1981, le pape affirma que la Vierge avait «guidé» la balle en évitant qu'elle ne soit mortelle. 
    Au soir de sa vie, après avoir subi une trachéotomie en mars 2004, il a rappelé que sa devise était adressée à la mère du Christ: «totus tuus» («Je suis tout à toi»).

    Ces deux moments de souffrance encadrent l'un des messages théologiques les plus forts du pontificat de Jean-Paul II: sa dévotion à la Vierge et une vision mariste mettant l'accent sur son rôle fondamental dans le culte catholique. 
    Ses efforts pour définir et encourager le culte marial pourraient bien être l'un des legs les plus marquants de son pontificat, plus même qu'un autre aspect souvent souligné, le côté «globe trotter» que Jean-Paul II a inauguré, transformant la papauté en pèlerinage perpétuel et le pape en messager aux quatre coins de la planète.

    La place faite à Marie par le pape, via les méditations spirituelles et les prières, met également l'accent sur la nature féminine du personnage. Un message censé séduire les femmes, fidèles parmi les fidèles de Jean-Paul II.

    «Marie est le coeur et l'âme du pontificat» de Karol Wojtyla, estime le père Giovanni Marchese, expert vaticaniste de «La Civiltà Cattolica», influent magazine jésuite de Rome. «Il se sent toujours accompagné par la madone», ajoutait le cardinal espagnol Julian Herranz, en prière devant la polyclinique Gemelli où le pape venait de subir une trachéotomie. 
    Jean-Paul II, né dans cette Pologne où le culte marial est très fort, a consacré son pontificat à la Vierge, son sceau privé portant la lettre M, pour Madone.

    Pour le pape, cet amour naquit lorsque le petit Karol, orphelin de sa mère à neuf ans, se console dans le culte de Marie. Puis, jeune séminariste, il s'intéresse au religieux français du XVIIe siècle Louis-Marie Grignion de Montfort, canonisé en 1947: Marie était pour lui la figure centrale de la dévotion chrétienne, on lui attribue le célèbre «totus tuus».

    Mais cet adulation de la Vierge affichée par le pape vient souligner les failles de l'unité chrétienne: les cultes évangéliques considèrent qu'une trop grande place faite à Marie est une déviance grave des Ecritures, les protestants et orthodoxes ne partagent pas toutes les croyances des catholiques à ce sujet et estiment que le culte marial détourne de Jésus-Christ.

    Si la vénération pour la mère du Christ remonte aux premiers temps du christianisme, le développement du culte marial est issu de textes apocryphes, et non des Evangiles. Et la question de sa grâce a été au coeur de nombre d'âpres débats au cours des siècles. 
    Le culte marial prend toute sa force au XIXe siècle. En 1854, Pie XI proclame le dogme de l'Immaculée conception, déclarant que Marie est née sans péché, à l'image de Jésus. Une doctrine rejetée par les Protestants. Un siècle plus tard, Pie XII eut recours à la rarissime formule de l'infaillibilité pontificale pour instaurer le dogme de l'Assomption, la montée du corps de Marie au ciel. 
    Quant au culte personnel que lui porte Jean-Paul II, il s'est souvent confondu avec des tentatives de raviver des traditions en désuétude, comme la pratique de la récitation du rosaire, chapelet de prières dédiées à la Vierge.

    Les deux derniers des 104 voyages papaux auront été consacrés à Marie: en août, Jean-Paul II était au sanctuaire marial de Lourdes, où la Vierge apparut à Bernardette Soubirous en 1858. Trois semaines plus tard, il visitait un autre sanctuaire marial, celui de Lorette sur l'Adriatique.

    En mai 1981, quelques heures après avoir été blessé dans un attentat, le pontife souhaitait prendre connaissance du troisième «secret» de Fatima, cette ville portugaise où Marie apparut à trois petits bergers en 1917, leur confiant trois révélations, prédisant notamment les deux guerres mondiales ainsi que la naissance et la chute de l'Union soviétique. 
    Quant au troisième secret, rendu public en 2000 après plusieurs visites de Jean-Paul II au sanctuaire de Fatima, il évoque notamment un pape tué sous une «grande croix»... Les théologiens du Vatican l'analysent comme référence à l'attentat contre le pape. 
    Et comme l'attentat eut lieu le 13 mai, date des apparitions de la Vierge à Fatima, le pape, persuadé de devoir la vie à la Vierge, lui a fait don de la balle extraite de sa blessure.

     

     

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    BabyloneLa Sainte Médaille Miraculeuse se fête le 27 novembre -

    Pour la sainte église catholique romaine et prétendue seule église chrétienne, la Médaille Miraculeuse se fête le 27 novembre.

    Dans l'article: La Parole de Dieu ne change jamais alors que la doctrine démoniaque du Saint Magistère Vaticanais évolue au gré du vent j'ai écrit : son guide du pèlerin marial à la main, il (Jean-Paul II) a visité tous les grands temples païens de celle qui a pris la succession de la déesse-mère de la Babylone antique. En France, nous avons eu droit aux messes à Lourdes et à Paris, rue du Bac, d'où il est reparti avec une collection de "Saintes Médailles Miraculeuses"!
    Et "on" m'a reproché de raconter n'importe quoi et d'inventer une médaille miraculeuse! Comme s'il était nécessaire d'inventer quoi que ce soit quand il est question de délires catholiques! La Médaille Miraculeuse existe! Sous ce nom!

    Les Saints Spécialistes du Saint Magistère du Saint Siège de la Sainte Eglise Catholique romaine qui doivent avoir un sérieux problème avec ce genre de versets dans la Bible: "Mais comme celui qui vous a appelés, est saint, soyez vous-mêmes saints dans toute votre conduite. En effet il est écrit: Soyez saints, car je suis saint" ont même inventé très officiellement la Très Sainte Fête de la Sainte Médaille Miraculeuse : c'est le 27 novembre et je lui dois bien cet article aujourd'hui, 27 novembre 2003.

    Heureux anniversaire ô Très Sainte et Très Rentable Médaille Miraculeuse!

    L'histoire de cette médaille commence à Paris, le 18 juillet 1830, au couvent des Filles de la Charité à Paris VIIème, au 140 de la rue du Bac. La grande déesse-mère n'ayant rien d'autre à faire a décidé de descendre sur terre pour bavarder avec une jeune "bonne soeur" de la congrégation des Filles de la charité, Catherine Labouré (devenue sainte depuis, bien entendu) qui a droit à sa fête demain 28 novembre.

    La "rencontre du 3ème type" a lieu dans la chapelle du couvent, chapelle qui porte aujourd'hui et comme il se doit, le nom de Chapelle Notre Dame de la Médaille Miraculeuse (visite tous les jours aux heures d'ouverture de la boutique de vente de Saintes Médailles, c'est à dire matin et après-midi, 7 jours sur 7).
    Pourquoi une boutique dans un lieu de culte? N'est-il pas question dans la Bible de marchands du temple condamnés par notre Seigneur Jésus? Mais c'est que la grande déesse-mère a donné un ordre à la jeune Catherine : "Faites frapper une médaille sur ce modèle; les personnes qui la porteront au cou recevront de grandes grâces ; les grâces seront abondantes pour les personnes qui la porteront avec confiance".
    Pour que tout soit fait bien comme il faut, la déesse-mère a montré le modèle à reproduire en quantité industrielle:

    Dans un cadre ovale, d'un côté la phrase "Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous" et de l'autre "la lettre M en grand, surmontée d'une petite croix, et sous le grand M, les Sacrés Coeurs de Jésus et de Marie".

    La jeune Catherine a bien entendu raconté l'histoire à sa supérieure qui l'a racontée à son curé, qui en a parlé à l'évêque qui a demandé aux uns et aux autres d'arrêter de fumer la moquette. Mais la supérieure du couvent a flairé la bonne affaire et la déesse-mère a de la suite dans les idées. Elle a donc remis les pieds sur terre (c'est une façon de parler car il me semble avoir compris qu'elle s'est incarnée dans un tableau accroché au mur) le 27 novembre 1830 pour taper du poing sur la table et se faire obéir! Il lui aura fallu revenir (les hommes ne savent décidément pas obéir quand les dieux leurs donnent des ordres) mais elle a finalement obtenu ce qu'elle voulait et en juin 1832 les premières médailles sont mises en vente. Sous le contrôle local de Monseigneur Quellin, Archevêque à Paris, lui-même aux ordres du Saint Père Grégoire XVI qui était au pouvoir au Vatican.
    Monseigneur? Saint Père? Est-ce que ces titres sont vraiment bibliques?

    En vente? Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement (Matthieu 10.8) ne s'applique bien entendu pas à la seule église chrétienne loin de laquelle il n'y a pas de salut possible.

    Et le succès satanique est au rendez-vous!
    2 ans plus tard la médaille de pacotille suite à une enquête des plus sérieuses diligentée par le Vatican, et dont voici la conclusion officielle:
    "
    La rapidité extraordinaire avec laquelle cette médaille s'est propagée, le nombre prodigieux de médailles qui ont été frappées et répandues, les bienfaits étonnants et les Grâces singulière que la confiance des fidèles a obtenus, paraissent vraiment les signes par lesquels le Ciel a voulu confirmer la réalité des apparitions, la vérité du récit de la voyante et la diffusion de la médaille."
    est officiellement baptisée du saint nom de "Médaille Miraculeuse" car "elle apporte avec elle la protection et les guérisons"!

    4 ans plus tard il s'en vend dans le monde entier et encore un peu de temps et le cap des 10 millions de médailles vendues a été pulvérisé! A la mort de Catherine Labouré le milliard de saintes médailles vendues était dépassé depuis longtemps. Aujourd'hui, avec l'impulsion du Saint Père particulièrement mariolâtre et personnellement choisi par la Reine-Mère-des-Cieux, il faut des régiments d'experts-comptables pour compter...

    En 1846 le Saint Père Grégoire XVI qui sait compter lui aussi officialise définitivement ce cirque de son infaillibilité pontificale et donne des instructions au bon peuple des fidèles :
    Portez toujours sur vous la médaille pour vivre dans la grâce de Dieu et jouir de la protection de la Vierge Immaculée;
    Dites chaque jour l'invocation de la Médaille Miraculeuse
    La Vierge a voulu être ainsi saluée et invoquée : "Ô MARIE CONÇUE SANS PÉCHÉ, PRIEZ POUR NOUS QUI AVONS RECOURS À VOUS"

    Propagez autour de vous la Médaille; donnez-la particulièrement aux malades et aux affligés.
    En 1854, l'immense délire collectif appelé mouvement de foi en Marie suscité par ces Médailles Miraculeuses en vente dans toutes les églises de quartier a conduit le Saint Père Pie IX à définir le dogme de l'Immaculée Conception.

    Le Vatican qui a toujours bien fait les choses a organisé d'autres apparitions miraculeuses en France pour confirmer celles de Paris. A Lourdes Bernadette Soubirous a déclaré en 1858 que "la Dame de la Grotte m'est apparue telle qu'elle est représentée sur la Médaille Miraculeuse" et plus personne ne pouvait douter de tout ça. D'autres médailles magiques et miraculeuses bénies par les saints Ben & Fils ont été frappées et vendue.

    Catherine Labouré profite de ces apparitions de Lourdes pour rappeler que l'un des voeux de la "Vierge Marie" était de faire de la chapelle de la rue du Bac un lieu de pèlerinage.

    C'est chose faite depuis longtemps et cette sainte chapelle a son site internet au doux nom si chrétien de "ChapelleNotreDameDeLaMedailleMiraculeuse" avec suffixe commercial "com": http://www.chapellenotredamedelamedaillemiraculeuse.com (ne comptez pas sur moi pour mettre ici un lien vers un site idolâtre).
    Catherine Labouré meurt en 1876 et malgré les fortunes gagnées par l'église de Rome avec cette histoire d'apparition et de Sainte Médaille Miraculeuse, il lui faudra attendre 1947 pour que le pape et Saint Père Pie XII en fasse une sainte catholique. Une fois de plus, quelle ingratitude.
    En 1954, toujours sous le règne du Saint Père Pie XII, le Saint Siège a fait frapper une sainte médaille commémorative spéciale et vendue un peu plus cher pour les bonnes oeuvres. Un site vaticanais donne la description suivante de cette nouvelle sainte médaille: l'image de la Médaille Miraculeuse et l'image de la grotte de Lourdes, étroitement associée, soulignent le lien unissant les deux apparitions de la Très Sainte et Toujours Vierge Mère de Dieu et Reine des Cieux avec la définition de l'Immaculée Conception.

    De nouvelles consignes pontificales sont données:
    De même que Lourdes est une source intarissable de Grâces, la Médaille Miraculeuse est toujours l'instrument de l'inlassable bonté de Notre-Dame pour tous les pêcheurs et tous les malheurs de la terre.
    Les chrétiens qui sauront la méditer y retrouveront symbolisée toute la doctrine de l'Eglise sur la Place providentielle de la Très Sainte et Toujours Vierge Mère de Dieu et Reine des Cieux dans la Rédemption, en particulier sa médiation universelle.

    Comme il faut vivre avec son temps, la Médaille Miraculeuse a son site internet au nom si peu commercial et tellement biblique de "Médaille-Miraculeuse-Direct" avec le suffixe "com": http://www.medaille-miraculeuse-direct.com (on me pardonnera de ne pas mettre de lien ici pour accéder directement à ce site idolâtre) et les médailles sont accessibles depuis votre ordinateur, paiement sécurisé et tout et tout! Il y en a par exemple une version présentée ainsi:
    Médaille en or massif (750/1000), de forme ovale, bord facetté, représentant la Vierge Miraculeuse. Sur l’autre face le M de Marie surmonté d’une petite croix et les 2 saints cœurs de Jésus et Marie authentifient cette médaille.
    au prix de 51 euros! le petit modèle (1 centimètre) et 198.50 euros le grand modèle (2 centimètres). Pas mal.
    Mais il y a mieux : en 3 centimètres et avec la description "or gravé" on passe à 257 euros!!!
    Les fauchés (laissez venir à moi les pauvres) peuvent acheter une statue incassable dont on nous dit:
    Fabriquée en matériau incassable et finement décorée, cette statue de la Vierge Miraculeuse peut-être également exposée dans un jardin ou dans une cour.
    au prix symbolique de 8 euros (enfin, à partir de 8 euros).
    C'est tellement biblique tout ça!
    Jean-Paul II a probablement pris un modèle de chaque, sans oublier la Statue lumineuse de la Vierge Miraculeuse, en matière incassable dont la couleur ivoire donne une luminosité unique à cette représentation.
    au prix de 224 euros! Mais quand on aime, on ne compte pas.

    Le site commercial indiqué ici a un site partenaire pour lequel il fait de la publicité: c'est celui de Lourdes Vente Directe (http://www.lourdesdirect.com). Le bidon d'eau magique de Lourdes est en vente sur ce site au prix de 9 euros le demi-litre.
    Je ne me demande plus si les oeucuménisateurs qui veulent tellement se rapprocher de Rome, de ses saintes chapelles et de ses Médailles Miraculeuses ont des yeux pour voir, des oreilles pour entendre et un minimum de matière grise pour comprendre se qui se passe au Vatican.

    Pour moi, tout ce cirque, c'est du paganisme et de l'idolâtrie. Que dit la Bible?

    Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance de ce qui est dans les cieux en haut, et de ce qui est sur la terre en bas, et de ce qui est dans les eaux au-dessous de la terre. Tu ne t’inclineras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l’Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui visite l’iniquité des pères sur les fils, sur la troisième et sur la quatrième génération de ceux qui me haïssent (Exode 20.4-5)

    L’ouvrier fond une image, et l’orfèvre étend l’or dessus et lui fond des chaînes d’argent. Celui qui est trop pauvre pour faire une offrande choisit un bois qui ne pourrisse pas ; il se cherche un habile ouvrier pour établir une image taillée qui ne branle pas (Esaïe 40.19-20)

    Ceux qui forment une image taillée sont tous un néant, et leurs choses désirables ne sont d’aucun profit ; et ils en sont eux-mêmes les témoins, ils ne voient pas, et ils ne connaissent pas, afin qu’ils soient honteux.
    Qui a formé un dieu, ou fondu une image, qui n’est d’aucun profit?
    Voici, tous ses compagnons seront honteux, et les ouvriers ne sont que des hommes. Qu’ils s’assemblent tous, qu’ils se tiennent là! Qu’ils aient peur, qu’ils aient honte ensemble! L’ouvrier en fer a un ciseau, et il travaille avec des charbons ; il forme l’image avec des marteaux, et la travaille avec son bras vigoureux ; mais il a faim et il n’a pas de force ; et n’a pas bu d’eau, et il est las. Le sculpteur en bois étend un cordeau ; il trace sa forme avec de la craie rouge, il la fait avec des outils tranchants, et la trace avec un compas, et la fait selon la figure d’un homme, selon la beauté de l’homme, pour qu’elle demeure dans la maison. Il se coupe des cèdres, et il prend un rouvre et un chêne ; il choisit parmi les arbres de la forêt. Il plante un pin, et la pluie le fait croître. Et un homme l’aura pour en faire du feu, et il en prend et s’en chauffe ; il l’allume aussi, et cuit du pain ; il en fait aussi un dieu, et l’adore ; il en fait une image taillée, et se prosterne devant elle. Il en brûle la moitié au feu ; avec la moitié il mange de la chair, il cuit un rôti, et il est rassasié ; il a chaud aussi, et dit, Ha, ha! je me chauffe, je vois le feu! Et avec le reste il fait un dieu, son image taillée, il se prosterne devant elle et l’adore, et lui adresse sa prière, et dit, Délivre-moi, car tu es mon dieu.
    Ils n’ont pas de connaissance et ne comprennent pas ; car il a couvert d’un enduit leurs yeux, en sorte qu’ils ne voient pas, et leurs coeurs, en sorte qu’ils ne comprennent pas. Et on ne rentre pas en soi-même, et il n’y a pas de connaissance et il n’y a pas d’intelligence, pour dire, J’en ai brûlé la moitié au feu, et encore, j’ai cuit du pain sur ses charbons, j’ai rôti de la chair, et j’ai mangé ; et de ce qui reste, en ferai-je une abomination? Me prosternerai-je devant ce qui provient d’un arbre? Il se repaît de cendres ; un coeur abusé l’a détourné ; et il ne délivre pas son âme, et ne dit pas, N’ai-je pas un mensonge dans ma main droite?
     (Esaïe 44.9-20)

    Nous avons une fois de plus la preuve que la religion catholique romaine n'est pas, n'a jamais été et ne sera jamais une religion chrétienne.
    Et nous avons aussi la preuve que les oecuménisateurs ne lisent plus la Bible depuis longtemps. Ils n'ont pas de connaissance et ne comprennent pas.
    Jean


    jean@disciples-du-christ.org
    (Disciples-du-Christ.org)

     

     

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    ApostasieJean-Paul II place l’avenir de l’Europe entre les mains de Marie -

    NDLR: "Marie" (le principe d'une déesse ou dieu-féminin) est le dénominateur commun de nombreuses religions (Marie par exemple est présente dans l'Islam, qui est l'adoration d'un dieu lunaire, ou principe féminin). L'union autour de "Marie" sera un des composants essentiels de la fausse religion qui vient... "Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s'appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ" (Colossiens 2/8).

    Le pape Jean-Paul II a placé hier dimanche l’avenir de l’Europe entre les mains de Marie, concluant ainsi une série de méditations sur ses craintes et ses espérances concernant le continent européen. 
    Depuis début juillet le pape consacre une partie de son allocution accompagnant la prière dominicale de l’Angélus, à l’avenir de l’Europe, en reprenant des passages de son exhortation apostolique « 
    Ecclesia in Europa » publiée le 28 juin, qui rassemble les conclusions du synode des évêques de l’Europe de 1999. 
    Le pape a choisi de conclure sa réflexion comme il a conclu l’exhortation, c’est-à-dire par une «consécration à Marie de tous les hommes et femmes du continent», «pour que la Sainte Vierge fasse que l’Europe devienne une symphonie de nations engagées à construire ensemble la civilisation de l’amour et de la paix!»

    Dimanche dernier le pape avait demandé que la future Constitution européenne dont la rédaction touche désormais à sa fin, reconnaisse « explicitement » les « racines chrétiennes » de l’Europe car celles-ci constituent selon lui une « garantie pour l’avenir ».

    Le 17 août le pape constatait la crise de valeurs que traverse l’Europe et appelait le continent à « retrouver sa véritable identité ». « Le processus d’élargissement de l’Union Européenne à d’autres pays ne peut pas concerner que les aspects géographiques et économiques. Il doit aussi se traduire en une harmonie renouvelée de valeurs qu’il faut exprimer dans le droit et dans la vie », déclarait-il. 
    Se référant à cette crise de valeurs, le pape constatait le 27 juillet « l’agnosticisme et l’athéisme pratique » qui semble se développer partout en Europe et proposait « un engagement renouvelé » « pour que toute la vie des croyants soit un authentique culte spirituel agréable à Dieu », en particulier à travers la redécouverte de la « valeur du dimanche « (cf. Angélus du 3 août). 
    Cet engagement doit être également à la base de la construction d’une Europe solidaire, affirmait le pape le 10 août. « Il faut aussi aujourd’hui "redonner l’espérance aux pauvres", ajoutait-il, car en les accueillant et en les servant, c’est le Christ lui-même que l’on accueille et que l’on sert. Les défis dans ce domaine, qui interpellent les croyants en Europe, sont nombreux ». Le pape soulignait en particulier l’aide à la famille et la défense de la vie.
    (Zenit) ajouté le 2-9-2003

     

     

     

     

     

    La Bible, la foi et le salut 

    par Pierre Gilbert 

    Cette vidéocassette, élaborée par nos amis Canadiens est disponible en Europe et peut être commandée sur le site : 

    pleins feux sur l'heure juste "  

     

    http://www.pleinsfeux.com 

     

    ______________________ 

     

     

    - Des logiciels de lecture et d'étude de la Bible sont disponibles en version Française bien sûr, sur disquettes ou CD ROM à partir de 200 F TTC en version PC (Windows 95/98/NT) ou Mac (68k et PPC). (Demander le catalogue à l'adresse citée en fin de tableau). 

    Site Web : http://www.chez.com/edcle et E-mail : 101456.700@compuserve.com 

     La Bible Online 8 versions Françaises : " la colombe ", " Darby ", " Louis Segond ", " TOB ", " Français courant ", " de Jérusalem ", " Ostervald ", " Nouvelle édition de Genève ",). recherche par mot, par verset… Plus de 60 Bibles disponibles sur la version CD ROM(compatible PC/Macintosh) (français, anglais, grec, hébreu, latin, espagnol, italien, hollandais, portugais, créole, arabe, russe, turc, etc.) + lexique français/hébreu/grec + dictionnaires (Français/hébreu - hébreu/français - Nouveau dictionnaire des Editions Emmaus) + commentaires et notes + concordances + tableaux chronologiques + bibliothèque de références Bibliques + cartes + atlas…… 

     La Bible explorée : recherche par mot, par verset… avec guide, analyse, encyclopédie, archéologie, plan de lecture… 

     La Bible annotée : 1500 pages de commentaires sur le Nouveau Testament. 

     La Bible chronologique : datation de tous les évènements Biblique depuis la Genèse jusqu'à l'Apocalypse. 

     Encycl'Eye : encyclopédie Biblique multimédia. Plusieurs centaines d'entrées, plusieurs milliers de liens dynamiques... 

     clickart images : 10 000 images. 

    Jeux " Noé " et " Ichthus " ; jeux de connaissances et histoires Bibliques. 

    à paraître : 

     MISSION'EYE ; un jeu d'exploration virtuel 3D. 

    ---------------------------------------------- 

    Le catalogue peut être demandé à l'adresse suivante : 

    Editions CLE 

    Château de Saint Albain 

    71260 Saint Albain 

    Tel : (33) 03 85 27 90 90 - fax : (33) 03 85 33 10 05 

    Site Web : http://www.chez.com/edcle 

    E-mail : 101456.700@compuserve.com 

     

     

     

     

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  • L'Organisation des Eglises Locales

    Selon les conceptions actuelles, trois choses sont considérées comme essentielles à l'existence d'une Eglise, mis à part le groupe des chrétiens qui constituent ses membres. Ce sont : un "pasteur", un édifice particulier et des " services religieux ". Le monde chrétien mettrait en doute l'existence d'une Eglise si un seul de ces trois éléments y faisait défaut. 

    Que penserait-on aujourd'hui d'une Eglise qui n'aurait pas de "pasteur" ? Appelez-le "pasteur" ou donnez lui le titre que vous voudrez, il est bien certain qu'il vous en faut un. Il est en général spécialement formé pour le travail dans l'Eglise, mais ce peut être un homme de la localité ou un ouvrier venu d'ailleurs. Quels que soient ses antécédents ou ses qualifications, il se donne exclusivement aux affaires de l'Eglise. Ainsi les Eglises sont divisées en deux classes de personnes : le " clergé" qui fait son affaire des questions spirituelles et les " laïcs" qui se consacrent aux choses temporelles. Naturellement, il faut ensuite des services religieux dont le pasteur est responsable, et le plus important de ces services est le rassemblement du dimanche matin. Vous pouvez l'appeler "service ", " réunion " ou comme vous voudrez, mais il faut qu'un tel rassemblement ait lieu au moins chaque dimanche : les membres de l'Eglise, assis dans leurs rangs, écoutent le sermon que le pasteur a préparé. Le lieu où ils se rassemblent peut s'appeler "salle", "lieu de réunion", "chapelle", "église" ou "temple", mais, quel que soit le nom que vous lui donnez, il en faut un. Autrement, comment pourriez-vous "aller à l'église" le dimanche? Mais ce qui de nos jours est considéré comme indispensable à une église n'était nullement jugé nécessaire aux premiers temps de l'histoire de l'Eglise. Voyons ce que la Parole de Dieu peut avoir à nous dire sur ce sujet. 

     

    Le " pasteur ", ou l'ouvrier, dans le gouvernement de l'Eglise 

    Paul et Timothée, serviteurs de Jésus-Christ, à tous les saints en Jésus-Christ qui sont à Philippes, aux évêques et aux diacres " (Philippiens 1:1). Dans le Nouveau Testament, il n'est fait nulle part mention d'une Eglise dont un "pasteur" dirigerait les affaires. Cette charge est toujours assumée par un groupe d'anciens de la localité. Et nulle part nous ne trouvons une présentation plus claire et plus complète des personnes composant une Eglise que dans le verset de la lettre aux Philippiens que nous venons de citer. L'Eglise, c'est " tous les saints ", avec " les évêques et les diacres ". Les " diacres " sont les hommes qui ont été désignés " pour servir aux tables " (Actes 6:2-6), c'est-à-dire ceux qui s'occupent exclusivement des activités temporelles de l'Eglise. Les "évêques" sont les anciens qui veillent à tout ce qui touche à l'Eglise (Actes 20:17, 28 et Tite 1:5, 7 sont très clairs à ce sujet). Avec les " évêques " et les " diacres ", il y a " tous les saints ". Ces trois catégories constituent toute l'Eglise et aucune autre catégorie de personnes ne peut être introduite dans une Eglise sans faire d'elle une organisation non scripturaire. 

    Considérons un instant le rôle des diacres. Ils n'occupent pas une position aussi importante que les anciens qui dirigent l'Eglise ; ils sont choisis par l'Eglise pour la servir. Ce sont eux qui exécutent les décisions que le Saint-Esprit inspire aux anciens et à l'Eglise. Parce qu'ils ont, en réalité, plus à faire avec la vie de l'assemblée qu'avec l'œuvre du ministère,* nous pensons qu'il suffit ici de la brève mention que nous venons d'en faire. (* Remarquons que dans nos versions le mot traduit par ministère est le plus souvent " diakonia " qui désigne l'œuvre du diacre (diakonos) d'où une certaine confusion.) 

    Deux points, en rapport avec les anciens, appellent une attention particulière. Premièrement, ils sont choisis parmi les frères. Ce ne sont pas des ouvriers qui ont un appel spécial de Dieu pour se consacrer exclusivement à un travail spirituel. Généralement, ils ont une famille et une profession; ce sont simplement des croyants comme les autres, de bonne réputation. Deuxièmement, les anciens sont choisis parmi les frères de la localité. Ils ne viennent pas d'un autre endroit; ils ont été mis à part dans le lieu même où ils vivent et ne sont pas appelés à quitter leurs occupations habituelles, mais simplement à consacrer leur temps libre aux responsabilités de l'Eglise. (Actes 14:23 ; Tite 1:5). 

    Et puisque, d'après la Bible, les anciens sont tous des frères de la localité, si, pour diriger une église, nous y transférons un homme venu d'ailleurs, nous quittons le terrain biblique. Nous voyons de nouveau ici la différence entre les Eglises et l'œuvre. Un frère peut être déplacé d'un endroit dans un autre pour s'occuper de l'œuvre, mais aucun frère ne peut être envoyé de sa propre localité dans une autre pour y porter les responsabilités de l'Eglise. Les Eglises de Dieu sont toutes dirigées par des anciens et les anciens sont tous choisis parmi les frères de la localité. 

    Il a été souligné précédemment que, dans la Parole de Dieu, il est question d'anciens locaux mais non d'apôtres locaux. Paul n'a pas laissé Tite en Crète pour qu'il dirige les affaires de l'Eglise mais pour qu'il établisse, dans chaque localité, des anciens qui seraient eux, responsables de ces affaires. L'affaire d'un apôtre est de fonder des églises et de désigner des anciens, jamais d'assumer dans les églises une quelconque responsabilité. Si, dans un endroit, un apôtre prend en charge les affaires de l'Eglise locale, il change soit la nature de son mandat, soit la nature de l'Eglise. Aucun apôtre venant d'ailleurs n'a qualité pour exercer la charge d'ancien local ; celle-ci ne peut être exercée que par des hommes de l'endroit. 

    Nous qui avons été appelés par Dieu à travailler dans l'œuvre, soyons tout à fait au clair sur ce point : nous n'avons jamais été appelés à nous fixer quelque part comme pasteurs. Nous pouvons repasser dans les églises que nous avons fondées pour y aider les croyants que nous avons précédemment amenés au Seigneur, mais nous ne pourrons jamais devenir leur " pasteur " ni porter la responsabilité des affaires spirituelles à leur place. Ils doivent se contenter des anciens désignés par les apôtres et apprendre à les honorer et à leur obéir. De toute évidence, les croyants ont besoin de plus de grâce pour se soumettre à ceux qui font partie de leur groupe et sortent de leurs rangs que pour se placer sous la direction d'un homme qui vient d'ailleurs et qui a des qualifications spéciales pour le travail spirituel. Mais c'est ainsi que Dieu l'a voulu et nous nous inclinons devant sa sagesse. 

    La relation entre l'œuvre et l'Eglise est vraiment très simple. Un ouvrier prêche l'Evangile, des âmes sont sauvées et, après un court laps de temps, quelques-uns de ceux qui, parmi les sauvés, sont plus avancés que les autres sont choisis comme responsables des affaires locales. Et voici l'Eglise établie ! L'apôtre suit alors la direction de l'Esprit pour se rendre ailleurs et là le même processus recommence. Ainsi la vie spirituelle et l'activité de l'Eglise locale se développent parce que les apôtres disposent de la liberté d'aller de lieu en lieu, prêcher l'Evangile et fonder de nouvelles églises. 

    Quand on parle d'une Eglise, la première question que l'on pose habituellement est celle-ci : " Qui en est le pasteur ? ", ce qui signifie : " Quel est l'homme responsable du ministère et de l'administration des choses spirituelles dans cette Eglise ? ". La conduite de l'Eglise selon le système clérical est extrêmement répandue mais la conception dans son ensemble est étrangère à l'Ecriture où nous voyons que la responsabilité de l'Eglise revient à des anciens et non aux " pasteurs " comme tels. Les anciens assurent seulement la surveillance de l'œuvre de l'Eglise, ils ne l'accomplissent pas à la place des frères. Si, dans une assemblée de croyants, le pasteur est actif et que tous les membres de l'Eglise soient passifs, cette assemblée est une mission, non une Eglise. La différence entre les anciens et les autres membres de l'Eglise est que ces derniers travaillent tandis que les premiers travaillent et surveillent le travail des autres. 

     

    Le lieu des réunions 

    Une autre chose à laquelle on attribue une importance vitale pour l'existence d'une Eglise est un édifice particulier. Quand on pense à une Eglise, on y associe si fréquemment l'idée d'un édifice spécial qu'on en vient à désigner le bâtiment lui-même comme " l'Eglise ". Mais dans la Parole de Dieu ce sont les croyants vivants qui sont appelés " l'Eglise ", non les briques et le mortier (cf.: Actes 5:1 ; Matthieu 18:17). Les Juifs avaient toujours leurs salles de réunions spéciales et, partout où ils allaient, ils se faisaient un devoir de construire une synagogue pour y adorer Dieu. Les premiers apôtres étaient des Juifs et cette habitude juive faisait partie de leurs tendances naturelles ; ainsi ils auraient été bien préparés à construire des locaux spécialement destinés à l'adoration du Seigneur si le fait d'être chrétiens l'avait exigé. Or, chose curieuse, non seulement ils ne construisirent pas d'édifices, mais ils semblent avoir volontairement ignoré la question. C'est le judaïsme et non le christianisme qui enseigne qu'il faut des lieux consacrés pour rendre un culte à Dieu. Le temple du Nouveau Testament n'est pas un édifice matériel; il est spirituel, fait de personnes vivantes qui, toutes, croient au Seigneur Jésus. Pour cette raison, la question des salles de réunion pour les croyants, ou des lieux de culte, est d'importance secondaire. 

    Quand notre Seigneur était sur la terre, il réunissait ses disciples tantôt au flanc d'une colline, tantôt au bord de la mer. Il les rassemblait autour de lui dans une maison, ou bien dans une barque, ou encore à l'écart, dans une chambre haute. Mais il n'y avait aucun endroit " consacré " où ils se réunissaient habituellement. A la Pentecôte les disciples se trouvaient dans une chambre haute, et après la Pentecôte, ils se rassemblaient soit dans le temple (Actes 2:46), soit séparément dans différentes maisons (Actes 2:46), ou parfois au portique de Salomon (Actes 5:12). Ils priaient ensemble dans diverses maisons, chez Marie par exemple (Actes 12:12), et nous lisons qu'en une certaine occasion ils se réunirent dans une pièce située au troisième étage d'un immeuble (Actes 20:8). A en juger d'après ces différents passages, les croyants se réunissaient dans des endroits fort divers et ils n'avaient pas de lieu de réunion officiel. Ils utilisaient toute maison qui correspondait à leurs besoins. 

    Le premier jour de la semaine, nous étions réunis pour rompre le pain. Paul... s'entretenait avec les disciples ... Il y avait beaucoup de lampes dans la chambre haute où nous étions assemblés. Or, un jeune homme nommé Eutychus, qui était assis sur la fenêtre, s'endormit profondément ... " (Actes 20:7-9). Cette réunion au troisième étage d'un immeuble a un air délicieusement " informel " ; elle n'en est pas moins authentiquement scripturaire. Elle n'est aucunement empreinte de formalisme mais porte la marque d'une vie réelle parfaitement naturelle et pleine de simplicité. Il n'y avait pas d'objection à ce que quelques-uns des saints fussent assis sur le bord de la fenêtre, ou par terre comme l'avait fait Marie jadis. Il nous faut revenir, dans nos assemblées, au principe de la " chambre haute". Le rez-de-chaussée est bon pour les affaires, mais la chambre haute évoque plutôt une atmosphère familiale. Les réunions d'enfants de Dieu ne sont-elles pas des réunions de famille? 

    C'est la raison pour laquelle nous voyons, dans la Bible, les enfants de Dieu se réunir dans l'ambiance familiale d'un foyer particulier. Il y est question de l'Eglise qui est dans la maison d'Aquilas et Priscille (Romains 16:5 ; 1 Corinthiens 16:19), de l'Eglise qui est dans la maison de Nymphas (Colossiens 4:15), et de l'Eglise qui est dans la maison de Philémon (Philippiens 2). Le Nouveau Testament mentionne, au moins, ces trois Eglises différentes qui se réunissaient chez des croyants. Comment advenait-il que les Eglises soient dans de tels foyers ? - Quand il y avait dans une localité quelques croyants et que l'un d'eux avait une maison assez grande pour les recevoir tous, ils s'y rassemblaient tout naturellement et les chrétiens de cette localité étaient appelés " l'Eglise qui est dans la maison d'un tel". 

    Il faut commencer par le commencement. 

    Quand une Eglise est fondée, les croyants doivent apprendre, dès le début, à se réunir d'eux-mêmes, soit dans leurs propres maisons, soit dans quelque autre bâtiment qu'ils peuvent se procurer. Naturellement toute Eglise n'est pas dans une " maison" mais, si une Eglise se réunit dans une maison, cela devrait être encouragé plutôt que considéré comme un pis-aller. Si le nombre des croyants est important et si la sphère de la localité est vaste, il se pourrait que l'Eglise ait à se réunir, comme les saints de Jérusalem, dans plusieurs " maisons " au lieu d'une. Il n'y avait qu'une Eglise à Jérusalem, mais ses membres se réunissaient dans plusieurs " maisons ". Le principe des "maisons" est encore applicable aujourd’hui. Ceci ne signifie pas que tous les membres d'une Eglise locale doivent toujours se réunir en groupes séparés ; en réalité, il est important et très profitable pour tous les croyants de se réunir régulièrement tous ensemble dans un même lieu (1 Corinthiens 14:23). Pour que de telles rencontres soient possibles, il leur faut, soit emprunter, soit louer un lieu public pour la circonstance, ou, s'ils en ont les moyens, acheter une grande salle destinée à cet usage. Mais nous devrions essayer d'encourager les réunions chez les chrétiens. 

    Les grands édifices d'aujourd'hui, avec leurs flèches élancées, parlent davantage du monde et de la chair que de l'Esprit et, à bien des égards, ils sont loin de convenir aussi bien au but d'une assemblée chrétienne que les maisons particulières du peuple de Dieu. En premier lieu, les gens se sentent beaucoup plus libres de parler des choses spirituelles dans l'atmosphère non conventionnelle d'un foyer que dans un vaste édifice, où tout est conduit d'une manière solennelle; de plus, un tel cadre n'offre pas les mêmes possibilités d'échanges. Dès que les gens entrent dans ces édifices spéciaux, ils s'installent inconsciemment dans la passivité et attendent qu'on leur adresse un sermon. Une atmosphère familiale devrait imprégner tous les rassemblements des enfants de Dieu, de telle sorte que les frères se sentent libres de poser des questions (1 Corinthiens 14:35). Tout devrait s'y dérouler sous la direction de l'Esprit, mais aussi dans la liberté de l'Esprit. En outre, si les Eglises sont chez les frères, ceux-ci percevront naturellement que tous les intérêts de l'Eglise se confondent avec les leurs. 

    Plus encore, les réunions chez les croyants peuvent être un témoignage fécond auprès des voisins ; elles procurent une occasion de témoigner et d'annoncer l'Evangile. Bien des gens qui n'acceptent pas d'aller dans une église seront heureux de se rendre chez un particulier. Et les familles des chrétiens seront les premières à bénéficier de cette influence. Dès leur plus jeune âge, les enfants baigneront dans une atmosphère spirituelle et auront constamment l'occasion de voir la réalité des choses éternelles. 

    Ainsi la manière scripturaire d'organiser l'Eglise est extrêmement simple. Dès qu'il se trouve quelques croyants dans un endroit, ils commencent à se réunir chez l'un d'eux. Si leur nombre augmente au point qu'il ne leur soit plus possible de se rassembler dans une seule demeure, ils peuvent se réunir dans plusieurs, et toute l'assemblée des croyants peut se rassembler de temps en temps dans un lieu public. On peut alors emprunter, louer ou construire une salle à cette intention selon les possibilités financières de l'Eglise ; mais nous devons nous rappeler que le lieu de rencontre idéal pour les saints, c'est leurs propres maisons. 

    Les réunions en rapport avec l'œuvre se déroulent selon des principes tout à fait différents et sont placées entièrement sous les auspices des ouvriers comme ce fut, à Rome, le cas de Paul qui recevait chez lui, dans une maison en location. Comme nous l'avons vu, quand Paul arriva à Rome, une Eglise y avait déjà été fondée et les croyants de cette localité se réunissaient régulièrement. Paul n'utilisa pas, pour son œuvre, le lieu de rencontre de l'Eglise, mais il loua une maison où il demeurait. A Troas, comme il ne resta qu'une semaine, il ne loua pas de maison, mais il accepta simplement l'hospitalité de l'Eglise. Quand il partit, les réunions spéciales qu'il avait tenues dans cette ville cessèrent, mais les frères de Troas continuèrent leurs réunions habituelles. Si un ouvrier a l'intention de rester dans un endroit pendant une longue période, il doit se procurer pour son œuvre un centre à part et ne pas utiliser le lieu de réunion de l'Eglise. Il arrivera souvent qu'un tel centre exige une capacité d'accueil plus grande que le lieu de réunion de l'Eglise. 

     

    La réunion 

    Avant d'aborder la question de la réunion proprement dite, disons quelques mots de la nature de l'Eglise. Christ est la Tête de l'Eglise et " nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres". (Romains 12:5). En dehors de Christ, l'Eglise n'a pas de tête ; tous les croyants ne sont que des membres, et ils sont " membres les uns des autres ". La " réciprocité " exprime la nature même de l'Eglise et toute relation entre croyants est une relation de membre à membre, jamais celle d'une tête avec des membres. 

    Quand nous verrons la différence fondamentale qui existe entre la nature de l'œuvre et la nature de l'Eglise locale, nous comprendrons facilement ce qu'enseignent les Ecritures sur le sujet des réunions qui nous intéresse présentement. Dans le Nouveau Testament, nous trouvons deux types distincts de réunions : la réunion d'Eglise et la réunion apostolique. Pour différencier nettement les deux sortes de réunions, nous devons d'abord comprendre en quoi diffèrent la nature de l'œuvre et celle de l'Eglise. Sinon, nous confondrons constamment l'Eglise avec l'œuvre. Dans l'Eglise primitive, il y avait des réunions qui étaient nettement relatives aux Eglises et d'autres qui étaient tout aussi nettement relatives à l'œuvre. Dans ces dernières seulement, un homme parlait et tous les autres constituaient son auditoire. Il se tenait debout devant eux et par sa prédication, il orientait les cœurs et les pensées de ceux qui, assis, l'écoutaient tranquillement. Ce type de réunion peut être identifié aussitôt comme ayant trait à l'œuvre apostolique parce qu'il en a le caractère même. Il ne comporte en effet aucune marque de " réciprocité ". Dans les réunions d'Eglise, " les uns ou les autres ... ont ... un cantique, une instruction, une révélation, une langue, une interprétation " (1 Corinthiens 14:26). Ici, nous ne sommes pas en présence de quelqu'un qui dirige tandis que les autres suivent; chacun apporte sa part de soutien spirituel. Il est vrai qu'un petit nombre seulement des personnes présentes prend effectivement part à la réunion, mais la possibilité en est offerte à tous. S'il y en a peu qui participent effectivement, tous sont, en principe, des participants. On trouve dans les Ecritures ces deux sortes distinctes de réunions : les réunions apostoliques conduites par un seul homme et les réunions d'Eglise auxquelles tous les frères de la localité peuvent prendre part librement. 

    Les réunions apostoliques peuvent être divisées en deux classes selon qu'elles sont destinées aux croyants ou aux incroyants. La réunion qui eut lieu immédiatement après la formation de l'Eglise fut une réunion apostolique destinée aux incroyants. (Actes 2:14). Les rassemblements au portique de Salomon (Actes 3:11) et dans la maison de Corneille (Actes 10.) étaient de la même nature ainsi que d'autres rassemblements similaires dont le livre des Actes fait état. Il s'agissait là manifestement de réunions de type apostolique, non de réunions d'Eglise, parce qu'un homme parlait et que tous les autres écoutaient. 

    Le second type de réunion est mentionné dans la première épître aux Corinthiens : " Si donc, dans une assemblée de l'Eglise entière, tous parlent en langues, et qu'il survienne des hommes du peuple ou des non-croyants, ne diront-ils pas que vous êtes fous ? ... Que faire donc, frères? Lorsque vous vous assemblez, les uns ou les autres parmi vous ont-ils un cantique, une instruction, une révélation, une langue, une interprétation, que tout se fasse pour l'édification. En est-il qui parlent en langues, que deux ou trois au plus parlent, chacun à son tour, et que quelqu'un interprète ; s'il n'y a point d'interprète, qu'on se taise dans l'Eglise, et qu'on parle à soi-même et à Dieu. Pour ce qui est des prophètes, que deux ou trois parlent, et que les autres jugent; et si un autre qui est assis a une révélation, que le premier se taise, car vous pouvez tous prophétiser successivement, afin que tous soient instruits et que tous soient exhortésLes esprits des prophètes sont soumis aux prophètes, car Dieu n'est pas un Dieu de désordre mais de paix " (1 Corinthiens 14:23, 26-33). 

    De toute évidence, il s'agit ici d'une réunion d'Eglise parce que nous ne sommes pas en présence d'un seul homme qui dirige mais d'une réunion où chacun de ceux qui ont reçu un don spirituel contribue selon que l'Esprit l'y conduit. Dans ce genre de réunion, tout membre de l'Eglise ayant reçu un don peut être tour à tour prédicateur ou auditeur. Rien n'est déterminé par l'homme et chacun participe selon la direction de l'Esprit. Ce n'est pas le ministère de " tout le monde" mais le ministère du Saint-Esprit. Les prophètes et les docteurs apportent le message de la Parole selon que le Seigneur le leur donne, tandis que les autres servent l'assemblée de différentes manières. Tous ne peuvent pas prophétiser ni enseigner, mais tous peuvent aspirer à prophétiser et à enseigner (verset 1). Un frère peut parler à un certain moment de la réunion et un autre plus tard. Une fois c'est vous que l'Esprit choisira pour soutenir les frères, une autre fois ce sera moi. Tout dans la réunion est gouverné d'un bout à l'autre par le principe de " deux ou trois" (versets 27, 29). En ce qui concerne les prophéties, ce ne sont pas les mêmes "deux ou trois" qui sont désignés en permanence pour édifier l'Eglise à chaque réunion ; l'Esprit en choisit chaque fois " deux ou trois " parmi les prophètes présents. Il est clair que toute la réunion se déroule sous le signe de la réciprocité. 

    Nous ne rencontrons qu'un verset dans le Nouveau Testament qui souligne l'importance du rassemblement des chrétiens, c'est Hébreux 10:25. " N'abandonnons pas notre assemblée, comme c'est la coutume de quelques uns; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d'autant plus que vous voyez s'approcher le jour ". Ici encore, il n'est pas question d'un seul homme qui exhorterait l'assemblée entière, mais de tous les membres assumant également la responsabilité de s'exhorter réciproquement. La réunion d'Eglise porte la marque de la " réciprocité ", traduite par l'expression "les uns les autres". 

    L'Ecriture mentionne que l'Eglise peut se réunir à diverses fins. D'abord la prière (Actes 2:42 ; 4:24.31 ; 12:5) ; deuxièmement, la lecture (Colossiens 4:16 ; 1 Thessaloniciens 5:27 ; Actes 2:42 ; 15:21 ; 30:31) ; troisièmement, la fraction du pain (1 Corinthiens 10:16, 17 ; Actes 2:42 ; 20:27) ; quatrièmement, l'exercice des dons spirituels (1 Corinthiens 14). 

    Ce dernier type de réunion est une réunion d'Eglise car l'expression "dans l'Eglise" est employée à plusieurs reprises dans le passage qui la décrit (1 Corinthiens 14:28, 34, 35). Il est dit que, dans ces réunions, tous peuvent prophétiser. Comme ces assemblées sont différentes de celles où un homme prêche tandis que tous les autres, assis sur leurs bancs, écoutent tranquillement son sermon ! Les réunions où la participation est unilatérale n'entrent pas dans le cadre propre aux réunions de l'Eglise, car il leur manque ce qui en est le caractère distinctif. 

    Aujourd'hui, hélas ! ce style de réunion prévaut dans les églises. Il n'y a pas de réunion qui soit aussi régulièrement fréquentée que celle-là. Qui considère-t-on comme un bon chrétien ? N'est-ce pas celui qui vient à l'église le dimanche matin, cinquante deux fois par an, pour entendre prêcher le pasteur ? Mais c'est de la passivité, et la passivité annonce la mort. On peut fort bien être allé " à l'église" cinquante deux fois par an sans avoir été, en fait, une seule fois à une réunion d'Eglise. On n'a fait qu'assister à une réunion du domaine de l'œuvre. Je ne veux pas dire que nous ne devions jamais avoir de réunion de cette sorte mais le point à retenir est qu'elle fait partie de l'œuvre et non de l'Eglise. Si les réunions de type apostolique prennent la place des réunions d'Eglise, les membres d'Eglise deviennent passifs et indolents, s'attendant toujours à recevoir au lieu de chercher, dans la dépendance du Saint-Esprit, à être utiles aux autres. Tout ceci est contraire aux principes néo-testamentaires d'entraide et d'édification mutuelle. On a perdu de vue la responsabilité individuelle, et la passivité a nui au développement de la vie spirituelle dans l'Eglise. 

    De plus, pour assurer la prédication du dimanche matin, il faut un bon prédicateur. On a donc besoin d'un ouvrier capable, non seulement de diriger les affaires de l'Eglise, mais aussi de maintenir les réunions à un certain niveau spirituel. S'il leur faut une bonne prédication chaque dimanche, il est tout naturel que les Eglises souhaitent entendre un prédicateur mieux qualifié que les frères récemment convertis de la localité. Comment pourrait-on attendre d'eux un bon sermon une fois par semaine? Sur qui pourrait-on compter de mieux qualifié pour prêcher qu'un serviteur de Dieu spécialement appelé? C'est ainsi qu'un apôtre s'installe pour paître l'Eglise et il s'ensuit que les Eglises et l'œuvre perdent ensemble leurs caractères spécifiques. D'où un dommage sérieux sur les deux plans. D'une part, les frères deviennent paresseux et égoïstes parce que leur pensée est uniquement centrée sur eux-mêmes et sur ce qu'ils peuvent recevoir, et d'autre part, les régions qui n'ont pas été évangélisées restent sans ouvriers parce que les apôtres se sont établis comme anciens. 

    Puisque tant de dégâts ont été causés par l'introduction dans les Eglises d'une caractéristique de l'œuvre, détournant ainsi l'une et l'autre de leur véritable nature, nous devons nettement différencier les réunions qui relèvent spécialement de l'œuvre et celles qui relèvent spécialement de l'Eglise. Quand Dieu bénit quelque part nos efforts pour le salut des âmes, nous devons veiller à ce que les personnes comprennent, dès le commencement, que les réunions où elles ont trouvé leur salut relèvent du domaine de l'œuvre et non de l'Eglise. Désormais, elles sont l'Eglise et doivent, pour cette raison, avoir leurs propres réunions d'Eglise. Elles doivent se réunir dans leurs maisons, ou ailleurs, pour prier, étudier la Parole, rompre le pain et exercer leurs dons spirituels ; et dans de telles réunions, leur objectif doit être l'utilité commune et l'édification mutuelle. 

    Chaque individu doit porter sa part de responsabilité et transmettre aux autres ce qu'il a reçu lui-même du Seigneur. De telles réunions de croyants sont les vraies réunions d'Eglise. 

    Les réunions qui ont rapport à l'œuvre ne sont instituées que provisoirement. Mais le rassemblement des croyants pour la communion fraternelle et l'encouragement mutuel est une institution permanente. Quand bien même les croyants ne seraient que très peu avancés, ils doivent apprendre à se contenter de l'aide qu'ils reçoivent les uns des autres et ne pas s'attendre indéfiniment à n'avoir qu'à s'asseoir pour écouter un bon sermon. Il leur faut chercher une révélation, des dons spirituels et une parole inspirée. Si leur besoin les pousse à s'en remettre à Dieu, il en résultera un enrichissement de toute l'Eglise. Les réunions de croyants récemment sauvés porteront tout naturellement au début la marque de leur manque de maturité, mais si l'ouvrier prend la responsabilité de telles réunions, il arrêtera leur croissance au lieu de la favoriser. C'est le déroulement des réunions de l'Eglise, et non celui des réunions propres à l'œuvre, qui indique en un lieu donné l'état spirituel de cette Eglise. Si un apôtre prêche un magnifique sermon et que tous les croyants marquent leur acquiescement de hochements de tête accompagnés de fréquents et retentissants " Amen ", cette assemblée semble profondément spirituelle ; mais c'est lorsque ces croyants se réunissent entre eux que leur véritable état spirituel est mis en lumière. 

    Mais alors, comment les croyants d'une certaine localité deviendront-ils capables de s'édifier mutuellement ? Au temps des apôtres, il était admis que l'Esprit descendait sur tous les croyants dès qu'ils se tournaient vers le Seigneur et, avec l'effusion de l'Esprit, les dons spirituels étaient distribués. C'est par l'exercice de ces dons que l'Eglise se trouvait édifiée. Le moyen normal que Dieu a établi pour édifier l'Eglise ce sont les rencontres ordinaires de l'Eglise et non les réunions conduites par les ouvriers. Si les Eglises d'aujourd'hui sont si faibles, c'est parce que les ouvriers cherchent à les construire par des réunions dont ils portent l'entière responsabilité, au lieu de laisser aux croyants la responsabilité qui est la leur, de s'édifier mutuellement dans leurs propres réunions d'Eglise. Comment se fait-il que les réunions d'Eglise décrites en 1 Corinthiens 14 ne se retrouvent plus dans la vie de l'Eglise? Tout simplement parce que tant de croyants n'ont pas fait l'expérience de l'effusion de l'Esprit sans laquelle une réunion selon la ligne de 1 Corinthiens 14 n'est rien d'autre qu'une forme vide. Si ceux que nous conduisons au Seigneur n'ont pas fait l'expérience précise du Saint-Esprit descendant sur eux, il leur sera de peu d'utilité d'apprendre comment diriger leurs réunions d'Eglise, car ces réunions seront sans puissance et inefficaces. Si le Saint-Esprit est sur les croyants comme au temps de l'Eglise primitive, il fera des dons aux hommes et ces hommes seront capables d'affermir les saints et d'édifier le Corps de Christ. Dans la première épître de Paul aux Corinthiens, nous voyons que Dieu avait équipé les croyants de dons spirituels, de telle sorte qu'ils étaient capables de poursuivre l'œuvre d'édification des Eglises sans dépendre aucunement des apôtres. Ceci n'implique pas qu'ils purent se passer désormais de l'aide apostolique. Bien au contraire. Comme il est regrettable que beaucoup de croyants, de nos jours, fassent plus de cas des serviteurs de Dieu que de son Saint-Esprit ! Ils s'accommodent d'être instruits par les dons d'un ouvrier au lieu de rechercher pour eux-mêmes les dons de l'Esprit. 

    Dans 1 Corinthiens 14, où nous assistons à une réunion d'Eglise, il n'est fait aucune mention des apôtres. Il n'y a pas de place pour eux dans les réunions de l'Eglise locale ! Quand les membres de l'Eglise s'assemblent et que les dons spirituels sont en exercice, la prophétie et d'autres dons sont manifestés, mais il n'est pas question des apôtres pour la raison toute simple qu'aucune place ne leur est attribuée dans les réunions de l'Eglise locale; ils sont chargés de travailler à l'extension de l'œuvre. Quand l'Eglise locale se réunit, ce sont les dons qui sont utilisés; il n'y a pas de place là pour une fonction, fût-ce celle d'apôtre. 

    Les apôtres, en tant qu'apôtres, représentent dans l'œuvre une fonction et non un don particulier. Ils n'ont aucune place dans l'organisation de l'Eglise parce que leur ministère d'apôtre n'est pas destiné aux Eglises mais à l'œuvre. Comme nous l'avons déjà noté, les apôtres n'avaient pas à intervenir dans la direction des affaires temporelles de quelque Eglise locale que ce soit, et il est clair qu'il n'était pas dans l'intention de Dieu de leur confier non plus la responsabilité du ministère spirituel dans les Eglises. Dieu a fait des dons aux frères de l'Eglise locale pour que ce soient eux qui, ainsi équipés, y portent la charge du ministère spirituel en étant prophètes, évangélistes, pasteurs et docteurs. Dans aucune Eglise les apôtres ne portent donc de responsabilités, ni d'ordre spirituel, ni d'ordre matériel. Ce sont les anciens qui sont responsables de l'administration locale et les prophètes et autres ministres qui assument le ministère local. 

    Les apôtres n'ont-ils donc aucun rapport avec l'Eglise locale ! - Mais si ! Ils ont un vaste champ d'action pour aider les Eglises, mais pas en qualité d'apôtres. Au niveau des activités temporelles, ils peuvent aider indirectement en conseillant les anciens qui s'occupent directement de ces questions. Au niveau spirituel, ils ont la possibilité, dans les réunions d'Eglise, d'exercer tout don spirituel en leur possession tel que la prophétie ou l'enseignement. La charge apostolique n'a rien à voir dans une réunion d'Eglise avec l'exercice des dons spirituels, mais, en tant que frères, les apôtres peuvent exercer un ministère en faveur des autres croyants par le moyen des dons qu'ils peuvent avoir reçus de l'Esprit. 

    Ce ne sont pas les apôtres seulement, mais les anciens eux-mêmes qui n'ont, comme tels, aucun rôle dans les réunions. Dans 1 Corinthiens 14, il n'est absolument pas question des anciens. Nous avons déjà souligné que les anciens ont été désignés pour gouverner l'Eglise, ce qui est une charge et non un ministère. La charge a trait au gouvernement et les dons au ministère. Dans les réunions où s'exerce le ministère, ce qui compte, c'est d'avoir reçu des dons et non de détenir une charge, par conséquent ce ne sont pas les anciens mais les prophètes, docteurs et évangélistes qui dirigent car ce sont eux qui ont reçu les dons. 

    Nous devons faire une distinction entre le rôle des anciens et celui des prophètes et des docteurs. Les rôles sont différents mais il ne s'agit pas nécessairement de personnes différentes. Il est tout à fait possible qu'une même personne agisse en qualité d'ancien et en qualité de prophète ou de docteur. 

    Les anciens sont ceux qui détiennent une charge dans l'Eglise locale ; les prophètes et les docteurs sont ceux qui, dans l'Eglise locale, ont reçu des dons. Les anciens sont nommés pour gouverner l'Eglise en permanence, tandis que les prophètes et les docteurs sont destinés au ministère dans les réunions d'Eglise. Mais bien que les anciens ne puissent exercer de ministère en qualité d'anciens, ils peuvent, s'ils sont aussi prophètes ou docteurs, servir en cette qualité. En fait, il est presque obligatoire que les anciens soient prophètes et docteurs, sinon ils ne peuvent diriger l'Eglise avec efficacité. 

    Ce qu'il faut bien garder en mémoire, c'est que les réunions d'Eglise sont la sphère où s'exerce le ministère de la Parole, non celle où s'exerce une charge quelconque. Leur raison d'être, c'est l'exercice des dons en vue de l'édification. Puisque l'apostolat et la qualité d'ancien sont des charges, l'une exercée dans l'œuvre et l'autre dans l'Eglise, les deux charges comme telles n'ont rien à voir avec les réunions. Mais Dieu, dans sa grâce, équipera son Eglise des dons nécessaires à son édification. Les réunions d'Eglise sont le lieu où ces dons sont utilisés pour l'édification mutuelle. 

    Toutes les réunions basées sur le principe de la " table ronde" sont des réunions d'Eglise, et toutes celles qui sont établies selon le principe " des rangs et du pupitre" sont des réunions relatives à l'œuvre. Ces dernières ne sont pas nécessairement une institution permanente. Elles peuvent avoir lieu occasionnellement tandis que les premières sont une caractéristique normale de la vie d'Eglise. Une " table ronde " vous permet de me communiquer quelque chose et moi à vous. Elle donne l’occasion d’exprimer la " réciprocité ", ce trait essentiel de toutes les relations dans l'Eglise. 

    Dans le livre des Actes des Apôtres, nous voyons clairement le modèle que Dieu a établi, au commencement, pour son Eglise. " Ils persévéraient dans l'enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières... Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur" (Actes 2:42, 46). Telle était l'Eglise à l'aube de son histoire. Les apôtres n'ont pas institué un lieu central de réunion pour tous les croyants mais ceux-ci " persévéraient dans l'enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières ". Ils allaient de maison en maison, restant en communion les uns avec les autres. Nous pouvons maintenant tirer les conclusions des trois points que nous avons considérés. 

    1.     Dans une localité où il existe un groupe de croyants, quelques uns d'entre les plus avancés spirituellement sont choisis pour veiller sur les autres. Dès lors, toute la responsabilité locale repose sur eux. Il faut, dès le début, faire comprendre clairement aux nouveaux convertis que c'est par un décret divin que l'administration de l'Eglise est confiée aux anciens de la localité et non à un ouvrier venu d'ailleurs. 

    2.     L'Eglise n'a pas besoin d'un lieu de culte officiel. Les membres se groupent dans une ou plusieurs maisons selon leur nombre, et s'ils doivent se réunir dans plus d'un foyer, il est bon que toute l'Eglise s'assemble, de temps en temps, dans un même lieu. Pour de telles réunions, on peut se procurer un local particulier dont on disposera soit occasionnellement soit en permanence, selon les possibilités de l'Eglise. 

    3.     Les ouvriers n'ont pas la responsabilité des réunions de l'Eglise. Les croyants d'une localité doivent apprendre à utiliser les dons spirituels que Dieu leur a confiés pour exercer le ministère en faveur des autres croyants. Le principe selon lequel se déroulent toutes les réunions d'Eglise est celui de la " table ronde ", non celui " des rangs et du pupitre ". Mais, pour que de telles réunions aient une réelle valeur, il est essentiel que les croyants reçoivent des dons spirituels de révélation et d'expression. Par conséquent, les ouvriers devraient veiller très soigneusement à ce que tous leurs convertis expérimentent la puissance de l'effusion de l'Esprit. 

    Si les exemples que Dieu nous a montrés dans sa Parole sont suivis, alors les Eglises ne connaîtront aucun problème quant à la manière de se gouverner, de subvenir à leur propre financement et à leur propre croissance. Et les Eglises des différentes localités s'épargneront ainsi bien des dépenses inutiles, ce qui leur permettra de donner libéralement aux croyants pauvres, comme le faisaient les Corinthiens, ou aux ouvriers, comme le faisaient les Philippiens. 

     

    Le ministère, l'œuvre et les Eglises 

    Dans les premiers chapitres de ce livre, nous avons déjà vu ce que sont le ministère, l'œuvre et les Eglises locales. Dans ce chapitre-ci, nous avons vu quelle relation il y a entre le ministère et l'Eglise locale et en quoi l'Eglise diffère de l'œuvre. Nous pouvons maintenant considérer de plus près les rapports entre le ministère, l'œuvre et les Eglises, afin de comprendre comment ils se présentent, comment ils fonctionnent, quelles sont leurs sphères respectives et comment ils s'articulent les uns avec les autres. 

    Dans Actes 13, nous avons vu que Dieu a établi l'une de ses Eglises dans une certaine localité, puis qu'il a accordé des dons à quelques croyants de cette Eglise afin qu'ils la servent comme prophètes et docteurs en vue de son édification. Ces prophètes et ces docteurs constituaient le ministère dans cette Eglise. Quand ces serviteurs eurent atteint un certain degré de maturité spirituelle, tant dans leur vie que dans l'exercice des dons, Dieu envoya deux d'entre eux, travailler ailleurs, et l'histoire s'est répétée dans les Eglises établies par ces deux apôtres. 

    Ne voyez-vous pas ici la relation entre les Eglises, le ministère et l'œuvre? 

    1) Dieu établit une Eglise dans une localité. 

    2) Il suscite dans l'Eglise des hommes équipés de dons spirituels pour l'exercice du ministère. 

    3) Il envoie ailleurs quelques-uns des hommes spécialement équipés pour accomplir l'œuvre. 

    4) Ces hommes établissent des Eglises en différents endroits. 

    5) Dieu suscite dans ces Eglises d'autres hommes munis de dons spirituels ayant pour ministère de les édifier. 

    Ainsi les Eglises sont le fruit direct de l'œuvre et l'œuvre est le fruit indirect des Eglises. De cette manière, les Eglises et l'œuvre progressent ensemble en un mouvement cyclique toujours renouvelé : l'œuvre ayant toujours pour effet direct la fondation d'Eglises et les Eglises ayant toujours indirectement pour résultat l'extension de l'œuvre. 

    Quant aux hommes que Dieu a suscités et pourvus de dons spirituels en vue du ministère, ils travaillent tant dans les Eglises que dans l'œuvre. Quand ils sont dans leur propre localité, ils cherchent à édifier l'Eglise. Quand ils se trouvent ailleurs, ils portent le fardeau de l'œuvre. Quand ils sont dans l'Eglise locale, ils sont des prophètes et des docteurs. Quand ils sont envoyés dans d'autres localités, ils sont apôtres. Ce sont les mêmes hommes, chez eux ou au-dehors, mais leur ministère diffère selon la sphère de leur service. Les prophètes et les docteurs (ainsi que les pasteurs et évangélistes) dont la sphère d'action est locale, avec les apôtres dont la sphère d'action est extra-locale, constituent le ministère. 

    Dans le quatrième chapitre des Ephésiens, nous voyons que la sphère d'exercice du ministère est le Corps de Christ qui peut s'exprimer localement par l'Eglise et au-delà de la localité par l'œuvre. C'est aussi pour cela que les apôtres, les prophètes, les évangélistes et les docteurs sont associés, bien qu'en fait la sphère d'activité d'un apôtre soit très différente de celle des trois autres : tous appartiennent à un même ministère dont la sphère de service est le Corps de Christ. Ceux qui ont reçu des dons les utilisent pour servir l'Eglise en servant l'Eglise de leur localité. Ceux qui ont reçu à la fois des dons et un mandat apostolique servent l'Eglise en servant les Eglises de différentes localités. 

    Dieu utilise ces hommes pour communiquer sa grâce à l'Eglise. Leurs dons divers les rendent aptes à transmettre la grâce de la Tête au Corps. Le ministère spirituel ne consiste en rien de moins qu'apporter Christ à son peuple. La pensée de Dieu en faisant don de ces hommes à son Eglise était que le Seigneur Jésus-Christ, qu'ils connaissent personnellement et par une expérience propre, puisse être communiqué à son peuple par le moyen des dons de l'Esprit. Ils ont été donnés à l'Eglise " pour le perfectionnement des saints, en vue de l'œuvre du ministère et de l'édification du corps de Christ ". 

    Ainsi le ministère comporte les prophètes et les autres serviteurs qui utilisent leurs dons pour servir l'Eglise locale, tandis que les apôtres, par leur charge et leurs dons, servent toutes les Eglises. Le ministère de ces deux groupes d'hommes a une grande importance parce que toute l'œuvre de Dieu - locale et extra-locale - est entre leurs mains. C'est pourquoi la Parole de Dieu déclare que l'Eglise de Dieu est bâtie sur le fondement des apôtres et des prophètes. 

    Parmi les charges instituées par Dieu, nous avons les anciens qui occupent la première place dans l'Eglise locale, tandis que les apôtres n'y détiennent aucune charge. Les apôtres, de leur côté, détiennent dans l'œuvre la charge principale, tandis que les anciens n'y ont aucune place. Les apôtres viennent au premier rang dans l'Eglise universelle ; dans l'Eglise locale, ce sont les anciens. Quand nous verrons la distinction entre les charges respectives des apôtres et des anciens, nous comprendrons pourquoi les deux sont constamment associés (Actes 15:2, 4, 6, 22, 23). Les apôtres et les anciens sont les représentants les plus éminents de l'Eglise et des Eglises. 

    Dans l'Eglise locale, il y a deux catégories de service, l'une relative à l'administration des affaires temporelles, l'autre relative au ministère spirituel. Les charges ont trait à l'administration de l'Eglise et sont détenues par les anciens et les diacres. Les dons concernent le ministère de l'Eglise et sont exercés par les prophètes et les docteurs (avec les évangélistes). Les anciens et les diacres sont responsables de l'administration de l'Eglise, tandis que les prophètes et les docteurs s'occupent surtout des réunions de l'Eglise. S'il advient que les diacres et les anciens soient aussi prophètes et docteurs, ils peuvent à la fois diriger les affaires de l'Eglise et servir l'Eglise dans les réunions. Il faut redire ici que les anciens, comme tels, sont désignés pour diriger l'Eglise et non pour l'édifier dans les réunions. Dans 1 Corinthiens 14 où il est question de réunions, les anciens n'interviennent aucunement. Pour jouer un rôle effectif, les anciens devraient avoir aussi les dons de prophète, docteur, pasteur ou évangéliste, mais il faut se rappeler que lorsqu'ils servent dans les réunions, ils le font, non en qualité d'anciens, mais en raison de leur ministère de prophète, docteur ou autre. 

    Ainsi le ministère, l'œuvre et les Eglises ont des fonctions et des sphères d'action totalement différentes mais ils sont réellement coordonnés et interdépendants. Le quatrième chapitre des Ephésiens nous parle du Corps de Christ, mais ne fait aucune distinction entre les Eglises, l'œuvre et le ministère. Les saints des Eglises, les apôtres de l'œuvre et ceux qui exercent les différents ministères sont tous considérés dans la perspective du Corps de Christ et dans leur relation avec lui. Car, qu'il s'agisse de l'Eglise locale, du ministère ou de l'œuvre, tous sont dans l'Eglise. Ils sont réellement un ; ainsi, tandis qu'il est nécessaire de les distinguer les uns des autres pour mieux les comprendre, nous ne pouvons pas vraiment les séparer. Ceux qui appartiennent à différentes sphères de l'Eglise ont besoin de voir la réalité du Corps de Christ pour agir dans l'interdépendance comme un corps. Ils ne doivent pas, en raison de leurs responsabilités différentes, s'installer dans des compartiments étanches. Les Eglises sont l'expression locale du Corps, le ministère est le Corps en fonction, et l'œuvre est le Corps en quête d'extension. Tous sont un seul Corps se manifestant de trois façons différentes, aussi sont-ils interdépendants et reliés les uns aux autres. Aucun d'eux ne peut agir, ni même exister, tout seul. En fait, leur relation est si étroite et si vitale qu'aucun d'eux ne peut être réellement soi-même sans être vraiment ajusté aux autres. 

    Ceci est très important. Dans les chapitres précédents, nous avons cherché à montrer les fonctions et les sphères respectives de l'Eglise locale, des ministères et de l'œuvre. Maintenant nous risquons, faute de comprendre la nature spirituelle des choses de Dieu, de ne plus seulement chercher à les distinguer les uns des autres mais de les dissocier en unités séparées, perdant ainsi la cohésion du Corps. Aussi nette que soit la distinction entre eux, nous devons nous rappeler qu'ils font tous partie de l'Eglise. Par conséquent, ils doivent se mouvoir et agir comme ne faisant qu'un, car, quelque spécifiques que soient leurs fonctions et leurs sphères, ils sont tous dans un seul Corps. 

    Ainsi, d'une part, nous les différencions pour mieux les comprendre, et d'autre part, nous ne perdons pas de vue qu'ils sont tous reliés les uns aux autres en un seul Corps. Tout doit être fondé sur la base du Corps. L'Eglise c'est le Corps vivant en miniature ; le ministère, ce sont les fonctions du Corps en service ; l'œuvre, c'est l'extension du Corps en croissance. Ni l'Eglise, ni le ministère, ni l'œuvre ne peuvent exister comme étant quelque chose en soi. Chacun doit tirer son existence du Corps, trouver sa place dans le Corps et œuvrer pour le bien du Corps. Ils sont tous les trois du Corps, dans le Corps et pour le Corps. Si ce principe de cohésion du Corps et d'interdépendance des membres n'est pas reconnu, il ne peut y avoir ni Eglise, ni ministère, ni œuvre. On n'insistera jamais trop sur l'importance de ce principe car, sans lui, tout est fabriqué par l'homme au lieu d'être créé par Dieu. Le principe de base du ministère c'est le Corps. Le principe de base de l'œuvre, c'est le Corps. Le principe de base des Eglises, c'est le Corps. C'est le Corps qui aujourd'hui fait loi dans la vie et l'œuvre des enfants de Dieu. 

    Référence : La vie normale de l'Eglise, Watchman Nee. 

    Par Watchman Nee

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    Page 1 

    J'ai beaucoup parlé de ça au fil des ans et dans mon livre Réimaginons l’Eglise:

    Poursuivre le rêve du christianisme organique , mais ce que je pense que les gens veulent souvent

    sont des exemples pratiques de ceci - de la différence entre une église organique et

    une église organisationnelle. Ici, je voudrais décomposer quelques distinctions clés

    entre une église qui opère selon sa nature organique et ses instincts 

    "Une expression organique de l'église") et une église qui fonctionne principalement comme un

    organisation institutionnelle ( une église "institutionnelle" ou "organisée").

    Avant de nous plonger dans les différences, permettez-moi de souligner que le terme «organique

    l'église "est en vogue en ce moment.

    À cet égard, il est populaire pour tous les différents types d'églises d'utiliser cette

    terme pour se décrire.Ce n'est pas différent du terme «église missionnaire».

    "Missional" et "organique" sont des mots d'argile .Ils sont façonnés par différents écrivains

    en différentes manières .Parfois, des façons très différentes.

    Tout compte fait, l'expérience du Corps du Christ est organique. Autrement dit, il provient de

    la vie ... la vie de Dieu, plutôt que par des méthodes organisationnelles humaines.

    De toute évidence, l'église que nous lisons dans le Nouveau Testament était "organique".

    est, elle est née et soutenue par la vie spirituelle au lieu d'être construite par l'homme comme une institution .Pour utiliser une illustration, une orange créée en laboratoire ne serait pas organique. Mais

    si j'ai planté une graine d'orange dans le sol et il a produit un oranger, l'arbre

    serait organique.

    Pour le dire en général, la différence entre une église organisée et une Eglise organique est la différence entre debout devant un ventilateur et debout à l'extérieur sur un jour de grand vent. C'est la différence entre General Motors et un potager.

    D'innombrables églises évangéliques et principales ont la

    phrase suivante dans leur énoncé de mission,

    l'église est un organisme, pas une organisation, "ou des mots pour

    cet effet. Mais qu'est-ce que cela signifie exactement, et que

    une église qui croit et pratique "l'église comme

    organisme "ressembler?

     


                                  

     

     


    Page 2 

    Isoler les DIfférences 

    En devenant plus spécifique, isolons quelques-unes des principales différences entre une expression organique

    de l'église et une forme organisée (ou institutionnelle) de l'Église:

    VIVRE L'EXPÉRIENCE DE LA VIE DE L'ÉGLISE ORGANIQUE 

    Regardons plus profondément la nature organique de l'Église.

    Toutes les formes de vie ont un ADN - un code génétique  .L'ADN donne à chaque forme de vie une spécificité

    Expression  . Par exemple, les instructions pour construire votre corps physique sont encodées dans votre AD.Votre ADN détermine en grande partie vos traits physiques et psychologiques.

    Puisque l'église est organique, elle a aussi un ADN - un ADN spirituel. Où est-ce qu'on Découvre   l'ADN de l'église   Je soumets que nous pouvons en apprendre beaucoup à ce sujet en regardez dans Dieu Lui-même.

    Nous, chrétiens, proclamons uniquement un Dieu trinitaire. Dans les mots de l'Athanase

    Credo, "Le Père est Dieu, le Fils est Dieu, et le Saint-Esprit est Dieu, mais il y a

    Pas trois dieux, mais un seul Dieu. "

    La Divinité est une communauté de trois, ou une "Trinité".

    Les Ecritures décrivent la relation à multiples facettes du Père, du Fils et de l'Esprit

    dans la langue la plus riche et la plus profonde imaginable. Au sein du Dieu trinitaire, nous découvrons

    communauté authentique - un échange éternel, complémentaire et réciproque

    la vie divine, l'amour divin et la communion divine.

    Étonnamment, cette même relation a été transposée de la clé divine en

    la clé humaine. Il est passé du Dieu éternel dans les lieux célestes à l'église

    sur la terre, le Corps du Christ.

    Une question commune que l'on me pose est: "Bien sûr, l'église est organique, mais elle doit avoir une organisation, n'est-ce pas? "

    Ma réponse est que c'est la mauvaise question. Chaque forme de vie a une expression

    L’ EGLISE ORGANISEE OU INSTITUTIONNALISEE

    La forme de l'église précède la vie de 

    l'église. Ainsi, l'église commence avec

    clergé, personnel, programmes, rituels, etc.

    Soutenu par un clergé professionnel ou un ministre. 

    Le clergé cherche à dynamiser les laïcs. 

    Limiter de nombreuses fonctions spirituelles  

    Rendre la majeure partie de leurs fidèles passive 

    pendant les services religieux.

    Les membres associent l'église avec un bâtiment, une

    Dénomination  , ou un service religieux (dimanche

    Matin  typiquement). Jour du Sabbat

    Unifié autour d'un ensemble de coutumes partagées 

    ou des doctrines.

    Soutenu par les programmes. 

    Besoin de finances pour survivre - leurs principaux coûts            

    sont la construction des frais généraux et des salaires du personnel / clergé

    + Le leadership est hiérarchique. 

    + Les décisions sont prises par le clergé ou un 

    "conseil" spécialement élu.

    Le pasteur est le chef et le ministre de 

    l'église.

    L’ EGLISE ORGANIQUE

    La forme de l'église suit la vie de la 

    église-tout comme la forme du corps humain

    jaillit de la vie de l'humain. Romains 12 : 4-5

    Il n'y a pas de ministre ou de ministre professionnel. Matthieu23 :8 ,11 

    Ne reconnais pas une classe séparée (clergers et laïcs).Romains12 :3 

    Reconnaître tous les membres comme des prêtres agissants. Romains 12 :4,8 ; Apoc 1:6 ; 5:10 

    Permettre et encourager tous les chrétiens à 

    fonctionner dans les réunions de l'église. Romains 12 :10

    Affirmer que les gens ne vont pas à l'église; 

    ils (ensemble) sont l'église. Ce n'est pas

    être "théologiquement correct". C'est le

    expérience réelle des membres1Corinthiens12 :27

    Unifié autour du Christ seul. Il n'y a pas 

    autre test de fraternité.1Corinthiens 1:10

    Soutenu par des relations construites sur Jésus 

    Christ. Colossiens 2:6-7

    Ne dépendent pas d'un bâtiment Matthieu12 :6                                                                                                                   il n'y a pas de salaire pour le clergé. Les ressources sont dépensées

    sur "les pauvres parmi vous" et extra local 2Corinthiens8:9 ; 2Corinthiens 8 :4

    + Le leadership vient du corps entier.Romains 12 :4                       

    Les planteurs d'église équipent l'église dans

    début, les anciens (quand ils émergent)

    superviser l'église ensemble.

    + Les décisions sont prises collectivement par 1Corinthiens 12 :14 

    consensus.

    + Les bergers sont pluriels. Ils sont doués 

    les gens qui s'occupent du troupeau.

    L’EGLISE ORGANISSE OU INSTITUTIONNELLE :+ Il y a un fort accent sur la participation aux 

     services, l'entretien du bâtiment et

    augmenter le budget. Ce que Dallas Willard appelle

    l'ABC (présence, bâtiments, argent)

    L'église fait essentiellement la même chose 

    semaine après semaine, mois après mois, année après

    an. C'est enfermé dans un rituel.

    + Les assemblées locales sont considérés comme des bureaux, et les gens sont mis 

    dans ces bureaux au tout début.

    C'est typique pour les membres de ne pas en connaître un 

    un autre très bien, se voyant seulement aux services religieux hebdomadaires. 

    L’EGLISE ORGANIQUE ; l accent est mis sur la poursuite de Jésus Christ corporativement dans la communauté face-à-face.

    Tout le reste jaillit de cela.

    +L'église traverse les saisons.  Ce n'est pas 

    enfermé dans un rituel.

    + Les différentes assemblées ne sont pas considérés comme des bureaux annexes, mais sont autonomes . Elles  émergent naturellement et

    organiquement au fil du temps. elles sortent du sol, et ne sont généralement pas titrés.

    Il y a une communauté très soudée. Les Membres 

    sont comme une famille les uns aux autres. Ils vivent une vie partagée en Christ.

     


     

     

     

     

     

     

     

     

     


    Page 3 

     Votre corps physique est une entité organique, mais il a clairement une forme. Et il y a une certaine organisation au sein cette forme. Cependant, la question importante est: «D'où vient l'organisme?

    dériver sa forme? "

    La forme est-elle organique - innée à sa vie et à sa nature - ou est-elle imposée

    à l'extérieur?

    Parce que l'église est organique, elle a une expression naturelle. Tout comme le physique

    le corps fait. En conséquence, quand un groupe de chrétiens suit leur ADN spirituel,

    ils se rassembleront d'une manière qui correspond à l'ADN du Dieu Trine - car ils possèdent

    la même vie que Dieu possède.

    Par conséquent, l'ADN de l'église est marqué par les traits mêmes que nous trouvons

    dans la trinité Dieu-amour réciproque, communion mutuelle, dépendance mutuelle, mutuelle

    soumission, ministère mutuel et communauté face-à-face.

    Tandis que la graine de l'Evangile produira naturellement ces caractéristiques particulières,

    comment ils sont exprimés peuvent différer légèrement d'une culture à l'autre. Pour

    Par exemple, j'ai jadis planté une église organique dans le pays du Chili. Les chansons qu'ils

    Ecrivent  , la façon dont ils ont interagi les uns avec les autres, la façon dont ils se sont assis, ce qu'ils ont fait avec

    leurs enfants, tous semblaient différents des églises organiques nés en Europe et

    États Unis.

    Cependant, les mêmes caractéristiques de base qui résident dans l'ADN de l'église étaient

    tous présents. Jamais aucune de ces églises n'a produit un système de clergé, un seul pasteur,

    une structure de direction hiérarchique ou un ordre de culte qui a rendu la majorité

    passif.

    Dans la nature, il y a un arbuste à fleurs appelé l'hortensia à grandes feuilles. Si vous prenez le

    graine de cet arbuste et le planter dans le sol de l'Indiana, il donnera des fleurs roses quand il

    fleurrissents Mais si vous prenez cette même graine et la plantez dans le sol du Brésil ou de la Pologne, produira des fleurs bleues. Encore plus intéressant, si vous prenez la même graine et planter dans un autre type de sol, il donnera des fleurs pourpres.

    L'hortensia bigleaf, cependant, ne produira jamais d'épines. Il ne supportera jamais

    pommes. Et il ne grandira jamais comme un pin. Pourquoi? Parce que ces fonctionnalités

    ne sont pas dans l'ADN de la graine. De même, l'église de Jésus-Christ

    lorsqu'il est planté correctement et laissé seul, sans contrôle humain et institutionnel

    l'interférence produira certaines caractéristiques en vertu de son ADN. Comme la grosse feuille

    Hortensia, l'église peut sembler différente de la culture à la culture, mais il aura le

    même expression de base partout où il est permis de s'épanouir.

    Quand un groupe de chrétiens suit leur ADN spirituel, ils

    rassemblez-vous d'une manière qui correspond à l'ADN du Dieu trine

    L'Eglise de maison... 

    "La question de savoir si les églises locales existent en vertu d'une institution ou d'un commandement de Dieu, en sorte que les vrais croyants vivant en un même lieu doivent ou bien organiser de telles églises ou bien se joindre à celles qui existent déjà, est de la plus grande importance", nous dit J.T. Mueller. 

     

    Cette question mérite sûrement d'être répondu, car elle reflète le besoin essentiel du chrétien authentique de s'assembler avec ses pareils. Or il faut réaliser qu'il est impossible d'organiser un Église, puisque l'Église est "un état d'être" et non "une institution". Organiser une Église serait admettre ne point faire partie de l'Église authentique de Christ ; et indiquerait un doute sur l'authenticité du salut par la Grâce des chrétiens qui la forme ; du moins un grand manque de compréhension et de discernement de leur part. Or nous savons que le chrétien individuel est l'Église visible et que Christ en lui est l'Église invisible. Ceci nous indique qu'un chrétien soit seul ou qu'il soit dans un groupe, il est dans l'Église puisque l'Église est un état d'être et non une organisation formelle. Toutefois la Bible nous indique la nécessité et non l'obligation de se réunir ensemble pour partager notre foi et nous encourager mutuellement à persister dans l'espérance de la gloire à venir. 

     

    Sachant que le mot l'Église" signifie "l'Appel à Renaître, ou Appel à la Séparation", c'est-à-dire "être en état de Grâce" par le moyen de la foi dans le sang de Christ, "être délivré" de nos péchés ; nous indique qu'un groupe de chrétiens réunis ensemble est "une assemblée d'invités à la Séparation", ou "d'invités à la Délivrance" par le moyen de la foi en Christ. Ce sont "les délivrés ou les séparés" qui forment individuellement "l'assemblée", et non l'assemblée qui forme l'Église. Mais nous pourrions dire aussi que chaque croyant individuel étant l'Église en soi-même ; l'assemblée d'un groupe de croyants est la manifestation de l'Église dans une localité spécifique. C'est-à-dire que l'assemblée est l'évidence de la Grâce dans chaque chrétien réuni qui se manifeste dans la proclamation de sa Séparation, nommé aussi l'Évangile de la Grâce. 

     

    Le professeur James I. Packer, B.A., M.A., D. Phil., mentionne quelque chose d'intéressant sur ce sujet (Basic Christian Doctrines, par : Carl F.H. Henry) : "L'apôtre Paul parle non seulement du Corps entier, mais aussi des groupes locaux et même d'une famille Chrétienne comme étant "l'Église". Jamais un groupe locale est appelé "une église". Car Paul ne regarde pas l'Église comme étant un groupe d'églises locales, et encore moins de dénominations ; sa pensée étant plutôt qu'un groupe de croyants, qu'ils soient deux ou trois, réuni au nom de Jésus ; sont l'Église dans le lieu où ils se rencontrent, la manifestation locale de la vie spirituelle de l'Église". En effet, dans le dernier chapitre de l'épître aux Romains, Paul signale l'existence d'au moins cinq groupes de chrétiens dans la ville de Rome, qui se rencontre, chacun dans leur propre maison, comme étant "les appelés à être saints" ou "appelés à être séparés", à être "marginalisés" (Romains 1.6 ; 16.3-15). 

     

    D'après ces indications et plusieurs autres, nous voyons qu'une famille qui se rencontre autour de la Parole ; père, mère et enfants ; est considérée comme étant l'Église. Le concept d'Église de famille valorise d'avantage la famille chrétienne ; encore plus si quelques amis s'ajoutent à leur réunion de partage. Ici l'Église trouve sa valeur dans la simplicité et non dans les complexités d'une Institution formelle. C'est dans le principe de famille chrétienne que nous voyons l'Église comme étant "l'éclosion de la Grâce" dans le coeur de tous ceux qui se réunissent. Là est l'essentiel, et là Christ est présent dans son Église Marginale. Ainsi l'Évangile de la Grâce seule est préservé dans les foyers chrétiens, par les parents chrétiens et par les amis chrétiens ; et l'étude de la Bible par ces Chrétiens peut à elle seule, préserver et répandre l'Église de Christ sur la terre. Ceci nous indique clairement que toute Institution est l'ennemi de la famille chrétienne ; car toute Institution nous dérobe de notre Liberté que nous avons en Christ. Ils nous faut donc combattre contre tout ce qui s'oppose à "l'Amour, la Foi, et la Liberté" de la Grâce unique de Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur ; seul Chef de notre famille. Nous avons donc l'indication que l'Église de Maison est le modèle unique pour les rencontres et les études de la Parole de Dieu. 

     

    Même J.M. Nicole qui fait partie de l'Église Réformée affirme que les premiers chrétiens se rencontrèrent de maison en maison : "Au premier siècle, nous ne trouvons pas de trace de bâtiment spécialement affecté au culte chrétien. On se réunissait dans des maisons particulières. Au début, le culte était célébré tous les jours (Actes 2.46-47 ; 5.42). Une grande spontanéité caractérisait le culte. On chantait des psaumes et des cantiques. On priait à haute voix. Ceux qui s'y sentaient poussés (par l'Esprit en eux) pouvaient adresser une parole d'exhortation ou d'enseignement. Sans doute (les instructeurs) prenaient-ils la parole plus souvent que d'autres. D'ailleurs la liberté qui régnait n'empêchait pas l'ordre et la bienséance. Les diverses (assemblée) locales semblent avoir été indépendantes les unes vis-à-vis des autres. Leur unité était basée sur l'intérêt mutuel et non sur une organisation administrative. Elles se soutenaient mutuellement par des dons financiers parfaitement libres et spontanés". 

     

    Voici donc le modèle à reproduire dans les rencontres de maisons. Tenant compte des circonstances et de la liberté chrétienne, ce modèle peut tolérer certaines variations tout en demeurant dans sa simplicité première. C'est ici que nous trouvons le Christianisme Marginal; un Christianisme pur et sans forme, libre comme le vent : "Séparez-vous de cette génération perverse" (Actes 2.40). 

     

    J'emprunte ici deux articles excellents de l'Assemblée Chrétienne de la Grâce qui traitent de ce sujet : Où allez-vous à l'Église... 

     

    Vous a-t'on déjà demandé "Où allez-vous à l'Église ? " ? Une telle question est commune surtout parmi les chrétiens. Cependant la question elle même touche une note significative dans le plan de Dieu. 

     

    Considérez le scénario suivant : 

     

    Supposez qu'un nouvel employé arrive à votre lieu de travail. Vous apprenez, en parlant avec lui, qu'il est Chrétien. Lorsque vous lui demandez de quelle église il fait partie, il répond en disant " Je vais à une église qui se réunit dans une maison ". Quelles sont les pensées qui vous passent par la tête ? Pensez-vous, "Hé ! c'est pas mal bizarre — ce gars doit être un rejet religieux ou une sorte de paria émotionnel" Ou " Il fait peut-être partie d'une secte ou d'un groupe marginal bizarroïde". Ou " Il doit y avoir quelque chose qui cloche avec ce gars là — sinon, pourquoi ne va t'il pas à une église régulière ?" Ou " Ce gars là doit être certainement une sorte de rebelle ; il est probablement incapable de se soumettre sinon il irait à une église normale — tu sais, le genre qui se réunit dans un building.". 

     

    Malheureusement, ce sont là les pensées qui passent par la tête de plusieurs chrétiens de nos jours à toutes les fois que l'idée d'une " réunion d'église maison " leur est présentée. Mais voici le point qui est intéressant, là où le nouvel employé se réunit pour aller à l'Église est identique à l'endroit où tous les chrétiens mentionnés dans le Nouveau Testament ! En effet, l'Église locale se réunissait dans les maisons de ses membres pendant la période couvrant les trois cents premières années de l'Église. 

     

    Robert Banks, érudit du Nouveau Testament fait l'observation suivante : 

     

    Que nous soyons entrain de considérer les réunions plus petites de quelques chrétiens dans une ville ou une grande réunion impliquant toute la population chrétienne, c'est dans la maison d'un de ses membres que l''ekklesia a lieu — par exemple dans la "chambre haute". Il n'y a aucune trace de preuve de buildings spéciaux avant le troisième siècle qui aurait été construit dans le but de tenir des réunions chrétiennes (l'idée que Paul se faisait de la communauté). 

    L'endroit commun de rencontre pour les premiers chrétiens n'était rien d'autre que la maison. Tout autre chose aurait été l'exception et assurément aurait été vue comme étant hors de l'ordinaire. Notez le passage suivant : 

     

    Ils... (les croyants) rompaient le pain dans les MAISONS, ... 

    Actes 2:46 

     

     

    Saul, de son côté, ravageait L'ÉGLISE ; pénétrant dans les MAISONS, il en arrachait hommes et femmes, et les faisait jeter en prison. 

    Actes 8:3 

     

    Vous savez que je n'ai rien caché de ce qui vous était utile, et que je n'ai pas craint de vous prêcher et de vous enseigner publiquement et dans les MAISONS, 

    Actes 20:20 

     

    Saluez Prisca et Aquilas, mes compagnons d'oeuvre en Jésus-Christ,... Saluez aussi L'ÉGLISE qui est dans leur MAISON... 

    Romains 16:3,5 

     

    Les Églises d'Asie vous saluent. Aquilas et Priscille, avec L'ÉGLISE qui est dans leur MAISON, vous saluent beaucoup dans le Seigneur 

    1 Corinthiens 16:19 

     

     

    ...à la soeur Apphia, à Archippe, notre compagnon de combat, et à L'ÉGLISE qui est dans ta MAISON : 

    Philémon 1:2 

     

     

    Si quelqu'un vient à vous et n'apporte pas cette doctrine, ne le recevez pasdans votre Maison, et ne lui dites pas : Salut ! 

    2 Jean 1:10 

     

    Les passages de la bible ci dessus démontrent amplement que l'Église des premiers siècles se rencontrait selon la coutume dans les maisons de ses membres qui pratiquaient l'hospitalité. (voyez aussi Actes 2:2; 9:11; 10:32; 12:12; 16:15,34,40; 17:5; 18:7; 21:8). 

     

    Ainsi, les croyants du premier siècle ne connaissaient rien de ce que l'on appelle des bâtisses d'« Église » d'aujourd'hui. Ils ne connaissaient aussi rien de maisons converties en basiliques où nous pourrions trouver des bancs de bois durs fixés aux planchers et une chaire qui serait parmi le mobilier du salon. Tandis que de telles choses existent au 20ième siècle, elles sont étrangères pour les croyants du premier siècle. Les premiers chrétiens se réunissaient simplement dans des maisons ordinaires habitées par leurs propriétaires. Ainsi le Nouveau Testament ne parle pas et ne connaît rien de ce que nous appellerions des « maisons-églises ». Tout ce qu'il connaît, c'est 

    «  l' Église dans la maison ». 

     

    Que faisait l'Église naissante lorsque ses membres devenaient trop nombreux ? Elle n'érigeait pas de bâtisse, mais se multipliait simplement dans plusieurs autres maisons suivant le principe de « maison en maison » (Actes 2:46; 20:20). 

    À cet effet, l'érudition du Nouveau Testament est d'accord aujourd'hui que l'Église primitive était essentiellement un réseau de réunions dans les maisons. Ainsi s'il y a quelque chose que l'on pourrait appeler une Église normale, c'est l'Église qui se réunit dans la maison. Où comme un auteur le dit,« S'il y a une forme d'Église dans le Nouveau Testament, c'est l'Église maison. » 

     

    Néanmoins, certains ont essayé de donner l'argument que les Chrétiens primitifs auraient érigé des édifices spécialisés s'ils n'avaient été sous la persécution : par conséquent, ils se réunissaient dans des maisons pour se cacher de leurs persécuteurs. Tandis que cette idée est assez populaire, elle est enracinée dans des spéculations conjecturales, cela ne correspond pas avec les preuves historiques. Bill Grimes établit le point en disant ceci : 

    Plusieurs rejettent le concept des Églises maisons tôt dans l'histoire de l'Église comme étant le résultat de persécutions. Toutefois, n'importe quel livre d'histoire de l'Église révélera que la persécution avant l'an 250 était sporadique, locale et habituellement le résultat de l'hostilité des foules plutôt que d'un décret de Rome. Ce mythe de la « persécution » entre aussi en conflit avec les Écritures. Actes 2:46-47 décrit des réunions maisons tandis que l'Église jouissait de la faveur de la part de tous ; Actes 9 :31 la Bible déclare que l’Eglise était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie … Lorsque la persécution est survenue, les réunions de maisons n'ont pas empêché Saul de savoir où aller pour arrêter des croyants (Actes 8:3). De toute évidence, ils ne gardaient pas secret l'endroit où ils se réunissaient. (Toward a House Church Theology traduit librement par J.-P. Côté). 

    Si nous lisons le Nouveau Testament cherchant à comprendre comment les chrétiens du premier siècle entraient en rapport les uns avec les autres, nous découvrirons qu'ils se réunissaient dans des maisons pour des raisons qui sont en harmonie avec des principes spirituels. Comme tels, trois raisons s'appliquent à nous aujourd'hui avec autant de force que pour les premiers Chrétiens. Explorons certains de ceux-ci maintenant. 

     

    1) La maison est le cadre naturel pour pratiquer tout ce qui se rapporte aux exhortations (Les uns les autres). 

     

    Toutes les instructions données par les apôtres concernant l'assemblée des croyants sont mieux adaptées pour un cadre petit comme la maison. Les pratiques normatives de l'Église apostolique telles que la participation mutuelle (Hébreux 10:24-25) ; l'exercice des dons de chacun des membres (1 Corinthiens 14:26) ; l'édification mutuelle des frères et sœurs dans une communauté se faisant face intentionnellement (Éphésiens 2:21-22) ; le repas communautaire (1 Corinthiens 11) ; la transparence ouverte et la soumission mutuelle des membres les uns envers les autres (Romains 15:14; Galates 6:1-2; Jacques 5:16,19-20) ; la liberté permettant les questions et le dialogue interactif (1 Corinthiens 14:29-40) ; et une communion fraternelle (vie partagée) orientée vers la liberté du Saint-Esprit (2 Corinthiens 3:17; 13:14) s'opère toutes mieux dans un petit environnement tel qu'une maison. 

     

    En somme, les cinquante-huit exhortations (les uns les autres) du Nouveau Testament peuvent seulement être correctement obéi et réalisé dans un environnement tel qu'une maison. Pour cette raison, la réunion d'église dans une maison est très propice à la réalisation des desseins éternels de Dieu, un plan qui est centré sur l'édification collective d'un Corps à la ressemblance de Christ (Éphésiens 2:19-22). 

     

    2) La maison représente la simplicité de la vie chrétienne. 

     

    La maison représente l'humilité, être au naturel et une pure simplicité, ce sont les marques distinctives de l'Église primitive. (Actes 2:46; 2 Corinthiens 11:3). La maison (typiquement parlant) est un endroit beaucoup plus humble que les imposants édifices religieux que l'on retrouve de nos jours avec leurs clochers élevés, leurs décors élégants, leurs nefs spacieuses. De cette façon, la plupart des édifices « Églises » modernes semblent plus refléter la vantardise de ce monde que le Sauveur humble et modeste dont nous portons le nom. Par contraste, les premiers chrétiens cherchaient à attirer l'attention sur leur Seigneur ressuscité plutôt que sur eux mêmes ou sur leurs propres accomplissements. De plus, le coût d'opération d'un édifice religieux coûte habituellement très cher pour ses membres. Combien plus les mains des chrétiens seraient libres de supporter ses missionnaires et d'aider les pauvres s'ils n'avaient pas à supporter un fardeau si pesant. 

     

    3) La maison(née) reflète l'aspect famille de l'Église. 

     

    Il y a une affinité naturelle entre la réunion tenue dans une maison et le motif familial de l'Église dont les écrits de Paul sont saturés. Parce que la maison est l'environnement natif de la famille, elle fournit naturellement l'Église avec un atmosphère familiale — précisément l'atmosphère qui prévalait sur la vie de l'Église des chrétiens du premier siècle. De l'autre côté, de façon radicalement opposée, l'environnement artificiel engendré par les bâtisses d'"Église" crée un climat impersonnel qui fait obstacle à l'intimité et à la soumission les uns aux autres. Les édifices conventionnels d'Églises produisent une certaine rigidité étouffante qui est contraire aux réunions dans les maisons qui ont un air plaisant et non-officiel. De plus, c'est assez facile de "se perdre" dans un grand building. Il arrive souvent de passer inaperçu dans une grande basilique et pire encore de se cacher dans leurs péchés sans être confrontés. Il n'en est pas ainsi dans une Église maison. Toutes nos verrues paraissent et c'est très bien comme ça. Chaque membre est reconnu, accepté, encouragé et aidé. 

     

    En plus, la manière formelle avec laquelle les choses sont faites dans l'Église basilique tend à décourager l'interaction et la spontanéité mutuelle qui caractérisait les assemblées de l'Église primitive. Si vous essayez de faire l'exégèse de l'architecture d'un building d'Église typique, vous découvrirez qu'elle enseigne effectivement à l'Église à demeurer passive. La structure intérieure n'est pas conçue pour la communication interpersonnelle, la cohésion sociale, le ministère mutuel, ou la communion fraternelle. Au lieu, elle est conçue pour une communication à sens unique — de la chaire aux chaises, du leader à la congrégation. À cet égard, l'édifice d'Église typique est semblable à une salle de conférence ou à un cinéma. La congrégation est arrangée avec soin avec des chaises ou des bancs pour voir ou entendre le pasteur (ou prêtre) parler à partir de la chaire. Les gens sont concentrés sur une seule chose, le leader du clergé et sa chaire. (Dans les Églises liturgiques, la table / autel prend la place de la chaire comme point de référence central.) La place où les pasteurs et le staff (employés) sont assis est normalement élevée au-dessus du plancher ou s'assoie la congrégation. Un tel arrangement renforce non seulement le fossé clergé / laïque, mais nourrit la mentalité de spectateurs qui afflige la plus grande partie du corps de Christ aujourd'hui. W.J. Pethybridge observe astucieusement ceci : 

     

    Dans l'assemblée d'un petit groupe dans une association amicale d'une maison, tous peuvent se connaître les uns les autres et les relations sont plus vraies et moins formelles. Avec un plus petit nombre s'est possible pour tout le monde de prendre une part active dans une réunion, et alors tout le Corps de Christ présent peut fonctionner... Avoir une bâtisse spéciale pour se réunir implique presque toujours l'idée d'une personne spéciale comme ministre qui se développe en un ministère d'un seul homme et empêche le plein exercice de la prêtrise de tous les croyants (The Lost Secret of the Early Church). 

    Cela semble clair, alors, que les premiers Chrétiens conduisaient leurs réunions dans les maisons afin d'exprimer le caractère de la vie de l'Église. Ils se réunissaient dans les maisons pour s'encourager la dimension familiale de leur adoration, leur communion fraternelle et leur ministère mutuel. Les réunions dans les maisons faisaient que l'intérêt de l'Église et celle des saints étaient ressenties comme étant le même. Ces réunions nourrissaient un sens de proximité entre eux et l'Église, au lieu de les distancer de l'Église (comme s'est si souvent le cas aujourd'hui — où les membres assistent à l'Église entant que spectateurs distants, au lieu d'être des participants actifs). 

     

    Bref, une réunion d'Église-maison pourvoyait autant la rectitude et les relations profondes qui doivent caractériser l'Église. L'Esprit d'une réunion d'Église-maison fournissait les saints avec une atmosphère familiale là où la vraie communion "coude à coude", "face à face ", "blanc des yeux à blanc des yeux " avait lieu. 

     

    Cela pourvoyait un climat favorisant la communication ouverte, la cohésion spirituelle et une communion sans réserve — les caractéristiques requises pour une expérience pleine et florissante de la koinonia (communion partagée) du Saint-Esprit pour laquelle nous sommes destinés. En toutes ces façons, les réunions d'Églises-maisons ne sont pas seulement que fondamentalement bibliques, mais elles sont diamétralement opposées aux services style « chaire-chaises » où les croyants sont forcés d'entrer en communion avec le derrière de la tête de quelqu'un pendant une heure ou deux. Dans sa discussion sur l'endroit où doit se réunir l'Église, Watchman Nee passe la remarque : 

    Dans nos assemblées aujourd'hui nous devons retourner au principe de la chambre-haute. Le rez-de-chaussée est un lieu d'affaire, un lieu où les hommes entrent et sortent ; mais il y a plus une atmosphère de maison en ce qui concerne la chambre-haute, et les réunions des enfants de Dieu sont une affaire familiale. La Dernière Cène a eu lieu dans une chambre-haute, ainsi que la Pentecôte, et aussi la réunion à Troas. Dieu veut que l'intimité de la chambre-haute puisse marquer l'assemblée de ses enfants, non pas le formalisme rigide d'un édifice public imposant. C'est pourquoi, dans la Parole de Dieu nous trouvons ses enfants se réunissants dans l'atmosphère familiale d'une maison privée... nous devrions encourager les réunions dans les foyers des chrétiens... les maisons des frères et soeurs vont rencontrer presque toujours les besoins d'une assemblée d'Église meetings (The Normal Christian Church Life). 

     

    4) La maison est un modèle d'authenticité spirituelle. 

     

    Nous vivons dans un temps où plusieurs personnes, spécialement les jeunes, recherchent l'Authenticité Spirituelle. Pour plusieurs, comme eux, les Églises qui se réunissent dans des amphithéâtres, des cathédrales de cristal et des dômes à tours d'ivoire apparaissent superficiels. Par contraste, l'Église se réunissant dans une maison sert de témoignage abondant des réalités spirituelles aux non-croyants qui sont sceptiques de ces institutions religieuses qui regardent les bâtisses prestigieuses et les budgets de multi-millions de dollars ayant du succès. 

     

    Plusieurs non-croyants n'assisteront pas un service religieux moderne se tenant dans une Église style basilique où on s'attend, de la part de ceux qui y viennent , qu'ils soient habillés pour le spectacle. Mais ils ne se sentiront pas menacés dans une réunion se tenant dans le confort de la maison de quelqu'un où ils peuvent être eux-mêmes. L'atmosphère non-conventionelle de la maison, par opposition à un building clinique est beaucoup plus invitants pour eux. C'est peut-être pour ça que les premiers chrétiens ont choisi le simple cadre d'une maison pour adorer leur Seigneur au lieu d'ériger des lieux de pèlerinages, des sanctuaires, et des synagogues comme le faisaient les autres religions de leur temps. 

     

    Ironiquement, plusieurs chrétiens modernes croient que si une Église ne possède pas de bâtisse, son témoignage face au monde sera en quelque sorte affecté et ralentira sa croissance. Mais rien ne pourrait être aussi loin de la vérité. Argumentant sur la base que l'Église primitive n'a pas commencée à construire d'édifices avant le troisième siècle, Howard Snyder fait les observations suivantes : 

     

    Qu'importe les autres bons usages qu'ont les buildings, ils ne sont pas essentiels, ni pour la croissance numérique ou la profondeur spirituelle. L'Église primitive possédait ces deux qualités, et la plus grande période de vitalité et de croissance à venir jusqu'à il n'y a pas très longtemps, était dans les deux premiers siècles après Jésus-Christ. En d'autres mots, l'Église grandissait à son plus vite lorsqu'elle n'avait pas l'aide, ou plutôt qu'elle était encombrée par des édifices d'Église. (The Problem of Wineskins, used by permission of the author). 

     

    5) La maison rend témoignage que le peuple forme la maison de Dieu. 

     

    La notion contemporaine d'"Église" est souvent associée avec un bâtiment (appelé communément "le sanctuaire"). Toutefois, selon la Bible, ce sont les croyants habités par la vie de Dieu qui sont appelés "la maison de Dieu," non pas les briques et le ciment. Alors que dans le judaïsme, le temple est le lieu mis à part, dans le Christianisme la communauté de croyants est le temple. 

     

    Le lieu spatial des réunions des premiers chrétiens allait directement à l'encontre des coutumes religieuses du premier siècle. Les juifs avaient désigné des édifices pour leurs cultes (synagogues), et les païens aussi (lieux saints, temples). Ainsi les deux, le Judaïsme et le paganisme enseignent qu'il doit y avoir lieu mis à part pour l‘adoration divine. Il n'en est pas ainsi avec le christianisme. L'Église primitive était le seul groupe religieux du premier siècle qui se réunissait exclusivement dans les maisons. Tandis que ça aurait été tout à fait naturel pour eux de continuer leur héritage Juif et ériger des édifices pour rencontrer leurs besoins, ils ont intentionnellement omis de le faire. Peut être que les premiers croyants savaient à quel point les édifices sanctifiés (mis à part) produisaient de la confusion, et alors, évitait d'en ériger pour préserver le témoignage que le peuple formait les pierres vivantes qui constitue l'habitation de Dieu (Son Tabernacle). 

     

    Conclusion 

     

    Ce qu'on a dit, jusqu'à maintenant, peut se résumer à cette simple mais profonde observation : la localisation sociale de l'assemblée d'Église exprime et influence à la fois le caractère de l'Église elle-même. Ainsi, le cadre spatial de l'Église possède une signification théologique. Dans le « sanctuaire » ou « chapelle » typique, la chaire, les sièges (les bancs), et l'espace massif engendre un air formel qui inhibe l'interaction et les rapports mutuels. En contraste, les caractéristiques particulières d'une maison, le peu de places pour s'asseoir, l'atmosphère informelle, le cadre convivial pour partager les repas, les espaces personnalisés sur des fauteuils moelleux, etc. — contiennent le contexte relationnel qui fait bénéficier le ministère mutuel. 

     

    Dit simplement, l'Église naissante se réunissait dans les maisons de ses membres pour des raisons spirituellement justifiables. Et l'Église moderne de type « basilique » amoindri ces raisons. En ce qui concerne les implications présentes des réunions d'Église maison, Howard Snyder remarque astucieusement : 

     

    Les Églises maisons ont probablement été la forme d'organisation sociale Chrétienne la plus commune dans toute l'histoire de l'Église... En dépit de ce que nous pourrions penser, si nous regardions simplement autour de nous ici, des centaines de milliers d'Églises-maisons chrétiennes existent aujourd'hui en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, en Europe, en Chine, en Australie, en Europe de l'est et en plusieurs autres endroits autour du monde. Dans un certain sens, il y a une église souterraine (underground), et comme tel, elle représente un courant caché de l'histoire de l'Église. Mais quand même qu'elles sont cachées, et dans la plupart des endroits n'est pas la forme dominante de la culture, ces Églises maisons représentent probablement le plus grand nombre de chrétiens autour du monde... Le Nouveau Testament nous enseigne que l'Église est une communauté dans laquelle tous ont reçu des dons et tous ont un ministère. 

     

    L'Église telle qu'enseignée dans les Écritures est une nouvelle réalité sociale qui modèle et qui incarne le respect et le souci pour les gens que l'on voit en Jésus lui-même. Cela est notre noble appel. Et même l'Église, en fait, trahit souvent cet appel. Les Églises-maisons sont une grande partie de la façon de se sortir de cette trahison et ce paradoxe. La communauté face à face engendre le respect mutuel, la responsabilité mutuelle, la soumission mutuelle, et le ministère mutuel. La sociologie de l'Église-maison favorise un sens d'égalité et de valeur mutuelle, même si elle ne la garantit pas telle que l'Église de Corinthe nous l'a démontré... Dans le modèle d'Église-maison, l'égalité et le ministère mutuel ne sont pas le résultat d'un programme ou d'un procédé éducationnel ; ils font partie inhérente de la forme même de l'Église elle-même. Parce que dans l'Église-maison tous sont valorisés et connus — tous ont une place par définition. L'Église-maison pourvoit un environnement de soins mutuels et d'encouragement qui tend à favoriser un large éventail de dons et de ministères. Les principes du Nouveau Testament de la prêtrise de tous les croyants, les dons du Saint-Esprit, et le ministère mutuel... 

    Avis 

    Comme j'ai mentionné plus haut, ce n'est pas toutes les Églises de Maison qui sont en règles avec les Écritures. J'avise donc les enfants de Dieu de se méfier de tous groupes qui proclament l'unité et la tolérance, ou qui enseignent un supposé Baptême de l'Esprit avec des dons miraculeux comme le parler en langues et la prophétie ; ou qui encore, s'opposent à la doctrine de la Prédestination en enseignant un salut par le libre choix de l'individuel. Le Christianisme authentique est une relation personnelle et individuelle avec Christ qui habite le coeur de ses élus selon la Souveraineté de Dieu, et non une institution ou organisation formelle qui prétend avoir le monopole de la vérité et impose ses principes à ses membres      Pourquoi l'église organique n'est pas exactement un mouvement 

    Si la force motrice de tout mouvement ou phénomène n'est pas Jésus-Christ, nous construisons 

    châteaux dans l'air. Une réponse à "Longue vie à l'église organique."

    Les mots sont des choses marrantes. Parfois, un mot peut entrer dans l'eau potable d'une sous-culture et

    se transformer en argile. Un mot devient de l'argile quand il perd son sens universel et devient moulé

    et façonné pour signifier différentes choses pour différentes personnes.

    Entrez l'expression église organique .

    L'église organique, ou «expression organique de l'église», ou «vie organique d'église» sont des termes qui

    avoir une dette envers un homme qui est rarement mentionné dans ces discussions - auteur et enseignant britannique

    T. Austin Sparks. Pour autant que je sache, il est le premier à utiliser ce terme, et il l'a souvent utilisé.

    Quand T. Austin Sparks employait le mot organique pour se référer à l'église, il ne parlait pas d'un

    système, une méthode, une technique, ou même un mouvement. Au lieu de cela, il parlait du particulier

    expression qu'une église prend quand elle vit selon sa nature donnée par Dieu comme vivant

    organisme.

    Notez ses mots:

    La voie de Dieu et la loi de la plénitude est celle de la vie organique. Dans l'ordre Divin, la vie produit son

    propre organisme, qu'il soit végétal, animal, humain ou spirituel. Ceci veut dire cela

    tout vient de l'intérieur. La fonction, l'ordre et le fruit de cette loi de la vie

    dans. Ce fut uniquement sur ce principe que ce que nous avons dans le Nouveau Testament est entré en

    étant. Le christianisme organisé a entièrement inversé cet ordre.

    Prenant ma queue de Sparks, j'ai utilisé les termes organiques église et expression organique de

    l'église depuis 1993.

    Pour Sparks, moi-même, et beaucoup d'autres, l'église organique se réfère à un corps de croyants qui sont

    apprendre à vivre ensemble par la vie intérieure du Christ. Et de cette vie, l'église prend

    sur une certaine expression. Cette expression est marquée par certaines des caractéristiques suivantes:

    le fonctionnement des membres du corps, la centralité et la suprématie de Jésus-Christ, consensuel


    Page 2 

    la prise de décision, les rassemblements ouverts à la participation et les saisons de passage (ce qui signifie

    l'église n'est pas liée au rituel, mais se déplace selon la saison où elle se trouve).

    Aujourd'hui, l'expression église organique est en vogue, mais elle a été convertie en argile.

    Certains le façonnent comme une méthode d'église pour gagner des âmes et changer le monde pour Christ, un sentiment

    cela revient à DL Moody et JR Mott. Ces défenseurs voient l'église comme une âme

    station gagnante. Sa mission principale est l'évangélisation du monde.

    D'autres le moulent comme un synonyme pour l' église de maison . Une église de maison est simplement un groupe de chrétiens

    qui se réunit dans une maison pour leur culte corporatif. Cela peut prendre d'innombrables formes et expressions.

    Les églises de maison peuvent aller des services institutionnels dans un salon avec des bancs fermement boulonnés à

    la parole, à des études bibliques glorifiées, à des soupers-festins, à des clubs «bénis-moi», à des chrétiens sains

    communautés, ou des cultes de premier ordre.

    Comme je l'ai souvent dit, se réunir dans une maison ne fait pas de vous une église plus que de s'asseoir dans un beignet

    le magasin fait de vous un agent de police (sans offenser les policiers, la plus grande partie de ma famille est en

    forces de l'ordre!). Il n'y a rien de magique à se réunir dans une maison. Et le salon, tout en

    un endroit idéal pour se réunir, ne devrait jamais être la passion du chrétien.

    Par conséquent, ceux qui sont considérés comme des voix de ce que certains appellent l'église organique

    le mouvement ne s'accorde pas sur ce qu'est l'église, ni comment elle s'exprime sur la terre. Ni

    Est-ce qu'ils voient les yeux sur l'intention ultime de Dieu?

    Cela dit, l'église organique n'est pas un monolithe, et par conséquent, elle ne peut pas être appelée à juste titre

    mouvement.

    Je crois qu'il serait plus juste de dire qu'il y a un phénomène aujourd'hui où d'innombrables

    Les chrétiens quittent les formes institutionnelles de l'église et explorent des formes non-traditionnelles d'église

    à la poursuite d'une communauté authentique et partagée.

    Je me suis rassemblé dans les expressions organiques de l'église (tel que défini ci-dessus) pour les 21 dernières années.

    Et à partir de mes observations, beaucoup de gens qui quittent la forme institutionnelle de l'église

    actuellement partent parce qu'ils suivent un instinct spirituel. Ils disent et

    pensant: "Il doit y avoir plus à Jésus-Christ et à son corps que cela." Ou comme Reggie McNeal

    "Un nombre croissant de personnes quittent l'église institutionnelle pour une nouvelle raison.

    Ils ne partent pas parce qu'ils ont perdu leur foi. Ils quittent l'église pour préserver

    leur foi. "

    Certains appellent cela un mouvement de Dieu. D'autres le voient comme un départ de la volonté de Dieu (pour eux,

    quitter la forme institutionnelle de l'église signifie quitter l'église elle-même). Et bien sûr, d'autres sont

    l'appeler un mouvement.

    Néanmoins, voici quelques observations concernant la volonté d'expérimenter la vie d'église organique.

    Notez que c'est comme ça que le terrain a l'air de ma colline. Je regarde le dos des rochers tout en

    d'autres peuvent voir leurs fronts:


    Page 3 

    1. Le retour à des formes plus organiques de l'église (l'église en tant qu'organisme plutôt qu'église

    institution) n'est rien de nouveau. Les États-Unis ont déjà eu deux de ces phénomènes. Un s'est produit dans le

    fin des années 60 et début des années 70. Beaucoup de jeunes en Amérique venaient à Christ et trouvaient

    communauté authentique. Il a ensuite été détourné par un mouvement autoritaire qui a étouffé et

    l'a tué. L'autre s'est produit à la fin des années 80 et au début des années 90.

    2. L'impulsion pour retourner à la vie d'église organique a eu lieu historiquement dans d'autres temps et

    des endroits. Vous pouvez le trouver parmi les réformateurs radicaux, les anabaptistes en particulier. Il y avait un

    un beau départ à Plymouth, en Angleterre, avec ce qui devint plus tard connu sous le nom de Plymouth Brethren,

    et encore plus tard en Chine parmi ceux qui ont été marqués le Little Flock. (Chacun a fini dans un

    endroit différent d'où ils ont commencé, mais c'est une autre discussion.)

    3. Tous les courants ci-dessus de la foi chrétienne n'ont pas entrepris de changer le monde. Ce n'était pas

    leur motif de gouvernement. Ils se sont plutôt consacrés à plaire au Seigneur et à faire un

    maison pour lui sur cette terre. Ils ont cherché à retourner à la centralité de Jésus-Christ et des vivants

    expérience de son corps. À la suite de cela, certains d'entre eux ont eu une influence profonde sur leur

    sociétés environnantes. Mais ce n'était pas leur but.

    4. La mentalité du mouvement semble toujours s'infiltrer dans tout mouvement authentique de Dieu. Je définis

    le mouvement ici comme l'idée que grand est meilleur et les nombres signifient le succès. Historiquement, l'église

    de Jésus-Christ passe à travers les saisons. Certaines de ces saisons sont marquées par des réveils où

    beaucoup d'âmes sont amenées dans le royaume de Dieu. Dans ces moments, il est presque facile de diriger

    les gens à Christ. Mais si les réveils produisent une croissance numérique, ils ne produisent pas de profondeur. nous

    Il est sage d'observer que Paul a planté environ 13 églises dans sa vie. L'apôtre était

    beaucoup plus préoccupé par la qualité de construction - «or, argent et pierres précieuses» - qu'il était avec

    amasser de grands nombres (voir 1 Cor 3 ).

    5. Historiquement, les mouvements deviennent des monuments (ou ils sortent des rails) quand Jésus-Christ n'est pas

    avant et au centre, le cœur battant et la fondation. Quand une autre chose, même une bonne chose

    comme essayer de changer le monde, sauver les âmes, ou multiplier les églises-remplace la poursuite de

    Christ, nous perdons notre chemin.

    Tout compte fait: Il y a un phénomène qui se passe aujourd'hui. Peut-être un mouvement de l'Esprit de Dieu (?). Mais c'est

    rien de nouveau. C'est simplement une répétition des courants passés. Ce qui déterminera son succès, sa longévité et

    la qualité n'est pas une technique ou une méthode humaine. L'avant-garde doit être Jésus-Christ comme le seul

    fondation, la centralité et la suprématie. Je suis profondément conscient que pratiquement tous les chrétiens

    affirme de manière flagrante que Jésus est le centre de ce qu'ils font. Mais écoutez la rhétorique

    attentivement, et vous découvrirez si c'est le Christ ou quelque chose d'autre qui est poussé et promu.

    Tant de choses peuvent remplacer notre Seigneur. Mais le dessein éternel de Dieu - celui qui a été dans son

    cœur depuis avant le temps-ne sera jamais remplie si notre premier hochet hors de la boîte est une nouvelle façon de

    faire l'église, une méthode pour multiplier les églises, ou une technique pour changer le monde. Dieux

    le but ne sera restauré que si nous faisons aveuglément et singulièrement Christ notre poursuite, notre vie, et

    notre motif. Tout le reste découlera de cela.                                                                                        LE BUT DE LA REUNION D’EGLISE                                                                     IL est très important de se poser des questions sur les pratiques de l’Eglise. Celles de l’Eglise primitive décrite dans le Nouveau Testament, et celles des églises qui ont suivi jusqu’à aujourd’hui…. Il est surprenant de voir combien certaines de nos traditions d’église sont totalement éloignées de la Parole de Dieu….

     

    Le célèbre enseignant Martyn Lloyd-Jones dit un jour: 

    - "Nous vivons dans un âge désespérément en-dessous du modèle du Nouveau Testament, en étant satisfaits de notre douillette petite religion."  

    Avec cette pensée à l’esprit, je voudrais commencer notre discussion sur les pratiques de l’Eglise du Nouveau Testament en examinant pourquoi les chrétiens de l’église primitive se réunissaient. 

    Notez que lorsque j’emploie le terme « réunion d’église » je l’utilise dans un sens restreint. 

    La Bible dresse le portrait de nombreuses et différentes sortes de réunions durant lesquelles les premiers chrétiens se rassemblaient (réunions de prière, évangélisations, enseignement, réunions apostoliques, conseils d’église, etc.). 

    Par « réunion « , je me réfère explicitement au rassemblement spécial de l’assemblée locale, décrit dans I Corinthiens 11-14. En accord avec les Écritures, et également avec la tradition, cette rencontre semble s’être déroulée le premier jour de la semaine (Actes 20:7). 

    Avant que nous explorions le but de la réunion d’église du Nouveau Testament, examinons premièrement pourquoi la plupart des chrétiens aujourd’hui se rassemblent « à l’église » . Il y a principalement quatre raisons: 

    1) l’adoration, 

    2) l’évangélisation, 

    3) entendre une prédication, ou 

    4) la communion fraternelle. 

    Aussi curieux que cela puisse paraître, le Nouveau Testament n’envisage jamais aucune de ces raisons comme but central des premiers rassemblements. 

      

    La place de l’adoration, de l’évangélisation, de la prédication et de la communion fraternelle 

    Selon le Nouveau Testament, l’adoration est quelque chose que nous vivons. C’est dorénavant la manifestation de notre reconnaissance, notre affection, notre dévouement, et le sacrifice d’obéissance dont Dieu est Digne a chaque instant de notre vie (Matthieu 2:11, Romains 12:1, Philippiens 3:3). 

      

    Par conséquent, lorsque nous nous rassemblons en tant que peuple de Dieu, nous devrions venir dans un état d’esprit d’adoration. 

    Le temple de l’Ancien Testament est la figure clé pour cet aspect de la réunion, car l’extraordinaire particularité du temple était l’adoration. 

    Cependant dans la pensée de beaucoup de chrétiens d’aujourd’hui, l’adoration est limitée à chanter des cantiques, des hymnes et des louanges. Et bien qu’adorer Dieu par des chants fut un aspect très important de la rencontre alors (Ephésiens 5:19, Colossiens 3:16), la Bible ne le présente pas comme thème principal. 

    De la même façon, la Bible n’assimile jamais l’annonce de l’Evangile au but de la réunion des croyants. 

    Au contraire, le Nouveau Testament démontre clairement que cela se déroulait communément en dehors du rassemblement des croyants. 

    J’appelle de telles réunions, des « évangélisations » et d’ordinaire elles se tenaient dans des lieux fréquentés par des non-croyants, c’est-à-dire dans les synagogues et sur les places publiques (marchés). 

    Au contraire, les rencontres du Nouveau Testament étaient principalement destinées aux croyants. Le contexte de I Corinthiens 11-14 confirme cela de façon tout a fait évidente. Bien que des « non-régénérés » furent parfois présents, la réunion ne se focalisait pas sur eux. (dans I Corinthiens 14: 23-25, Paul mentionne furtivement la présence hypothétique de non-croyants à la réunion.) 

    En outre, l’idée répandue que la réunion hebdomadaire était motivée par l’intérêt d’entendre une prédication est sans fondement biblique. 

    Bien que le « ministère de la Parole » fut certainement présent dans les réunions primitives (I Corinthiens 14 parle de ceux qui enseignaient des doctrines, donnaient des révélations et des prophéties), entendre un « sermon » n’en était pas la caractéristique principale. 

    En considérant cela, les réunions de l’Église primitive étaient nettement différentes du typique service (culte) institutionnel dont la chaire (estrade) focalise l’attention, où tout converge et est basé sur le sermon, et où la congrégation (les personnes présentes) évalue la réunion à la qualité du message (apporté par le prédicateur). 

    Une lecture attentive des textes bibliques nous conduira a là surprenante réalité que l’idée d’une réunion centrée sur le sermon, d’une église focalisée sur l’estrade (la chaire) n’est en aucun cas soutenue par le Nouveau Testament. 

    Bien qu’il soit vrai qu’en certaines occasions dans le livre des Actes nous trouvions les apôtres exerçant le ministère de la Parole longuement, de tels rassemblements n’étaient pas des « réunions d’église ». 

    C’était plutôt des rencontres « apostoliques » durant lesquelles les apôtres prêchaient à des auditeurs passifs lorsqu’ils étaient courtement de passage dans une ville ou qu’ils fondaient une nouvelle église. 

    Cela pourrait s’apparenter à un apôtre d’aujourd’hui, enseignant ou prophète, exerçant ses dons, et exceptionnellement durant un séminaire ou une conférence. 

    Ces réunions « de ministère’ (où l’on vient recevoir l’enseignement, la prophétie…) ne doivent pas être confondues avec « réunions d’église ». 

    Dans un premier temps, un ministère apostolique charismatique est exercé envers un auditoire passif pour l’équiper au service ; afin que, par la suite, chaque membre exerce librement ses dons « reçus ». 

    Par conséquent, l’enseignement de la Parole était simplement un des thèmes de la réunion. Ce n’était pas le but central. 

    De plus, l’enseignement n’était pas donné par la même personne chaque semaine comme cela est la coutume dans la plupart des églises traditionnelles. 

    Enfin, la communion fraternelle n’était pas non plus le but principal des réunions primitives. 

    Bien que celle-ci fasse partie intégrante de la vie « du Corps », elle n’a jamais constitué la principale raison du rassemblement des croyants. La communion fraternelle, ainsi que les prières, la fraction du pain, et l’enseignement des apôtres, se développe simplement lorsque le peuple de Dieu dans la joie commence a rendre gloire au Seigneur Jésus et permet au Saint Esprit de diriger leurs rassemblements (Actes 2:42). 

    Finalement, bien que ces quatre activités soient nécessaires à la vie de l’église, aucune d’entre elles ne peut à juste titre être retenue comme le but ultime de la réunion « d’église ». 

      

    L’exhortation et l’édification mutuelle 

    Si le but de la réunion, comme décrite dans le Nouveau Testament, n’était ni l’adoration, ni l’évangélisation, ni la prédication,ni la communion fraternelle, quel était-il donc? 

    Selon les Ecritures, les croyants se rassemblaient en vue de l’édification mutuelle et de l’exhortation. I Corinthiens 14:26 : 

    « Que faire donc, frères? Lorsque vous vous assemblez, les uns ou les autres parmi vous ont-ils un cantique, une instruction, une révélation, une langue, une interprétation, que tout se fasse pour l’édification. » 

    Hébreux 10:24,25 de façon indiscutable:: 

    « Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes oeuvres. 

    N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns; 

    mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour. » 

    ( Voir aussi I Thessaloniciens 5:11 et Hébreux 3:13-14) 

    La réunion visualisée dans les Écritures était destinée a conduire chaque membre de l’assemblée locale à participer à la construction de l’église en tant que Corps 

    (Ephésiens. 4:16). 

    Dans le Nouveau Testament, l’interdépendance était le sceau, la marque de reconnaissance de la rencontre – "chacun d’entre vous"» en était la caractéristique la plus frappante. 

    Bien qu’il y eut des chants et des louanges d’interprétés, cela n’était pas confiné à une équipe spéciale dirigeante de musiciens professionnels chargée exclusivement de conduire l’assemblée dans la louange. La réunion était plutôt ouverte à conduire « chacune des personnes présentes » à « exercer un ministère » à travers le chant. 

    Les mots de Paul sont (I Corinthiens 14:26): 

    « les uns ou les autres parmi vous ont-ils un cantique » dans l’assemblée locale

    Même les chants en eux-même étaient marqués du sceau de l’interdépendance, en ce sens que Paul exhorte les frères et soeurs à « s’entretenir les uns les autres par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre coeur les louanges du Seigneur 

    (Ephésiens. 5:19, Col. 3:16) ». 

    Dans un tel contexte d’ouverture, il est raisonnable de supposer que les premiers chrétiens composaient leurs propres cantiques et les partageaient avec le reste des saints durant la rencontre. 

    De plus, chaque croyant de l’assemblée qui recevait une parole de Dieu se voyait donner la liberté de l’apporter avec ses propres dons spirituels particuliers. 

    Donc, une rencontre « primitive » typique se serait déroulé ainsi : 

    - un enfant partage la Parole de Dieu à travers une pièce dramatique et un chant; 

    - une jeune femme donne son témoignage; 

    - un jeune frère partage une exhortation suivie d’une discussion de groupe; 

    - un frère plus ancien explique une partie des Écritures suivi d’une prière ; 

    - une soeur raconte une histoire tirée de ses propres expériences spirituelles; 

    - plusieurs adolescents discutent de leur semaine de classe et exposent leurs requêtes de prière; 

    …et tous ensemble vivent un moment de communion fraternelle en partageant un repas à la même tableLorsque l’apôtre fait le tableau de la réunion du Nouveau Testament dans I Corinthiens 14, nous voyons une rencontre où chaque membre est activement impliqué. 

    Fraîcheur, ouverture, et spontanéité étaient les marques de fabrique de ces rassemblements, et l’édification mutuelle en était le but premier. 

    Les instructions bibliques concernant la réunion de l’église primitive sont définies solidement dans les Ecritures et reposent sur la direction de Christ (en tant que la Tête du Corps), qui est le point central du dessein éternel de Dieu (Ephesiens 1:9-22, Col. 1:16-18). 

    Cela revient à dire que Christ était entièrement prééminent dans le rassemblement des croyants du Nouveau Testament. Il en était le centre et la circonférence. Il tenait « l’agenda », Il dirigeait les évènements, et Il était « le boss » indiscuté. Bien que Sa direction soit invisible à l’oeil nu, Christ était clairement le Guide. 

    Dans ce contexte, le Seigneur Jésus était libre de parler à travers celui qu’Il choisissait et cela quelles que soient ses capacités. 

    En contraste, la pratique commune d’une infime partie de ministères professionnels assumant toutes les activités de l’assemblée, alors que le reste des saints demeurent passifs, était absolument étrangère aux premiers croyants. 

    Au lieu de cela, la réunion du Nouveau Testament est basée sur le principe de la « table-ronde », où chaque membre est encouragé à « fonctionner »,plutôt que le principe de l’estrade (chaire), où les membres sont divisés entre une minorité d’actifs et une majorité de passifs. 

    Dans la réunion primitive, ni la prédication et encore moins le prédicateur ne constituaient le sujet central. Bien au contraire, la participation de toute l’assemblée était le modèle divin. La rencontre reflétait une spontanéité flexible et non-liturgique, où l’Esprit de Dieu dirigeait, étant libre de se mouvoir à travers quelque membre du Corps que ce soit comme Il le voulait et de manière ordonnée. 

    En fait, la réunion des premiers croyants était tellement gouvernée par le Saint-Esprit que si une personne recevait une pensée alors qu’une autre partageait la Parole, elle était libre de « glisser » celle-ci (sans demander la permission). 

    De façon frappante, la personne en train de parler s’arrêtait et prêtait attention à ce qui était dit alors (1 Corinthiens 14:29,30). En outre, les questions utiles et les discussions saines faisaient entièrement partie de la réunion (1 Corinthiens 14:27-40). 

    Aujourd’hui de tels rassemblements semblent impensables dans le contexte de la majorité de nos églises contemporaines. Car la plupart d’entre nous craint de faire confiance au Saint-Esprit pour conduire et modeler la réunion. Le fait que nous ne pouvions pas envisager un rassemblement sans nous placer directement sous la houlette d’un animateur humain révèle que nous sommes étrangers aux voies de Dieu. !!!!La raison la plus courante étant que nous ne sommes pas habitués à laisser le Saint-Esprit conduire notre propre vie personnelle. 

    Alors si nous ne connaissons pas le contrôle de l’Esprit sur nos propres affaires, comment pourrions-nous le laisser agir lorsque nous nous rassemblons tous ensembles? 

    La vérité est que beaucoup d’entre nous -comme l’Ancien Israël- voulons toujours un « roi » pour nous gouverner et un médiateur visible nous disant ce que Dieu a dit 

    (Exode. 20:19, 1 Samuel. 8:19). 

    Indubitablement,dans la réunion est une tradition chérie défendue « bec et ongle » par beaucoup de chrétiens. 

    Le problème est, que cela n’est pas conforme aux Ecritures. 

    Car nulle part dans le Nouveau Testament nous ne trouvons de justification à une réunion dominée, dirigée et entièrement officiée par une personne 

    Nous ne trouvons pas non plus de rassemblement centrée sur la chaire (estrade) et focalisée sur un homme. 

    Une des plus remarquables caractéristiques de l’assemblée du Nouveau Testament était justement l’absence d’une « direction » humaine. 

    Christ conduisait la rencontre par l’intermédiaire du Saint-Esprit à travers les communauté de croyants. 

    On trouve de nouveau, le principe de l’interdépendance en ce qui concerne la « conduite » de la réunion. 

    On ne se demande plus pourquoi la phrase « les uns les autres‘ » est utilisée presque 60 fois dans le Nouveau Testament ! 

    Par conséquent, la populaire "conduite d’un seul homme" d’aujourd’hui, qui rivalise avec l’autorité de Christ en tant que Tête du Corps, était totalement inconnue des premières assemblées chrétiennes. 

    Au contraire, tous les frères et soeurs venus à la réunion sentaient qu’ils avaient le privilège et la responsabilité d’apporter quelque chose spirituellement. 

    De plus, les premières réunions se distinguaient par une totale liberté et informalité qui créaient l’atmosphère requise pour que Christ agisse librement à travers chacun des membres de Son Corps. 

    Par définition, se rassembler pour les premiers croyants signifiait plus « donner » que « recevoir ». 

    Vous n’étiez pas présents pour « recevoir » de la classe religieuse spéciale appelée « clergé », mais pour « servir » vos frères et soeurs à travers vos dons individuelsafin que tout le Corps soit édifié (Romains. 12:1-8). 

    Dans la pensée de Dieu, c’est l’unité diversifiée des généreux dons de l’Esprit qui construit essentiellement l’assemblée locale. 

    Robert Banks décrit le fonctionnement de la réunion primitive en disant : 

    Chaque membre de la communauté exerce un ministère envers les autres membres dans le groupe. Cela signifie qu’aucune personne, ou groupe de personnes, ne distribuer «en gros » ses dons à la place de la contribution des autres membres du Corps, les leur imposer de façon uniforme. La communauté contient une grande diversité de ministères, et c’est précisément dans la différence de fonctions que la plénitude et l’unité du Corps résident. Dieu a ainsi conçu les choses afin que l’engagement de chaque personne avec sa contribution spéciale soit nécessaire au parfait fonctionnement du groupe. Cela signifie que chaque membre a un rôle unique a jouer, et est également dépendant de chacun des autres (Idée de la communauté selon Paul). 

    Il est important de souligner ce point : 

    le concept de ministère mutuel envisagé dans le Nouveau Testament est de loin différent à la définition pincée de : « ministère laïc », promu par l’église moderne institutionnelle. 

    La plupart des églises officielles offrent une abondance excessive de postes volontaires pour les laïcs, comme de couper l’herbe du presbytère, placer les gens dans les allées de l’église, laver la voiture du pasteur, serrer les mains à l’entrée du bâtiment-église, distribuer les bulletins paroissiaux, enseigner dans les écoles « du dimanche », chanter dans la chorale ou le groupe de louange, et s’occuper du rétroprojecteur. 

    Ainsi, ces « postes » de service sont une pâle et lointaine imitation de l’exercice libre et ouvert des dons spirituels qui étaient offert à chaque croyant lors des premières réunions du Nouveau Testament. 

      

    La nécessité de servir 

    A la lumière de tout ce qui a été dit, considérez ces questions significatives: 

    - Pourquoi l’église se rassemblait-elle de cette manière? 

    - Était-ce juste une tradition culturelle révolue de cette époque? 

    - Cela représentait-il l’Église Primitive comme infantile, ignorante et immature? 

    Je pense que non. Car le modèle de réunion de l’église des premiers croyants est profondément enraciné dans la Parole de Dieu. Cela rend en effet réel et pratique la doctrine biblique du sacerdoce (service de sacrificateur rendu à Dieu) de tous les croyants—une doctrine sur les lèvres de la plupart des évangéliques. 

    Et quelle est cette doctrine ? 

    Dans les paroles de l’apôtre Pierre, c’est la notion que tous les croyants sont des sacrificateurs qui sont appelés à offrir des « sacrifices spirituels » au Seigneur et envers les frères et soeurs. D’après Paul, c’est le concept que tous les chrétiens sont des membres en service du Corps de Christ. 

    D’un point de vue pragmatique, la réunion « primitive » est la dynamique biblique qui produit la croissance spirituelle—à la fois de tout le Corps de Christ et individuellement de chacun (Ephésiens 4:11-16). 

    Car si nous ne « fonctionnons » pas, nous ne « grandissons » pas et c’est une « loi » spirituelle  Marc 4:24,25)  

    En considérant cela, l’église institutionnelle actuelle n’est qu’une nurserie pour bébés spirituels en surnombre. 

    Parce que cela habitue le peuple de Dieu à être de passifs « bénéficiaires », cela a atrophié leur développement spirituel et les a maintenu dans l’infantilisme 

    L’insatiable besoin de nourriture spirituelle prédigérée, donnée à la petite cuillère est une marque d’immaturité spirituelle (1 Corinthiens 3:1,2, Hébreux. 5:12-14). 

    Alors que la Réforme a rétabli la doctrine du sacerdoce de tous les croyants, elle n’a pas restauré l’indispensable pratique qui incarnait l’enseignement de celle-ci. Ainsi, alors que l’église revendiquait le terrain du sacerdoce exercé par chaque membre, elle a échoué à « occuper » ce terrain. Par conséquent, dans l’église typique évangélique, la doctrine du sacerdoce de tous les croyants n’est rien d’autre qu’une vérité stérile. 

    A cet égard, Joseph Higginbotham et Paul Patton commentent de façon évidente: 

    Chaque année, lors du « Dimanche de la Réforme » (fête le dernier dimanche d’octobre en commémoration du jour Où Martin lutter posa ses 95 thèses le 31 octobre 1517) il est proclamé impérieusement que la Réforme remporta la bataille en faveur du sacerdoce de tous les croyants. Le « souhait » est certainement le « père de la pensée », mais nous parlons seulement de souhaits et non de faits. Les congrégations qui acceptent cette doctrine nient par leur politique, leur vie communautaire, et leur structure ecclésiale cette vérité qu’ils prétendent incarner. Nos paroles trahissent la célébration de la victoire du « Dimanche de la Réforme ». La bataille n’est pas gagnée, nous n’occupons toujours pas le terrain du sacerdoce de tous les croyants en actions(« La Bataille pour le Corps, » Cherchons ensemble, Vol. 13:2). 

    En effet, l’église évangélique moderne continue de faire abstraction de l’application pratique et de la mise en oeuvre dans la vie du peuple de Dieu de la doctrine dusacerdoce universel. 

    Dieu a établi la participation ouverte dans les rencontres de croyants pour incarner la splendide réalité spirituelle du Christ Ressuscité dans toute sa plénitude, en leur donnant à tous le sacerdoce. 

    De cette façon, la réunion d’église du Nouveau Testament a été conçue par Dieu pour atteindre son objectif éternel, qui est de former le Corps de Christ avec l’ensemble des membres et de les amener à la pleine stature de son Fils tous ensemble(Galates 4:19, Ephésiens 4:11-16). 

    C’est pourquoi il n’est rien de plus propice à l’épanouissement de la vie spirituelle qu’une réunion « ouverte » comme dépeinte dans le Nouveau Testament. 

    A cet égard, le livre des Hébreux démontre amplement que le service mutuel du Corps est vital pour la croissance spirituelle de l’Eglise. 

    Tout bonnement, le ministère mutuel est l’antidote divin pour prévenir l’apostasie, le divin et indispensable moyen de persévérer dans la foi, et le divin moyen de cultiver une vie spirituelle personnelle. 

    Considérez Hébreux 3:12-14: 

    «  Prenez garde, frères, que quelqu’un de vous n’ait un coeur mauvais et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant. Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu’on peut dire: Aujourd’hui ! afin qu’aucun de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché. Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous retenions fermement jusqu’à la fin l’assurance que nous avions au commencement «  

    Ici l’auteur enseigne que l’édification mutuelle est le remède contre le développement d’un coeur incrédule et une volonté endurcie par les mensonges du péché. 

    De plus, dans Hébreux 10:25-26, la bible présente encore une fois l’exhortation mutuelle comme le divinement-établi secours contre notre abandon du Seigneur. 

    « N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns; mais EXHORTONS-NOUS LES UNS LES AUTRES, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour. Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés  

    Tandis que nombre de clergés ont fait un usage commun du texte ci-dessus pour souligner l’importance de la fréquentation régulière d’une « église », ils ont tout bonnement ignoré le reste du passage qui nous expliquait le but premier et les activités de la réunion du Nouveau Testament, 

    respectivement : 

    l’EXHORTATION MUTUELLE 

    et le réconfort. 

    Franchement, c’est à notre propre péril que nous ignorons l’enseignement complet de ce passage, car notre croissance spirituelle est étroitement dépendante des réunions de ministères mutuels. 

      

    Manifester Christ dans toute sa plénitude 

    Ce n’est pas sans importance que le mot grec pour « église », ekklesia, signifie littéralement « assemblée ». 

    Cela dessine bien la pensée dominante dans les écrits de Paul que l’Église représente le Corps de Christ (1 Corinthiens 12:1-27, Ephésiens 1:22,23 et 4:1-16). 

    Donc la fonction de l’assemblée locale est d’incarner le Sauveur Ressuscité; nous nous assemblons afin que le Seigneur puisse se manifester Lui-même dans toute sa plénitude à travers la construction de Son Corps. 

    La seule façon que cela devienne une réalité est que chaque membre de l’assemblée manifeste l’aspect de Christ qu’il ou elle aura reçu. 

    Si, par conséquent, « la main » ne fonctionne pas dans la réunion, alors Christ ne se manifeste pas dans son intégralité. 

    Car le Seigneur ne peut pas se révéler entièrement à travers un seul membre. 

    De même, si « les yeux » fonctionnent mal, la révélation de Christ sera limitée 

    D’un autre côté, lorsque chaque membre du Corps fonctionne utilisant son (ses) don(s) particulier, Christ est totalement révélé—Lui-même comme si Il était présent au milieu de nous! 

    Faisons la comparaison avec un puzzle. 

    Lorsque chaque pièce du puzzle est bien placée par rapport aux autres pièces, nous disons que le puzzle est « assemblé ». Le résultat est que l’image est entièrement visible et compréhensible. 

    Il en est de même pour Christ et son Église. 

    Lorsque chaque membre de l’ekklesia apporte une partie de « la Tête (Christ) Ressuscitée » à travers l’exercice LIBRE, cependant ORDONNÉ, de ses dons généreusement fournis par l’Esprit, le désir de Dieu de la révélation de son Fils béni dans nos coeurs est à nouveau et continuellement renouvelé. 

    A moins d’une mauvaise interprétation de ce point, les réunions « participatives » n’excluent pas une certaine forme d’organisation. 

    Cela signifie pas non plus que nous devions nous débarrasser de toute apparence d’ordre ou de forme. 

    Dans I Corinthiens 14, l’apôtre Paul déploie un vaste nombre de directives destinées a maintenir le déroulement de la réunion de façon ordonnée. Ces directives démontrent que dans la pensée de Paul, il n’y a pas de d’opposition entre une réunion à libre participation et le respect de l’ordre en vue de l’édification de chaque membre. 

    Dans un aperçu érudit, Robert Banks résume la « texture » de la réunion du Nouveau Testament : 

    La souveraineté de l’Esprit sur le résultats des dons de façon stable, une pensée non inflexible, une distribution à l’intérieur de la communauté « ordonnée », une pensée non figée, une interaction entre tous les membres durant le rassemblement… ainsi, sont fournis certains principes de base de l’action de l’Esprit ayant en vue: l’équilibre, l’intelligible, le valorisant, l’ordonné, et plein d’amour exercice des dons. Paul ne voit aucun besoin de se reposer sur de quelconques règles fixées pour le déroulement de la réunion… Par conséquent Paul n’a aucun intérêt instaurer une liturgie fixe. Cela restreindrait la liberté de communication de Dieu. Chaque rassemblement de la communauté aura « une structure »,mais celle-ci émergera naturellement, issue de la combinaison particulière des dons exercés (Idée de Paul de la communauté). 

    La question de "nourriture" 

    Ce qui a été dorénavant établi jusqu’ici concernant le but des réunions de l’église primitive, touchant une caractéristique vitale, sépare l’église du Nouveau Testament de l’église institutionnelle moderne. 

    Cela implique la grave question de ce qui conduit et nourrit l’Eglise. 

    Dans l’église institutionnelle, le fonctionnement religieux du programme de l’église est la force qui propulse et caractérise la direction de l’assemblée. 

    Par conséquent, si l’Esprit de Dieu quittait une église traditionnelle, Son absence passerait inaperçue. 

    Au lieu de cela, « la vie de l’église continue » comme si de rien n’était l’adoration n’en est pas affectée, la liturgie demeure ininterrompue, les annonces sont passées, les offrandes sont récoltées, le sermon est prêché, et le chant de clôture interprété. 

      

    Comme Samson dans l’Ancien Testament, la congrégation continuerait sans sourciller avec son programme religieux : 

    « Je m’en tirerai comme les autres fois, et je me dégagerai. Il ne savait pas que l’Eternel s’était retiré de lui.(Juges 16:20). » 

    Au contraire, la seule source de « nourriture » de l’assemblée du Nouveau Testament était dispensée la vie de l’Esprit Saint. 

    L’église Primitive reposait entièrement sur la vie spirituelle individuelle de chaque membre pour se « maintenir en vie ». 

    Donc si la vie de l’église avait été « au creux de la vague », chaque membre l’aurait remarqué : la froideur glaciale de la mort ne pourrait pas passer inaperçue. Qui plus est, si l’Esprit de Dieu quitte l’assemblée, la réunion s’effondrerait totalement. 

    Enfin, l’Eglise du Nouveau Testament ne connaissait aucune autre influence (subsistance) que la vie de l’Esprit à travers la communauté des croyants. Elle ne faisait pas confiance à un système programmé par l’homme, planifié humainement, alimenté institutionnellement pour conserver son élan. 

    A cet égard, l’église institutionnelle a été parfaitement calquée sur le Tabernacle de Moïse, après que l’arche de Dieu ait été emportée (par les ennemis), lorsque la présence de Dieu a quitté la tente d’assignation, la réduisant à rien de plus qu’un coquillage vide à l’aspect extérieur impressionnant. 

    De plus, en dépit du fait que la gloire du Seigneur ait disparue, les croyants continuèrent d’offrir leurs sacrifices dans le tabernacle vide (I Chroniques 16:39-40, 2 Chr. 1:3-5, Jerémie 7:12). 

    Pour utiliser la forme de l’Ancien Testament, l’église institutionnelle a confondu l’autel avec le feu dévorant. 

    Se reposant et satisfaite de déposer des « morceaux de sacrifices » sur l’autel, l’église institutionnelle ne ressent plus le besoin de recevoir le « feu consommateur ». 

    La tragédie de l’église traditionnelle, par conséquent, est qu’elle se ment en ce qui concerne sa dépendance à un système humainement conçu, et programmé de façon religieuse qui sert à échafauder la structure de l’église, lorsque l’Esprit de Dieu est absent. 

    Ce système révèle que lorsque la spontanéité de la vie du Saint Esprit s’est retirée d’un groupe de croyants, ce groupe cesse d’être l’Eglise au sens biblique du terme, même si il l’apparence extérieure est préservée. 

    John W. Kennedy le résume très bien : 

    L’homme essaye toujours de conserver ce que Dieu rejette, comme le démontre parfaitement l’histoire de l’Eglise. Le résultat est visible dans la majeure partie des dénominations actuelles. Beaucoup d’entre elles sont des monuments sans vie à la gloire de ce qui a depuis longtemps disparu… Est-il possible que le peuple de Dieu, en érigeant « des chandeliers » de briques et de mortiers qui ont du être entretenus bien longtemps après que l’Esprit se soit retiré, ait contrecarré le Plan de Dieu ? (Le Secret de Son Plan) 

      

    Pensées finales 

    Je termine ce chapitre par plusieurs questions à méditer: 

    Est-il possible que l’évangélisme moderne ait seulement affirmé la doctrine du sacerdoce universel de façon intellectuelle, mais ait failli à l’appliquer dans la pratique à cause du subtil piège des traditions profondément établies? 

    Est-ce que nos services modernes, qui sont largement construits autour du sermon d’un homme et de la louange programmée par une équipe établie, reflètent le rassemblement « normal » que nous trouvons dans nos bibles, ou bien sont-ils en désaccord avec ce qui nous y est prescrit? 

    Finalement, pourquoi la participation libre dans la réunion serait-elle bonne pour les premiers chrétiens, mais en quelque sorte serait inexploitable ou dangereuse pour nous aujourd’hui ? 

    Puisse Dieu nous aider à répondre à ces questions avec sincérité et à la lumière des Ecritures. 

     

     

     

     

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    L’EVANGILE DE L’EAU ET DE L’ESPRIT DU COREEN PAUL C. JONG, UN FAUX EVANGILE DE LA FIN DES TEMPS

    Publié par apôtre_israël 

    « Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables. Mais toi, sois sobre en toutes choses, supporte les souffrances, fais l’œuvre d’un évangéliste, remplis bien ton ministère. » (2 Timothée 4 : 3- 6).

    L’un des signes de la fin des temps est incontestablement l’apostasie. L’apostasie, c’est l’abandon volontaire de la foi, notamment la foi chrétienne. Il est évident que c’est celui qui a d’abord cru en Jésus qui peut ensuite L’abandonner. Celui qui n’a jamais cru ne peut donc pas connaitre ce qu’est l’apostasie. Il est essentiel de comprendre le sens de ce mot pour arriver à cerner l’objet de cet article.
    L’Apôtre Paul nous a prévenu des siècles à l’avance dans sa deuxième épitre aux Thessaloniciens : « 
    Que personne ne vous séduise d’aucune manière; car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore, jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu. » (2 Thessaloniciens 2 : 3- 5).
    Bien – aimés, la séduction est partout aujourd’hui sous nos yeux. Le diable suscite de plus en plus de faux prophètes dans les nations pour essayer de séduire les hommes. Malheureusement beaucoup sont vraiment séduits comme l’atteste ces paroles du Seigneur Lui- même : « 
    Jésus leur répondit: Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront sous mon nom, disant: C’est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens. » (Matthieu 24 : 4- 5).
    Pour l’amour que nous portons pour le nom de notre Seigneur Jésus, qui nous a rachetés à grand prix, par Son sang, il est nécessaire d’écrire cet article pour ouvrir les yeux de nos frères et sœurs qui sont tombés et qui continuent de tomber dans les subterfuges du diable en vue de sauver ceux qui peuvent encore l’être. Nous ne faisons que remplir notre ministère pour lequel Dieu nous a établis. Que celui qui a des oreilles entende ce que le Seigneur dit à Son peuple dans ces temps d’apostasie généralisée.

    LE SALUT PAR LE BAPTEME DE JESUS
    La ‘’New Life Mission’’ dirigée par le coréen Paul C. Jong diffuse abondamment une doctrine anti- biblique qui consiste à faire croire à ses adeptes que le baptême de Jésus, dans le Jourdain, a lavé tous les péchés du monde. La croix a été le lieu de jugement de nos péchés. Selon Jong, la croix n’aurait pas de signification si les péchés de l’humanité n’avaient pas été, au préalable, lavés par le baptême de Jésus. Ce faux apôtre balaie donc du revers de la main, foule au pied le sang de la nouvelle alliance et le relègue au second plan. Jong, continuant dans sa fourberie, affirme, sans ambages, que le salut n’est donc possible que si les hommes croient non seulement en Jésus Christ, mais aussi en Jean Baptiste. Car, dit- il, sans le baptême de Jean Baptiste, par lequel est passé Jésus, il n’y aurait eu aucun salut possible pour l’humanité, puisque tous nos péchés, selon Jong, ont été lavés par le baptême de Jésus, qui lui a été administré par Jean-Baptiste.
    Paul C. Jong tire, pèle mêle, des versets hors de leurs contextes pour justifier sa doctrine.

    (1 Pierre 3 : 21) : « Cette eau (du déluge) était une figure du baptême, qui n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Jésus-Christ. »
    Paul Jong affirme que ce verset parle du baptême de Jésus. Or il est manifeste que ce verset concerne le baptême des croyants, puisqu’il fait référence à ‘’l’engagement d’une bonne conscience’’ envers Dieu. En plus, le baptême ne sauve personne. Le baptême, en effet, est un témoignage public de la foi en Jésus Christ. Il représente la mort, l’ensevelissement et la résurrection du chrétien en Jésus- Christ.
    La Bible enseigne clairement que le Sauveur de l’humanité a donné Sa vie pour Ses brebis. Or, ‘’ …l’âme de la chair est dans le sang. Je vous l’ai donné sur l’autel, afin qu’il servît d’expiation pour vos âmes, car c’est par l’âme que le sang fait l’expiation. C’est pourquoi j’ai dit aux enfants d’Israël: Personne d’entre vous ne mangera du sang, et l’étranger qui séjourne au milieu de vous ne mangera pas du sang.’’ (Lévitique 17 : 11- 12).

    « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché » (1 Jean 1 : 7).

    « En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce » (Éphésiens 1 : 7).

    « Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui; il a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix. » Colossiens 1 : 19- 20

    « Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire » (Hébreux 10 : 19).
    « C’est pour cela que Jésus aussi, 
    afin de sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte » (Hébreux 13 : 12).

    « Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation » (Apocalypse 5 : 9).

    « Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort » (Apocalypse 12 : 11).

    Les grands apôtres de l’Agneau, Pierre, Jean, Paul et l’auteur de l’épitre aux Hébreux, ceux-là même qui ont posé les fondements de la vie chrétienne (Actes 2 : 42) enseignent, sans ambiguïté, que seul le sang de Jésus est capable d’obtenir, pour nous les hommes, une rédemption éternelle.
    Nulle part dans la Bible, il n’est écrit que le baptême de Jésus nous sauve et purifie nos péchés. Rejetons donc avec la dernière rigueur cette fausse doctrine de Paul Jong et repentez- vous, vous qui avez cru à ce faux prophète. Cette fausse doctrine n’est que pur mensonge qui entraine les âmes vers la perdition éternelle.
    Monsieur Jong utilise aussi régulièrement deux autres versets mal interprétés pour troubler ses adeptes.
    « 
    Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu » (Jean 3 : 5).

    « C’est lui, Jésus-Christ, qui est venu avec de l’eau et du sang ; non avec l’eau seulement, mais avec l’eau et avec le sang ; et c’est l’Esprit qui rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité » (1 Jean 5 : 6).
    Dans ces deux versets, l’eau fait référence à la Parole de Dieu (l’Evangile), comme en témoignent ces versets de Paul à Tite et aux Corinthiens : « Mais, lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par 
    le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint Esprit, qu’il a répandu sur nous avec abondance par Jésus Christ notre Sauveur, afin que, justifiés par sa grâce, nous devenions, en espérance, héritiers de la vie éternelle. » Tite 3 : 4- 7

    « Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez tel que je vous l’ai annoncé; autrement, vous auriez cru en vain. » 1 (Corinthiens 15 : 1- 2).

    Bien- aimés, la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la Parole de Dieu (Romains 10 : 17). Faisons extrêmement attention à ce que nous écoutons, ne laissons pas tout le monde nous enseigner et soyons comme des chrétiens de Bérée (Actes 17: 11) pour examiner toujours tout ce qu’on nous enseigne.

    Dans la plupart des versions de la Bible, même la version Louis Segond que beaucoup de francophones utilisent, moi y compris, le verset 7 de la première épitre de Jean au chapitre 5 en est ôté. Nous ne pouvons pas comprendre pourquoi ce verset si important de la Parole peut être omis. Faut-il y voir une tentative du diable pour jeter le flou sur nos yeux ? Heureusement, bien- aimés, nous disposons d’autres versions dites authentiques de la Bible qui sont très proches de l’araméen et du grec. Je citerai ici plusieurs versions qui ont conservé le texte original grec.
    « 
    C`est ce même Jésus, le Christ, qui est venu avec l`eau et le sang; non seulement avec l`eau, mais avec l`eau et le sang; et c`est l`Esprit qui en rend témoignage, parce que l`Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint- Esprit, et ces trois-là sont un.» Version J.F. Ostervald, 1996

    « C`est ce Jésus qui est venu par eau et par sang, et non-seulement par l`eau, mais par l`eau et le sang ; et c`est l`Esprit qui en rend témoignage ; or l`Esprit est la vérité. Car il y en a trois dans le Ciel qui rendent témoignage, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit ; et ces trois-là ne sont qu`un. » Version David Martin, 1744

    « C’est celui qui est venu par eau et par sang, à savoir Jésus Christ; non seulement par eau, mais par eau et par sang: et c’est l’Esprit qui témoigne, que l’Esprit est la Vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage au ciel, le Père, la Parole, et le Saint Esprit: et ces trois-là sont un. » Bible de Genève, 1669

    « C’est celui qui est venu par eau et par sang à savoir Jésus Christ; non seulement par eau, mais par eau et sang. Et c’est l’Esprit qui rend témoignage, parce que l’Esprit est vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et la Sainte Présence, et ces trois-là sont un. » Version King James Française, 2006

    « C’est ce même Jésus, le Messie, qui est venu avec l’eau et le sang; non seulement avec l’eau, mais avec l’eau et le sang; et c’est l’Esprit qui en rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, et la Parole, à savoir la Sainte Présence de Christ, et ces trois-là sont indivisible en Jésus.» Bible de l’Epée, 2007

    REPENTANCE ET CONFESSION DE PÉCHÉS
    Un autre appât inventé par Paul C. Jong consiste à affirmer que les enfants de Dieu n’ont plus besoin de confesser leurs péchés et donc de se repentir. Il dit explicitement que les péchés de l’homme sont trop nombreux pour que l’homme s’en souvienne. Le pécheur confesse donc une partie de ses péchés à la conversion. En effet, selon Jong, comme Jésus S’est chargé de tous nos péchés passés, présents et futurs, et qu’Il nous en a purifiés par l’eau de Son baptême, il ne faut plus demander pardon pour nos péchés après avoir été sauvés. Jésus a racheté tous les péchés du monde. Il n’y a donc plus de pécheurs. Pour Jong, ceux qui trompent Dieu sont donc ceux qui demandent pardon pour leurs péchés quotidiens.

    Ce prétentieux de Jong affirme, les yeux ouverts, qu’un homme ne va pas en enfer parce qu’il a commis de péchés, mais bien parce qu’il aurait refusé de croire au vrai évangile de l’eau et de l’esprit, c’est- à- dire son évangile à lui. Ce faux prophète porte indéniablement en lui la marque de la flétrissure.
    Or, que dit la Bible ? Le salaire du péché, c’est la mort (Romains 6 ; 23). Les enseignements de Jong sont en contradiction directe avec l’enseignement de tout le Nouveau Testament. Les apôtres ont abondamment enseigné que nous devons nous repentir des péchés commis après la conversion. Citons quelques passages pour expliquer à nos frères et soeurs pris dans le filet de ces faux prophètes de la fin des temps que sans la confession et la repentance, ils se seront bien moqués de Dieu et risquent de passer devant le tribunal de Christ.
    Paul, s’adressant à des Corinthiens convertis et baptisés d’eau, leur dit :
    « 
    Je crains qu’à mon arrivée, mon Dieu ne m’humilie de nouveau à votre sujet, et que je n’aie à pleurer sur plusieurs de ceux qui ont péché précédemment et qui ne se sont pas repentis de l’impureté, de l’impudicité et des dissolutions auxquelles ils se sont livrés » (2 Corinthiens 12 : 21).
    Paul demande donc aux Corinthiens de se repentir des péchés auxquels ils se sont livrés après leur conversion.
    Jean, dans sa première épître, écrit aux Chrétiens qui auraient pu pécher :
    « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1 : 9).
    Je veux rappeler à nos frères et sœurs que toute l’Ecriture et particulièrement les épitres sont destinées à l’Eglise de Jésus Christ. Elles ne sont pas destinées aux incroyants. La preuve : les athées par exemple ne croient pas en la Bible et ne la lisent jamais.

    Dans le Livre des Actes des apôtres, Pierre dit à Simon, qui avait cru et était passé par le baptême :
    « 
    Repens-toi donc de ta méchanceté, et prie le Seigneur pour que la pensée de ton cœur te soit pardonnée, s’il est possible » (Actes 8 : 22).

    Par ailleurs, dans Actes 5, Ananias et Saphira ont payé de leur vie le fait qu’ils ne s’étaient pas repentis de leur péché.
    Les premiers disciples du Seigneur Jésus, ayant constaté que Jean Baptiste a enseigné à ses disciples à prier, ont expressément fait la même requête au Seigneur. Nous connaissons tous la célèbre prière récitable des catholiques : ‘’Notre Père’’.
    « 
    Voici donc comment vous devez prier: Notre Père qui es aux cieux! Que ton nom soit sanctifié; que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien; pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés; ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen! » (Matthieu 6 : 9- 13)

    Bien que les chrétiens nés de nouveau ne doivent plus confesser les péchés tous les jours, comme on le voit chez les catholiques et certains protestants, il est préjudiciable à un chrétien qui reconnait consciemment qu’il a péché de refuser volontairement de le confesser. Ce chrétien s’oppose donc à Dieu, il attriste l’Esprit Saint. S’il persiste dans son endurcissement, il perdra définitivement sa communion avec le Seigneur et évidemment son salut également. Évidemment, ceux qui ne sont pas nés de nouveau, comme c’est le cas des adeptes de Paul C. Jong, ne peuvent pas comprendre ce que je dis. Ils ne connaissent pas en réalité l’Esprit de Dieu. Ils pensent bien souvent que la nouvelle naissance est un concept vague. Ils s’illusionnent qu’ils sont sauvés pour toujours. Les vrais enfants de Dieu ne sont pas aussi prétentieux que les adeptes de Jong.

    « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous. » 1Jean 1 : 9- 10
    Si nous reconnaissons que nous avons péché et refusons volontairement de ne pas le confesser, la colère de Dieu demeure également sur nous.

    UN CHRÉTIEN      PEUT- IL VIVRE COMME JESUS ?
    Paul Jong affirme que tant que les Chrétiens seront dans un corps de chair, ils continueront à pécher même après leur conversion, à cause de la faiblesse de leur chair. Mais ils n’ont pas besoin de s’en soucier, puisque Jésus a lavé d’avance tous leurs péchés.
    Une telle attitude est bien légère, et ne peut expliquer pourquoi Paul, l’Apôtre de Jésus, pas ce fou de Jong, dans toutes ses épîtres, passe tant de temps à expliquer aux Chrétiens comment marcher non plus selon la chair, mais selon l’esprit.
    Paul les exhorte même à croire qu’ils peuvent marcher comme Jésus, dans la perfection chrétienne, pourvu qu’ils apprennent à se dépouiller du vieil homme, et à se revêtir de l’homme nouveau, « créé selon Dieu, dans une justice et une sainteté que produit la vérité » (Ephésiens 4 : 24).
    Paul C. Jong n’a aucune révélation de la puissance, de la beauté et de la perfection de la nouvelle création en Christ. Il est donc incapable de comprendre l’oeuvre de la croix, la nouvelle naissance et la puissance de la résurrection.
    Bien- aimés, puisque la chair et le sang ne peuvent hériter du royaume de Dieu, nous ne sommes plus faits de chair dans notre nouvelle nature spirituelle, que nous avons reçue à notre nouvelle naissance en Christ. Nous sommes libérés de la puissance de la loi du péché et de la mort, grâce à la loi de l’esprit de vie en Christ.
    Contrairement à cette vérité, Paul Jong affirme : « Nous péchons sans cesse, parce que la chair nous porte toujours vers le péché. » Cette phrase est en contradiction absolue avec les affirmations de Paul dans tout le Nouveau Testament :

    « Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché ; car celui qui est mort est libre du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car il est mort, et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes; il est revenu à la vie, et c’est pour Dieu qu’il vit. Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ. Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à ses convoitises. Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d’iniquité ; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice. Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce (Romains 6 : 1-14).

    « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair » (Galates 5 : 16).
    « 
    Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit. En effet, la loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, -Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit » (Romains 8 : 1-4).
    L’Apôtre Jean, pour sa part, affirme dans sa première épitre aux chrétiens de toutes les époques : « 
    Celui qui dit qu’il demeure en lui (Jésus) doit marcher aussi comme il a marché lui-même.» (1 Jean 2 : 6).

    Le chrétien peut encore pécher. Si cela arrive il confesse ses péchés et se remet à marcher dans la sanctification. Il ne pratique plus le péché, mais peut bien chuter. Celui qui heurte un caillou et qui tombe ne doit pas rester à terre. Il doit se relever et continuer par marcher. Celui qui est né de nouveau, baptisé du Saint- Esprit peut chuter. Ce n’est pas pour autant qu’il perd son salut. Il perd momentanément la communion avec le Père. La seule chose à faire, c’est de confesser les péchés commis et de demander à Dieu de les pardonner. C’est ce qu’on appelle la repentance. Le roi David nous donne bien l’exemple dans Psaume 51- 1- 14 : « Au chef des chantres. Psaume de David. Lorsque Nathan, le prophète, vint à lui, après que David fut allé vers Bath Schéba. O Dieu! aie pitié de moi dans ta bonté; Selon ta grande miséricorde, efface mes transgressions; Lave moi complètement de mon iniquité, Et purifie-moi de mon péché. Car je reconnais mes transgressions, Et mon péché est constamment devant moi. J’ai péché contre toi seul, Et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, En sorte que tu seras juste dans ta sentence, Sans reproche dans ton jugement. Voici, je suis né dans l’iniquité, Et ma mère m’a conçu dans le péché. Mais tu veux que la vérité soit au fond du cœur: Fais donc pénétrer la sagesse au dedans de moi! Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur; Lave moi, et je serai plus blanc que la neige. Annonce-moi l’allégresse et la joie, Et les os que tu as brisés se réjouiront. Détourne ton regard de mes péchés, Efface toutes mes iniquités. O Dieu! crée en moi un cœur pur, Renouvelle en moi un esprit bien disposé. Ne me rejette pas loin de ta face, Ne me retire pas ton esprit saint. Rends-moi la joie de ton salut, Et qu’un esprit de bonne volonté me soutienne! »
    C’est l’attitude de chaque véritable enfant de Dieu. David rappelle à Dieu le péché originel : ‘’ je suis né dans l’iniquité, et ma mère m’a conçu dans le péché’’.
    L’Apôtre Paul, pour sa part, déclare dans l’épitre aux Romains au chapitre 7, du 14è au 17è verset : « 
    Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle; mais moi, je suis charnel, vendu au péché. Car je ne sais pas ce que je fais: je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais. Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par-là que la loi est bonne. Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. »

    Bien- aimés, le péché enveloppe facilement la chair ; d’où la nécessité de marcher par l’esprit. Cette chair, c’est le vieil homme, c’est notre veille nature, c’est ce qui nous reste de notre aïeul Adam. La chair nous pousse à l’orgueil de la vie, à la convoitise des yeux. Elle consomme tout ce que l’âme lui donne. La chair peut coucher avec une prostituée, manger la viande sacrifiée aux idoles, commettre l’adultère, même prendre un poison si l’âme le lui donne. Le vieil homme a été crucifié à la croix du calvaire pour nous donner tout pouvoir de vaincre le péché. « En effet, la loi de l’esprit de vie en Jésus Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car-chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, -Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit.» (Romains 8 : 2- 4).

    En définitive, un chrétien qui ne marche pas selon l’esprit peut perdre son salut. Il peut donc abandonner la foi. Dieu lui retire son Esprit et efface son nom du livre de vie. Par contre, ceux qui marchent par l’Esprit sont, bien entendu, les véritables enfants de Dieu : ‘’Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs; je n’effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges.’’ (Apocalypse 3 : 5).

    Paul C. JONG, un faux Prophète avec un faux évangile qui conduit les âmes à la damnation éternelle
    Parvenu à ce stade, j’exhorte nos frères et soeurs qui sont victimes des pièges du diable- c’est bien le diable qui est derrière ce Paul Jong- à se réveiller enfin de leur sommeil. Cet évangile de l’eau et de l’esprit est un faux Evangile, prêché par un faux apôtre de la fin des temps, l’un de ceux dont la venue nous avait été annoncée par le Seigneur Lui-même et par Ses apôtres.
    « 
    Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Evangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème ! Nous l’avons dit précédemment, et je le répète à cette heure : si quelqu’un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème! (Gal 1 : 8-9).
    Frères et soeurs, si vous vous êtes laissés séduire par ce faux Evangile, cela ne peut être que par ignorance ou par incrédulité. A présent que vous connaissez la vérité, vous devez vous repentir de votre erreur, et revenir sans attendre au Seigneur et à Son véritable Evangile. Sinon, vous demeurez sous une malédiction. Si vous lisez cet article, c’est donc la volonté de Dieu de vous sauver. N’endurcissez pas vos coeurs de peur d’être jeté dans les ténèbres du dehors, là où il y a des cris, des douleurs et des grincements de dents.
    Le précieux sang de Jésus vous purifiera de votre péché, et vous retrouverez aussitôt votre communion avec le Seigneur. Vous pourrez reprendre avec Lui votre marche dans la lumière et la vérité. L’erreur nous rend toujours esclaves de notre ennemi, Satan, qui est le père du mensonge. Tandis que la Vérité nous affranchit et nous sanctifie. Jésus est la Vérité, et Sa Parole est la Vérité ! Qu’il soit béni à jamais, Amen!

    L'Evangile de l'eau et de l'esprit.

    Publié le 6 juillet 2008 par Hilkija

    Prêché par le Coréen Paul C. Jong, l'Evangile de l'eau et de l'esprit est l'un de ces nombreux faux Evangiles qui fleurissent en cette fin des temps. Il nous a paru nécessaire, dans l'intérêt des brebis du Seigneur, de dénoncer les principaux enseignements de cette fausse doctrine. 

      

    Le salut par le baptême d'eau de Jésus. 

    Le point essentiel de cette doctrine consiste à affirmer que les péchés de l'humanité ont été lavés par le baptême de Jésus dans le Jourdain.

    Ensuite, sur la croix, Jésus a subi le jugement de nos péchés. Mais, selon Paul Jong, ce jugement n'aurait aucune valeur si, auparavant, nos péchés n'avaient pas été lavés par le baptême de Jésus.

    Le sang de la croix ne suffit donc plus pour nous sauver de nos péchés. Il nous faudrait croire que c'est par le baptême de Jésus que tous les péchés de l'humanité ont été lavés.

    Pour Paul Jong, le salut est impossible si nous avons foi en Jésus-Christ seulement. La foi en Jésus ne suffit pas, il nous faut aussi la foi en Jean-Baptiste. Car, sans le baptême de Jean, par lequel est passé Jésus, il n'y aurait eu aucun salut possible pour l'humanité, puisque tous nos péchés, selon Jong, ont été lavés par le baptême de Jésus, qui lui a été donné par Jean-Baptiste.

    Il faut dénoncer cette fausse doctrine comme une tentative de diminuer, ou même d'annuler, la puissance unique du sang précieux dé Jésus versé pour nous à la croix.

    Paul Jong appuie sa doctrine sur une série de versets tirés de leur contexte ou mal interprétés. Notamment 1 Pierre 3 : 21 : "Cette eau (du déluge) était une figure du baptême, qui n'est pas la purification des souillures du corps, mais l'engagement d'une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Jésus-Christ."

    Paul Jong affirme que ce verset parle du baptême de Jésus. Or il est manifeste que ce verset concerne le baptême des croyants, puisqu'il fait référence à "l'engagement d'une bonne conscience envers Dieu."

    Il ne s'agit pas de la "bonne conscience" de Jésus, mais de celle du croyant, dont la conscience a été purifiée par la repentance et la foi en Jésus. Nous nous engageons dans le baptême d'eau à la suite de notre conversion au Seigneur Jésus. Ce baptême d'eau représente notre mort et notre résurrection en Jésus.

    La Parole de Dieu affirme dans de nombreux passages que c'est le sang de Jésus qui nous purifie de nos péchés, et non l'eau du baptême de Jésus.

    "Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère" (Rom. 5 : 8-9).

    "En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce" (Eph. 1 : 7).

    "Il a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix" (Col. 1 : 20).

    "Il a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix" (Hébreux 9 : 12).

    "Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire" (Hébreux 10 : 19).

    "C'est pour cela que Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte" (Hébreux 13 : 12).

    "Sachant que ce n'est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de l'or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache" (1 Pierre 1 : 18-19).

    "Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché" (1 Jean 1 : 7).

    "Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant : Tu es digne de prendre le livre, et d'en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation" (Apoc. 5 ; 9).

    "Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort" (Apoc. 12 : 11).

    Le diable hait le sang de Jésus et craint par-dessus tout la puissance du précieux sang de l'Agneau. Il fera donc tout pour en diminuer l'efficacité.

    Il n'est nullement affirmé, dans aucun verset du Nouveau Testament que c'est l'eau du baptême de Jésus qui nous purifie de tous nos péchés. Rejetons donc avec la plus grande fermeté cette fausse doctrine, qui nous entraîne dans le mensonge et l'erreur, et nous prive de l'efficacité absolue du sang de Jésus.

    Paul C. Jong utilise aussi abondamment deux autres versets, interprétés de manière erronée :

    "Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu" (Jean 3 : 5).

    "C'est lui, Jésus-Christ, qui est venu avec de l'eau et du sang ; non avec l'eau seulement, mais avec l'eau et avec le sang ; et c'est l'Esprit qui rend témoignage, parce que l'Esprit est la vérité" (1 Jean 5 : 6).

    Dans ces deux versets, l'eau fait référence au baptême d'eau par immersion, par lequel doivent passer tous ceux qui croient en Jésus. Cette interprétation est confirmée par les paroles mêmes de Jésus, qui a dit :

    "Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné" (Marc 16 : 16).

    Cela signifie que tout Chrétien passe d'abord par une nouvelle naissance spirituelle, par la repentance et la foi en Jésus. Mais son salut est en jeu, s'il refuse ensuite le baptême d'eau, en toute connaissance de cause. Car ce baptême d'eau est le premier commandement donné au Chrétien par le Seigneur. Comment peut-on s'engager dans une vie de disciple de Jésus, si l'on refuse d'obéir au premier commandement qu'Il nous a donné ?

    D'ailleurs, les apôtres eux-mêmes transmettaient clairement l'ordre du Seigneur à tout nouveau disciple, qui était en général baptisé d'eau immédiatement après sa conversion :

    "Alors Pierre dit : Peut-on refuser l'eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit aussi bien que nous ? Et il ordonna qu'ils fussent baptisés au nom du Seigneur" (Actes 10 : 46-48).

    Le baptême d'eau du disciple est en réalité un ensevelissement dans la mort et la résurrection de Jésus, comme le prouvent les versets suivants :

    "Et c'est en lui que vous avez été circoncis d'une circoncision que la main n'a pas faite, mais de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair : ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l'a ressuscité des morts. Vous qui étiez morts par vos offenses et par l'incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses" (Colossiens 2 : 11-13).

    Selon Jong, nous ne devons plus nous repentir de nos péchés. 

    Une autre fausse doctrine propagée par Paul C. Jong affirme qu'il ne nous est plus nécessaire de nous repentir de nos péchés ni de demander pardon pour nos péchés, une fois que nous avons accepté Jésus comme Sauveur. En effet, selon lui, comme Jésus S'est chargé de tous nos péchés passés, présents et futurs, et qu'Il nous en a purifiés par l'eau de Son baptême, il ne faut plus demander pardon pour nos péchés après avoir été sauvés. Jésus a racheté tous les péchés du monde. Il n'y a donc plus de pécheurs. Pour Jong, ceux qui trompent Dieu sont donc ceux qui demandent pardon pour leurs péchés quotidiens.

    Cet enseignement est en contradiction directe avec l'enseignement de tout le Nouveau Testament. Les apôtres ont abondamment enseigné que nous devons nous repentir des péchés commis après la conversion. Citons seulement les trois passages suivants :

    Paul, s'adressant à des Corinthiens convertis et baptisés d'eau, leur dit :

    "Je crains qu'à mon arrivée, mon Dieu ne m'humilie de nouveau à votre sujet, et que je n'aie à pleurer sur plusieurs de ceux qui ont péché précédemment et qui ne se sont pas repentis de l'impureté, de l'impudicité et des dissolutions auxquelles ils se sont livrés" (2 Cor. 12 : 21).

    Paul demande donc aux Corinthiens de se repentir de ces péchés auxquels ils se sont livrés après leur conversion.

    Jean, dans sa première épître, écrit aux Chrétiens qui auraient pu pécher :

    "Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité" (1 Jean 1 : 9).

    Dans le Livre des Actes des apôtres, Pierre dit à Simon, qui avait cru et était passé par le baptême :

    "Repens-toi donc de ta méchanceté, et prie le Seigneur pour que la pensée de ton cœur te soit pardonnée, s'il est possible" (Actes 8 : 22).

    Par ailleurs, dans Actes 5, Ananias et Saphira ont payé de leur vie le fait qu'ils ne s'étaient pas repentis de leur péché.

    Paul Jong affirme aussi que tant que les Chrétiens seront dans un corps de chair, ils continueront à pécher même après leur conversion, à cause de la faiblesse de leur chair. Mais ils n'ont pas besoin de s'en soucier, puisque Jésus a lavé d'avance tous leurs péchés.

    Une telle attitude est bien légère, et ne peut expliquer pourquoi Paul, dans toutes ses épîtres, passe tant de temps à expliquer aux Chrétiens comment marcher non plus selon la chair, mais selon l'esprit. Paul les exhorte même à croire qu'ils peuvent marcher comme Jésus, dans la perfection chrétienne, pourvu qu'ils apprennent à se dépouiller du vieil homme, et à se revêtir de l'homme nouveau, "créé selon Dieu, dans une justice et une sainteté que produit la vérité" (Ephésiens 4 : 24).

    Paul C. Jong n'a aucune révélation de la puissance, de la beauté et de la perfection de la nouvelle création en Christ. Il est donc incapable de travailler efficacement au perfectionnement des saints, "jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ." Le baptême de Jésus dont il invoque tellement la puissance, est incapable de nous donner une pleine victoire sur la puissance de la chair. Seules la mort et la résurrection de Jésus ont permis de vaincre complètement la puissance de la chair, puisque nous sommes morts et ressuscités en Lui.

    Nous ne sommes plus faits de chair dans notre nouvelle nature spirituelle, que nous avons reçue à notre nouvelle naissance en Christ. Nous sommes libérés de la puissance de la loi du péché et de la mort, grâce à la loi de l'esprit de vie en Christ.

    Contrairement à cette vérité, Paul Jong affirme : "Nous péchons sans cesse, parce que la chair nous porte toujours vers le péché." Cette phrase est en contradiction absolue avec les affirmations de Paul dans tout le Nouveau Testament :

    "Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché ; car celui qui est mort est libre du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus ; la mort n'a plus de pouvoir sur lui. Car il est mort, et c'est pour le péché qu'il est mort une fois pour toutesÊ; il est revenu à la vie, et c'est pour Dieu qu'il vit. Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ. Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n'obéissez pas à ses convoitises. Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d'iniquité ; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice. Car le péché n'aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce (Romains 6 : 1-14).

    "Je dis donc : Marchez selon l'Esprit, et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair" (Galates 5 : 16).

    "Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l'esprit. En effet, la loi de l'esprit de vie en Jésus-Christ m'a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, -Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l'esprit" (Romains 8 : 1-4).

    Un faux Evangile. 

    Ces quelques remarques doivent suffire à vous montrer que cet Evangile de l'eau et de l'esprit est un faux Evangile, prêché par un faux apôtre de la fin des temps, l'un de ceux dont la venue nous avait été annoncée par le Seigneur Lui-même et par Ses apôtres.

    "Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Evangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème ! Nous l'avons dit précédemment, et je le répète à cette heure : si quelqu'un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème (c'est-à-dire "maudit") ! (Gal 1 : 8-9).

    Si vous vous êtes laissés séduire par ce faux Evangile, cela ne peut être que par ignorance ou par incrédulité. A présent que vous connaissez la vérité, vous devez vous repentir de votre erreur, et revenir sans attendre au Seigneur et à Son véritable Evangile. Sinon, vous demeurez sous une malédiction.

    Le précieux sang de Jésus vous purifiera de votre péché, et vous retrouverez aussitôt votre communion avec le Seigneur. Vous pourrez reprendre avec Lui votre marche dans la lumière et la vérité. L'erreur nous rend toujours esclaves de notre ennemi, Satan, qui est le père du mensonge. Tandis que la Vérité nous affranchit et nous sanctifie ! Jésus est la Vérité, et Sa Parole est la Vérité !

     MARS 2008

    Les fausses doctrines de "The New Life Mission" de Paul C Jong (article complété) 

     . Paul C Jong a construit des églises orientées vers la mission en Corée,Russie,au Japon et en Chine.
    Cette mission très présente sur internet recrute des adeptes en France principalement dans les milieux évangeliques.Elle propose par annonces  des livres gratuits version papier ou à télécharger .Son site semble à première vue évangelique. En fait elle véhicule  une doctrine sectaire. Après bien d'autres,P.C Jong a la prétention  de nous faire connaitre " le premier livre comtemporain qui prêche le véritable évangile."(
     Cet ouvrage est intitulé "êtes vous vraiment nés de nouveau d'eau et d' Esprit." l'explication de ce texte de l'évangile de Jean 3:5 est vraiment particulière et faute de croire comme Paul C.Jong, nous sommes perdus.
    Sa doctrine:  "  le sang de Jésus ne peut être veritablement efficace pour laver les péchés dans le coeur des croyants que s'ils croient que tous leurs péchés ont étés plaçés sur Jésus quand Jean le Baptiste l'a baptisé 
    par imposition des mains."pages:131,169,170.
     .Pour lui repondre  La bible dit en 1 Pierre 2.24" Jésus a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois" de la croix (non pas lors du baptême de Jean le baptiste) . C'est son sang qui nous purifie du péché voir 1 Jean 1/7 et non la croyance en la doctrine véhiculée par  P.C Jong. Aussi Esaie 53.6 dit que c'est le Seigneur qui a mis nos péchés sur Jésus (pas Jean le baptiste).
    .Dans son livre "êtes vous vraiment nés de nouveau d'eau et d' Esprit." ,en page116 P.C Jong  dénigre sans retenue "les évangelistes" qui je cite"....En effet ils incitent les gens à vivre comme des pécheurs toute leur vie et les feront finir en enfer." Cet évangile d'eau et d'Esprit n'est pas l'évangile mais un autre évangile qui ajoute à l'oeuvre accomplie sur la croix.
    patriceG64

    JESUS A ETE BAPTISE D'EAU: POURQUOI ?

         

     

    Écrit par Frère Christ-Moïse   

    Vendredi, 14 Octobre 2011 14:12

    Message oral prêché le 17 août  2011,  au Tabernacle le Chandelier d’Or, Yopougon Selmer, Abidjan, République de Côte d’Ivoire. Matin. 

    Je voudrais parler de ce thème: « JESUS A ÉTÉ BAPTISE D’EAU: POURQUOI ? ».  Nous savons tous que Jean-Baptiste a baptisé d'eau les gens de son temps du baptême de repentance. Selon MATTHIEU 3.5, «les habitants de Jérusalem, de toute la Judée et de tout le pays des environs du Jourdain, se rendaient auprès de lui; et confessant leurs péchés, ils se faisaient baptiser par lui dans le fleuve du Jourdain.» Vous voyez! Il baptisait donc du baptême de repentance. Ce baptême ne concernait que les pécheurs. Pourtant, Jésus, qui a été conçu sans péché, et qui n’a point connu le péché, s’est aussi fait baptisé par Jean-Baptiste. De quelle sorte de baptême donc a-t-Il été baptisé? S’Il n’a pas été baptisé du baptême de repentance, de quel baptême donc Jean-Baptiste L’a-t-il baptisé? C’est pour répondre à cette importante question que je suis venu vers vous au Nom du Seigneur. Je prie qu’Il nous ouvre l’entendement pour la compréhension des Ecritures et de la puissance de Dieu. 

    Mon ministère ne consiste pas à chasser les démons ni à prier pour les malades,  mais à monter dans les lieux très élevés pour chercher la Manne Fraîche.  Bien sûr que je chasse les démons, et que le Seigneur de temps en temps opère des guérisons par mes mains, mais mon véritable ministère, c'est le ministère prophétique du Fils de l'homme, mandaté par l'unique Fils de l'Homme Jésus-Christ. Ministère au travers duquel, le Saint-Esprit par ma voix, révèle certains mystères cachés, tel que celui dont je vais parler dans un instant. 

    William Branham a parlé de ce mystère. Pour lui, l’animal du sacrifice était lavé avant d’être immolé pour l’expiation du péché, dans l’Ancien Testament. C’est ainsi que Jésus, l’Agneau du sacrifice devait être lavé, avant d’être immolé. Il a donc été lavé en tant qu’Agneau. Moi,  je comprends les choses différemment. Et je vais exposer ce que le      Seigneur m’a permis de comprendre dans quelques instants. 

    Je veux parler maintenant d’un autre homme de Dieu dont j’ai lu quelques pages de son livre volumineux qui s’intitule "DE LA CIRCONCISION PHYSIQUE A LA DOCTRINE DE LA REPENTANCE" de Paul C. Jong. Il dit à peu près la même chose que frère Branham qui déclare que Jésus a été lavé par le prophète Jean – Baptiste pour être présenté comme l'agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Voici ce qu'il écrit à la page 18 de son livre: «En prenant nos péchés sur Son corps par Son baptême et en mourant sur la croix, le Seigneur offrit un sacrifice éternel pour nos péchés.» Frères, ce n'est pas pour être différent de Branham ni de Paul C. Jong, car c'est en les lisant que j'ai eu l'inspiration nécessaire pour parler de ce sujet, mais je voudrais seulement replacer les choses selon les Ecritures.  Je remercie le Seigneur pour ces deux hommes de Dieu, qui ont déjà parlé de ces choses. Ma contribution consistera seulement à apporter, par la puissance de résurrection, un peu plus de lumière.  Jésus n'a pas pris nos péchés par le baptême. Il n'a pas pris nos péchés, lors de Son baptême, ni sur Son corps, ni dans Son corps. Car, c'est dans le jardin de Gethsémané, qu’Il a été fait péché. C’est donc là-bas, qu’Il a réellement pris nos péchés, non sur Son corps seulement, mais aussi et surtout dans Sa chair, qui était une chair du péché, destinée à devenir péché pour nous. Lors de Son baptême, c’est symboliquement qu’Il a pris nos péchés. Symboliquement. Contrairement à ce que disent ces deux  hommes de Dieu, le Seigneur n’a pas été lavé, baptisé,  pour être présenté comme l’agneau de Dieu qui prend  réellement nos péchés.  Mais il a été baptisé pour être présenté comme Souverain sacrificateur;  non  pas en tant qu’Agneau prenant effectivement nos péchés, mais en tant que Souverain sacrificateur qui allait un jour entrer dans le Sanctuaire de Dieu, dans le Lieu très saint, non avec le sang des animaux, mais avec Son propre Sang, afin d’obtenir pour nous une rédemption éternelle, l’abolition du péché et la délivrance totale. Il y a une  grande différence entre ces deux fonctions sacerdotales, qui sont pourtant une en Jésus-Christ. En tant que Souverain sacrificateur, Il est entré dans le Lieu très saint pour faire l’aspersion de Son propre Sang, pour l’abolition du péché. Et en tant qu’Agneau  du sacrifice, Il a donné Son sang. Après Sa glorieuse résurrection, Il est apparu à Marie de Magdala. Celle-ci a voulu Le toucher, mais Il lui a dit: «Ne me touche pas; car je monte vers mon  Père qui est votre Père, et vers mon Dieu qui est votre Dieu.» C’est pour cela, qu’Il est monté vers Son Père et Son Dieu, afin de se présenter à Lui, à la fois, en tant qu’Agneau immolé et Souverain Sacrificateur. 

    Avant d’étudier la typologie biblique, j’aimerais ajouter ceci: la fonction d’agneau qui prend le péché et la fonction de souverain sacrificateur sont représentées pendant le service dans le Jourdain, mais elles sont bien distinctes, et se passent à des moments bien précis que seule la grâce de Dieu permet de voir. 

    Autre chose, selon Paul C. Jung, le Seigneur a pris nos péchés sur Son corps. Cela est juste, mais j’aimerais simplement préciser que ce n’est pas seulement sur Son corps, mais aussi et surtout en Sa chair, dans Son corps de chair. L’Ecriture dit qu’Il a été fait péché. Par conséquent Il est devenu péché en Sa chair. Porter quelque chose sur son corps et avoir quelque chose dans son corps sont deux choses bien différentes. S’Il avait seulement porté le péché sur son corps, Il ne serait jamais devenu péché; vous voyez, Il l’avait porté dans Son corps de chair. Maintenant, je ne veux pas mettre en doute la bonne foi de ce grand homme de Dieu venu prêcher l’Evangile de l’eau et de l’Esprit au monde. 

    En étudiant la typologie, j’ai découvert par la grâce de Dieu: 

    • Que dans l’Ancien Testament, ce n’est pas l’animal qui était lavé avant la présentation. Selon Paul C. Jung et William Branham,    Jésus a été baptisé, donc lavé en tant qu’animal de sacrifice. Aucun passage de l’Ancien Testament ne peut soutenir cette conception. Aucun animal n’a été lavé avant le sacrifice. Par conséquent, en baptisant Jésus, ce n’est pas pour qu’il devienne agneau de Dieu qui prend le péché et qui l’ôte. Pour ce qui est de l’animal du sacrifice, on mettait la main sur sa tête avant de l’immoler pour les péchés. 
    • Toujours selon l’Ancien Testament, c’était le souverain sacrificateur Aaron et les sacrificateurs qui étaient lavés avec de l’eau. Par qui? Par Moïse le prophète, comme le dit l’Ecriture dans             LEVITIQUE 8.5-6: «Moïse dit à l’assemblée: Voici ce que    l’Eternel a ordonné de faire. Moïse fit approcher Aaron et ses fils, et il les lava avec de l’eau.»  Comme vous pouvez le constater ce sont les sacrificateurs qui sont lavés avant de commencer leur sacerdoce, pas un animal. L’animal n’a jamais été lavé. C’est pourquoi, en baptisant Jésus ce n’était pas pour qu’Il prenne nos péchés, mais pour qu’Il devienne le souverain sacrificateur qui doit présenter plus tard son propre sang à Dieu le Père. Dans le Jourdain, Moïse était donc représenté par le prophète Jean-Baptiste. Jésus, Lui, représentait le souverain sacrificateur Aaron. En termes plus clairs, ce dernier, Jésus,  a été fait Souverain sacrificateur dans le Jourdain,  après que le prophète Jean-Baptiste L’ait baptisé d’eau, après qu’il L’ait lavé dans le Jourdain. Quand Paul C. Jung dit que Jésus a pris nos péchés par son baptême,  cela ne reflète pas exactement la réalité des Ecritures;  car par le baptême,  Il a  plutôt été introduit dans Sa fonction de Souverain  sacrificateur et non dans Sa fonction  d’agneau.  Ce ministère de Souverain sacrificateur, Il ne l’a exercé qu’après Sa mort et Sa résurrection, quand Il est monté dans le Lieu très saint. Ce ministère n’est pas transmissible. Souvenez-vous qu’aucun agneau n’a jamais été lavé sous l’ancienne alliance, avant d’être immolé pour les péchés; c’était plutôt le souverain sacrificateur et les sacrificateurs qui étaient lavés et présentés comme tels à Dieu,  avant que ceux-ci ne commencent leur sacerdoce. En type, cela veut dire tout simplement que Jésus n’a pas été baptisé en tant qu’Agneau, mais en tant que Souverain sacrificateur.  C’est ici la pleine révélation de ce mystère. La saisissez-vous? Sinon, priez Dieu qui vous éclairera. Le lavage du souverain sacrificateur dans l’Ancien Testament est un type du baptême d’eau de Jésus, le      Véritable Souverain sacrificateur. Avec Aaron, c’est une ombre des choses à venir, le négatif. Mais, avec Jésus, c’est la réalité dans sa plénitude, le positif. Remarquez une chose: Au temps de Moïse, c’était l’Esprit de Moïse, qui était la Colonne de Feu, qui avait officié le lavage du souverain sacrificateur Aaron. Dans le Jourdain, c’était l’Esprit d’Elie. Comme vous pouvez le constater, c’est le souverain sacrificateur qui était lavé, sous l’ancienne alliance,  avant son entrée au service de l’Eternel. L’animal du sacrifice lui,  n’a jamais été lavé. Dire que le Seigneur a pris nos péchés par Son baptême n’est pas très exact; il faut plutôt dire qu’Il a été fait souverain sacrificateur par son baptême. En effet,  Jésus n’a pas pris nos péchés en tant que Souverain sacrificateur, mais en tant qu’Agneau de sacrifice.  Il n’a pas été fait péché, en tant que Souverain sacrificateur, mais en tant qu’Agneau du sacrifice.  Je sais que ce sont des choses difficiles à expliquer et à comprendre, mais c’est la Vérité de Dieu. C’est ici la Manne Fraîche pour nous en ce temps de l’aube, où le coq de MARC 13.35, chante. Frère Christ-Moïse: As-tu parlé d'un coq qui chante? Oui Monsieur. Selon MARC 13.35, il y a quatre temps prophétiques enseignés par le Seigneur Lui-même: Le soir, le milieu de la nuit, au chant du coq et le matin. Ce sont les quatre derniers temps prophétiques au cours desquels Il peut venir chercher Son Epouse, et accomplir les dernières prophéties. Il dit qu'Il peut venir, ou le soir, ou au milieu de la nuit, ou au chant du coq, ou le matin. Dans quel temps sommes-nous aujourd'hui? Nous sommes au temps prophétique de l'aube. Et c'est justement à l'aube que le coq chante. Ce chant du coq, c'est un mystère: C'est le mystère de la Manne Fraîche, qui est le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ Lui-même étant la Pierre angulaire. L'Eglise est passée du temps du soir au temps de minuit, et du temps de minuit au temps de l'aube où nous sommes aujourd'hui. Et elle va vers le temps du matin. Dans APOCALYPSE 3.20, quand le Fils de l'Homme appelait les élus à Son souper, c'était au temps du soir. Quand les élus sont sortis de l'Eglise de Laodicée, afin de prendre part au Souper du Seigneur, ils sont entrés dans l'âge de l'Epoux, dans lequel se trouvait l'âge de l'Epouse. Après le Souper, ils sont arrivés au temps de minuit, où le Cri de minuit a retenti, selon              MATTIEU 25. 6. Et après le Cri de minuit, les vierges sages et les vierges folles se sont séparées. Après donc le temps de la préparation des lampes, seules les vierges sages ont pu continuer la marche à la rencontre de l'Epoux qui vient. Elles sont entrées alors dans l'âge de l'Epouse, étant toujours dans l'âge de l'Epoux. C'est ici la Manne Fraîche. L'âge de l'Epoux a enfanté l'âge de l'Epouse au temps de minuit. Après avoir traversé le temps de minuit, les vierges sages, l’Epouse, sont arrivées au temps de l’aube. Et là, le      Seigneur a changé de Message. C’est maintenant le chant du coq de MARC 13. 35 qui retentit, pour la seule gloire de Son  Nom. Et le chant du coq est la Manne Fraîche sont un. En ce temps de l’aube, le Fils de l’Homme nous a envoyé le Fils de l’homme, afin que nous puissions le voir et croire en lui, pour avoir la Vie éternelle. Selon JEAN 6. 40, «Quiconque voit le Fils et croit en lui, ait  la vie éternelle.» C’est ici la volonté du Père. Il faut voir le Fils et croire en Lui, pour avoir la Vie éternelle. L’avez-vous vu, ce Fils, en ce temps de l’aube? Alors vous êtes bienheureux, car vous avez la Vie éternelle. 
    • Je répète,  sous l’ancienne alliance, ce n’est pas l’agneau qui est lavé, mais le souverain sacrificateur. Jésus n’a donc pas pris nos péchés quand Il a été baptisé,  comme le dit  Paul C. Jung; mais par Son baptême, Il a été manifesté comme Souverain sacrificateur. Frère  Branham et Jung n’ont pas eu cette grâce d’expliquer ce mystère plus exactement. La Manne Fraîche le fait pour nous, par la grâce de Dieu. Jésus, le Véritable souverain sacrificateur devait donc être lavé avec de l’eau avant d’entrer dans son ministère. 

    Après le lavage par Moïse, celui - ci «répandit de l’huile d’onction sur la tête d’Aaron, et l’oignit afin de le sanctifier.», selon           LEVITIQUE 8.12. C'est un type de ce qui allait se passer avec Jésus. Quand Jean- Baptiste L'a baptisé d'eau, non pas pour la repentance parce qu'Il était sans péché, Il sortit de l'eau et voici: «Les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui.» C'est ce que dit l'Ecriture dans MATTHIEU 3.16. Aaron a été oint après son lavage; Jésus aussi a été oint de l'Esprit de Dieu après son lavage par le prophète Jean-Baptiste. Frères, vous voyez comment les types concordent? Je répète, dans l'Ancien Testament, après le lavage avec de l'eau, Moïse les a oints d'huile d'onction. Quant à l'animal du sacrifice, il ne passe pas par ce processus: on pose les mains sur lui, et on l'égorge. La difficulté avec Jésus, c'est qu'Il est à la fois l'Agneau du sacrifice et le Souverain sacrificateur, et la fonction d'agneau et celle de souverain sacrificateur se font concomitamment, mais sont séparées l'une de l'autre. C'est donc par la grâce de Dieu qu'on peut voir qu'au moment même du baptême d'eau,  deux écritures différentes se sont accomplies dans la vie de la même personne, Jésus. Or, dans l'Ancien Testament, il y avait un animal et un homme, un sacrificateur. Et ceux qui mettaient leur main sur la tête de l'animal sont différents de celui qui lave les sacrificateurs. Ici, dans le Jourdain, Jean combine les deux fonctions; Jésus aussi combine les deux fonctions. Mais en vérité, ces deux choses, le fait de porter les péchés et le fait d'être manifesté comme souverain sacrificateur se passent à des moments prophétiques bien différents. Tout cela s'était passé dans le Jourdain pendant le service de baptême, mais en vérité chaque chose s'était passée à un moment bien précis différent de l'autre. Remarquez: Avant de baptiser Jésus, Jean a dû d'abord le saisir, poser en quelque sorte sa main sur lui. En posant sa main sur Lui, c'était un temps prophétique bien précis: c'était quand on posait la main sur la tête du taureau pour le sacrifice. Et en Le baptisant, c'était un autre temps prophétique différent du premier, c'était quand on lavait le souverain sacrificateur avant son ordination dans le sacerdoce. Il faut bien distinguer ces deux temps prophétiques bien différents, mais qui s'accomplissent le jour même du baptême de Jésus. N'ayant pas pris garde à cela, frère Branham et Jung ont fait des amalgames, en disant que Jésus a pris nos péchés par Son baptême. Or, par Son baptême, Il a été manifesté comme Souverain sacrificateur; mais, en posant sur Lui sa main pour Le baptiser, Jean qui représentait ceux qui ont péché, Lui a transféré symboliquement nos péchés.  Le 12 mars 2008, dans ma prédication '' POURQUOI JESUS A ÉTÉ BAPTISE D’EAU’’ , à la page 10, j'ai dit: «Or, par son baptême, Il a été manifesté comme Souverain sacrificateur; mais, en posant sur lui sa main pour le baptiser, Jean, qui représentait ceux qui ont péché, lui a transféré en quelque sorte nos péchés. Je mets le mot transférer entre «». » Dans cette prédication, j'ai mis le mot '' transférer '' entre «», pour dire que c'était un transfert symbolique de péchés. Car c'est symboliquement que Jean-Baptiste Lui a transféré nos péchés. Mais, l'effectivité, la réalité et la concrétisation du transfert des péchés ont été l'œuvre de Son Père, et non l'œuvre d'un homme, fut-il prophète. C'est Dieu Lui-même qui fait porter à Jésus nos péchés dans Sa chair, qui était une chair du péché. Et cela s'est passé dans le jardin de Gethsémané, lorsque le Fils de l'Homme a pris la coupe, et l'a bue jusqu'à la lie. Cette coupe était la coupe du péché et de la mort. C'est quand Il a pris cette coupe et l'a bue jusqu'à la lie, qu'Il a pris en Sa chair du péché, nos péchés, et qu'Il est devenu péché pour nous. Et quand Dieu L'a fait devenir péché, Il L'a tout simplement abandonné. Et on a pu L'arrêter pour Le faire mourir sur la croix. Sachant qu'Il était abandonné, Il s'est écrié: « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?»  Déjà, dans le jardin de Gethsémané, Dieu L’a abandonné, au point que c’est un ange du ciel qui L’a fortifié, quand Il était en agonie. ( LUC 22. 43). Pourquoi c'est un ange qui L'a fortifié ce jour-là, Lui qui était rempli du           Saint-Esprit, et qui était revêtu de la puissance d'En-Haut? C'est parce que Dieu L'a abandonné, quand Il a pris la coupe et l'a bue jusqu'à la lie. Dans le Jourdain, c'était simplement un transfert symbolique des péchés. C'est pourquoi d'ailleurs Dieu ne L'a pas abandonné ce jour-là. Bien au contraire, Dieu L'a rempli du Saint-Esprit. C'est ici la Manne Fraîche. 

    On peut donc distinguer ces deux choses dans le Jourdain le jour du baptême d'eau: Jean qui attrape Jésus dans le but de Le baptiser, et l'acte du baptême lui-même. Ce sont deux actes bien différents. Il y a donc le temps où il a touché Jésus, et le temps où il L'a immergé, plongé dans l'eau. C'est la Parole, la pure Parole de Dieu que personne ne peut sonder si ce n'est par pure grâce divine. 

    Après le baptême il y a eu la descente du Saint-Esprit sur le        Seigneur. Cela concorde bien avec ce qui s’était passé avec le prophète Moïse et Aaron. Après avoir lavé ce dernier, il versa l’huile d’onction sur lui. Vous voyez, le lavage, le baptême dans ce contexte est immédiatement suivi de l’effusion de l’onction. Or, quand on pose les mains sur la tête de l’animal, on le tue après sans l’oindre d’huile. C’est pourquoi, dire que Jésus a pris les péchés par  Son baptême n’est pas l’exacte vérité. Après le baptême, une Voix fit entendre du ciel ces paroles: «Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis toute mon affection.» Dieu le Père Lui-même va présenter son Fils Jésus à toute la création. C’est pourquoi dire que le diable ne savait pas à qui il avait affaire pendant la tentation du Seigneur, n’est pas scripturairement juste. Je ne suis pas contre ceux qui disent cela; ils ont leur raison. Mais, j’essaie simplement de ramener toutes choses à l’Ecriture. Amen! 

    Remarquez encore ceci: Il y avait Jésus, le Fils qui venait d’être baptisé en tant que Souverain sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek; il y avait une Voix qui a parlé du ciel; il y avait le Saint-Esprit qui était descendu sur le Fils. Quelques théologiens ont vite fait de dire: Il y a trois personnes qui se sont manifestées: Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit. Ils seraient donc TROIS. D’où la doctrine diabolique de la sainte Trinité. En vérité, c’est une seule et même personne qui a fait ces trois choses différentes dans le même laps de temps. Je sais que beaucoup ne seront pas d’accord avec moi, mais, je respecte leur opinion. Qu’on soit d’accord ou non avec moi n’a pas d’importance. Ce qui est important, c’est la vérité de Dieu. Et cette vérité qui rend témoignage d’elle-même nous montre qu’une seule personne a pu faire ces choses en même temps. La doctrine de la Trinité est la plus diabolique qui soit. Parce qu’elle cherche à détrôner le Seigneur de Sa glorieuse place de Créateur Suprême, de Dieu véritable au-dessus de Qui il n’y a personne. Tous ceux qui disent que Jésus est la deuxième personne de la Divinité sont animés du même dessein que celui dont était animé Satan dans le ciel. Ce dernier a fomenté le premier coup d’Etat jamais fomenté, au ciel même. Pourquoi? C’était pour détrôner le Seigneur des seigneurs, pour faire de Lui, un petit seigneur à côté d’un Grand Seigneur. Savez-vous qui voulait être ce Grand Seigneur? C’était Satan. Il voulait être le Véritable Dieu, et Jésus serait son valet, un prince dans son royaume, un petit Dieu, assis à sa droite. Un petit Dieu qu’Il enverrait faire des commissions comme il le voudrait. Vous voyez l’esprit antichrist? En l’an 325, au Concile de Nicée à Rome, le diable, par l’intermédiaire de l’Eglise Catholique Romaine, a pu satisfaire à ses propres exigences, en faisant de Jésus, une deuxième personne de la Trinité. Dans MATTHIEU 4.9-10, il a osé dire au Seigneur Jésus de l'adorer en échange des richesses du monde. La seule préoccupation du diable, c'est de voir Jésus à ses pieds. Ayant échoué dans le désert lors de la terrible tentation, il a possédé le Pape, qui a détrôné le véritable Roi. Frères, il n'y a pas une trinité de personnes en Dieu, mais une trinité de fonctions comme l'a enseignée frère Branham: La fonction de Père, la fonction de Fils et la fonction du Saint-Esprit. Trois fonctions exercées par une seule et même personne. Prenons NEHEMIE 9.13: «Tu descendis sur la montagne de Sinaï, tu leur parlas du haut des cieux, et tu leur donnas des ordonnances justes,  des lois de vérité, des préceptes et des commandements excellents.» Dans ce passage, nous avons Dieu, la montagne et le peuple d'Israël. La montagne était sur terre comme Jésus, pendant le baptême. Dieu était descendu sur terre, sur la montagne, comme l'Esprit de Dieu le fit pour Jésus dans le Jourdain. Toujours selon cette Parole de l'Ecriture de NEHEMIE 9.13, pendant que Dieu était sur la montagne, donc sur terre, Il parla du haut du ciel. Autrement dit, Sa Voix venait du ciel; pourtant Il était bien sur terre. Vous voyez, Dieu dans Sa Toute-Puissance peut bien être sur terre, et nous parler depuis  les cieux. Le même Dieu qui était sur la montagne est le même qui parlait du haut des cieux. Le même Dieu qui était sur terre, dans le Jourdain,                Jésus-Christ, est le même Dieu qui a dit du haut des cieux: Celui-ci est mon Fils bien-aimé. La doctrine de la Trinité n'est pas inspirée de Dieu. Dieu a un nom, c'est Seigneur Jésus-Christ. Le nom de Jésus est le nom humain qu'Il a porté quand Il s'est rendu semblable à nous. Etant devenu homme, Il a aussi porté un nom d'homme. C'est pourquoi je vous dis que la chanson qui dit que le nom de Jésus vient du ciel n'est pas inspirée de Dieu. Ce nom ne vient pas du ciel. Quelqu'un en Israël l'a porté avant même que Jésus ne naisse. De façons générales toutes choses viennent de Dieu, donc du ciel. Mais, je ne parle pas de ce point de vue-là. Le mal, les ténèbres aussi viennent de la volonté de Dieu selon                               LAMENTATIONS 3.37-38. De ce point de vue, on peut dire que le nom de Jésus vient du ciel. Mais, ce que je veux dire, c'est que ce nom est le nom humain de Dieu conformément à ce que frère Branham a dit. Et puis d'autres personnes ont porté ce nom avant et après le Seigneur. Dans    ACTES 13.6, il est parlé d'un certain Bar-Jésus. Dans ESAIE 7.14, l'Ecriture prophétise qu'une vierge concevra et enfantera un fils à qui elle donnera le nom d'Emmanuel. Mais quand cette prophétie s'est accomplie, le nom qui a été donné, est Jésus. Et Jésus est le nom que Dieu a porté quand Il est devenu un simple homme. Dieu a pris tout ce qui est de l'homme, jusqu'à prendre un nom d'homme. Il a pris nos péchés, nos maladies, nos souffrances, nos infirmités; Il a aussi pris un nom d'homme. Il a pris un corps d'homme, Il a parlé un langage d’homme, Il a mangé une nourriture d’homme, Il a porté des vêtements d’homme. Dieu était devenu un simple homme. Il y a beaucoup d’autres noms qui reflètent les attributs de Dieu, par exemple: 

    ELIE qui signifie «Mon Dieu est l’Eternel», ELISEE qui signifie «est mon salut», JOSUE qui veut dire «’Eternel est salut.» Permettez-moi de vous faire remarquer que depuis MALACHIE 3, Dieu a promis d'envoyer Elie. Quand Jean-Baptiste est venu, il a marché avec l'Esprit et la puissance d'Elie. Or, nous savons aussi qu'il a été rempli du Saint-Esprit depuis le sein de sa mère. Donc l'Esprit d'Elie, n'est personne d'autre que le Saint-Esprit. Vous voyez, c'est Dieu portant un nom humain pour manifester un attribut divin. Quand l'ange  est apparu à Joseph, il lui a dit que l'enfant s'appellera Jésus, car c'est lui qui sauvera le peuple de ses péchés. Aussi le baptême est fait au nom de Jésus pour le pardon des péchés. Dieu choisit toujours les choses viles, méprisables et folles pour manifester Sa grandeur. Vous dites en vous-mêmes: Comment Dieu peut-il porter un nom d'homme? La réponse se trouve dans la question même que vous posez: Dieu a porté un nom humain parce qu'Il est devenu un homme comme nous. Faites-vous baptiser au nom du Seigneur Jésus-Christ pour la rémission des péchés. C'est la seule façon biblique de baptiser et de se faire baptiser. Examinez les Ecritures, et montrez-moi un seul passage où quelqu'un a déjà été baptisé au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Vous n'en trouverez pas.  Dans la prédication '' POURQUOI JESUS A ÉTÉ BAPTISE D’EAU ?'' , j’ai dit, à la page 14:  «JESUS EST LE SEUL VRAI DIEU. Si vous faites de Lui, une deuxième personne de la Divinité, vous accomplissez les désirs du diable, votre père.»  C’est juste. Il est à la fois Dieu et Homme; Il est à la fois Père, Fils et Saint-Esprit. Il est non seulement Dieu, mais aussi le Dieu véritable. Quand Jésus-Christ a été manifesté en chair, Il n’était pas le Dieu véritable. Avant  d’être manifesté en chair, Il était Esprit. En tant qu’Esprit, Il était le Dieu véritable. Vous voyez! Avant qu’Il ne soit manifesté en chair, Il était le Dieu véritable. Mais, quand Il a été manifesté en chair, Il n’était que Dieu, tout en restant le Dieu véritable au ciel. Sur la terre, Il n’était que Dieu, mais au ciel, Il était le Dieu véritable. Quand Il a revêtu un corps de chair et sang, Il était Dieu, mais pas le Dieu véritable. Mais, quand Il a revêtu Son vrai corps, Son corps céleste, infiniment glorieux, Il est devenu le Dieu véritable. Le mot ‘’ véritable’’ ici n’est pas le contraire du mot ‘’ faux’’. Il veut dire tout simplement réalisation parfaite de quelque chose. Jésus-Christ homme, n’était pas la réalisation parfaitement parfaite de la Divinité. La preuve, étant dans un corps de chair et de sang, il y a des attributs qu’Il ne pouvait pas manifester. Par exemple: Il n’était ni omnipotent, ni omniscient, ni omniprésent. Mais, quand Il est dans Son corps céleste et infiniment glorieux, Il est le Dieu véritable dont parle l’Ecriture, dans                1 JEAN 5. 20. Il peut alors manifester tous les attributs Divins, y compris ceux cités plus haut. Savez-vous pourquoi, Jésus-Christ, qui était Dieu, dit, dans JEAN 17.3, que c'est Son Père, qui est le seul vrai Dieu? C'est parce que Son Père est dans un Corps céleste et non dans un corps terrestre. Or, le Fils était dans un corps terrestre, faible, mortel, qui était une chair du péché. Par conséquent, Il ne pouvait pas être le Dieu véritable. Mais, après Sa mort, Sa résurrection et Son élévation au ciel, où Il est assis à la droite de la puissance de Dieu, après avoir quitté Sa position de Fils, pour occuper celle de Père, Il est redevenu le Dieu véritable. En   ROMAINS 8.3, l'Ecriture dit que le Fils de Dieu est envoyé sur la terre par le Père, dans une chair semblable à celle du péché. Cela veut dire que Jésus est venu dans une chair du péché. Il s'est dépouillé de Son glorieux corps céleste, pour revêtir un corps de chair et de sang, que l'Ecriture appelle chair du péché. Donc quand le Père, qui est Jésus-Christ, a revêtu cette chair du péché, Il est devenu Jésus-Christ manifesté en chair. Et dans cette chair du péché, le Seigneur ne pouvait pas être le Dieu véritable, mais simplement Dieu. 

    Toujours dans ma prédication ‘’ POURQUOI JESUS A ÉTÉ BAPTISE D’EAU’’, à la page 15,  j’ai dit: «Jésus représentait l’animal innocent, qui doit prendre tous les péchés des enfants de Dieu.»  C’est toujours en rapport avec ce qui s’est passé dans le Jourdain. Il faut donc comprendre qu’il s’agit toujours  ici, de prendre symboliquement nos péchés. 

    C’est pourquoi dans  cette même  prédication ‘’ POURQUOI JESUS A ÉTÉ BAPTISE D’EAU’’,  j'ai parlé de transfert symbolique des péchés en Jésus; et que j'ai mis le mot '' transfert '' entre «». Au Jourdain,  ce n'était qu'un transfert symbolique des péchés. Le véritable transfert a été fait par Dieu Lui-même. A la page 17 de cette même prédication, j'ai dit: «Dès lors, il pouvait être sacrifié à tout moment. Il était devenu le péché du monde.» Il n’est pas devenu le péché du monde dans le Jourdain, mais dans le jardin de Gethsémané. Me comprenez-vous? Dans                         2 CORINTHIENS 5. 21, l'Ecriture dit que Jésus qui n'a point connu le péché, Dieu L'a fait devenir péché pour nous, afin que nous soyons en Lui, justice de Dieu. Voyez-vous notre position en Christ? Nous sommes devenus en Jésus-Christ justice de Dieu, justice de Dieu manifestée en chair. Que Dieu nous aide à comprendre les Ecritures et 

    Sa puissance! 

     

    QU’EN EST – IL ALORS DE L’AGNEAU, L’ANIMAL DU SACRIFICE? 

    Ce que j’ai découvert en lisant l’Ecriture a été une bénédiction pour mon âme. Trêve de discours, prenons rapidement l’Ecriture. C’est là ma force. J’espère qu’elle est aussi une force pour vous. Lisons                  LEVITIQUE 4.13-17: «Si c’est toute l’assemblée d’Israël qui a péché involontairement et sans s’en apercevoir, en faisant contre l’un des commandements de l’Eternel des choses qui ne doivent point se faire et en se rendant ainsi coupable, et que le péché qu’on a commis vienne à être découvert, l’assemblée offrira un jeune taureau en sacrifice d’expiation, et on l’amènera devant la tente d’assignation. Les anciens    d’Israël poseront leurs mains sur la tête du taureau devant l’Eternel, et on égorgera le taureau devant l’Eternel. Le sacrificateur ayant reçu l’onction apportera du sang du taureau dans la tente d’assignation; il trempera son doigt dans le sang, et il en fera sept fois l’aspersion devant l’Eternel, en face du voile.» 

    Récapitulons: toute l’assemblée a péché contre l’Eternel. Les anciens d’Israël posent leurs mains sur la tête du taureau offert par toute l’assemblée devant l’Eternel; ce taureau est égorgé devant l’Eternel. Les anciens d’Israël représentent ici toute l’assemblée qui a péché. En posant leurs mains sur la tête du taureau c’est comme s’ils déchargeaient tous leurs péchés sur le taureau qui devient une victime expiatoire. Devant Dieu, les Israélites ne sont plus coupables mais le taureau. C’est pourquoi celui-ci doit payer pour les péchés commis par tout Israël en offrant sa vie. Une fois qu’il est tué pour les péchés d’Israël, la colère de Dieu aussi s’apaisait envers les enfants d’Israël. C’est un type de ce qui allait se passer dans le Jourdain avec Jésus. Tous les enfants de Dieu ont péché et devaient subir la colère divine par la mort. Mais, Dieu a choisi Jean-Baptiste qui représente les anciens d’Israël au temps de la loi. Jésus représente l’animal innocent qui doit prendre tous les péchés des enfants de Dieu. Il sera sacrifié pour que nos péchés soient pardonnés et que nous soyons justifiés devant Dieu. De même que le taureau dans l’ancien testament est sacrifié pour les péchés de toute l’assemblée d’Israël, de même, Jésus l’Agneau de Dieu est sacrifié pour les péchés de tous les enfants de Dieu. Désormais, il n’y a plus aucune condamnation pour eux. De même que dans l’Ancien Testament, les anciens posèrent leurs mains sur la tête du taureau avant le sacrifice, de même Jean-Baptiste posa sa main sur Jésus avant le sacrifice. Il L’a présenté comme étant l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Je n’ose pas dire qu’il a posé les mains sur la tête de Jésus, car ce qui s’était passé dans l’Ancien Testament n’était qu’une image. Il n’est donc pas obligatoire que les choses se passent exactement comme sous l’Ancienne Alliance. Par exemple sous cette alliance, c’était un animal que les anciens égorgeaient. Ce n’était qu’une ombre. Mais dans le Nouveau Testament, c’est un homme et non un animal qui a été tué. Je ne peux donc pas dire que Jean-Baptiste a mis ses mains sur la tête de Jésus. 

    Dans l’Ancien Testament, quand l’animal est égorgé, le Souverain Sacrificateur Aaron prenait ce sang et entrait dans la tente d’assignation pour l’expiation des péchés. C’est un type de ce que Jésus allait faire. Celui-ci entra en tant que véritable Souverain Sacrificateur une fois pour toutes dans le lieu très saint avec Son propre sang pour une rédemption éternelle, le péché ayant été aboli. Vous voyez, l’animal du sacrifice sous l’Ancienne Alliance n’a jamais été lavé avant d’être tué, c’était seulement le souverain sacrificateur Aaron qui fut lavé par le prophète Moïse, avant de commencer son ministère. Le prophète Jean-Baptiste a lavé Jésus par le baptême d’eau avant que Celui-ci ne commence Son ministère en qualité de véritable Souverain Sacrificateur. Dans LEVITIQUE 4.22-25, quand un chef pèche, il pose sa main sur l'animal du sacrifice qu'il égorge devant l'Eternel. Le sacrificateur prend le sang de l'animal pour faire l'aspersion dans la tente d'assignation. Le prophète Jean-Baptiste ici représente ce chef parce qu'il a aussi péché contre Dieu. Il pose donc sa main sur Jésus qui va être tué à sa place à cause de ses péchés. Comme vous pouvez le constater et d'après la révélation des Ecritures établie à travers les types, Jésus a pris nos péchés au moment où Jean-Baptiste a posé sa main sur lui. Dès lors, Il pouvait être sacrifié à tout moment. Il était devenu le péché du monde. Venu pour ôter le péché du monde, Il est devenu péché du monde afin de pouvoir ôter le péché du monde. L'Ecriture dit     2 CORINTHIENS 5.21 que Dieu L’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en Lui justice de Dieu. Et ce péché de l’humanité, c’est ce qu’on appelle le péché originel. Le péché originel, c’est l’incrédulité, laquelle a poussé Adam et Eve à manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. C’est l’incrédulité le péché originel, parce qu’il a été commis avant ce qu’on appelle généralement la chute. 

    Voici une autre raison pour laquelle Jésus a été baptisé d’eau: c’est pour qu’il soit manifesté à Israël. Voici le témoignage de Jean-Baptiste à ce sujet dans JEAN 1.30-34 «C’est celui dont j’ai dit: Après moi vient un homme qui m’a précédé, car il était avant moi. Je ne le connaissais pas, mais c’est afin qu’il fût manifesté à Israël que je suis venu baptiser d’eau. Jean rendit ce témoignage: J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et s’arrêter sur lui. Je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser d’eau, celui-là m’a dit: Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et s’arrêter, c’est celui qui baptise du        Saint-Esprit. Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage qu’il est le Fils de Dieu.» Vous voyez, au travers du baptême d’eau, le Christ a été manifesté à Israël comme étant le Fils de Dieu, celui qui baptise du Saint-Esprit et de feu et l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. De même lorsqu’un véritable enfant de Dieu est baptisé d’eau par un véritable homme de Dieu, oint de l’Esprit de Dieu ou de l’Esprit d’Elie, celui-ci est manifesté comme n’ayant plus de péché et comme fils ou fille de Dieu. Ecoutons encore Jean-Baptiste qui dit: «Je ne le connaissais pas, mais c’est afin qu’il fut manifesté à Israël que je suis venu baptiser d’eau.» Ainsi, lorsqu’un homme véritablement mandaté par Dieu pour baptiser les gens exerce son ministère, les véritables enfants de Dieu aussi sont manifestés. C’est pourquoi, tout homme qui baptise d’eau doit avoir reçu absolument un mandat divin. Le prophète Jean-Baptiste dit expressément que c'est Dieu Lui-même qui l'a envoyé pour baptiser d'eau. Mais cela ne veut pas dire qu'un véritable oint ne peut pas baptiser un enfant du diable. Nous avons le cas de l'évangéliste Philippe oint du Saint-Esprit qui a baptisé un certain Simon le magicien qui se trouvait être un enfant du diable. Qu'il me soit permis de rendre un témoignage maintenant. En 1997, j'ai voulu baptiser des gens à qui j'ai parlé du Seigneur. Un rendez-vous avait été pris pour samedi. Ce jour-là quand je priais, j'entendis clairement une voix me poser cette question: Qui t’a autorisé à baptiser les gens? J'ai répondu en citant cette parole de l'Ecriture de MATTHIEU 28.19-20. Mais la voix m'a demandé: Est-ce que cette Ecriture t’a été personnellement révélée par le Saint-Esprit? Je répondis: non. Alors Elle a dit que mon temps n’était pas encore venu d’officier le service de baptême. Elle m’a même donné l’ordre de dire à mes frères que je n’étais pas encore mandaté pour les baptiser. Ce que je fis. Depuis lors, je décidai de rester dans mon petit coin. Mais en 2000, après qu’une voix m’ait dit: «Le Dieu d’Elie est sur toi», l’ordre m’a été donné de baptiser ceux que je gagnerai à la Parole qui est Christ. Vous voyez frères, je voulais faire comme tous les autres pasteurs, mais Dieu dans Sa bonté m’a ramené à sa Parole. N’oubliez jamais ceci: le service de baptême d’eau est sacré, c’est pourquoi il faut être appelé de Dieu pour le faire. 

    Maintenant frères, n’oubliez pas ce conseil que je me plais à vous donner: 

    EXAMINEZ TOUT CE QUE VOUS POUVEZ EXAMINER, 

    REJETEZ TOUT CE QUE VOUS POUVEZ REJETER, 

    RETENEZ TOUT CEQUE VOUS POUVEZ RETENIR. 

    CAR, LE SEIGNEUR JESUS-CHRIST SEUL EST INFAILLIBLE. 

    MOI, JE NE SUIS QU’UN MORTEL. 

    Que Dieu vous bénisse abondamment! 

    A bientôt! 

    merci pour la clarté de ton commentaire qui est malheureusement d’une grande inutilité pour le corps de Christ. Revenons tous à l’Evangile biblique non édulcoré, tel qu’annoncé par les apôtres. J’ai vu en toi, en te lisant, un homme très cultivé qui à la faculté et la capacité d’édifier le corps de Christ si et seulement si tu avais les deux pieds dans la Parole et non dans les écrits des hommes. J’essayerai, dans ma réponse, d’être bref pour t’apporter la lumière dont tu as besoin pour sortir des ténèbres obscures dans lesquels tu t’es enfouis. Excuse- moi si les termes sont un peu forts. Pour que la lumière chasse les ténèbres, on a besoin, quelquefois d’utiliser les grands moyens. Et l’un de ces grands moyens est, bien sûr, le sang de l’aspersion qui crie mieux que le sang d’Abel.

    Je crois que mon article a été suffisamment clair. Celui qui trouve dans ces lignes des zones d’ombres ne peut être qu’un philosophe qui est dans ses rêveries, dans ses raisonnements. Ne servons pas de la philosophie aux enfants de Dieu, je vous en prie.
    L’Ecriture dit bien ceci :  »Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ. » ( Colossiens 2: 8).

    Les discours philosophiques ne peuvent nous permettre d’expliquer la bible. Seul l’Esprit nous conduit dans toute la vérité, pas dans une vérité partielle. Au risque de me répéter plusieurs fois, je t’exhorte vivement à lire et à relire ceci:  »lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice » (1 Pierre 2: 24).
    Si les péchés de l’humanité avaient été transférés sur Jésus lors de Son baptême, Il aurait devenu péché le jour même de son baptême, tu en conviendras. Il serait donc frappé par Dieu le même jour et donc disqualifié pour être le sauveur du monde. Jésus devrait être égorgé, juste après l’imposition des mains du sacrificateur, comme on le voyait dans l’ancienne Alliance; là encore, tu en conviendras.

    Visiblement, le baptême de Jésus était plutôt le début de son ministère terrestre.
    « Alors Jésus vint de la Galilée au Jourdain vers Jean, pour être baptisé par lui. Mais Jean s’y opposait, en disant: C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et tu viens à moi!Jésus lui répondit: Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste. Et Jean ne lui résista plus. Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l’eau. Et voici, les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. » ( Jean 3: 13- 17).

    Au lieu de frapper le Fils, le Père l’a plutôt déclaré  » Fils bien- aimé ». Oui, Fils bien- aimé parce que c’est lui qui a obéi parfaitement à Dieu et a montré la voie à tous les croyants. C’est lui, Jésus qui a accompli parfaitement la volonté du Père.

    Pour finir, j’ai promis d’être bref, je t’exhorte à lire uniquement ta bible et non ces faux écrits de Paul Jong pour ta propre ruine et de ceux qui t’écoutent. Je suis sauvé une fois, sauvé pour toujours est anti- scripturaire et on ne fait pas des sauvés en une journée (du matin au soir). Shalom

    1 Jean, 3:5 – Or, vous le savez, Jésus a paru pour ôter les péchés, et il n`y a point en lui de péché1 Jean, 3:6 – Quiconque demeure en lui ne pèche point; quiconque pèche ne l`a pas vu, et ne l`a pas connu.

    1 Jean, 3:7 – Petits enfants, que personne ne vous séduise. Celui qui pratique la justice est juste, comme lui-même est juste.

    1 Jean, 3:8 – Celui qui pèche est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les oeuvres du diable1 Jean, 3:9 – Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui; et il ne peut pécher, parce qu`il est né de Dieu.

    1 Jean, 3:5 – Or, vous le savez, Jésus a paru pour ôter les péchés, et il n`y a point en lui de péché1 Jean, 3:6 – Quiconque demeure en lui ne pèche point; quiconque pèche ne l`a pas vu, et ne l`a pas connu.

    1 Jean, 3:7 – Petits enfants, que personne ne vous séduise. Celui qui pratique la justice est juste, comme lui-même est juste.

    1 Jean, 3:8 – Celui qui pèche est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les oeuvres du diable1 Jean, 3:9 – Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui; et il ne peut pécher, parce qu`il est né de Dieu.

     

     

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  • LES MODÈLES D'AUTORITÉ

    par Frank A. Viola


    Au fond, l'idée de "couverture" repose sur une conception hiérarchique de l'autorité. Cette conception est inspirée des structures d'organisation du monde, et ne reflète en rien le royaume de Dieu. Je m'explique.

    La structure hiérarchique de l'Eglise occidentale moderne émane de ce qu'en matière d'autorité, on a tendance à penser en termes de positions, de postes à remplir, de titres à porter, de grades à atteindre. On cherche à mettre en place des structures d'autorité explicites. Ainsi les termes "pasteur", "ancien", "prophète", "évêque", etc. sont devenus de simples titres désignant des postes ecclésiastiques bien définis.

    Un "poste", au sens où nous emploierons ce mot, c'est une entité sociologique, que crée un groupe de personnes, dont la nature est définie de manière objective, indépendamment de la personne qui le remplit, et des actions qu'elle accomplit. Un poste est créé, puis, ensuite, on cherche quelqu'un qui puisse le remplir.

    Inversement, dans le Nouveau Testament, la conception de l'autorité est plutôt fonctionnelle. On met l'accent sur les dons de l'esprit, la maturité spirituelle, le service de tous les membres les uns pour les autres. L'important ce sont les fonctions, les tâches, et non pas les postes et les titres. La préoccupation principale réside dans les activités qui sont menées: on conduit, on exhorte, on prophétise, on garde, etc. Dit d'une autre façon, dans la conception positionnelle, on s'attache aux noms, tandis que dans la conception fonctionnelle, on s'intéresse plutôt aux verbes.

    Dans l'organisation positionnelle, l'Eglise est construite à la manière des organismes militaires et administratifs de notre culture. Dans l'organisation fonctionnelle, l'Eglise vit. L'exhortation mutuelle vient naturellement. Toutes traces de structure et de rang sont absentes.

    Dans les églises à organisation hiérarchique, il y a comme une machine politique dans l'arrière-plan, qui en élève certains à une position de pouvoir ecclésiastique.

    Dans les églises à organisation fonctionnelle, tous les membres s'exhortent et se fortifient mutuellement dans les dons donnés par l'Esprit à chacun d'entre eux, et sont dirigés par une écoute commune des instructions du Seigneur.

    En résumé, l'autorité selon le Nouveau Testament est corporelle et fonctionnelle, alors que le modèle hiérarchique de l'autorité est fondamentalement mondain. Et il y a une proximité naturelle entre le modèle hiérarchique et l'idée de "couverture protectrice".

    Jesus et les païens / L'idée hiérarchique de l'autorité. 

    Pour clarifier le problème de la "couverture", il peut être bon de considérer le ministère de Jésus à ce sujet. Observons le contraste qu'Il fait entre le modèle hiérarchique du monde païen et l'autorité dans le Royaume de Dieu.

    Alors que Jacques et Jean avaient demandé une place d'honneur à la droite de son Trône, voici ce que Jésus répondit :

    ...Vous savez que les chefs des nations LES TYRANNISENT, et que les grands LES ASSERVISSENT. IL N'EN SERA PAS DE MÊME AU MILIEU DE VOUS. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu'il soit votre serviteur; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu'il soit votre esclave. C'est ainsi que le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de beaucoup. (Matthieu 20:25,26)

    Et aussi,

    ... Les rois de nations les MAÎTRISENT, et ceux qui LES DOMINENT son appelés bienfaiteurs, QU'IL N'EN SOIT PAS DE MEME POUR VOUS. Mais que le plus grand parmi vous soit comme le plus petit, et celui qui gouverne comme celui qui sert. (Luc 22:25,26)

    Le mot grec traduit "asservir" dans le passage de Matthieu est katexousiadzo. Katexousiadzo résulte de la combinaison des deux mots Kata, signifiant au-dessus ou par-dessus, et exousiadzo signifiant "exercer l'autorité". (Dans Luc le même sens est préservé, quoique les mots diffèrent quelque peu.)

    Jésus, dans ces passages, ne condamne pas tant, en soi, les dirigeants oppressifs, mais plutôt, l'autorité hiérarchique qui dirige le monde païen. Je répète.

    Jésus ne condamnait pas simplement les gouverneurs tyranniques; il rejetait en fait la structure hiérarchique elle-même !

    Cette structure hiérarchique se fonde sur l'idée que le pouvoir et l'autorité coulent d'en haut, et que chaque niveau social doit obéir aux ordres des niveaux supérieurs, et domine sur les niveaux inférieurs.

    La structure hiérarchique de l'autorité se base sur un concept mondain de la puissance. Cela explique qu'elle soit appliquée dans toutes les structures bureaucratiques traditionnelles. On la retrouve dans les relations seigneur/vassal et maître/esclave, de même que dans l'organisation militaire ou gouvernementale.

    Toute bénigne qu'elle puisse souvent être, cette forme d'autorité est nuisible au peuple de Dieu, car elle réduit les relations humaines à des questions d'ordres et d'obéissance. C'est-à-dire qu'elles sont à l'image des relations au sein d'une structure militaire, ce qui ne trouve pas sa place dans les enseignements et les exemples du Nouveau Testament.

    Cette forme d'autorité est employée partout dans la culture païenne. Il est regrettable qu'elle ait été adoptée aussi par la plupart des églises chrétiennes de notre époque.

    Si l'on résume l'enseignement du Seigneur sur ce type d'autorité, les contrastes suivants se dessinent :

    Dans le monde païen, les dirigeants fonctionnent sur la base d'une structure socio-politique -- une hiérarchie -- leur assurant l'obéissance de leurs ordres, et donc leur pouvoir. Dans le royaume de Dieu, l'autorité vient d'une humilité d'enfant et d'un service dévoué.

    Dans le monde païen, l'autorité se fonde sur la position et le rang. Dans le royaume de Dieu, l'autorité est reconnue à ceux dont le caractère ressemble à celui de Dieu. Remarquez comment Christ décrit les dirigeants: "Qu'il soit un serviteur" et "Qu'il soit comme le plus petit". Aux yeux de notre Seigneur, l'être précède au faire, et le faire vient de l'être. Autrement dit, la fonction provient du caractère. Ceux qui servent le font parce qu'ils sont des serviteurs.

    Dans le monde païen, la grandeur se mesure par la proéminence, le pouvoir externe, et l'influence politique. Dans le royaume de Dieu, la grandeur se mesure par l'humilité intérieure et la servitude extérieure.

    Dans le monde païen, les dirigeants exploitent leur position pour dominer sur les autres. Dans le royaume de Dieu, les dirigeants ne veulent pas être honorés particulièrement. Ils se considèrent "comme le plus petit".

    L'autorité hiérarchique est caractéristique de l'esprit des païens. L'adoption de ces principes par l'Eglise est donc naturellement en contradiction avec les enseignements du Nouveau Testament. Le Seigneur n'a pas caché son dédain envers cette conception de l'autorité. Il a même dit : "Il n'est sera pas de même parmi vous!".

    En conclusion, l'enseignement de Christ n'est pas compatible avec le modèle d'autorité hiérarchique qui existe dans l'Eglise moderne.

    Jésus et les Juifs / Le modèle positionnel de l'autorité 

    Notre Seigneur a aussi opposé le modèle d'autorité du Royaume au modèle d'autorité du monde religieux. Dans le passage suivant Jésus oppose vivement le modèle divin au concept juif:

    Mais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi; car un seul est votre maître, et VOUS ETES TOUS FRERES. Et N'APPELEZ PERSONNE SUR LA TERRE VOTRE PERE; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. NE VOUS FAITES PAS APPELER DIRECTEURS; car un seul est votre Directeur, le Christ. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Quiconque s'élèvera sera abaissé, et quiconque s'abaissera sera élevé. (Matt 23:8-12)

    Nous pouvons en tirer les choses suivantes :

    Dans le système religieux des juifs, il y a un système de classes constitués de spécialistes en matières religieuses d'une part, et des non-spécialistes d'autre part. Dans le royaume, tous sont frères de la même famille.

    Dans le monde juif, on attribue aux dirigeants religieux des titres honoraires (par exemple: Professeur, Père, Pasteur, Evèque, Prêtre, Ministre, etc.) Dans le royaume, on n'utilise pas de tels titres, qui obscurcissent l'honneur unique qui est dû à Jésus Christ et lui seul, et qui ignorent la révélation du Nouveau Testament qui élève tous les chrétiens à la position de ministre et de prêtre.

    Dans le monde juif, les dirigeants sont élevés à des positions de gloire aux yeux de tous. Dans le royaume, les dirigeants préfèrent travailler dans les modestes conditions de la servitude, et dans l'humilité.

    Dans le monde juif, l'autorité se fonde sur les statuts, les titres, et la position. Dans le royaume, l'autorité se fonde sur la vie et le caractère intérieurs. (Dans cet esprit, en affectant des "doctorats" honoraires à une partie considérable du clergé, comme on le voit si souvent aujourd'hui, l'Eglise moderne ne fait qu'imiter ces principes d'autorité qui vont à l'encontre du royaume de Dieu.)

    En résumé, l'autorité dont parle Jésus est loin de ce qui existe dans la plupart des églises modernes. Le Seigneur en a terminé aussi bien avec le modèle païen/hiérarchique que le modèle juif/positionnel de l'autorité.

    Ces modèles, qui flattent l'ego des dirigeants et à les promouvoir à des places d'honneur, sont incompatibles avec la simplicité primitive de l'Eglise et du Royaume de Jésus Christ. Ils brisent l'image de l'église comme famille. Ils empêchent le service pastoral de chaque croyant. Ils nuisent à l'avancement du peuple de Dieu, et à l'expression de l'autorité suprême de Christ dans son église. C'est pourquoi "il n'en sera pas de même parmi" ceux qui portent le nom du Sauveur.

    Les apôtres et l'autorité hiérarchique/positionnelle 

    Nous avons vu comment notre Seigneur condamnait les structures d'autorité hiérarchique/positionnelle. Mais qu'en est-il de Paul et des autres apôtres? Contrairement à ce que pensent beaucoup, les lettres du Nouveau Testament ne parlent jamais de l'autorité dans l'église en termes de "postes" ni d'organisation sociale humaine. (Nous traiterons plus tard des divers passages utilisés fréquemment pour défendre l'idée de "postes" ecclésiastiques.)

    A chaque fois que le Nouveau Testament se réfère à ceux qui sont principalement responsables de l'église, il le fait en parlant de leurs actions. Ainsi, on parle surtout en termes de fonctions. Les verbes abondent.

    Les responsables de l'assemblée locale sont appelés des anciens (Tite 1:5-7), pour la simple raison qu'ils exerçaient le rôle d'un ancien : être des modèles de maturité pour les plus jeunes dans la foi, et veiller au bien-être spirituel de l'église (1 Pierre 5.2,3).

    Le rôle des anciens est illustré par la métaphore du "berger" (Actes 20:28; 1 Pierre 5:1-4). De même qu'au sens propre un berger a garde les brebis, un "berger", au sens figuré, garde les "brebis", en prend soin.

    Le terme "ancien" ne correspond donc pas à un poste ecclésiastique très précis. Plutôt, ce mot est employé dans les Ecritures pour décrire ce que doivent être les responsables de l'église: des hommes âgés, d'une grande maturité spirituelle. Et s'ils sont appelés des "bergers", c'est pour indiquer la fonction qu'ils exercent: ils veillent sur les "brebis".

    Il est à noter que tous les chrétiens participent à la direction corporelle de l'église. Chacun dirige en exerçant son don spirituel. Comme je l'ai montré dans "Rethinking the Wineskin", l'assemblée toute entière dirige l'église et prend les décisions. Lorsqu'ils émergent (ce qui peut prendre du temps), les anciens veillent sur l'assemblée.

    Le rôle des anciens et des responsables ecclésiastiques 

    En Grec, le mot traduit "ancien" (presbuteros) signifie simplement un vieil homme. Au fond, un ancien, c'est donc un saint âgé, un frère qui a vécu.

    Les anciens mentionnés dans le Nouveau Testament étaient simplement des hommes d'une grande maturité spirituelle, et d'une vie exemplaire, chargés de veiller aux affaires de l'église (et non pas de les diriger ni de les contrôler).

    Les anciens n'étaient pas les chefs de l'organisation de l'église. Ce n'étaient pas des prêtres professionnels, des gérants ecclésiastiques. C'étaient simplement des frères âgés, qui remplissaient dans l'église, de par leur expérience et leur maturité, certaines fonctions : ils "faisaient paître" l'assemblée, veillaient sur elle, la conseillaient, etc.

    Leur tâche était triple: être des modèles de servitude dans l'église; motiver les saints aux bonnes oeuvres; et façonner les jeunes croyants dans leur développement spirituel (1 Pierre 5:1-3). Ils s'occupaient aussi des situations délicates qui se produisaient dans l'église (Actes 15:6).

    Mais jamais les anciens ne prenaient les décisions pour l'église. Comme je l'ai montré dans "Rethinking the Wineskin", les décisions n'étaient prises, dans le Nouveau Testament, ni sur une base dictatoriale, ni sur une base démocratique, mais sur le principe du consensus général. Tous les frères et soeurs étaient concernés.

    Les anciens, en tant que gardiens de l'église, surveillaient le travail des autres (plutôt que de s'y substituer). Ils priaient les yeux ouverts, prenant toujours garde aux loups. En temps de crise, on s'appuyait sur leur sagesse, et leur longue marche donnait du poids à leurs conseils.

    Avec un coeur de berger, ils portaient les fardeaux de l'église. Ils guidaient, protégeaient et nourrissaient les jeunes croyants, jusqu'à ce qu'ils puissent tenir termes par eux-mêmes.

    Autrement dit, les anciens étaient une aide spirituelle, qui guidaient et nourrissaient l'assemblée, et encourageaient le dévouement dans l'église. Ainsi, l'"ancienneté" est une action, et non pas un poste qui est à remplir.

    Tout ceci est assez clair dans le Nouveau Testament, car si Paul et les autres apôtres avaient voulu dépeindre les anciens comme occupant un poste, il y a de nombreux mots grecs qu'ils auraient pu employer.

    Il est cependant révélateur que les termes suivants soient absents de leur vocabulaire ecclésiastique :

    ·         arche (un dirigeant, un chef)

    ·         time (un officier, un dignitaire)

    ·         telos (le pouvoir propre d'un dirigeant)

    ·         archisunagogos (un responsable de synagogue)

    ·         hazzan (un conducteur de louange)

    ·         taxis (un poste, une position, un grade)

    ·         hierateia (le poste de prêtre)

    ·         archon (un directeur, un chef)

    Jamais le Nouveau Testament n'emploie de ces mots pour décrire la direction de l'église. Comme Christ, le mot qu'emploient le plus souvent les apôtres pour décrire les dirigeant de l'église est "diakonos", ce qui signifie "serviteur".

    Ainsi, dépeindre ces serviteur-dirigeants comme détenteurs d'un poste, d'un office, c'est dévitaliser le fonctionnement de l'église, en obscurcissant le sens original des mots bibliques!

    Le problème du rôle pastoral moderne 

    De la même manière, la notion, communément acceptée de nos jours, du "sola pastora" (un seul pasteur) est en désaccord avec le Nouveau Testament. L'idée d'un homme qui se tiendrait à la tête de l'assemblée locale, dirigerait toutes ses affaires, lui prêcherait tous les dimanches, conduirait ses baptêmes et sa communion, est totalement étrangère à la Bible.

    Le rôle du pasteur est devenu de nos jours une profession hautement spécialisée. Cette conception représente une invention post-biblique qui évoque des traditions sacerdotales bien-intentionnées mais sans véritable intérêt. C'est essentiellement un héritage des pratiques romaines (un prêtre), ce qui rappelle d'avantage la prêtrise lévitique que les principes énoncés dans le Nouveau Testament.

    D'autre part, ceux qui exercent le rôle de pasteur ont tendance à être déformés par ce professionnalisme clérical. Aucun homme n'est appelé à subvenir à lui seul aux besoins de l'église. C'est un fardeau trop lourd, et Dieu ne nous a pas demandé de le porter.

    De plus, le pasteur maintient l'assemblée dans un état permanent d'infantilité spirituelle, dans la mesure où il empêche aux croyants de remplir le ministère spirituel qu'ils sont appelés à exercer les uns envers les autres, ce qui du coup les rend faibles et dépendants du pasteur, incapables de chercher par eux-mêmes la nourriture spirituelle.

    Certes, nombre de pasteur exercent leur rôle pour des motifs louables, désirant sincèrement voir leur assemblée croître, et prendre de la responsabilité spirituelle, et beaucoup même se désolent de l'état de leur église, mais sans remettre en question la place qu'ils occupent.

    Mais malgré tout, le poste moderne du pasteur, de par sa nature-même, étrangle inévitablement la pratique de la prêtrise de chaque croyant.

    Comme c'est le pasteur qui se charge du travail de l'église toute entière, la plupart des croyants deviennent passifs, paresseux et égocentriques, et leur marche spirituelle s'arrête. Ainsi, aussi bien le pasteur que la congrégation se trouvent affaiblis par ce poste totalement extra-biblique.

    S'il est vrai que dans le Nouveau Testament, Paul est appelé un "apôtre", Philippe un "évangéliste", Manaen un "enseignant" et Agabus un "prophète", il est à noter que personne n'est appelé un "pasteur". Ce mot n'apparaît qu'une seule fois dans le Nouveau Testament (Eph. 4:11), et il s'agit alors d'une métaphore, et non pas d'un poste ecclésiastique. Ceci est manifestement en opposition aux pratiques courantes. Nous avons l'habitude de considérer que le pasteur est la tête de l'église locale. Dans les mentalités actuelles, le pasteur représente "son" église, alors que le Nouveau Testament accorde bien plus d'importance aux autres ministères.

    Finalement, le rôle pastoral moderne empêche que le Seigneur Jésus soit réellement la Tête de son église, et qu'il dirige vraiment ses croyants. Même ceux qui seraient particulièrement doués pour enseigner et veiller sur le troupeau ne peuvent pas exercer leur don au sein d'une assemblée présidée par un pasteur. Ainsi, la prêtrise de tous les croyants, telle qu'elle est conçue et énoncée par Dieu dans le Nouveau Testament, ne peut s'exprimer pleinement dans de telles conditions.

    En général, si quelqu'un autre que le pasteur -- aussi mature, doué et fiable soit-il -- tentait d'enseigner les brebis, le pasteur se sentirait menacé, et y mettrait fin, sous prétexte de "protéger" le troupeau!

    Pour être plus précis, la conception moderne du pasteur est très loin de la pensée de Dieu. Elle impose à la vie et au dynamisme de l'église du Nouveau Testament la camisole de l'Ancienne Alliance.

    Pourtant, en dépit de la tragédie spirituelle que cela engendre, les masses continuent de défendre et de se reposer sur ce poste non-biblique. C'est pourquoi les "laïcs" sont tout aussi responsables de ce problème que l'est le "clergé". Comme dit Jérémie 5:31, "les sacrificateurs dominent par leur propre moyen; et mon peuple l'aime ainsi. Et que ferez-vous à la fin?" (Darby)

    En fait, beaucoup de chrétiens trouvent plus commode d'embaucher un spécialiste religieux pour prendre en charge la responsabilité du ministère, que de faire l'effort de s'occuper eux-mêmes les uns des autres, et de vivre la servitude humiliante à laquelle Christ nous a appelés.

    Les mots du prophète traduisent bien le mécontentement du Seigneur face à cette attitude : "Ils ont établi des rois sans mon ordre, et des chefs sans se référer à moi ..." (Osée 8:4)

    A la lumière de ces faits, on pourrait se demander sérieusement pourquoi le rôle pastoral demeure si communément accepté dans les églises d'aujourd'hui. La réponse c'est que ce poste est profondément lié à l'histoire de la Réformation, et il est renforcé par les impératifs culturels de notre époque.

    Dans notre obsession pour les titres et les postes, caractéristique de la culture occidentale du vingtième siècle, nous avons été amenés à surimposer nos propres idées au modèle ecclésiastique du Nouveau Testament. Celui-ci, pourtant, s'oppose ouvertement à l'idée que l'église puisse être menée par un seul homme, ou que le rôle des anciens en soit réduit à un poste officiel.

    Les Ecritures sont aussi en désaccord avec la pratique courante d'élever l'un des anciens (le "senior pastor") à une position de supériorité et d'autorité sur les autres. A aucun moment le Nouveau Testament n'approuve l'idée du primos inter pares -- le premier parmi un ensemble de personnes égales. En tout cas, cette position ne doit pas être instituée de manière formelle ni explicite.

    La rupture entre "le pasteur" et les autres anciens est un accident de l'histoire de l'Eglise. Mais comme cette conception rejoint très bien les mentalités de notre culture, les croyants modernes n'éprouvent aucune difficulté à faire dire aux Ecritures à ce propos ce qu'elles ne disent pas.

    En somme, le rôle du pasteur moderne n'est guère plus qu'un mélange homogénéisé d'administration, de psychologie, et d'art oratoire, conditionné de manière uniforme pour la consommation religieuse. Ainsi, le rôle sociologique du pasteur, tel qu'il est pratiqué dans notre culture occidentale, a très peu en commun avec le Nouveau Testament!

    Le manque d'enseignement sur l'autorité dans le Nouveau Testament. 

    Les lettres de Paul mettent l'accent sur les actions exemplaires, mais elles ne montrent aucun intérêt particulier pour les titres et les postes. Par exemple, à chaque fois que Paul écrit à une église, il s'adresse à l'église elle-même plutôt qu'à ses dirigeants (Rom. 1:7;1 Cor. 1:1;2 Cor. 1:1; Gal. 1:1-2; Eph. 1:1; Phil. 1:1; Col. 1:1-2;1 Thess. 1:1;2 Thess. 1:1).

    (Pour ce qui est des "épîtres pastorales" -- 1 Timothée, 2 Timothée, et Tite -- elles étaient adressées aux collaborateurs apostoliques de Paul et non à des églises.)

    Je répète. A chaque fois que Paul écrivait une lettre à une église, il s'adressait à l'église tout entière, et non pas seulement au(x) dirigeant(s)!

    On retrouve cette tendance dans l'épître aux Hébreux. L'auteur y invite les saints, à la fin de sa lettre, à saluer leurs conducteurs. (Heb. 13:24)

    C'est encore plus frappant quand nous examinons l'église la plus tourmentée dont parle le Nouveau Testament, l'église de Corinthe. Paul ne s'adresse jamais aux anciens. De toute sa correspondance avec les Corinthiens, Paul n'a jamais repris les anciens. Il n'a pas non plus exhorté l'église à leur être plus obéissante. D'ailleurs il ne les a même pas mentionnés!

    Plutôt, Paul en appelle à l'église toute entière. Il lui montre que c'est à elle de prendre la responsabilité des blessures qu'elle s'est infligées. Plus de trente fois dans 1 Corinthiens, Paul exhorte et implore "les frères", comme s'il n'y avait aucun dirigeant.

    S'il y avait eu des dirigeants dans l'église, Paul leur aurait certainement écrit pour résoudre leurs problèmes. Mais jamais il ne s'adressa à eux. A la fin du livre, Paul conseille à l'église de se soumettre au dévoué Stéphanas et à sa maison. Il a cependant élargi ce groupe en disant "et à tous ceux qui travaillent à la même oeuvre."

    Remarquons que Paul insiste sur les fonctions et non les positions. Il s'adresse à toute l'église. Tout le livre de Corinthiens en appelle à l'ensemble de l'église pour prendre en main ses problèmes.

    L'absence dans l'église de Corinthe d'anciens attitrés est particulièrement visible dans 1 Corinthiens 5, où Paul fait appel à l'ensemble de l'église pour remettre à Satan un membre tombé (1 Cor. 5:1). De nos jours, on penserait qu'une telle tâche ne pourrait être accomplie que par ceux d'un assez grand poids ecclésiastique.

    Le contraste entre notre façon de concevoir les anciens et celle de Paul ne pourrait guère être plus marquée. Tout au long de ses neuf épîtres à des églises, Paul ne souffle pas mot à propos des anciens. Il exhorte continuellement "les frères" à agir.

    A une seule occasion, Paul fait allusion aux dirigeants, et ce de manière assez brève. Il salue les dirigeants après avoir salué l'ensemble de l'église (Phil. 1:1). Sa lettre commence par: "Paul et Timothée, serviteurs de Jésus-Christ, à tous les saints qui sont à Philippes, aux évêques et aux diacres". Cet ordre serait assez étrange si Paul tenait à l'idée de dirigeants ecclésiastiques.

    En somme, on voit clairement dans les lettres de Paul le peu d'intérêt qu'il accorde aux anciens. Il rejetait manifestement l'idée que certains membres de l'église puissent dominer sur les autres, ainsi que la notion de postes ecclésiastiques.

    Dans les lettres de Pierre, on retrouve tout-à-fait la même chose. Tout comme Paul, Pierre donne très peu d'attention aux anciens. Quand il s'adresse à eux, c'est pour les mettre en garde contre l'esprit des païens. Il dit explicitement que les anciens sont parmi l'assemblée, et non au-dessus (1 Pierre 5:1-2).

    Les anciens, d'après Pierre ne doivent pas "dominer sur (katakurieuo)" les saints (1 Pierre 5:3). Il est intéressant de remarquer que Pierre utilise le même mot qu'avait utilisé Jésus en parlant de l'autorité. Il a dit : "...les chefs des nations les tyrannisent (katakurieuo)..." (Matt. 20:25).

    Il en est de même dans le livre des Actes. Paul y exhorte les anciens à Ephèse en ces mots: "Prenez donc garde à vous-même, et à tout le troupeau au milieu duquel l'Esprit Saint vous a établis surveillants pour paître l'assemblée de Dieu ..." (Actes 20:28, DBY). Remarquez que les anciens sont au milieu, et non au dessus du troupeau.

    Jacques, Jean et Jude écrivent dans le même esprit. Ils parlent peu d'autorité, et jamais d'une organisation officielle autour des anciens. Le verdict est donc très clair. Le Nouveau Testament rejette unanimement toute notion de charges ecclésiastiques.

    L'ancienneté par opposition à la fraternité. 

    Nous ferions bien de nous demander pourquoi le Nouveau Testament accorde si peu d'importance aux anciens de l'église. La raison est simplement que la responsabilité du soin pastoral, de l'enseignement, et du service dans l'ekklesia repose sur les épaules de l'assemblée toute entière.

    La richesse de la vision Paulienne du Corps de Christ vient de ce qu'il insiste continuellement que chaque membre a ses dons, son ministère; il est un "croyant responsable" dans le Corps (Rom. 12:6;1 Cor. 12:1; Eph. 4:7;1 Pierre 4:10). Par conséquent, la responsabilité du ministère ne doit pas être réservée à quelques-uns.

    Cela explique que le mot adelphoi, traduit "frères", apparaisse 346 fois dans le Nouveau Testament, dont 134 fois dans les épîtres de Paul. La plupart du temps, ce mot fait référence à l'ensemble des croyants d'une église -- hommes et femmes. Par contraste, le mot "anciens" n'apparaît que cinq fois dans les lettres de Paul, "gardien" quatre fois, et "pasteurs" une seule fois.

    L'accent est donc mis, dans le Nouveau Testament, sur la responsabilité corporative. C'est la communauté des croyants, l'église toute entière, qui est appelée à exercer les fonctions pastorales. Tous les frères et soeurs sont appelés, ensemble, à :

    ·         gérer leur propres affaires (1 Cor. 11:33-34; 14:39-40; 16:2-3)

    ·         discipliner les membres déchus (1 Cor. 5:3-5; 6:1-6)

    ·         avertir ceux qui vivent dans le désordre (1 Thess. 5:14)

    ·         supporter les faibles (1 Thess. 5:14)

    ·         abonder dans l'oeuvre du Seigneur (1 Cor. 15:58)

    ·         s'exhorter les uns les autres (Rom. 15:14; Heb. 3:13; 10:25)

    ·         s'enseigner les uns les autres (Col. 3:16)

    ·         prophétiser les uns aux autres (1 Cor. 14:31)

    ·         se rendre serviteurs les uns des autres (Gal. 5:13)

    ·         porter les fardeaux les uns des autres (Gal. 6:2)

    ·         prendre soin les uns des autres (1 Cor. 12:25)

    ·         s'aimer les uns les autres (Rom. 13:8; 1 Thess. 5:11)

    ·         se supporter les uns les autres (Eph. 4:2; Col. 3:13)

    ·         s'exciter mutuellement à l'amour et aux bonnes oeuvres (Heb. 10:24)

    ·         s'encourager les uns les autres (1 Thess. 5:11)

    ·         prier les uns pour les autres (Ja. 5:16)

    ·         exercer l'hospitalité les uns envers les autres (1 Pierre 4:9)

    ·         être en communion les uns avec les autres (1 Jean 1:7)

    ·         confesser leurs péchés les uns aux autres (Ja. 5:16).

    Toutes ces exhortation "les uns aux autres" montrent donc clairement que les soins pastoraux sont la responsabilité de chaque croyant. L'église doit être dirigée de manière corporative et non solitaire.

    Il s'en suit que l'idée que les anciens dirigent l'église, prennent toutes les décisions de la part de l'assemblée, s'occupent de tous ses problèmes et fournissent tout son enseignement est étrangère à la pensée de Paul. La Bible ne dit rien qui puisse faire imaginer une telle chose. Il ne faut pas s'étonner par la suite que la maturité spirituelle des églises dirigées par des anciens ait tendance à s'atrophier, et que les membres deviennent passifs et indolents.

    Il n'y a rien dans le Nouveau Testament pour justifier une église dirigée, gouvernée par des anciens ! Et encore moins par un pasteur ! L'église du premier siècle était entre les mains des frères et soeurs. Purement et simplement.

    L'exemple de l'église primitive nous montre que le service de tous les membres doit prendre le dessus sur la direction des anciens. En vertu de leur maturité spirituelle, les anciens ont simplement pour rôle de montrer l'exemple du soin pastoral (Actes 20:28-29; Gal 6:1;1 Pierre 5:1-4; Héb. 13:17). Le but des anciens, ainsi que des travailleurs extra-locaux est de fortifier les saints afin qu'ils puissent prendre la responsabilité du troupeau (Eph. 4:11-12;1 Thess. 5:12-13). Les anciens peuvent très bien être à la fois prophètes, évangélistes et enseignants. Mais tous les prophètes, évangélistes et enseignants ne sont pas nécessairement des anciens. Encore une fois, les anciens sont simplement les hommes les plus mûrs et fiables de l'église.

    Dans le Nouveau Testament la responsabilité de l'église appartient donc à l'église elle-même. La direction de l'église et la responsabilité pastorale sont la charge de chaque membre, et non d'un pasteur unique, ou d'un groupe d'élites.

    Dans la conception divine de l'église, la fraternité précède et passe au-dessus de l'ancienneté. Paul comprend que la direction de l'église doit être corporative et il s'oppose à ce que l'assemblée soit dominée par quelques-uns. C'est pourquoi il parle beaucoup plus des frères que des anciens. En cherchant à lui faire adosser le concept de charges ecclésiastiques, on va à l'encontre de tout ce qu'il a dit à ce sujet.

    En somme, tout le Nouveau Testament dénonce très clairement l'autorité hiérarchique/positionnelle, en harmonie avec l'enseignement de Jésus. Ainsi, on peut conclure avec la phrase de Jésus: " Il n'en sera pas de même au milieu de vous " (Matt. 20:26)!

    CHAPITRE 2 :
    LES OBJECTIONS CLASSIQUES

    par Frank A. Viola 


    Depuis des siècles, on a abusé de certains passages du Nouveau Testament pour justifier la présence dans l'église de structures d'autorité hiérarchiques / positionnelles. Ces abus ont fait subir de grandes pertes au Corps de Christ. Comme nous l'avons montré dans le chapitre précédent, le Nouveau Testament met l'accent davantage sur les fonctions remplies, l'oeuvre accomplie, que sur le poste ou le titre. Il n'y avait pas, dans l'église primitive, de "charges ecclésiastiques".

    La notion d'autorité hiérarchique/positionnelle provient en partie de ce que certains passages bibliques ont été mal traduits ou mal interprétés, à cause de l'influence des préjugés culturels. C'est ainsi que des mots simples ont été transformés en des titres ecclésiastiques élaborés, pour les faire correspondre à des positions existant dans l'église institutionnelle de l'époque.

    Ces titres ne figurent pourtant pas dans les saintes écritures. Il est donc nécessaire de relire la Bible dans sa langue originelle pour comprendre certains textes. Ainsi, en observant le texte grec, on découvre que: Les évêques sont simplement des gardiens (episkopoi), et non pas des haut-placés de l'église. Les pasteurs sont des hommes qui prennent soin de l'assemblée (poimen), et non pas des enseignants professionnels. Les diacres sont des serviteurs (diakonos), et non des membres de clergé. Les anciens sont de vieux hommes sages (presbuteros), et non détenteurs d'une charge ecclésiastique.

    Heureusement, de plus en plus d'étudiants de la Bible découvrent que le Nouveau Testament ne parle jamais en termes de postes formels. Il s'agit toujours simplement de décrire diverses fonctions exercées dans l'église.

    Ce qui suit est une liste d'objections que l'on formule souvent envers l'idée que la direction de l'église serait non-officielle, non-titulaire, non-hiérarchique. Chaque objection est suivie d'une réponse claire.

    Objections basées sur les actes des apôtres et les épîtres de Paul 

    (1) N'est-il pas question, dans Actes 1:20, Philippiens 1:1 et 1 Timothée 3:1,10,13, de "charges ecclésiastiques"?

    Il est vrai que dans de nombreuses traductions, ces passages semblent se référer à des postes ecclésiastiques formels. Mais dans le texte grec originel, il n'en est rien. Jamais le Nouveau Testament ne parle en termes de postes au sujet de l'église.

    C'est ainsi que dans la version Louis Segond, Philippiens 1:1 se traduit : "Paul et Timothée, serviteurs de Jésus-Christ, à tous les saints en Jésus-Christ qui sont à Philippes, aux évêques et aux diacres ...". Mais en grec, les mots traduits "évêques" et "diacres" sont episkopoi et diakonoi qui signifient "gardiens" et "serviteurs". Dans son sens initial, ce passage n'indique donc pas l'établissement par les apôtres de postes d'autorité ecclésiastique; il décrit simplement les fonctions exercées par les différents membres de l'église à Philippes. Une meilleure traduction serait donc: "aux gardiens et aux serviteurs", ce qui exclut toute idée d'autorité.

    De même, 1 Timothée 3:1 est traduit, dans la version Louis Second : "Si quelqu'un aspire à la charge d'évêque, ...". Mais dans le grec, le mot "charge" n'apparaît pas, et au lieu du mot "évêque" on trouve, comme plus haut, episkopoi, c'est-à-dire "gardiens". J.N Darby donne de ce passage une traduction plus exacte : "Si quelqu'un aspire à la surveillance ...".

    (2) Paul n'indique-t-il pas, par sa liste de qualifications dans 1 Timothée 3:1-7 et Tite 1:7-9, que la fonction d'ancien correspond à une "charge ecclésiastique"?

    Il est important de noter que Timothée et Tite n'étaient pas des pasteurs, ni des anciens d'une église quelconque, mais des travailleurs apostoliques qui se déplaçaient régulièrement. Ils ne restaient que rarement au même endroit pendant une longue durée (par exemple, Paul envoya Tite en Crête, et Timothée à Ephèse pour fortifier ces églises, et régler certains problèmes récurrents).Puisque c'étaient des implanteurs d'églises itinérants, Paul ne les appelait jamais des pasteurs ni des anciens. Ces hommes faisaient partie du cercle apostolique de Paul -- qui avait pour particularité de voyager beaucoup (Rom. 16:21; 1 Cor. 16:10;2 Cor. 8:23; 1 Thess. 1:1;2:6;3:2; 2 Tim. 2:15;4:10).

    C'est dans cette optique qu'il faut comprendre ce qui est écrit dans 1 Timothée, 2 Timothée, et Tite. Cela explique que ces lettres soient si différentes des autres lettres de Paul, écrites à des églises. La métaphore du Corps est totalement absente. Les "frères" ne sont mentionnés qu'occasionnellement, et on y parle peu du ministère mutuel des croyants.

    En même temps, ces lettres ne présentent rien non plus qui puisse ressembler à un début de catholicisme. L'Esprit de Dieu et ses dons y sont évoqués. Paul y fait comprendre que les dirigeants doivent être établis par leur vie exemplaire, et non sur la base d'un poste quelconque.

    Ces textes énoncent donc les qualités essentielles d'un vrai gardien, et non les qualifications nécessaires pour remplir ce poste.

    Et ces qualités sont, au fond, le caractère spirituel, et la fidélité. La droiture morale et la responsabilité. La sainteté et la stabilité. Les listes de Paul servaient donc à Tite et Timothée simplement pour reconnaître et confirmer les gardiens des églises où ils travaillaient (1 Tim 5:22;Tite 1:5).

    De plus, dans le grec, ces textes ne dégagent pas un esprit d'officialité, mais de fonctions. Paul ne dit pas que la surveillance est un poste ecclésiastique; il dit seulement que c'est une "oeuvre excellente" (1 Tim. 3:1). Paul emploie aussi un langage fonctionnel lorsqu'il demande d'honorer les anciens qui "dirigent bien" et "travaillent" à la prédication (1 Tim. 5:17).

    Par conséquent, ce serait de la fantaisie que d'assimiler les fonctions de gardien et d'ancien évoqués dans ces textes aux charges ecclésiastiques modernes, comme celui du pasteur. Nous avons tendance à imposer aux textes bibliques nos préconçus culturels, puis à s'imaginer que la Bible les justifie réellement. A vouloir lire entre les lignes, on en vient à ajouter aux Ecritures des choses qui n'y sont pas. Le fait est que dans les épîtres à Timothée et à Tite, Paul parle avant tout de fonctions et non de postes, tout comme dans ses autres lettres.

    (3) 1 Corinthiens 12:28 dit : "Et Dieu a établi dans l'Eglise premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs ..." Ce texte n'établit-il pas une hiérarchie de charges ecclésiastiques?

    Cette question vient de ce qu'en lisant les Ecritures, on cherche instinctivement à y déceler une hiérarchie humaine. Face à un passage comme 1 Corinthiens 12:28, où le Nouveau Testament présente une liste ordonnée, on ne peut donc s'empêcher d'envisager aussitôt une hiérarchie.

    Et pourtant, tandis que dans notre culture occidentale du vingtième siècle on aime raisonner en termes de schémas et de tableaux, la Bible ne parle jamais ainsi. Il est infondé que de supposer que chaque liste ordonnée dans les Ecritures renfermerait une sorte de hiérarchie.

    Ainsi, c'est à cause de nos préjugés culturels que nous voyons une hiérarchie dans la liste des dons que présente Paul dans 1 Corinthiens 12:28. La question des structures d'autorité n'est nulle part évoquée dans ce passage. Nous ne pouvons donc pas nous permettre d'en tirer une hiérarchie quelconque de l'autorité, en interprétant isolément ce verset.

    Une interprétation plus naturelle serait que l'ordre reflète une priorité logique et non hiérarchique. Autrement dit, l'ordre indique le degré d'utilité du don pour l'édification de l'église (cf. 1 Cor. 12:7,31;14:4,12,26). Cette interprétation s'harmonise bien avec le contexte immédiat dans lequel ce verset apparaît (1 Cor. 12-14).

    Paul dit que pour la construction de l'église, le ministère des apôtre est le plus fondamental, dans la mesure où les apôtres donnent naissance à l'église, et la soutiennent pendant son développement prénatal. Les apôtres préparent la terre et sèment la semence de l'ekklesia (et cette semence, c'est Christ).

    Comme les apôtres posent les fondement de l'église, ils sont classés premiers (chronologiquement) dans le travail de construction de l'église (Rom. 15:19-20;1 Cor. 3:10; Eph. 2:20). Il est intéressant de noter qu'alors que les apôtres sont premiers en ce qui concerne l'édification de l'église, ce sont les derniers aux yeux du monde --- Math. 20:16;1 Cor.4:9!

    Les prophètes figurent en seconde position sur la liste de Paul. Ceci indique qu'ils suivent immédiatement les apôtres dans leur utilité à la construction de l'église. La fonction du prophète a donné lieu à beaucoup de confusion (et d'abus). Disons rapidement que les prophètes donnent à l'église la vision, et l'encouragement spirituels. Comme les apôtres, les prophètes dévoilent le mystère du dessein de Dieu pour le présent et le futur (Actes 15:32; Eph. 3:4-5). Ils éliminent aussi les mauvaises herbes afin que l'église puisse se développer dans de bonnes conditions.

    En troisième lieu viennent les docteurs (ou enseignants). Ceux-ci suivent les prophètes quant à l'utilité de leur don pour l'édification de l'église. Les enseignants fournissent à l'église des bases doctrinales solides. Ils instruisent vis-à-vis des voies de Dieu. Ils guident les saints dans les temps difficiles.

    Pour continuer la métaphore, on pourrait dire que les enseignants arrosent la semence et fertilisent le sol pour que l'église puisse fleurir et porter des fruits. Pour ce qui est de la chronologie, on observera que l'enseignant ne construit les étages supérieurs de l'église qu'après que les apôtres en ont posé les fondements.

    Cette interprétation de 1 Corinthiens 12:28 s'accorde bien mieux avec la mentalité de Paul que celle d'une structure hiérarchique, où les apôtres seraient supérieurs aux prophètes, et les prophètes supérieurs aux enseignants. Elle met aussi en avant un principe spirituel important, à savoir que l'absence d'autorité hiérarchique n'implique pas une répartition égalitaire des dons!

    Certes, le Nouveau Testament affirme que tous sont doués de dons spirituels et ont un certain ministère, mais il démontre également que Dieu dispense Ses dons de manière variée (1 Cor. 12:4-6). Tous les dons sont utiles au Corps de Christ. Mais certains dons sont plus utiles que d'autres dans leurs sphères respectives (Math. 25:14-15;1 Cor. 12:22-24,31;14:5).

    Cela ne signifie pas que ceux qui possèdent les plus grands dons seraient plus grands en autorité (ou en eux-mêmes) dans un sens formel. Mais Dieu a appelé chacun de nous à une oeuvre différente. Et certains ont des dons plus grands pour des tâches différentes.

    Par exemple, certains sont appelés à fonder des églises. D'autres à évangéliser localement. D'autres encore ont pour don de montrer de la miséricorde. Tous ont des dons et des responsabilités différentes. Certains sont appelés à porter une plus grande responsabilité que d'autres (Rom. 12:6; Eph 4:7).

    Dans la sphère de ses dons, chaque membre est indispensable à l'édification de l'église de manière générale, même ceux dont le don, extérieurement, n'est pas impressionnant (1 Cor. 12:22-25). Par conséquent, chaque chrétien dans le Maison de Dieu est responsable de l'utilisation et de l'accroissement de ses dons. Et les Seigneur nous avertit de ne pas les cacher par crainte (Matt. 25:25).

    En résumé, il est impensalbe que 1 Corinthiens 12:28 puisse indiquer une hiérarchie ecclésiastique quelconque. Le texte a en vue l'ordre chronologique de la construction de l'église. Il ne s'agit pas d'une échelle d'autorité que les chrétiens devraient grimper.

    (4) N'est-il pas enseigné dans Actes 14:23 et Tite 1:5 que les anciens sont établis par les apôtres, et donc qu'ils détiennent une charge ecclésiastique?

    La reconnaissance (ou désignation) apostolique des anciens est tout aussi compatible avec la mentalité fonctionnelle que l'interprétation positionnelle. Dans Tite 1:5, le mot grec traduit par "établir" est kathistemi. Ce mot signifie plutôt "affermir" que "mettre en place".

    Dans Actes 14:23, le mot grec employé, c'est kirotoneo. Il signifie "étendre la main". Ces deux termes comportent l'idée de reconnaître ceux que d'autres ont déjà acceptés. C'est ainsi que ces mots sont employés en dehors du Nouveau Testament, dans la littérature grecque du premier siècle.

    Ensuite, il n'y rien dans les Ecritures qui puisse faire penser que la reconnaissance apostolique conférerait l'autorité. Jamais Paul n'a investi certains d'autorité sur les autres membres de la communauté. C'est le Saint Esprit qui établit les conducteurs (Actes 20:28). Les anciens existent dans l'église avant qu'ils ne soient reconnus extérieurement.

    La reconnaissance apostolique ne fait que rendre publique ce que l'Esprit a déjà accompli. L'imposition des mains est un symbole de communion, d'unité et d'affermissement. Il ne s'agit pas d'une grâce particulière, ni d'une transmission d'autorité. C'est donc une erreur grave que de confondre la reconnaissance biblique avec l'ordination ecclésiastique. L'imposition des mains ne permet pas aux spécialistes religieux de faire ce que ne peuvent faire les autres mortels.

    La reconnaissance biblique n'est rien de plus que l'affermissement extérieur par l'église de ceux que l'Esprit a déjà chargés d'une tâche particulière. C'est un témoignage visible qui reconnaît publiquement ceux qui sont réellement appelés.

    Dans les églises de maison contemporaines, la reconnaissance publique constitue une sorte de cheval de Troie. Il y a des hommes qui ne peuvent supporter cette reconnaissance. Elle leur monte à la tête. Elle gonfle leur ego. Pire encore, elle donne à certains un désir de domination.

    Il ne faut pas oublier qu'au premier siècle, c'étaient les travailleurs itinérants qui reconnaissaient publiquement les conducteurs (Actes 14:23; Tite 1:5). C'est donc à eux de discerner quand et comment les conducteurs doivent être établis. (Les églises de maison modernes devraient relire cette phrase!)

    On ne doit pas imposer à la reconnaissance des conducteurs -- lorsqu'ils émergent -- un moule rigide. Certains fondateurs d'église reconnaissent directement les conducteurs. D'autres le font de manière tacite. (Il n'y a aucun soutien biblique pour les anciens auto-désignés, ou désignés par l'assemblée.)

    Le point le plus important, c'est qu'en associant à la reconnaissance des anciens cérémonies, licences, diplômes de séminaire, acclamation par vote, etc, nous parlons de choses que la Bible ne mentionne pas.

    Il faut garder à l'esprit que dans le Nouveau Testament, le principe de la reconnaissance des anciens existe, mais que la méthode est libre. Il s'agit toujours de reconnaître une fonction dynamique, plutôt que d'instituer un poste fixe.

    De plus, si les anciens sont reconnus par des travailleurs extra-locaux qui connaissent bien l'église, on est en terrain biblique sûr. Cela évite à l'église d'être contrôlée ou manipulée par des dirigeants locaux, qui se désignent eux-mêmes. Etablir autrement les anciens, c'est s'aventurer en dehors des prescriptions bibliques.

    (5) Paul n'emploie-t-il pas le mot "apôtre" comme un titre officiel quand il parle de lui-même?

    Contrairement à ce qu'on pense le plus souvent, les épîtres de Paul indiquent clairement que sa fonction d'apôtre n'avait rien d'officiel. Certes, Paul la rappelle régulièrement, au début de ses lettres. ("Paul, apôtre de Jésus Christ ...") Mais jamais il ne s'identifie comme "L'apôtre Paul".

    C'est là une distinction significative. L'un est la simple description d'une fonction particulière, établie par Dieu. L'autre est un titre officiel.

    D'ailleurs, jamais dans le Nouveau Testament un serviteur de Dieu ne prend pour titre son ministère ou la fonction qu'il exerce dans le Corps. Les chrétiens avides de titres devraient réfléchir sérieusement à cela!

    (6) Ephésiens 4:11 n'envisage-t-il pas un clergé? Il y est écrit: "Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs..."

    Pas du tout. Ephésiens 4 traite des dons qui donnent lieu dans l'église à la diversité de service (12-16). Les dons énumérés dans ce passage sont en réalité des personnes, qui affermissent l'église (8,11). Ce ne sont pas les dons que l'Esprit Saint distribue à chaque individu comme Il veut (1 Cor. 12:11).

    Autrement dit, dans Ephésiens 4, il ne s'agit pas de dons donnés à certaines personnes. Il s'agit d'hommes et de femmes doués qui sont donnés à l'église. Les apôtres, les prophètes, les évangélistes, les pasteurs, les docteurs, sont donnés par le Seigneur à Son église, en vue de sa formation, de sa coordination, et de son édification.

    Leur tâche principale, c'est de nourrir la communauté des croyants, afin de leur faire prendre des responsabilités. Leur succès se mesurera à leur capacité à mobiliser les saints pour l'oeuvre du ministère. Ainsi, les dons d'Ephésiens 4 servent à équiper (Grec: katartismos = réparer ou adapter) le Corps pour accomplir le dessein éternel de Dieu.

    Ces dons ne constituent pas des postes. Ce ne sont pas des charges formelles. En grec, ces termes n'ont pas d'article défini. Ce sont simplement des dons constructifs destinés à affermir l'église en cultivant les ministères des frères.

    Les apôtres construisent l'église dans la mesure où ils lui donnent naissance, et lui apprennent à marcher par elle-même. (Nous examinerons en plus de détail la fonction apostolique au chapitre 5.)

    Les prophètes construisent l'église en lui annonçant la parole du Seigneur pour l'heure actuelle. Ils confirment les dons de chacun. Ils préparent l'église pour les épreuves à venir.

    Les évangélistes construisent l'église dans la mesure où ils lui servent de modèles de prédication de la bonne nouvelle aux inconvertis. Les pasteurs/docteurs construisent l'église en cultivant sa vie spirituelle par l'enseignement des Ecritures.

    Entre parenthèses, certains voient pasteurs et enseignants comme deux ministères distincts. D'autres considèrent que ce sont deux aspects d'un même ministère. Le pastorat serait le côté privé de ce ministère, et l'enseignement en serait le côté public.

    Les ministères d'Ephésiens 4 ne correspondent pas aux dirigeants ecclésiastiques. Les apôtres, les prophètes, les évangélistes, les pasteurs/docteurs ne sont pas nécessairement des anciens.

    Dans Ephésiens 4:11, il n'est donc pas question d'un clergé payé, d'un ministère professionnel, ni d'une prêtrise quelconque. Et il ne s'agit pas non plus d'une classe particulière de chrétiens. Tout comme la liste des dons, dans 1 Corinthiens 12:28, Ephésiens 4 a en vue des fonctions, et non des postes formels.

    (7) L'emploi du mot "gouverner" dans 1 Corinthiens 12:28 n'indique-t-il pas qu'il y avait dans l'église primitive des charges ecclésiastiques?

    Le mot grec traduit "gouverner" dans la version Louis Second, c'est le nom kubernesis. Selon Gordon Fee, spécialiste du Nouveau Testament, "ce nom apparaît trois fois dans le LXX [l'Ancien Testament grec], où il signifie guider ou conseiller quelqu'un." (La Première Epître aux Corinthiens, NICNT, Eerdmans).

    Cette traduction reflète donc mal le vrai sens de ce mot. Il s'agit vraisemblablement dans ce passage du fait de conseiller sagement l'église, et non les individus.

    Ce mot ne désigne donc en aucun cas une sorte d'administration ecclésiastique officielle. Le seul "gouvernement" que connaisse l'ekklesia, c'est le gouvernement suprême de Jésus Christ (Es. 9:6)! Les conducteurs veillent sur l'église, mais ils ne peuvent aucunement la "gouverner" ni la "diriger". Le mot "gouverner" est donc peu adapté à décrire un don spirituel dans l'église.

    (8) La métaphore du Corps de Christ ne démontre-t-elle pas que l'autorité dans l'église fonctionne de manière hiérarchique? Car pour envoyer un signal à la main, la Tête doit d'abord le transmettre au bras, qui se chargera ensuite de le faire passer à la main. Ainsi, la main doit se soumettre au bras afin d'obéir à la Tête.

    Toute personne ayant une connaissance élémentaire d'anatomie humaine saura que cette description reflète une mauvaise compréhension du fonctionnement du corps humain.

    Le cerveau envoie directement, par le système nerveux, des signaux aux différentes parties du corps qu'il cherche à diriger. Par conséquent, le cerveau contrôle immédiatement et directement toutes les parties du corps. Il ne fait pas passer les impulsions nerveuses par un schéma hiérarchisé, en invoquant une partie du corps par l'intermédiaire d'une autre.

    La tête ne commande pas à la main de dire au pied ce qu'il doit faire. Elle est directement reliée à chaque partie du corps. C'est pourquoi, si l'on applique correctement la métaphore du corps, on préserve la vérité fondamentale qu'il n'y a qu'une seule Autorité dans l'église -- Jésus Christ. Tous les membres de l'église sont sous son gouvernement direct et immédiat.

    La Bible enseigne très clairement que Jésus Christ est le seul médiateur entre Dieu et l'homme (1 Tim. 2:5). Dans l'Ancien Testament il y avait des médiateurs humains, mais sous la Nouvelle Alliance, il n'y a rien de tel. En tant que participants de la Nouvelle Alliance, nous n'avons pas besoin d'un médiateur pour nous dire de connaître le Seigneur. Tous ceux qui sont sous cette alliance peuvent Le connaître directement -- "depuis le plus petit jusqu'au plus grand" (Heb. 8:6-11).

    C'est l'assujettissement mutuel, et non la soumission hiérarchique, qui donne lieu à la bonne coordination du Corps de Christ (ce sujet sera traité plus en détail dans un prochain chapitre).

    (9) Tout corps physique a une tête. Par conséquent, chaque corps local de croyants a besoin d'une tête. S'il n'en a pas, ce sera chaotique. Les pasteurs sont les têtes des églises locales. Ce sont de petites têtes, sous le Gouvernement de Christ, la Tête.

    Cette idée jaillit de l'imagination de l'Homme déchu. Elle n'a aucun soutien biblique. C'est de la pure fantaisie! Jamais la Bible ne se réfère à un homme comme étant la "tête" d'une église. Ce titre appartient exclusivement à Jésus Christ. Lui seul est la Tête de chaque église locale. Par conséquent, ceux qui prétendent être la tête d'une église, supplantent l'autorité suprême de Jésus Christ!

    Objections basées sur les autres documents du Nouveau Testament 

    (1) Hébreux 13:17 nous dit d'obéir et de nous soumettre à nos conducteurs. Cela n'implique-t-il pas que les dirigeants ecclésiastiques possèdent une autorité officielle?

    Encore une fois, le texte grec originel permet de clarifier le problème. Le mot traduit "obéir" dans Hébreux 13:17, ce n'est pas le mot employé généralement dans le Nouveau Testament pour désigner l'obéissance (hupakouo). C'est le mot peitho, qui signifie persuader ou convaincre. Comme ce mot apparaît dans Hébreux 13:17 à la forme passive, ce passage devrait être traduit: "Laissez vous persuader par vos conducteurs."

    C'est une exhortation à donner du poids à l'instruction des travailleurs (ainsi éventuellement que des dirigeants locaux). Il ne s'agit pas de leur obéir aveuglément. Ils doivent persuader, convaincre, et non subjuguer de force. Comme a dit W.E. Vine, "l'obéissance dont il est question [dans Hébreux 13:17], ce n'est pas la soumission à l'autorité, mais celle qui provient de la persuasion".

    De même, le verbe traduit "soumettre" dans certaines versions, c'est le mot "hupeiko". Il signifie céder, se retirer, ou se rendre, comme après une bataille. Ceux qui veillent sur l'église ne doivent pas exiger la soumission. Et nous, nous devons leur accorder un certain respect. Les Ecritures nous encouragent à être particulièrement prompts à écouter ce qu'ils ont à dire. Non pas sur la base d'un poste externe qu'ils occuperaient, mais à cause de leur caractère moral, de leur maturité spirituelle, et de leur service dévoué envers les saints.

    Comme il est dit dans Hébreux 13:7, nous devons "imiter leur foi", en considérant "quelle a été la fin de leur vie." En ce faisant, nous leur facilitons la tâche que Dieu leur a impartie de veiller spirituellement sur l'église (v. 17).

    (2) La Bible enseigne que ceux qui veillent sur les âmes des saints devrons rendre compte à Dieu. Cela ne signifie-t-il pas que ces personnes ont de l'autorité sur les autres?

    Hébreux 13:17 dit que ceux qui veillent sur l'église sont redevables devant Dieu pour cette tâche. A cause de leur grande maturité et de leurs dons spirituels, ils sont tenus responsables devant Dieu du soin qu'ils apportent à leurs frères. Mais rien dans ce texte ne suggère qu'ils auraient une autorité particulière sur les autres chrétiens! (Voir le point précédent.)

    Être redevable devant Dieu n'équivaut pas à posséder de l'autorité. Tous les croyants sont redevables devant Dieu (Matt. 12:36; 18:23; Luc 16:2; Rom. 3:19; 14:12; Héb. 4:13; 13:17; 1 Pierre 4:5). Mais cela ne signifie pas qu'ils auraient de l'autorité sur les autres.

    (3) Jésus n'approuvait-il pas l'autorité officielle lorsqu'il a dit à ses disciples d'obéir aux scribes et aux pharisiens parce qu'ils étaient assis dans "la chaire de Moïse" ?

    Pas du tout. En disant cela des scribes et des pharisiens, Jésus montrait qu'ils prétendaient à l'autorité, alors qu'ils n'en possédaient pas. Dans Matthieu 23:2, il est écrit, "Les scribes et les pharisiens se sont assis dans la chaire de Moïse" (Darby).

    Le Seigneur mettait simplement en évidence que les scribes et les pharisiens enseignaient sans autorité extérieure. Ils avaient usurpé de l'autorité sur le peuple (Matt. 23:5-7; Luc 20:46). Jésus ne faisait que le constater, et non l'approuver.

    Le Seigneur a dit clairement que malgré ce qu'ils prétendaient aux yeux des hommes, les scribes et les pharisiens n'avaient absolument aucune autorité (23:11-33). Ils enseignaient la loi de Moïse, mais ils ne la pratiquaient pas (vv. 23:3, 23).

    A la lumière de cela, on ne peut pas prendre le verset 3, qui dit "Faites donc et observez tout ce qu'ils disent ..." comme signifiant qu'Il confirmait leur autorité. Une telle interprétation contredirait totalement le verset suivant (v. 4), ainsi que les nombreux passages où Jésus brise résolument l'autorité de l'enseignement des Pharisiens -- et où il enseigne à ses disciples à faire de même (Matt. 5:33-37, 12:1-4; 15:1-20; 16:6-12; 19:3-9, etc.)!

    Il nous faut plutôt interpréter ce verset par la référence précédente à la "chaire de Moïse". La "chaire de Moïse", c'était en fait une chaise particulière mise à part dans chaque synagogue pour la lecture des Ecritures de l'Ancien Testament.

    Lorsqu'ils étaient assis dans la "chaire de Moïse", ils lisaient uniquement les Ecritures. Or, du fait de l'autorité inhérente aux Ecritures, tout ce qu'ils disaient depuis ce siège avait un caractère exécutoire (indépendamment de l'hypocrisie des lecteurs). Voilà, en essence, ce que disait Jésus. Il cherchait à faire comprendre que même si un enseignant est hypocrite et orgueilleux, ce qu'il lit dans la Bible a de l'autorité.

    Par conséquent, interpréter les paroles de Jésus dans Matthieu 23:2-3 comme étant une approbation de l'autorité officielle, reviendrait à faire de Jésus un partisan de la papauté catholique. Une telle interprétation ne tient pas compte du contexte historique du passage, et ne reflète en rien les Evangiles.

    (4) Le Nouveau Testament grec ne soutient-il pas l'idée que l'église comprend le clergé et la laïcité?

    La dichotomie clergé/laïcité est une faille tragique qui traverse l'Histoire entière de la Chrétienté. Bien que les multitudes aient mis tous leur zèle à la défendre, cette dichotomie est sans fondement biblique.

    Le mot "laïc" dérive du mot grec laos, qui signifie simplement "le peuple". Le mot laos inclut tous les chrétiens. Ce mot apparaît trois fois dans 1 Pierre 2:9-10, où Pierre parle du "peuple (laos) de Dieu." Jamais dans le Nouveau Testament ce mot ne se réfère qu'à une partie de l'assemblée. Il n'a acquis ce sens qu'au troisième siècle.

    Le mot clergé vient du mot grec kleros, qui signifie "un partage ou un héritage". Ce mot est employé dans 1 Pierre 5:3, où Pierre instruit les anciens de ne pas dominer "sur ceux qui [leur] sont échus en partage (kleros)." Il est intéressant de remarquer qu'il n'est jamais employé pour désigner les dirigeants ecclésiastiques. Comme laos, ce mot se réfère au peuple de Dieu. Car ils sont Son héritage.

    Selon le Nouveau Testament, tous les chrétiens sont donc "clergé" (kleros), et tous sont "laïcs" (laos). Nous sommes à la fois l'héritage et le peuple de Dieu. Autrement dit, le Nouveau Testament ne supprime pas le clergé, il fait de tous les croyants des membres de clergé!

    En somme, il n'y a rien du schéma clergé/laïcité, ministre/laïc, dans l'Histoire, l'enseignement ou le vocabulaire du Nouveau Testament. Ce schéma crée une division artificielle. C'est un artifice religieux qui émane de la séparation post-biblique du séculaire et du spirituel.

    Dans la dichotomie séculaire/spirituel, la foi, la prière, le ministère, sont considérés comme appartenant exclusivement à un monde intérieur et sacré. Un monde complètement détaché des réalités de la vie. Cette rupture est cependant totalement étrangère à l'Esprit du Nouveau Testament, où toutes choses sont faites pour la gloire de Dieu. Même les banalités de la vie quotidienne (1 Cor. 10:31).

    (5) Les sept anges des sept églises dans le livre d'apocalypse ne justifient-ils pas la présence d'un seul pasteur dans chaque église locale ?

    Les trois premiers chapitres d'apocalypse ne constituent pas une base très solide pour construire la doctrine du "pasteur unique". Tout d'abord, la référence aux anges de ces églises est cryptique. Jean ne nous indique pas leur identité. Les avis sont partagés quant à leur signification (les uns pensent que ce sont littéralement des anges, d'autres que ce sont des messagers humains).

    Deuxièmement, l'idée du "solo pastor" est sans équivalent dans le Nouveau Testament. Et il n'y aucun texte qui compare les pasteurs à des anges.

    Troisièmement, l'idée que les sept anges seraient "les pasteurs" des sept églises est en opposition directe avec le reste du Nouveau Testament. Par exemple, dans Actes 20:17 et 20:28, on apprend que l'église d'Ephèse avait de nombreux bergers (pasteurs), et non un seul. Ils étaient toujours plusieurs (voir "Rethinking the Winskin").

    Par conséquent, faire dépendre la doctrine du "solo pastor" d'un passage obscur du livre d'Apocalypse, c'est une exégèse négligée et bâclée. Encore une fois, il n'y a aucun soutien biblique pour le système pastoral moderne, ni dans Apocalypse, ni dans le reste du Nouveau Testament.

    Objections tirées de l'Ancien Testament 

    (1) Dans Exode 18, Moïse a mis en place une hiérarchie de dirigeants pour l'aider à guider le peuple de Dieu. N'est-ce pas là un modèle biblique de gouvernement?

    En lisant attentivement ce récit, on découvrira que c'était Jéthro, le beau-père païen de Moïse, qui avait eu cette idée (Exod. 18:14-27). Rien dans la Bible ne suggère que Dieu l'avait approuvée. D'ailleurs, Jéthro avait lui-même avoué qu'il n'était pas certain que Dieu la soutiendrait (Exod. 18:23).

    Plus tard, au cours des voyages d'Israël, le Seigneur a conduit Moïse à prendre une tout autre voie en matière de direction. Il lui a dit de prendre des anciens pour porter le poids de la responsabilité. Et il est intéressant de constater que Moïse a choisi ceux qui fonctionnaient déjà en tant qu'anciens (Num. 11:16).

    Cette façon de faire était biologique et fonctionnelle. Ainsi, c'était très différent de la conception de Jéthro d'une hiérarchie de dirigeants.

    (2) Les personnages éminents de l'Ancien Testament, c'est-à-dire Moïse, Josué, David, Salomon, etc., ne montrent-ils pas que la volonté parfaite de Dieu, c'est d'avoir un seul dirigeant pour son peuple ?

    Non, pas du tout. Moïse, ainsi que tous les autres dirigeants uniques de l'Ancien Testament, sont des images du Seigneur Jésus Christ, et non du pasteur unique moderne, inventé au cours de la Réformation.

    Plus précisément, le rôle de l'évêque monarchique remonte au début du catholicisme. Il provient de l'enseignement de Cyprian de Carthage et d'Ignatius d'Antioche. Mais il n'a été couramment accepté qu'aux troisième et quatrième siècles. Durant la Réformation, le rôle de l'évêque et du prêtre a donné lieu au pasteur protestant.

    Dieu, quant à Lui, a toujours cherché à instaurer une théocratie en Israël. Une théocratie, c'est un gouvernement où Dieu seul est le Roi. S'il est vrai que Dieu s'est soumis au désir charnel du peuple à être gouverné par un roi terrestre, telle n'a jamais été, cependant, Sa volonté parfaite (1 Sam. 8:5-9).

    Certes, le Seigneur a continué de travailler avec Son peuple après l'institution d'une royauté humaine. Mais ils en ont souffert les conséquences amères. De même, Dieu travaille encore aujourd'hui par des systèmes imparfaits. Mais ils limitent toujours le plein accomplissement de Sa volonté.

    Le désir de Dieu pour le peuple d'Israël, c'était qu'il vive et serve directement sous son règne (Ex. 15:18; Nom. 23:21; Deut. 33:5; 1 Sam. 8:7); qu'il soit un royaume de prêtres (Ex. 19:6); et qu'il soit soumis à des hommes vieux et sages (les anciens) en temps de crise (Deut. 22:15-18; 25:7-9).

    Mais ce qu'Israël a perdu dans sa désobéissance, l'Eglise l'a gagné (1 Pierre 2:5,9; Apo. 1:6). Malheureusement, de nombreux chrétiens ont choisi de retourner au système de gouvernement religieux de l'Ancienne Alliance -- bien que Dieu l'ait défait depuis longtemps.

    Ce n'est que par l'habitation de l'Esprit qu'on peut accomplir aujourd'hui la volonté de Dieu par rapport au gouvernement et à l'autorité. Comme on ne pouvait connaître l'habitation de l'Esprit sous l'Ancienne Alliance, Dieu a condescendu aux limitations de Son peuple.

    C'est pourquoi Israël a souvent embrassé des modèles de gouvernement hiérarchiques. Mais, lorsqu'on arrive dans l'ère du Nouveau Testament, on apprend que l'habitation de Christ, c'est l'héritage de tous les enfants de Dieu. Et c'est cet héritage qui soulève l'église au niveau surnaturel de la "prêtrise de tous les croyants." Un niveau où les modèles de gouvernement hiérarchiques, titulaires, et officiels, deviennent obsolètes et contre-productifs.

    (3) Dans Psaume 105:15, le Seigneur dit "Ne touchez pas à mes oints, et ne faites pas de mal à mes prophètes!" Ce verset n'enseigne-t-il pas que certains chrétiens (ex. les prophètes) ont une autorité incontestée ?

    Sous l'Ancienne Alliance, Dieu oignait les prophètes pour qu'ils portent Ses oracles. Parler contre eux, c'était donc parler contre le Seigneur. Mais sous la Nouvelle Alliance, l'Esprit a été répandu sur tout le peuple de Dieu. Tous ceux qui ont reçu Christ (l'Oint) sont oints par l'Esprit Saint (1 Jean 2:27) -- et tous peuvent prophétiser (Actes 2:17-18; 1 Cor. 14:31).

    Ainsi, la prière de Moïse que tout le peuple de Dieu reçoive l'Esprit et prophétise a été accomplie depuis la Pentecôte (Num. 11:29; Actes 2:16-18). Malheureusement, les dirigeants cléricaux, ainsi que ces "prophètes" auto-acclamatoires, ont abusé du Psaume 105:15, et l'ont utilisé pour manipuler le peuple de Dieu, et empêcher toute critique.

    Mais voici la vérité. Puisque tous les chrétiens ont été oints de l'Esprit, tous peuvent prophétiser (Actes 2:17-18; 1 Cor. 14:31). Sous la Nouvelle Alliance, "ne touchez aux oints de Dieu" équivaut à "soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Christ" (Eph. 5:21). Car l'onction de l'Esprit a été accordée à tous ceux qui ont cru au Messie.

    Par conséquent, "ne touchez pas aux oints de Dieu" s'applique aujourd'hui à chaque chrétien! Nier cela, c'est nier que tous les chrétiens ont reçu l'onction (1 Jean 2:20,27).

    CHAPITRE 3 :
    L'AUTORITÉ ET LA SOUMISSION

    par Frank A. Viola 


    Comme nous l'avons vu, l'idée moderne de "couverture spirituelle" est sans appui biblique. La Bible évoque bien, il est vrai, le problème de l'autorité et de la soumission, mais il est à noter qu'elle verse beaucoup moins d'encre sur ce sujet que sur l'amour et le service mutuels.

    Dès lors que sont maîtrisés dans une église les principes fondamentaux de l'amour et du service, les problèmes d'autorité et de soumission se résolvent d'eux-mêmes (et le plus souvent, ceux qui mettent trop l'accent sur ces choses cherchent plutôt à prendre eux-mêmes une place d'autorité qu'à servir les frères!).

    La Bible donc, même si elle n'en parle pas beaucoup, évoque tout-de-même ces sujets. Et ils sont toujours en rapport avec le ministère mutuel dans l'église, et l'obéissance à Christ -- la Tête de toute autorité.

    En discutant de ces questions, il serait bon d'utiliser uniquement le langage du Nouveau Testament. Le jargon extra-biblique ne fait que compliquer les choses. Il embrouille nos pensées et nos conversations. Si nous nous en tenons à un vocabulaire biblique, nous pourrons y voir plus clair au travers des eaux vaseuses de la tradition humaine.

    La tragédie des mouvements passés. 

    Je vais être assez direct. La plupart de ce qui passe de nos jours pour de "l'autorité spirituelle", c'est de la folie! Le mouvement disciples/bergers des années 1970 illustre bien ce qui peut résulter d'une mauvaise application de l'autorité. Il y avait dans ce mouvement une grande confusion spirituelle, qui il a fini par dégénérer en une forme extrême de manipulation et de contrôle.

    L'une des plus grandes erreurs de ce mouvement, c'était de considérer que la soumission impliquait l'obéissance inconditionnelle. Ils enseignaient aussi, à tort, que Dieu investit certaines personnes d'une autorité indiscutable sur les autres.

    Bien-sûr, les dirigeants de ce mouvement avaient les motifs les plus purs. A aucun moment ils n'avaient envisagé la tournure que prendraient les choses. La plupart d'entre eux se sont depuis repenti d'avoir contribué à y donner naissance. Mais malgré tout, de nombreuses vies ont été dévastées par ce mouvement.

    Souvent, on supportait l'abus spirituel en se disant que Dieu accomplit le bien malgré les erreurs commises par les dirigeants. On enseignait que les "bergers" seraient tenus responsables devant Dieu des mauvaises décisions qu'ils auraient prises. Les "brebis" ne porteraient aucune responsabilité, à condition qu'elles obéissent (aveuglément) à leurs bergers.

    Ainsi, le mouvement a créé un nouveau joug de contrôle, semblable à celui de la caste cléricale. Il étouffait la libre expression de la prêtrise de tous les croyants, et il manifestait cette même domination qui caractérise les sectes. Les soi-disant "bergers" se faisaient représentants de Dieu devant les autres chrétiens, et cherchaient à contrôler les détails les plus intimes de leur vie. Et ce au nom de la "redevabilité biblique".

    Les chrétiens qui avaient fait partie de ce mouvement en sont sortis brisés et désillusionnés. Ils sont devenus méfiants à l'égard de tout semblant d'autorité (certains ont connu des sorts plus cruels). Ceux qui, dans ce mouvement, avaient subi des abus de la part du clergé, ont développé une profonde aversion pour les mots tels que "autorité", "soumission" et "redevabilité." Aujourd'hui encore, ils ont beaucoup de mal à se défaire de l'image déformée de Dieu que cette expérience leur a laissée.

    Il s'en suit que pour beaucoup, le sujet de l'autorité est assez sensible, car il représente un passé très chargé. A tel point que le simple fait d'employer le lexique de l'autorité les met sur la défensive.

    Trente ans plus tard, l'autorité spirituelle reste un sujet émotionnellement chargé et plutôt inflammable. Ainsi, nous abordons un terrain dangereux, malgré la position que nous développerons au cours de ce chapitre.

    N'oubliez pas que ce n'est jamais le simple emploi de mots bibliques qui donne lieu aux enseignements erronés. Ils résultent plutôt de ce qu'on donne à ces mots un sens qu'ils n'avaient pas à l'origine. Par conséquent, on a tellement avilé les mots tels que "l'autorité" et "la soumission" qu'il nous paraît nécessaire de leur redonner un peu d'estime, et d'en dégager les mauvaises connotations qu'ils ont acquises.

    Il ne faut donc pas, pour éviter la fausse doctrine, rejeter les mots bibliques, mais plutôt leur redonner leur sens originel. Autrement dit, nous devons apprendre non seulement à parler de ce dont parle la Bible, mais aussi à en parler comme elle en parle.

    Le conception biblique de la soumission 

    La "soumission" dont il est question dans le Nouveau Testament, c'est une attitude qui consiste à céder volontairement aux conseils ou aux exhortations d'un autre, une attitude de coopération avec l'autre.

    La soumission biblique, ce n'est pas de se laisser contrôler, ni diriger. C'est simplement une attitude consistant à céder aux autres dans la mesure où ils reflètent la pensée du Seigneur.

    La soumission biblique existe, et c'est une chose précieuse. Mais elle doit commencer par ce que Dieu veut, et ce que présume le Nouveau Testament: à savoir, que nous soyons tous, individuellement et collectivement, assujettis à Jésus Christ. Que nous soyons assujettis les uns aux autres dans l'église où nous vivons. Et que nous soyons assujettis aux travailleurs dévoués qui servent le Corps de Christ, et qui se sont montrés fidèles.

    J'insiste sur "qui se sont montrés fidèles", car les faux prophètes et les faux apôtres abondent. C'est la responsabilité des frères locaux que d'examiner ceux qui se disent travailleurs (1 Thess. 1:5; 2 Thess. 3:10; Apo. 2:2). C'est pourquoi, la Bible nous exhorte de nous assujettir à nos dirigeants spirituels, à cause de leur noble caractère et leur service spirituel (1 Cor. 16:10-11,15-18; Phil. 2:29-30; 1 Thess. 5:12-13; 1 Tim. 5:17; Héb. 13:17).

    Considérons Ephésiens 5:21, qui est particulièrement clair :

    " Vous soumettant les uns aux autres dans la crainte de Christ. " 

    Pierre exprime sensiblement la même pensée lorsqu'il dit :

    " Pareillement, vous, jeunes gens, soyez soumis aux anciens, et tous, les uns à l'égard des autres, soyez revêtus d'humilité; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il donne la grâce aux humbles."(1 Pierre 5:5, Darby)

    Jamais la Bible n'enseigne l'idée de "couverture protectrice". Au lieu de cela, elle enseigne l'assujettissement mutuel. L'assujettissement mutuel du Nouveau Testament se base sur le fait que tous les croyants aient reçu certains dons, et qu'ainsi, tous soient en mesure d'exprimer Christ. Nous devons donc être soumis les uns aux autres.

    Le principe de l'assujettissement mutuel découle également de la révélation du Corps de Christ. C'est-à-dire que le Corps tout entier a été investi de l'autorité Divine, et non pas une section particulière (Matt. 18:15-20; 16:16-19; Eph. 1:19-23). L'ekklesia de Dieu, c'est une société théocratique, où l'autorité Divine est répandue sur tous ceux qui possèdent l'Esprit.

    Dieu n'a délégué son pouvoir à aucun individu, ni à aucune section de l'Eglise. Son autorité réside dans la communauté toute entière. Lorsque les croyants exercent leurs ministères respectifs, l'autorité spirituelle leur est dispensée à travers les dons de l'Esprit.

    Au fond, l'assujettissement mutuel demande que nous soyons conscients de faire partie de quelque chose de plus grand que nous-mêmes -- un Corps. Nous devons aussi reconnaître que nous sommes, en nous-mêmes, incapables d'accomplir pleinement le dessein de Dieu.

    L'assujettissement mutuel se fonde sur l'affirmation humiliante mais bien véridique, que nous avons besoin de la contribution de chacun des membres. Il reconnaît que nous ne pouvons être de bons Chrétiens tous seuls. Ainsi, l'assujettissement mutuel est indispensable à une vie chrétienne normale.

    L'assujettissement mutuel implique que vous acceptez que le Seigneur vous reprenne par le biais de n'importe quel croyant; que vous acceptez la réprimande et le châtiment (venant du Seigneur) quelle que soit la main qui tienne le fouet; que vous acceptez que d'autres vous parlent par rapport à votre vie.

    La conception Divine de l'autorité. 

    L'autorité va de pair avec la soumission. L'autorité, c'est le privilège, accordé par Dieu, de faire une certaine action. Dans le Nouveau Testament, le mot qui s'approche le plus de notre mot "autorité", c'est exousia. Ce mot dérive du mot exestin, qui désigne une action possible et juste qui peut être menée sans obstacle.

    L'autorité (exousia) est en rapport avec l'interprétation et la communication du pouvoir. Plus précisément, l'autorité, c'est le droit de faire une certaine action. Les Ecritures enseignent que Dieu seul est la source de toute autorité (Rom. 13:1). Et cette autorité a été investie en Son fils (Matt. 28:18; Jean 3:30-36; 17:2).

    Seul Jésus Christ possède de l'autorité. Le Seigneur a dit clairement : "Toute autorité m'a été donnée dans les cieux et sur la terre." En même temps, Dieu a délégué Son autorité aux hommes et aux femmes dans ce monde, pour accomplir certains buts précis.

    Par exemple, dans l'ordre naturel, Dieu a institué diverses sphères où s'exerce Son autorité (Eph. 5:22-6:18; Col. 3:18-25). Il a établi certaines "autorités officielles" qui ont pour but de maintenir l'ordre sous le soleil. Les officiers gouvernementaux, tels que les rois, les magistrats et les juges, reçoivent cette autorité (Jean 19:10,11; Rom. 13:1; 1 Tim 2:2; 1 Pierre 2:13-14).

    L'autorité officielle, c'est l'autorité revêtue par un poste fixe. Elle fonctionne indépendamment des personnes qui occupent le poste. C'est une autorité fixe, positionnelle. Aussi longtemps que la personne détient le poste, elle possède l'autorité.

    Lorsque l'autorité est déléguée à quelqu'un, cette personne devient elle-même, dans une certaine mesure, "une autorité". C'est pour cette raison que les chrétiens sont tenus d'être soumis aux dirigeants gouvernementaux -- indépendamment de leur caractère (Rom. 13:1; 1 Pierre 2:13-19).

    Le Seigneur Jésus, ainsi que Paul, manifestèrent un esprit de soumission lorsqu'ils se trouvèrent en présence de l'autorité officielle (Matt. 26:63-64; Actes 23:2-5). Nous de même, nous devons toujours être soumis à de telles autorités. La rébellion et le mépris de l'autorité sont le fruit d'une nature pécheresse (2 Pierre 2:10; Jude 8). Cela dit, la soumission et l'obéissance sont deux choses très différentes, qu'il ne s'agirait pas de confondre.

    La soumission et l'obéissance. 

    En quoi la soumission diffère-t-elle de l'obéissance? La soumission est une attitude. L'obéissance est une action. La soumission est absolue. L'obéissance est relative. La soumission est inconditionnelle. L'obéissance est conditionnelle. La soumission est interne. L'obéissance est externe.

    Dieu nous demande d'avoir un esprit d'assujettissement envers ceux qu'il a placés, selon l'ordre naturel, dans une position d'autorité. Mais ce n'est pas pour autant que nous devons leur obéir s'ils nous ordonnent de faire des choses qui vont à l'encontre de Sa volonté. Car l'autorité de Dieu est plus élevée qu'aucune autorité terrestre.

    Cependant, il est possible de désobéir tout en étant soumis. On peut désobéir à une autorité terrestre tout en maintenant un esprit humble et assujetti. On peut désobéir tout en ayant une attitude de respect et de révérence, par opposition à l'esprit de rébellion et de mépris (1 Tim. 2:1-2; 2 Pierre 2:10; Jude 8).

    La désobéissance des sages-femmes israélites (Exode 1:17); les trois jeunes hébreux (Dan. 3:17-18); Daniel (Dan. 6:8-10); et les apôtres (Actes 4:18-20; 5:27-29) illustrent tous ce principe spirituel. Ils étaient soumis aux autorités officielles, mais ils ont désobéi lorsque celles-ci se sont opposées à la volonté de Dieu.

    Bien que Dieu ait établi une autorité officielle dans l'ordre naturel, Il n'en a pas instauré dans l'Eglise pour autant. C'est pourquoi Paul ne mentionne pas les dirigeants ecclésiastiques lorsqu'il traite des sphères d'autorité dans Ephésiens 5-6 et Colossiens 3.

    Il est vrai que Dieu a accordé aux croyants l'autorité (exousia) de mener certaines actions. Parmi elles, l'autorité de devenir enfants de Dieu (Jean 1:12); d'avoir des possessions (Actes 5:4); de choisir entre le mariage et le célibat (1 Cor. 7:37); de décider ce qu'ils mangeront et ce qu'ils boiront (2 Cor. 10:8; 13:10); de recevoir des bénédictions particulières en rapport avec certains ministères (1 Cor. 9:4-18; 2 Thess. 3:8-9); de gouverner les nations et de manger de l'arbre de la vie dans le royaume à venir (Apo. 2:26; 22:14).

    Mais jamais la Bible n'enseigne que Dieu a donné aux croyants l'autorité (exousia) sur les autres croyants! Souvenez-vous des paroles du Seigneur dans Matthieu 20:25-26 et Luc 22:25-26, où il avait condamné ce type d'autorité parmi ses disciples. Ce fait devrait suffire à nous faire réfléchir sérieusement.

    Par conséquent, il est illogique que de suggérer que les dirigeants de l'Eglise auraient le même type d'autorité que les dirigeants de ce monde. Encore une fois, dans le Nouveau Testament les dirigeants ecclésiastiques ne sont jamais revêtus d'une telle autorité (exousia). Et à aucun moment il n'est écrit que certains croyants pourraient exercer une telle autorité sur les autres croyants.

    Bien-sûr, l'ancien Testament parle des prophètes, des prêtres, des rois et des juges comme étant des autorités officielles. Cela vient de ce que ces "postes" étaient une ombre du ministère du Seigneur Jésus Christ Lui-même. Christ est le vrai Prophète, le vrai Prêtre, le vrai Roi, le vrai Juge. Mais jamais le Nouveau Testament ne décrit un dirigent ecclésiastique comme étant une autorité officielle.

    En fait, l'idée que des chrétiens pourraient avoir de l'autorité sur d'autres chrétiens montre ni plus ni moins une exégèse erronée. En tant que telle, elle est sans appui biblique. Lorsqu'un dirigent ecclésiastique exerce le même type d'autorité que les officiers gouvernementaux, c'est un usurpateur!

    Il est vrai qu'il s'exerce aussi, dans l'Eglise, une certaine autorité. Mais elle est fondamentalement différente de celle du monde naturel. Ceci n'a de sens que dans la mesure où l'église n'est pas une organisation humaine, mais un organisme spirituel. L'autorité qui s'y exerce n'est pas une autorité officielle; c'est une autorité biologique.

    L'autorité officielle et l'autorité biologique. 

    Qu'est-ce que l'autorité biologique? C'est l'autorité qui émane de la vie spirituelle. L'autorité biologique, c'est une autorité qui se communique. C'est-à-dire que si quelqu'un communique la vie de Dieu, par ses paroles ou par ses actions, il a l'approbation et le soutien du Seigneur Lui-même.

    De par le fait qu'ils ont la vie de l'Esprit, tous les chrétiens possèdent une mesure d'autorité biologique. C'est pourquoi le Nouveau Testament nous exhorte à nous soumettre les uns aux autres dans la crainte du Seigneur. Mais ceux qui ont une plus grande expérience de Christ exprimeront plus abondamment Sa pensée que ceux qui sont encore immatures et charnels (Héb. 5:14).

    L'autorité biologique se fonde uniquement sur la direction donnée par Christ au moment présent, et non sur un poste fixe. L'autorité biologique n'est pas liée à une charge ni à une personne particulière. Elle ne réside pas dans l'homme lui-même, ni dans la position qu'il détient (comme c'est le cas de l'autorité officielle).

    L'autorité biologique est en dehors de l'individu, car elle appartient à Christ. Une personne ne peut exercer l'autorité que dans la mesure où il se laisse diriger par Christ dans ses paroles et dans ses actions. Autrement dit, on ne doit écouter et obéir à une personne que lorsqu'elle reflète la pensée du Seigneur. L'autorité biologique est donc obtenue de Christ, et communiquée par Lui aux hommes.

    La nature communicative de l'autorité biologique se comprend lorsqu'on la considère dans le cadre de la métaphore du Corps que dresse Paul pour décrire l'Eglise. Lorsque la Tête (la source de toute autorité) signale à la main de se déplacer, la main possède l'autorité de la Tête. La main, cependant, n'a en elle-même aucune autorité. Elle n'a de l'autorité que lorsqu'elle agit en accord avec ce que lui a communiqué la Tête. La main n'est une autorité que dans la mesure où elle représente la volonté de la Tête.

    Remarquez que le mouvement de la tête physique par rapport au corps physique est biologique. Il se base sur les principes naturels de la vie d'un organisme physique. Il en est de même dans le spirituel. Les croyants ne possèdent l'autorité spirituelle que lorsqu'ils expriment Christ, par leurs paroles et par leurs actions.

    L'autorité biologique est donc flexible et fluide. Elle n'est pas figée. Elle est transmise par Christ dans chaque situation. Elle se base sur la vie et le service spirituels. C'est n'est donc pas une possession irrévoquable.

    Cela explique que l'autorité de Pierre et de Jacques, ainsi que de Paul et de Barnabas, ait fluctué (Actes 1:15; 2:14; 12:17,25; 13:2,7,13; 15:2,7,13,22). Puisque l'autorité biologique n'est pas instituée, mais transmise ponctuellement, on ne peut ni donner ni hériter de l'autorité de Dieu.

    Un croyant ne peut pas s'y substituer, ni la posséder en lui-même. Il ne fait que la représenter. C'est là une distinction très importante. Et faute de la reconnaître clairement, il y a eu une grande confusion de de nombreux abus parmi le peuple de Dieu.

    Il est important, lorsqu'on discute d'autorité spirituelle, de mettre toujours l'accent sur la fonction et le service, et non sur une quelconque "spiritualité". Prétendre à l'autorité sur la base de sa spiritualité, ce n'est pas très différent de s'établir soi-même une autorité officielle. Car sous une telle proclamation se cache une "charge ecclésiastique".

    En effet, si un homme est réellement spirituel, sa spiritualité se manifestera par sa vie, par son service, et par son écoute du Seigneur. A ces critères seulement on pourra discerner la vraie spiritualité, jamais on ne peut se baser sur les affirmations de la personne concernée. Ainsi, si on maintient l'accent sur le service et la fonction, on pourra éviter à une église qui se rassemble dans la simplicité du Nouveau Testament d'être emportée par un homme, et de dégénérer en un culte de sa personnalité.

    Une comparaison utile. 

    Il serait bon d'isoler les différences majeures entre l'autorité officielle et l'autorité biologique.

    1. Il faut obéir aux autorités officielles, à condition que ce qu'elles exigent ne soit contraire à la volonté d'une autorité plus haute (Actes 5:29). Le Nouveau Testament dit aux enfants d'obéir à leurs parents (Eph. 6:1; Col. 3:20), aux citoyens d'obéir à leurs gouverneurs (Tite 3:1), et aux esclaves d'obéir à leurs maîtres (Eph. 6:5; Col. 3:22).

    Ceux qui exercent une autorité biologique, au contraire, n'exigent jamais qu'on leur obéisse. Ils cherchent plutôt à persuader les autres à obéir à la volonté de Dieu. C'est pourquoi Hebreux 13:17 nous exhorte à nous laisser persuader par nos dirigeants.

    On le voit aussi dans les lettres de Paul, qui résonnent d'exhortations et d'appels. Le langage est essentiellement persuasif. (Nous reviendrons sur ce point.)

    2. Les autorités officielles détiennent la pleine responsabilité de ceux qui les suivent lors d'une mauvaise décision. Dans Nombres 18, on apprend que le fardeau de l'iniquité du peuple retombait sur le dos des sacrificateurs. Car c'étaient les autorités officielles du pays d'Israël.

    L'autorité biologique, quant à elle, n'annule jamais la responsabilité des autres. Dans l'Eglise, les croyants sont tenus responsables de leurs actions, même lorsqu'ils ne font qu'obéir aux conseils d'un autre.

    C'est pourquoi les Ecritures nous incitent maintes fois à éprouver le fruit des autres. Elles enseignent aussi que la séduction entraîne le jugement Divin (Matt. 7:15-27; 16:11-12; 24:4-5; 1 Cor. 14:29; Gal. 1:6-9; 2:4; Phil. 3:2-19; 1 Thess. 5:21; 1 Tim 2:14; 1 Jean 3:4-10; 4:1-6). Jamais le Nouveau Testament n'enseigne que si un chrétien obéit à quelqu'un d'autre, il ne serait plus responsable de ses actions.

    3. Ceux qui possèdent l'autorité officielle peuvent être moins matures, moins spirituels, et moins justes que ceux sur qui ils exercent l'autorité. L'autorité biologique, au contraire, est directement liée à la maturité spirituelle, et ne peut en être séparée.

    Nous disons souvent à nos enfants "obéissez à vos aînés" parce que ceux qui sont plus âgés (dans la vie naturelle), ont tendance à être plus mûrs dans leurs conseils. Ils méritent donc le respect et la soumission (1 Pierre 5:5). Il en est de même dans le spirituel.

    Ceux qui sont allés plus loin dans la vie spirituelle portent une plus grande mesure d'autorité biologique. (Ainsi, on ne peut exercer l'autorité biologique que lorsqu'on est soi-même soumis à l'autorité de Dieu.) Et la maturité spirituelle se manifeste par un esprit de servitude et une humilité d'enfant. Considérez attentivement les textes suivants, qui nous exhortent à honorer ceux qui manifestent ces deux caractéristiques :

    Or, je vous exhorte, frères -- (vous connaissez la maison de Stéphanas, qu'elle est les prémices de l'Achaïe, et qu'ils se sont voués au service des saints,) -- à VOUS SOUMETTRE, VOUS AUSSI, A DE TELS HOMMES ET A QUICONQUE COOPÈRE A L'OEUVRE ET TRAVAILLE. Or je me réjouis de la venue de Stéphanas, et de Fortunat, et d'Achaïque, parce qu'ils ont suppléé à ce qui a manqué de votre part; car ils ont récréé mon esprit et le vôtre : RECONNAISSEZ DONC DE TELS HOMMES. " (1 Cor. 16:15-18, Darby)

    Recevez-le donc [Epaphrodite] dans le Seigneur avec une entière joie, et HONOREZ DE TELS HOMMES. CAR C'EST POUR L'OEUVRE DE CHRIST QU'IL A ETE PRES DE LA MORT, AYANT EXPOSE SA VIE ... " (Phil. 2:29-30)

    Or nous vous prions, frères, de CONNAITRE CEUX QUI TRAVAILLENT PARMI VOUS, et qui sont à la tête parmi vous dans le Seigneur, et qui vous avertissent, et de LES ESTIMER TRES HAUTEMENT EN AMOUR A CAUSE DE LEUR OEUVRE ... " (1 Thess. 5:12-13, Darby)

    Que les anciens qui dirigent bien SOIENT JUGES DIGNES D'UN DOUBLE HONNEUR, SURTOUT CEUX QUI TRAVAILLENT A LA PREDICATION ET A L'ENSEIGNEMENT ... Ne reçois pas d'accusation contre un ancien, si ce n'est sur la déposition de deux ou de trois témoins. " (1 Tim. 5:17,19)

    Souvenez-vous de vos conducteurs QUI VOUS ONT ANNONCE LA PAROLE DE DIEU; CONSIDEREZ QUELLE A ETE LA FIN DE LEUR VIE, ET IMITEZ LEUR FOI. (Heb. 13:7)

    Obéissez à [en grec: soyez persuadés par] vos conducteurs et SOYEZ SOUMIS, CAR ILS VEILLENT POUR VOS AMES, COMME AYANT A RENDRE COMPTE; afin qu'ils fassent cela avec joie, et non en gémissant, car cela ne vous serait pas profitable. (Heb. 13:17, Darby)

    " De même, vous qui êtes jeunes, soyez soumis aux anciens ..." (1 Pierre 5:5)

    Il est donc clair que le Nouveau Testament nous exhorte à donner un certain poids aux conseils de ceux qui travaillent sans relâche dans le service spirituel. Mais ce respect est spontané et instinctif. Il ne doit jamais être formalisé, ni devenir une obligation absolue.

    Les critères bibliques d'un modèle spirituel sont toujours fonctionnels, jamais formels. Tout en respectant et honorant le service de ceux qui déposent leur vie pour les frères, on ne devrait jamais les séparer formellement du reste de la communauté de croyants. (C'est là que s'égarent ceux qui promulguent la doctrine de la "couverture spirituelle"!)

    En effet, l'honneur que reçoit un croyant de la part de l'église doit toujours être mérité, jamais exigé ni affirmé. C'est ainsi que ceux qui sont réellement spirituels ne proclament jamais leur autorité spirituelle sur les autres. Ils ne se vantent pas de leur travail ni de leur maturité spirituels. D'ailleurs, ceux qui proclament de telles choses ne font que prouver leur immaturité! Celui qui déclare qu'il est "L'oint et l'homme fort de Dieu pour l'heure actuelle" -- ou d'autres accolades similaires -- ne démontre qu'une chose: qu'il n'a aucune autorité spirituelle!

    4. Les autorités officielles détiennent l'autorité jusqu'à temps qu'ils soient déchus de leurs fonctions. Tant qu'ils occupent leur poste, ils possèdent l'autorité, que leurs décisions soient sages et justes ou non. Par exemple, le Roi Saül a maintenu son autorité aussi longtemps qu'il était son le trône d'Israël -- même après que l'Esprit de Dieu l'avait quitté (1 Sam. 16:14; 24:4-6)!

    L'autorité biologique, elle, ne peut opérer que lorsque Christ est exprimé. Si donc un croyant incite l'église à faire quelque chose qui ne reflète pas la volonté de la Tête (même si cela ne viole aucune loi explicite de Dieu), il n'a aucune autorité. Seul Jésus Christ détient l'autorité. Et ne peut porter de l'autorité, que ce qui coule de Sa vie.

    5. Les autorités officielles forment quasiment toujours une hiérarchie. L'autorité biologique ne peut pas être hiérarchisée (Matt. 20:25-28; Luc 22:25-27). Lorsqu'on tente d'établir l'autorité biologique sous forme de hiérarchie, elle finit toujours par être déformée, et entraîner des abus. En fait, elle cesse alors d'être biologique, spontanée, et elle redevient formelle et officielle. Comme nous l'avons vu, la Bible ne parle jamais en termes de hiérarchie. Car la hiérarchie fait toujours injure au peuple de Dieu.

    En résumé, l'autorité biologique ne coule pas de haut en bas, et ne s'appuie sur aucune hiérarchie. Et en même temps, elle ne coule pas non plus de bas en haut, c'est-à-dire de l'église vers la personne. Car même si l'église décide de donner à quelqu'un l'autorité de faire une certaine tâche, elle n'a elle-même l'autorité pour le faire que si elle est en conformité avec la pensée de Christ.

    L'autorité biologique coule de l'intérieur vers l'extérieur. Lorsque l'Esprit de Christ pousse un croyant ou une église à parler ou à agir, ils ont l'autorité de la Tête! Lui seul, de tout l'univers, a de l'autorité. Jésus Christ, manifesté au travers de Son Esprit, est la source unique de toute autorité.

    En fait, tous les problèmes d'autorité qui s'élèvent dans l'église moderne sont dus à une application simpliste des structures d'autorité officielle aux relations spirituelles. C'est une erreur grave que de chercher à reproduire l'autorité officielle du monde, au sein de l'assemblée chrétienne -- ou dans tout autre domaine où l'on a affaire à des relations biologiques, organiques (tel que le mariage).

    L'assujettissement mutuel se fait toujours dans le cadre de l'amour. 

    Lorsque quelqu'un exprime l'autorité biologique dans l'église, il est important de le reconnaître. Se rebeller contre cette autorité, c'est se rebeller contre Christ. Car il n'y a d'autorité que celle venant de Jésus Christ. Par conséquent, rejeter les paroles d'un homme, alors qu'elles expriment la pensée de Dieu, c'est rejeter Son autorité suprême.

    On s'assujettit donc les uns aux autres par soumission envers Dieu, mais aussi par amour. L'amour est toujours ouvert à la réprimande, toujours prêt à écouter ce qu'un autre a à dire. En même temps, l'amour est prêt aussi à reprendre les autres lorsqu'ils chancellent.

    L'amour rejette l'esprit d'individualisme, ainsi que toute quête de réussite ou de gloire personnelles. Il préfère l'interdépendance du Corps. L'amour se rend bien compte que, parce que nous sommes membres les uns des autres et que nous avons le même patrimoine spirituel, nos actions ont un impact profond sur les autres. L'amour déplore l'individualisation, la privatisation du christianisme. Mais il affirme son besoin des autres membres en Christ.

    L'amour est parfois doux et gentil. Mais lorsqu'il se trouve face à l'abomination du péché, il sait être interrogatif, belliqueux et inflexible. L'amour est patient, respectueux, doux. Il n'est jamais véhément, dictatorial, et ne cherche pas à rabaisser les autres. L'amour répudie les prétentions orgueilleuses à l'autorité. Il est profondément marqué d'humilité.

    L'amour n'est pas mou et sentimental, mais perçoit et discerne avisément. L'amour cherche à employer ses ressources pour aider les autres. Jamais il ne les manipule ni ne leur impose sa propre volonté. Jamais l'amour n'exige, ni ne contraint, ni n'oblige.

    L'amour nous pousse à accepter la responsabilité d'être "le gardien de notre frère." Mais il nous interdit de trop nous ingérer dans sa vie privée. En effet, nous sommes appelés à représenter la volonté du Saint Esprit les uns aux autres. Mais nous ne sommes jamais appelés à nous substituer à Lui, ni à effectuer Son travail!

    L'assujettissement mutuel ne nous autorise donc pas à nous introduire dans les affaires intimes de notre frère pour "nous assurer" qu'il poursuit bien sa marche! Jamais la Bible ne nous donne la liberté de questionner nos frères sur leurs investissements financiers, leur amour conjugal, ni aucun autre domaine intime de leur vie.

    C'est sur ce genre d'interrogation inutile -- pratiquée au nom de la "redevabilité" -- que se fondent les sectes autoritaires. De telles choses finiront inévitablement par créer un esprit de conformisme dans l'église. (Bien-sûr, si un croyant cherche volontairement à confier de telles affaires personnelles à un autre, c'est différent. Mais c'est un choix, et non un devoir.)

    Il ne faut jamais oublier que la Bible insiste beaucoup sur la liberté individuelle de chaque chrétien et son droit à un domaine privé (Rom. 14:1-12; Gal. 5:1; Col. 2:16; Ja. 4:11-12). Les croyants doivent donc avoir beaucoup de respect pour ces choses. Tant qu'il n'y a pas de bonnes raisons de penser qu'un frère ou une soeur sont en train de commettre un péché grave, il ne relève pas d'un esprit chrétien que de chercher à tout prix à s'introduire dans leurs affaires domestiques.

    Le Nouveau Testament nous avertit de ne pas nous "ingérer dans les affaires d'autrui" (1 Tim. 5:13; 1 Pierre 4:15). D'un autre côté, le croyant qui se trouve dans un état spirituel sérieux -- qui lutte avec un péché grave -- doit à la fois chercher et accepter l'aide de l'église.

    En somme, parce que l'assujettissement mutuel se fait dans le cadre de l'amour, il donne lieu à une grande sécurité spirituelle. Il ne cherche pas à contrôler, mais à aider. Il n'est pas figé ni immobilisé par un système formel. Il n'est pas officiel, légal, ni mécanique. Il est fonctionnel, biologique, et spontané. Dès lors qu'on en fait une institution humaine, il y a danger -- quelque nom qu'il puisse porter. En tant que chrétiens, nous avons un instinct spirituel qui nous pousse à nous soumettre à une autorité spirituelle. Et il est dans l'intérêt de toute l'église que nous suivions cet instinct.

    En écoutant les conseils des autres sur notre vie, nous ouvrons la porte à l'encouragement, la motivation, et la protection du Seigneur. C'est pourquoi le livre des Proverbes répète fréquemment que "le salut est dans le grand nombre des conseillers" (Prov. 11:14; 15:22; 24:6). L'amour, donc, est le parapluie divin, qui offre la protection spirituelle. Mais, heureusement, il est plus grand que les coeurs de certains qui en sont couverts. Enfin, l'amour seul a le pouvoir de "couvrir" (Prov. 10:12; 17:9; 1 Pierre. 4:8).

    Le coût de l'assujettissement mutuel. 

    L'assujettissement mutuel est radicalement différent de la subordination inconditionnée aux structures autoritaires. En même temps, il ne faut pas confondre l'assujettissement mutuel avec cette "tolérance" très individualiste, et moralement molle qui marque la pensée post-moderne.

    L'assujettissement mutuel coûte cher. Autant se l'avouer. Notre ego n'aime pas être soumis à un autre! En tant que créatures déchues que nous sommes, nous voulons faire ce qui est bien à nos propres yeux -- sans que d'autres s'y mêlent.

    Par conséquent, la tendance à rejeter l'autorité biologique est profondément ancrée dans notre nature Adamique (Rom. 3:10-18). Recevoir la correction et la réprimande de la part d'un autre mortel, constitue une croix très difficile à porter (Prov. 15:10; 17:10; 27:5-6; 28:23). C'est pourquoi l'assujettissement mutuel sert d'antidote aussi bien à notre chair rebelle, qu'à notre culture pervertie.

    Exercer l'autorité spirituelle n'est pas moins douloureux. Pour la plupart, il est à la fois difficile et risqué de corriger les autres. Les Ecritures nous disent qu'un frère offensé est plus difficile à gagner qu'une ville forte (Prov. 18:19)! Du coup la difficulté qu'il y a à reprendre quelqu'un, et la crainte d'une confrontation, font qu'il est souvent très douloureux pour notre chair que d'exprimer l'autorité du Seigneur, conformément à Sa volonté.

    C'est beaucoup plus facile de laisser aller, ou de simplement prier pour notre frère égaré, que de véritablement le confronter, dans l'amour.

    En fait, tout ceci nous ramène au fait que l'amour doit diriger toutes nos relations les avec les autres. Car si nous aimons nos frères, nous serons prêts à écouter leurs conseils, et nous accepterons leur réprimande. De même, l'amour nous poussera à aller voir notre frère, dans un esprit de douceur et d'humilité, chaque fois qu'il a besoin de notre aide (Gal. 6:1; Jacques 5:19-20). Au fond, la voie de l'amour, c'est toujours celle de la croix.

    L'importance de connaître Dieu en tant que Communauté. 

    Comme l'assujettissement mutuel se fonde sur l'amour, il trouve son origine dans la nature-même de la Divinité. Dieu, par sa nature, est Communauté. Le Dieu unique est en fait une communauté de trois Personnes, qui, d'éternité en éternité, partagent leur vie ensemble. (Historiquement, cette vérité a été connue sous le nom de "la Trinité".)

    Au sein de la Divinité, le Père se verse dans le Fils, et le Fils, à Son tour, se donne au Père sans réserve. Et l'Esprit, le Médiateur, leur transmet leur amour l'un à l'autre. Dans cette communauté Divine, il n'y a aucune hiérarchie. Il n'y que la communion mutuelle, l'amour mutuel, et la soumission mutuelle. (Jean 14:28 et 1 Cor. 11:3 ne contredisent pas ce principe. Ces textes ont en vue la soumission volontaire du Fils envers le Père, dans le cadre de leur relation d'assujettissement mutuel.)

    Le partage mutuel qui a lieu continuellement au sein de la Divinité, c'est le fondement de l'amour. C'est d'ailleurs à cause de cela que Jean a pu dire "Dieu est amour" (1 Jean 4:8). Si Dieu n'était pas Communauté, il n'y aurait eu personne, avant la création, qu'Il ait pu aimé. Car l'amour implique la présence d'au moins deux personnes.

    L'église, c'est la communauté du Roi. En tant que telle, elle est appelée à connaître, parmi ses membres, cet amour divin. Il n'y a pas de hiérarchie dans la Divinité. Il en est de même pour l'ekklesia. Entre ses murs, il n'y a que l'assujettissement mutuel, gouverné par l'amour mutuel. Cela vient de ce que l'Eglise vit d'une vie Divine -- cette même vie qu'il y a au sein de la Divinité (Jean 6:57; 17:20-26; 2 Pierre 1:4).

    Le Nouveau Testament utilise assez explicitement le modèle de la famille pour décrire l'église. L'église est comme une famille étendue. Une communauté de croyants qui vivent ensemble, qui partagent les fardeaux les uns des autres, qui confessent leurs péchés les uns aux autres, et qui discutent ensemble des décisions imminentes. Dans l'environnement familial de l'église, l'assujettissement mutuel crée l'unité. Il construit l'amour. Il donne la stabilité. Il incite à la croissance. Et il donne un sens plus profond à la vie chrétienne.

    Autrement dit, la vie chrétienne n'était jamais faite pour être vécue en dehors d'une telle communauté. Et on ne peut la vivre pleinement que dans un tel environnement. L'ekklesia -- la communauté du Roi -- c'est l'habitat naturel du chrétien.

    Dans les hiérarchies, au contraire, la soumission et la redevabilité sont légalistes, et punitives. Elles donnent lieu à la domination et à la manipulation -- choses étrangères à l'église primitive.

    Ainsi, l'assujettissement mutuel protège l'église de la domination cléricale, car il met l'accent sur le pouvoir "pour", et le pouvoir "parmi", plutôt que le pouvoir "sur". Il encourage le pouvoir de tous plutôt que le pouvoir de quelques-uns. Les relations plutôt que le programme. Les liens, plutôt que le détachement. La proximité plutôt que l'isolation. La participation plutôt que le spectacle. L'organisme plutôt que l'organisation. L'unité plutôt que la fragmentation. La solidarité plutôt que l'individualisme. La servitude plutôt que la domination. L'interdépendance plutôt que l'indépendance. L'enrichissement plutôt que l'insécurité.

    Tandis que notre culture prône l'autosuffisance, l'individualisme et l'indépendance, ces choses sont incompatibles avec l'église du Nouveau Testament. Comme Dieu est Communauté, Ses enfants sont faits pour vivre en communauté. C'est à cela que nous appelle notre nouvelle nature (par la régénération).

    Nous chrétiens nous ne sommes pas des êtres isolés. Comme le Dieu Trinitaire en l'image duquel nous avons été créés, nous sommes une espèce communautaire (Eph. 4:24; Col. 3:10). Ce sont les relations profondes avec ceux de notre espèce qui constituent notre vie. La doctrine moderne de la "couverture spirituelle" obscurcit cette révélation fondamentale. L'assujettissement mutuel la met nettement en relief.

    Autrement dit, la nature Trinitaire de Dieu sert à la fois de source et de modèle pour la communauté humaine. Et c'est dans la relation d'amour de la Divinité que le principe de l'assujettissement mutuel est pleinement accompli.

    L'assujettissement mutuel n'est donc pas une idée humaine. Elle provient de la nature communautaire du Dieu Eternel. Et c'est cette nature que l'ekklesia est appelée à porter. Ainsi, l'assujettissement mutuel nous permet l'entrevoir le visage de Christ dans l'étoffe et la texture-même de la vie d'église.

    On pourrait résumer la position développée dans ce chapitre concernant l'autorité et la soumission, en disant, dans les mots d'un autre auteur : "Cette position donne plus d'autorité à l'église que n'en donne Rome, fait davantage confiance au Saint Esprit que les Pentecôtistes, respecte plus l'individu que l'humanisme, s'attache plus aux principes moraux que le puritanisme, et elle est plus ouverte à la situation présente que 'La Nouvelle Moralité.'"

    CHAPITRE 4 :
    LA COUVERTURE DÉNOMINATIONNELLE

    par Frank A. Viola 


    Le système dénominationnel moderne a rendu acceptable la division dans le Corps de Christ. Beaucoup de chrétiens croient que les dénominations les protègent de la fausse doctrine. Mais ce n'est qu'une illusion.

    La "couverture dénominationnelle" se fonde sur l'idée superstitieuse qu'en faisant partie d'une dénomination, je serais mystérieusement "protégé" de l'erreur. Pourtant, le fait que le système dénominationnel s'égare assez régulièrement prouve que cette idée est infondée. Il ne suffit donc pas d'être sous la responsabilité d'une organisation ou d'un individu lointain -- comme l'Eglise catholique est sous la responsabilité du Pape -- pour être "couvert"!

    Ce n'est qu'en nous soumettant à l'Esprit de vérité dans le Corps de Christ que nous sommes protégés de l'erreur (1 Jean 2:20,27). Dans l'idée de Dieu, la redevabilité a lieu entre l'Esprit et Son peuple, et non entre l'individu et son pasteur! La protection spirituelle vient de la connaissance intime du Saint Esprit et du contact avec les autres chrétiens. Tel est le génie de la communauté chrétienne.

    Contrairement à cela, le système compliqué et formalisé de la redevabilité dénominationnelle est un substitutif humain à la soumission mutuelle. Dans les dénominations, l'obéissance au clergé et la division remplacent la soumission mutuelle.

    La tyrannie du statu quo 

    Si vous n'êtes pas convaincu que le système des dénominations se base sur une autorité hiérarchique, essayez de le remettre en question. Et si vous le faites, soyez prêts à vous opposer à toute la rhétorique du clergé. Car vous verrez jaillir les étincelles.

    La vérité, c'est que ceux qui soulèvent des questions sur l'autorité ecclésiastique perturbent le système religieux tout entier. Et de ce fait, ils sont souvent diffamés.

    Si vous êtes l'un d'eux, préparez-vous à être traité de "hérétique", de "pertubateur", ou de "rebelle insoumis." Ce genre d'invocation de la rhétorique religieuse a pour but d'étouffer la pensée. On cherche ainsi à empêcher tout dissentiment honnête vis-à-vis de l'opinion du parti.

    Ainsi, la maison de Dieu souffre encore de la main de ceux qui sont animés d'un esprit de dispute. Elle souffre de la part de ceux qui chassent de la synagogue les bien-aimés du Seigneur. Elle souffre de la part de ceux qui ferment la porte aux membres de la famille (3 Jean 9-10).

    Ceux qui usurpent l'autorité ont beau dire qu'ils préservent les brebis de Dieu des périls de l'isolement -- et il est vrai que les sectes se perpétuent en s'isolant du Corps de Christ -- mais l'ironie, c'est que les dénominations font exactement la même chose.

    L'idée de "couverture dénominationnelle" n'est pas très différente de ce système d'autorité maître/esclave qui caractérise les sectes modernes. Dans les dénominations, les membres se laissent diriger, sans aucune réserve, par un homme, ou par une organisation, alors que le principe biblique d'assujettisement mutuel met en avant la soumission les uns aux autres, plutôt que l'obéissance inconditionnelle à un dirigeant humain, ou à une organisation hiérarchisée.

    On pourrait même ajouter que l'on se sert souvent de la "couverture ecclésiastique" pour exclure ces chrétiens qui ne se réunissent sous aucun drapeau dénominationnel. La "couverture" constitue une arme aux mains des groupes religieux partisans, qui leur assure du terrain théologique. Cette arme est animée d'un esprit sectaire. Et elle a pour effet de fracturer la communion du peuple de Dieu. Elle met en morceaux le Corps de Christ, et découpe l'Eglise en fragments isolés.

    En un mot, le marécage dénominationnel moderne a pollué le paysage chrétien. Il a fait du "un seul Corps" une entité terriblement divisée, étouffée par ses traditions. Les partisans du dénominationnalisme trouvent ce système utile. Ils considèrent que les différentes dénominations représentent les différentes parties du Corps de Christ.

    Mais le système dénominationnel est étranger au Nouveau Testament! Il est incompatible avec l'unité chrétienne. Il se base purement sur des divisions humaines qui sont sans appui biblique (1 Cor. 1-3). En fait, cette conception provient d'une vision restreinte du Corps de Christ. (Voir mon livre, "Rethinking the Wineskin" pour plus de détails.)

    Le gouvernement de "l'église mère" 

    Toutes les églises qui sont nées dans les dix-sept années suivant la pentecôte furent engendrées par l'église de Jérusalem. Mais ces nouvelles églises n'avaient pas une relation formelle de soumission envers Jérusalem. Dans le Nouveau Testament, il est toujours question d'églises autonomes (indépendentes), mais liées fraternellement.

    Cela signifie que pour Dieu, toutes les églises sont unies, et partagent la même vie. Mais chaque église est indépendente, et elle porte la responsabilité de sa propre direction; elle sera redevable devant Dieu de toutes les décisions qu'elle aura prises. Il est donc contraire aux principes bibliques que les affaires d'une église soient gérées par une "église-mère", ou par un centre d'administration dénominationnel.

    Jamais le Seigneur n'a souhaité que les églises locales s'attachent à une dénomination, à une confédération, ni à une quelconque association diocésaine. Selon les principes bibliques, chaque église prend ses propres décisions, et se dirige de façon autonome. (Considérez les mots du Seigneur aux sept églises d'Asie. Il traite chaque assemblée selon ses propres problèmes -- Apo. 1-3.)

    On retrouve ce même principe dans les écrits de Paul. Celui-ci considère chaque église comme un organisme autonome, directement responable et redevable devant Dieu de toutes ses décisions (Eph. 5:24; Col. 1:9-10).

    C'est donc une erreur que de rassembler les églises locales en une gigantesque fédération religieuse. La réalité, c'est que toutes les églises sont gouvernées par la même Tête, et elles partagent la même vie.

    Par conséquent, les églises devraient coopérer, s'aider mutuellement, et apprendre les unes des autres (Actes 11:28-30; Rom. 15:25-29; 2 Cor. 8:1-14; 1 Thess. 2:14). Et c'est ce que pratiquaient les premières églises (Rom. 16:1; 1 Cor. 16:19; 2 Cor. 13:13; Phil. 4:22).

    En même temps, chaque église doit embracer les traditions établies par les apôtres pour "toutes les églises" (1 Cor. 4:16-17; 7:17; 11:16; 14:33; 16:1; 1 Thess. 2:14). Une église ne doit donc pas se forger, dans un esprit d'individualisme, ses propres pratiques ecclésiastiques. Or, c'est exactement ce qu'a fait l'église institutionnelle. Elle a inventé tout un catalogue de pratiques religieuses qui violent les principes du Nouveau Testament.

    Selon le principe divin, chaque église doit développer sa propre direction, son propre ministère, et son propre témoignage. Mais d'un autre côté, il doit y avoir une proximité spirituelle, et un soutien mutuel entre les églises.

    Chaque église est directement responsable devant sa Tête (Christ), et c'est Lui seul qui la contôle. Chacune maintient une assez grande indépendance quant à ses affaires locales. Cela implique en particulier qu'une église ne doit pas discipliner ni diriger une autre église. Mais de même, chaque église doit être soutenue et encouragée par les autres églises.

    Dans la pensée de Dieu, aucune église n'a le droit de réguler, de contrôler, ni de s'ingérer dans les affaires, les enseignements ou les pratiques d'une autre assemblée. Le système des dénominations viole tous ces principes.

    L'unité et la proximité des églises témoignent donc que le Corps est un. Et l'indépendance et l'autonomie des églises témoignent que la Tête est souveraine.

    La question de Actes 15. 

    Comme contre-argument, certains ont cherché à tirer de Actes 15 un précédent biblique à cette notion d'"église-mère". Mais une analyse soignée de ce passage montre clairement que c'est là une interprétation érronée, qui contredit le reste du Nouveau Testament. De premier abord, il pourrait sembler que Paul et Barnabas s'étaient tournés vers l'église de Jérusalem parce qu'elle avait l'autorité sur toutes les autres églises. Mais cette interprétation s'effondre dès lors qu'on lit ce chapitre dans son contexte.

    Voici ce qui est arrivé. Des hommes de l'église de Jérusalem ont apporté une fausse doctrine à l'église d'Antioche. On a demandé à Paul et à Barnabas de rendre visite à l'église de Jérusalem pour régler cette affaire. Pourquoi? Simplement parce c'était de Jérusalem qu'était venu cet enseignement (Actes 15:1,2,24).

    Si la fausse doctrine était venue de l'église d'Antioche, Paul et Barnabas l'auraient sans doute réglée à Antioche. Mais comme l'enseignement venait de l'église de Jérusalem, les deux hommes se sont rendus à Jérusalem afin de déterminer qui l'avait introduite. Ils cherchaient aussi à s'assurer que les anciens de Jérusalem et les douze apôtres ne l'approuvaient pas.

    A leur arrivée, on a identifié ceux dans l'église qui avaient enseigné cette doctrine (15:4-5). Cela a donné lieu à un conseil d'église, suite à quoi les saints de Jérusalem ont répudié publiquement la doctrine (15:6).

    La conclusion du conseil, qui avait eu l'approbation des douze apôtres, des anciens et de l'église toute entière, fut ensuite communiquée aux églises païennes, au cas où elles seraient un jour confrontés à ce même problème épineux. Et leur décision portait l'autorité de Dieu, parce que le Saint Esprit l'avait inspirée (15:28). Et l'église tout entière l'avait approuvée (15:23,28,31).

    On ne peut tirer d'autre conclusion de cette histoire, si l'on tient compte sérieusement des faits historiques. C'est encore un cas où l'on cherche à justifier par un texte ses propres préconçus, plutôt que d'en prendre honnêtement le sens. Par conséquent, l'idée d'une "église-mère" qui détiendrait l'autorité absolue, est dépourvue de soutien biblique. Et elle est incompatible avec l'histoire du premier siècle.

    Bien entendu, l'Eglise de Jérusalem était aimée, appréciée, et soutenue par les autres églises (Rom. 15:26-27; 2 Cor. 9:11-13). Mais il n'y a rien dans le Nouveau Testament qui laisse penser qu'elle ait détenu l'autorité suprême, ni que les autres églises lui aient été asservies. Chaque église était autonome, et directement redevable devant Dieu. Aucune église n'était subordonnée à une autre.

    A cet égard, les pratiques du système dénominationnel sont sans précédent biblique. De plus, elles enfreignent les principes spirituels.

    Les dénominations ont fragmenté le Corps de Christ, en donnant naissance à des partis religieux. Elles ont brisé la famille de Dieu. Elles ont dégradé la fraternité spirituelle en un amas de sectes religieuses. Elles ont engendré des milliers de clans opposés, à partir de la seule famille de Christ.

    Le système des dénominations est auto-contradictoire 

    Un autre problème avec les dénominations, c'est qu'elles écrasent ce qu'elles prétendent protéger et préserver. En réalité, elles détruisent ce qu'elles sont sensées construire! Tout comme le zèle sectaire et déplacé qui conduit le catholicisme, les dénominations protestantes ont dégénéré en une institution humaine qui menace les dissidents du fouet du despotisme. Elle défend avec expertise les croyances du parti, et elle maudit les autres pour de supposées erreurs doctrinales.

    C'est pour cette raison que Paul a durement repris les chrétiens de Corinthe pour s'être divisés en différents camps (1 Cor. 1:11-13, 3:3-4). Il n'est pas moins scandaleux qu'on impose aujourd'hui à la famille de Dieu la camisole des dénominations. En fait, la plupart des églises soi-disant non-dénominationnelles, inter-dénominationnelles, ou post-dénominationnelles, sont tout aussi sectaires et hiérarchisées que les grandes dénominations classiques. Ainsi, celles-ci appartiennent aussi au "système dénominationnel".

    Plus frappant encore, le système des dénominations perpétue l'hérésie -- cela-même qu'il prétend détruire. Pensez-y. Si chaque église était autonome, la propagation de l'erreur resterait plutôt locale. Mais lorsque la tête d'une dénomination est infectée par l'erreur, toutes les églises qui y attachées embrassent cette même erreur. Ainsi, l'hérésie se répand!

    Si chaque église est autonome, il sera difficile pour un faux enseignant ambitieux de prendre le contrôle d'un groupe d'églises. Il sera quasiment impossible qu'un "pape" émerge. Mais au sein des dénominations, il n'en est rien. Là, toutes les églises affiliées tiennent bon ou tombent ensemble.

    On pourrait même aller jusqu'à dire que former une dénomination, c'est déjà commetre une hérésie. Le péché de l'hérésie [du grec: "hairesis"], c'est le fait de choisir de suivre ses propres principes, ses propres doctrines. Ainsi, même la vérité peut être hérétique, si l'on s'en sert pour diviser le Corps de Christ. C'est lorsque certains se séparent du reste du Corps pour suivre leurs doctrines ou leurs pratiques préférées que sont formées les dénominations.

    Alors que l'église institutionnelle se vante d'être "couverte" par une dénomination, elle n'offre en réalité aucune redevabilité personnelle et directe. Dans les églises évangéliques, on dit généralement que le pasteur "couvre" l'assemblée. Mais la plupart des membres de ces églises ne connaissent pratiquement pas leur pasteur! (Et encore moins le reste de l'assemblée!)

    Il n'est pas rare que ceux qui "vont à l'église" ne se disent pas plus de trois phrases au cours du culte dominical. A l'inverse, dans une église formée selon le modèle du Nouveau Testament, tous les frères et soeurs se connaissent intimement les uns les autres, y compris les travailleurs extérieurs qui aident l'église (1 Thess. 5:12).

    En somme, la "couverture dénominationnelle" est un concept artificiel. Et elle ne procure de sécurité que dans la mesure de sa superficialité inhérente. Dieu au contraire, désire que Son peuple mette en pratique la vie et l'enseignement de Son Fils dans une communauté de vie intime et personnelle. Ce désir constitue l'essence-même de Son dessein éternel (Eph. 2:18; 3:11).

    En un mot, la soumission mutuelle maintient l'unité et la proximité des membres de l'église. La "couverture" dénominationnelle en fait une société hiérarchisée!

    Un mot sur l'orthodoxie chrétienne. 

    Il est clair que le simple fait d'employer les structures ecclésiastiques traditionnelles comme le système pastoral protestant, la prêtrise catholique, ou le système dénominationnel, ne peut suffire à préserver le peuple de Dieu de l'erreur doctrinale. Tout comme les nombreuses églises indépendantes qui ont quitté les rails de l'orthodoxie chrétienne, beaucoup de dénominations à dominance cléricale ont suivi le même chemin. La société Watchtower, "Way International", l'Eglise de l'Unification et l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, en sont des exemples.

    Complémentaire à la soumission mutuelle, l'enseignement historique des doctrines essentielles de la foi joue un rôle crucial pour éviter à une église de faire fausse route spirituellement. Au cours des siècles, les chrétiens ont préservé les croyances fondammentales de notre foi. Ces croyances ont été explicitées en des confessions de foi, alors que surgissaient des hérésies doctrinales de toutes parts.

    Des confessions de foi comme le credo de Nicée, le credo des apôtres, et cetera, représentent la voix unilatérale de l'église, à un moment donné de l'Histoire, concernant les bases de notre foi. Ils attestent les vérités fondammentales du Christianisme : Jésus Christ est Dieu fait homme, Il est né d'une vierge, il a été crucifié pour nos péchés, et il est réssussité des morts.

    Ces credos n'appartiennent à aucune tradition ecclésiastique ni aucune dénomination particulière. Ils sont l'héritage de tout vrai chrétien. Ils reflètent avec exactitude la voix de l'église au travers de l'Histoire. Bien-sûr, le langage employé dans ces credos est désuet. Mais par leur sens ils convoient un solide enseignement biblique.

    Autrement dit, les credos écuméniques représentent ce que C.S. Lewis a appelé "les fondements du christianisme" -- "les croyances qu'ont partagées pratiquement tous les chrétiens à toutes les époques." (Vincent de Lerins avait précédemment exprimé en ces mots la même idée: "Le christianisme, c'est que ce que tous ont toujours cru partout.")

    S'il est vrai que les credos à eux seuls ne suffisent pas à protéger de l'erreur doctrinale, ils servent néanmoins de points de repère qui nous avertissent si nous nous égarons des croyances fondammentales du christianisme.

    Les credos ne constituent pas nécéssairement des affirmations théologiquement parfaites, mais ils servent de panneaux directeurs, dont la validité a été prouvée par l'Histoire, quant à notre foi commune. Ils ne prévalent pas sur l'Ecriture. Et ils méritent peut-être élargissement ou amélioration. Mais, si l'on s'en sert judicieusement, ils peuvent aider une église à rester dans l'orthodoxie chrétienne.

    Ainsi, les credos historiques sont des instruments utiles que nous ont laissé nos pères dans leur marche fidèle avec Jésus Christ. Ce serait donc une erreur grave que de négliger la contribution de ces hommes sous prétexte que certains d'entre eux faisaient partie de "l'église organisée" de leur époque.

    N'oublions pas que le canon même des Ecritures auquel nous tenons tant a été établi formellement et défendu par les structures d'églises institutionnelles. Cela ne les a pas empêché de se joindre à la voix des apôtres en ce qui concerne les oracles sacrés de Dieu. N'oubliez pas que le Corps de Christ comprend tous les chrétiens de tous les âges -- indépendemment des structures ecclésiastiques auquelles ils appartenaient.

    L'appel à rétablir l'église du Nouveau Testament n'implique donc pas qu'on doive réinventer la roue, en matières religieuses, ni rejeter tout ce que nous ont légué nos pères spirituels.

    Au contraire, cet appel est en accord avec toutes les voix du passé qui étaient restées fidèles à la révélation apostolique -- peu importe à quel segment de l'église de leur époque ils appartenaient. L'église primitive était enracinée dans le sol fertile de la vérité chrétienne. Et si nous voulons rester dans ce sol, nous devrons nous tenir sur les épaules de ceux qui nous ont précédés.

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    ez pas que le Corps de Christ comprend tous les chrétiens de tous les âges -- indépendemment des structures ecclésiastiques auquelles ils appartenaient.

    L'appel à rétablir l'église du Nouveau Testament n'implique donc pas qu'on doive réinventer la roue, en matières religieuses, ni rejeter tout ce que nous ont légué nos pères spirituels.

    Au contraire, cet appel est en accord avec toutes les voix du passé qui étaient restées fidèles à la révélation apostolique -- peu importe à quel segment de l'église de leur époque ils appartenaient. L'église primitive était enracinée dans le sol fertile de la vérité chrétienne. Et si nous voulons rester dans ce sol, nous devrons nous tenir sur les épaules de ceux qui nous ont précédés.

    CHAPITRE 5 :
    L'AUTORITÉ APOSTOLIQUE

    par Frank A. Viola 


    Un traité complet du ministère de l'apôtre sortirait du cadre de ce livre. Je voudrais simplement tracer les grandes lignes de l'autorité apostolique, afin de montrer que le rôle d'apôtre subsiste encore aujourd'hui. Sans aucun doute, les douze apôtres -- avec Matthias, qui remplaçait Judas Iscariot (Actes 1:26) -- détiennent une place toute particulière (Luc 22:30; Apo. 21:14).

    Cependant, les Ecritures mentionnent d'autres apôtres que les douze. Paul et Barnabas (Actes 14:4,14; 1 Cor. 9:1-6), Jacques, le frère du Seigneur (Gal. 1:19), Timothée et Silas (1 Thess. 1:1; 2:6), sont quelques-uns des apôtres qui apparaissent dans les pages du Nouveau Testament.

    Il s'en suit que le ministère apostolique s'est prolongé au-delà de la mort des douze premiers. Il ne s'est pas limité au premier siècle. Et il ne s'est pas non plus transmis par le biais d'une hiérarchie institutionnelle.

    S'il est vrai que les apôtres n'écrivent plus la Bible aujourd'hui, ils ont encore la commission divine de construire le Corps de Christ (1 Cor. 12:28-29; Eph. 4:11). L'essentiel du travail d'un apôtre est de fonder des églises. Cela ne signifie pas qu'une église ne puisse naître sans la main d'un apôtre. Il semble bien en effet qu'aucun apôtre n'ait établi les églises d'Antioche de Syrie, de Césarée, de Tyre et de Ptolémais.

    Mais toutes ces églises ont eu le soutien, peu après leur naissance, d'un travailleur apostolique. En fait, toutes les églises du Nouveau Testament étaient soit fondées, soit grandement aidées, par un travailleur apostolique.

    Les travailleurs apostoliques n'établissent pas des missions, des dénominations, des cellules de maison, des organisations para-ecclésiastiques, ni des "églises" institutionnelles. Ils ne fondent que des ekklesias, qui sont établies et maintenues par Jésus Christ -- l'Architecte Suprême de l'église (1 Cor. 3:6-15).

    Les travailleurs apostoliques sont simplement des frères, que Dieu a établis expressément pour accomplir Son oeuvre (Rom. 1:1; 1 Tim. 2:7; 2 Tim. 1:11). Et ils sont approuvés et envoyés par les croyants qui les connaissent intimement. Considérez Actes 13:1-4:

    "Il y avait dans l'Eglise d'Antioche des prophètes et des docteurs: Barnabas, Siméon appelé Niger, Lucius de Cyrène, Manahen, qui avait été élevé avec Hérode le tétrarque, et Saül. Pendant qu'ils servaient le Seigneur dans leur ministère et qu'ils jeûnaient, le Saint-Esprit dit: Mettez-moi à part Barnabas et Saül pour l'oeuvre à laquelle je les ai appelés. Alors, après avoir jeûné et prié, ils leur imposèrent les mains, et les laissèrent partir. Barnabas et Saül, envoyés par le Saint-Esprit, descendirent à Séleucie, et de là ils s'embarquèrent pour l'île de Chypre."

    La vocation d'un travailleur apostolique est personnelle. Mais il est envoyé par le Corps. Un travailleur apostolique, c'est souvent un enseignant, un prophète, ou un évangéliste que Dieu a directement appelé pour effectuer un certain travail dans une localité particulière. Mais il a aussi été envoyé publiquement par une communauté locale de croyants.

    Ce sont cette vocation intérieure et cette séparation extérieure qui font d'un homme un travailleur apostolique. Un travailleur apostolique peut aussi être envoyé par un autre travailleur, plus âgé, qui lui sert de mentor (1 Cor. 4:17; 2 Tim. 8:16-23; 12:18; Eph. 6:21-22; Col. 4:7-8; 1 Thess. 3:1-2; 2 Tim. 4:12; Tite 3:12-13).

    Il est intéressant de remarquer que le mot grec "apostolos", traduit "apôtre", signifie littéralement, quelqu'un qui est envoyé. Il n'est donc pas question, dans le Nouveau Testament, d'apôtres qui se désigneraient ou s'enverraient eux-mêmes.

    Les travailleurs apostoliques, au sens biblique, ce sont ceux qui sont envoyés. Ce sont des hommes itinérants, mobiles, qui critiquent la culture, annoncent l'évangile, et implantent et nourrissent des ekklesias. Quant à la manière dont ils accomplissent ces tâches, et la mesure d'autorité qu'ils possèdent, ce sont là des questions que nous allons aborder dans ce chapitre.

    La question de la couverture apostolique 

    Semblable à la "couverture dénominationnelle", la doctrine de la "couverture apostolique" enseigne qu'une église serait protégée de l'erreur en se soumettant à un apôtre contemporain (un planteur d'églises). Cela se base sur l'idée que les travailleurs apostoliques auraient l'autorité officielle pour diriger et contrôler les affaires d'une église.

    Cependant, cette idée est contraire aux enseignements bibliques. Jamais dans le Nouveau Testament un apôtre ne prend la pleine responsabilité d'une église locale une fois que le fondement a été posé. Au contraire, les apôtres du Nouveau Testament reconnaissaient et respectaient l'autonomie spirituelle de chaque église, à partir du moment où elle avait été établie.

    Certes, l'église était entre les mains du travailleur pendant qu'il posait les fondements. Mais une fois qu'il était parti, la responsabilité était entre les mains de l'église. Et il finissait toujours par partir!

    Au début de la vie d'une église, le fardeau de sa direction tombe sur les épaules du travailleur apostolique. Par la suite, ce sont les anciens qui s'en chargent, lorsqu'il en émerge. Les travailleurs apostoliques sont responsables de leur propre ministère régional. L'église, elle, est responsable de ses propres affaires locales.

    Encore une fois, durant le temps où le travailleur donne naissance à une église, celle-ci est entre ses mains. On pourrait comparer cette période à une phase d'incubation. Le travailleur passe son temps à enseigner Christ aux saints et à les préparer au ministère. C'est pour cette raison que Paul s'est loué une maison pour mener des réunions apostoliques, en parallèle avec les réunions de l'église (Actes 28:30-31).

    De même, lorsqu'il était à Ephèse, Paul a tenu une réunion apostolique dans l'école de Tyrannus tandis que les croyants locaux se réunissaient dans les maisons (Actes 19:9; 20:20; 1 Cor. 16:19). De telles réunions apostoliques étaient des réunions pour l'oeuvre. Elles avaient pour but de préparer les saints à fonctionner dans une église.

    Mais une fois que le travailleur avait posé le fondement, il quittait l'église, et il déléguait toute direction et toute responsabilité aux membres de l'église. Ainsi, les apôtres du premier siècle ne s'installaient jamais dans une église, pour gouverner ses affaires. Ils quittaient toujours l'église.

    Paul a quelques fois, il est vrai, passé un temps particulièrement long à planter une église (Corinthe 6 mois; Ephèse 3 ans), mais il la laissait toujours, une fois le fondement posé. Et une fois parti, il ne s'ingérait pas dans les affaires de l'église.

    De même, pendant ses deux premiers voyages apostoliques, Paul s'est servi de l'église d'Antioche comme base. Mais il n'a pas dominé, durant ce temps, les affaires de l'église. A Antioche, Paul était simplement un frère respecté. Il n'était pas apôtre de cette église.

    Cela explique que le Nouveau Testament fasse mention des anciens d'Ephèse, de Jérusalem, de Philippes, etc., mais qu'il ne soit jamais question des apôtres de ces églises. Durant le temps où les douze apôtres résidaient à Jérusalem, pendant la phase initiale de l'église, le Nouveau Testament ne les appelle jamais "les apôtres de Jérusalem." Pourtant, le ministère des travailleurs apostoliques complète celui de l'église.

    Le ministère apostolique, ou "l'oeuvre" (ergon) comme le nomme la Bible (Actes 13:2; 14:26; 15:38), constitue une entité distincte de l'église. L'oeuvre est régionale. Les églises sont locales. L'oeuvre est transitoire. Les églises sont permanentes. L'oeuvre est une association itinérante. Les églises sont des communautés fixes. Les travailleurs apostoliques sont des voyageurs, et non des colons. Ils sont pionniers, et non stationnaires.

    Une lecture attentive des lettres de Paul révèle que généralement, il passait très peu de temps avec les églises qu'il fondait. Bien souvent, il passait quelques mois à poser les fondations de la communauté de croyants, puis ensuite les quittait pour des périodes assez prolongées. Il donnait parfois, pendant son absence, des conseils à l'église (1 Cor. 7:1). Et périodiquement, il lui rendait visite, pour veiller à leur avancement spirituel, et pour les fortifier (Actes 15:36; 18:23; 2 Cor. 12:14; 13:1). Mais jamais il ne prenait en charge leurs affaires internes.

    Le fait que Paul quittait ainsi les églises qu'il avait fondées, alors qu'elles étaient encore très jeunes, montre sa confiance que l'église, étant un organisme vivant, serait capable de se développer toute seule, par le pouvoir de la vie divine. Il savait que lorsqu'il quitterait l'église, l'Esprit resterait.

    En même temps, les églises fondées par Paul recevaient de l'aide de la part d'autres églises (Actes 16:2; 1 Thess. 1:7-8). Aussi, elles restaient en contact régulier avec Paul. D'ailleurs, même après douze ans, l'église à Philippes avait encore besoin du ministère spirituel de leur apôtre fondateur (Php. 1:23-27).

    Il est donc absolument indispensable que les église de maisons actuelles soit soutenues par un travailleur apostolique. Lorsqu'une église ferme ses portes à l'aide extérieure, et s'estime totalement autosuffisante, elle subit une perte formidable. Les églises de maison ne doivent donc pas chercher à se priver de l'aide qu'on pourrait leur apporter. Ce serait suicidaire. (Voir mon livre "So you want to start a house church?" pour plus de renseignements.)

    L'oeuvre existe uniquement pour les églises -- elle n'a pas de valeur particulière en elle-même. D'ailleurs, c'est l'oeuvre qui produit les églises. En même temps, les églises produisent des travailleurs. (Chaque apôtre du Nouveau Testament, était d'abord un frère fidèle et bien connu dans une certaine église, avant d'être envoyé.) L'oeuvre ne doit jamais rivaliser avec, prévaloir sur, ni se substituer à l'église. Le but de l'oeuvre, c'est d'établir et de fortifier les églises.

    En un mot, les travailleurs apostoliques s'occupent de planter et de nourrir des églises à divers endroits. Les véritables apôtres ne s'établissent jamais de manière permanente dans les églises qu'ils plantent. Et ils ne prennent jamais sur elles l'autorité exclusive. On pourrait dire à cet égard que le pasteur moderne en quelque sorte un apôtre stationnaire. Une telle créature est un oxymore spirituel!

    Planteurs ou supplanteurs d'églises? 

    Les apôtres étaient des serviteurs appréciés des églises du Nouveau Testament, mais ce n'étaient pas des usurpateurs (1 Cor. 4:1). Il ne se comportaient pas comme patrons ou gérants vis-à-vis des assemblées.

    Autrement dit, les apôtres du premier siècle étaient des planteurs d'église, et non des supplanteurs d'église! C'étaient des assistants, et non des aristocrates spirituels. Des serviteurs, et non des despotes ecclésiastiques. Ils posaient les fondations, ce n'étaient pas des vedettes. Et si les apôtres du premier siècle instruisaient et persuadaient les églises, ils ne les contrôlaient pas pour autant.

    Certains, de nos jours, ont exalté la vocation apostolique, mais Paul, lui, considérait que les apôtres étaient "les derniers des hommes ... fous ... faibles ... méprisés ... les balayures du monde, le rebut de tous" (1 Cor. 4:9-13). Les vrais travailleurs ne cherchent donc pas la gloire. Ils ne cherchent pas à impressionner les gens (2 Cor. 11:5-6; 1 Thess. 2:5-6). Ils ne cherchent pas le gain financier (2 Cor. 2:17; 11:9). Ils ne dominent pas la vie des autres (2 Cor. 1:24).

    Les vrais travailleurs ne s'attribuent pas des qualités éclatantes (2 Cor. 3:1-3). Ils ne prétendent pas à un héritage supérieur (2 Cor. 11:21-22). Ils ne se vantent pas d'expériences spirituelles extraordinaires (2 Cor. 10:12-15; 11:16-19; 12:1-12).

    Pour Paul, les travailleurs apostoliques ne sont pas des élitistes spirituels, qui se mettent à part des autres croyants, pour chercher leur avancement personnel. Ce sont plutôt ceux qui ramassent les crottes après le défilé! Ce sont ceux qui versent leur sang pour l'église. Les vrais travailleurs apostoliques sont toujours prêts à servir, discrètement, ceux qui sont dans le besoin.

    C'est pourquoi, chercher à s'emparer du pouvoir et à prendre autorité sur les autres, ce n'est pas de l'apostolat (le fait d'être envoyé). C'est ni plus ni moins que de l'oppression dissimulée. Les vrais travailleurs sont avant tout des serviteurs.

    Le sceau d'un vrai travailleur apostolique, c'est simplement qu'il fonde des ekklesias comme décrites dans le Nouveau Testament, capables de survivre durant son absence (1 Cor. 9:2; 2 Cor. 3:1-2). Tout ceci est en accord avec l'expérience de Paul -- l'apôtre dont le ministère a la plus grande ampleur dans le Nouveau Testament.

    Au lieu de dresser des métaphores impériales, Paul compare sa relation avec les églises où il a travaillé aux liens familiaux. Pour les églises, Paul est un père, une mère, et une nourrice (1 Cor. 3:2; 4:14-15;2 Cor. 12:14; Gal. 4:19; 1 Thess. 2:7,11). Il n'est pas seigneur, maître, ni roi!

    De même, les tons persuasifs qui dominent dans les écrits de Paul montrent bien qu'il traitait les églises comme un père traiterait ses enfants adultes, et non ses tout petits enfants. En tant que père, il donnait son jugement vis-à-vis des affaires de l'église. Mais il ne proclamait pas des décrés absolus.

    La première lettre aux corinthiens illustre bien cette tendance. Le point culminant, c'est lorsque Paul donne son jugement vis-à-vis d'un frère qui commet un inceste. Il fait appel à l'église tout entière pour le discipliner. (1 Cor. 5:1-13).

    Progressivement, toutes les églises que Paul avait fondées devenaient de moins en moins dépendantes de lui, pour devenir au contraire de plus en plus dépendantes de Christ (1 Cor. 2:1-5). Et Paul les y incitait (1 Cor. 14:20; Eph. 4:14).

    La méthode de Paul pour implanter et nourrir les églises 

    L'une des caractéristiques les plus puissantes de la méthode de Paul pour implanter les églises, c'était sa soumission aux autres chrétiens. Dès sa conversion, il apprit à dépendre de l'apport spirituel des frères. Sa première leçon de soumission au Corps fut avec Ananias, le frère aux mains duquel Paul reçut l'Esprit, et eut la confirmation de sa vocation (Actes 9:17-19; 22:12-16).

    Par la suite, les croyants à Bérée le firent partir (Actes 17:14). Il fut fortifié par ses compagnons d'oeuvre à Corinthe (Actes 18:5). Il fut retenu par les saints à Ephèse (Actes 19:30). Il fut conseillé par les frères à Jérusalem (Actes 21:23). En un mot, Paul savait recevoir le soutien et l'enrichissement de la part des autres (Rom. 15:32; 1 Cor. 16:18; Phil. 2:19; 2 Tim. 1:16).

    Malgré sa riche expérience spirituelle et ses nombreux dons, Paul considérait son autorité comme étant relationnelle et fonctionnelle -- et non officielle ni sacrée. Pour Paul, l'autorité spirituelle a pour base l'approbation du Seigneur, et non un quelconque poste formel (2 Cor. 10:18).

    Cela explique que Paul cherchait pratiquement toujours à persuader les églises de la pensée de Dieu plutôt que d'émettre des ordres stricts. D'ailleurs, ses deux mots préférés pour adresser les saints sont parakalein et erotao. "Parakalein" signifie faire appel. "Erotoa" signifie faire une requête envers un égal.

    De la même manière, Paul s'est retenu d'employer le mot "epitage" (=commandement), beaucoup plus fort, pour exiger qu'on lui obéisse. Considérez les textes suivants:

    "Je dis cela par condescendance, je n'en fais pas un ordre." (1 Cor. 7:6)

    "Pour ce qui est des vierges, je n'ai point d'ordre du Seigneur; mais je donne un avis, comme ayant reçu du Seigneur miséricorde pour être fidèle." (1 Cor. 7:25)

    "Je ne dis pas cela pour vous donner un ordre, mais pour éprouver, par l'exemple du zèle des autres, la sincérité de votre amour." (2 Cor. 8:8)

    "C'est pourquoi, bien que j'aie en Christ toute liberté de te prescrire ce qui est convenable, c'est de préférences au nom de l'amour que je l'adresse une prière." (Phil. 8-9)

    Lorsque Paul exhorte les croyants à une certaine action ou une certaine attitude, il les "incite", il "sollicite", il "conjure", il "plaide", il "demande", plutôt que d'avoir recours à des ordres autoritaires. Ses lettres sont toujours empreintes de ce ton de coopération. (Voir Rom. 12:1; 15:30, 16:2,17; 1 Cor. 1:10; 4:16; 16:12,15; 2 Cor. 2:8; 5:20; 6:1; 8:6; 9:5; 10:1-2; 12:18; Gal. 4:12; Eph. 3:13; 4:1; Phil. 4:2-3; 1 Thess. 2:3,11; 4:1,10; 5:12,14; 2 Thess. 2:1; 3:14-15, 1 Tim. 1:3; 2:1; Phlm. 9-10,14.)

    Paul souhaitait que ses lecteurs s'approprient la vérité et consentent volontairement à ce qu'il leur demandait, plutôt que d'obéir aveuglement. Lorsque son ton était sévère, Paul demandait aux saints d'obéir à Christ et non à lui-même (Rom. 1:5; 16:19,26; 2 Cor. 2:9; Phil. 2:12).

    Il est vrai qu'à de rares occasions, il a aussi exigé (paraggello) l'obéissance vis-à-vis de ce qu'il avait écrit (1 Thess. 4:11; 2 Thess. 3:4,6,10,14). Mais ce n'était pas à Paul, en tant qu'homme, qu'ils devaient obéir. C'était plutôt à Christ, dont Paul exprimait alors la pensée.

    Autrement dit, toutes les fois où Paul manifestait la pensée de Christ, ses paroles faisaient autorité. Mais à aucun moment Paul n'était lui-même autoritaire. Considérez les passages suivants :

    "Je sais et je suis persuadé PAR LE SEIGNEUR JESUS que rien n'est impur en soi, et qu'une choses n'est impure que pour celui qui la croit impure." (Rom. 14:14)

    "A ceux qui sont mariés, j'ordonne, NON PAS MOI, MAIS LE SEIGNEUR ..." (1 Cor. 7:10)

    "Si quelqu'un croit être prophète ou spirituel, qu'il reconnaisse que CE QUE JE VOUS ECRIS EST UN COMMANDEMENT DU SEIGNEUR." (1 Cor. 14:37)

    "Car nous ne falsifions pas la parole de Dieu, comme font plusieurs; mais c'est avec sincérité, MAIS C'EST DE LA PART DE DIEU, QUE NOUS PARLONS EN CHRIST DEVANT DIEU." (2 Cor. 2:17)

    "Nous ne nous prêchons PAS NOUS-MÊMES; C'EST JESUS-CHRIST LE SEIGNEUR QUE NOUS PRÊCHONS, et nous nous disons vos serviteur à cause de Jésus." (2 Cor. 4:5)

    "Vous vous imaginez depuis longtemps que nous nous justifions auprès de vous. C'EST DEVANT DIEU, EN CHRIST, QUE NOUS PARLONS; ET TOUT CELA, BIEN-AIMES, NOUS LE DISONS POUR VOTRE EDIFICATION." (2 Cor. 12:19)

    "Puisque vous cherchez UNE PREUVE QUE CHRIST PARLE EN MOI, lui qui n'est pas faible à votre égard, mais qui est puissant parmi vous. Car il a été crucifié à cause de sa faiblesse, mais il vit par la puissance de Dieu; nous aussi, nous sommes faibles en lui, mais NOUS VIVRONS AVEC LUI PAR LA PUISSANCE DE DIEU POUR AGIR ENVERS VOUS." (2 Cor. 13:3-4)

    "C'est pourquoi nous rendons continuellement grâces à Dieu de ce qu'en recevant la parole de Dieu, que nous vous avons fait entendre, vous l'avez reçue, NON COMME LA PAROLE DES HOMMES, MAIS AINSI QU'ELLE L'EST VERITABLEMENT, COMME LA PAROLE DE DIEU, QUI AGIT EN VOUS QUI CROYEZ." (1 Thess. 2:13)

    "Vous savez, en effet, quels préceptes nous vous avons donnés DE LA PART DU SEIGNEUR JESUS." (1 Thess. 4:2)

    "VOICI, EN EFFET, CE QUE NOUS VOUS DECLARONS D'APRES LA PAROLE DU SEIGNEUR..." (1 Thess. 4:15)

    "Nous invitons ces gens-là, et nous les exhortons PAR LE SEIGNEUR JESUS CHRIST..." (2 Thess. 3:12)

    Paul n'était donc pas un homme autoritaire, ni un entrepreneur indépendant. Il disait clairement, de sa propre bouche, que sa vocation apostolique ne l'autorisait pas à dominer les affaires des églises. Paul n'a jamais usé de son droit, en tant qu'apôtre, à recevoir une aide financière de la part de ceux qu'il servait (1 Cor. 9:1-19).

    Il avait pour principe de refuser l'argent des églises qu'il était en train de servir. Paul n'acceptait que l'argent des croyants d'une autre région, afin de ne pas être un fardeau pour ceux qu'il aidait actuellement (2 Cor. 11:7-9).

    La pensée de Paul par rapport à l'autorité apostolique est cristallisée dans cette affirmation : "Non pas que nous dominions sur votre foi, mais nous contribuons à votre joie ..." (2 Cor. 1:24). Eugène Peterson a paraphrasé ce passage comme suit : "Nous ne sommes pas responsables de votre manière de vivre votre foi, nous ne vous épions pas sans arrêt, nous ne sommes ni suspects, ni exagérément critiques. Nous sommes partenaires, nous travaillons avec vous, dans une attente joyeuse. Nous savons que vous tenez par votre propre foi, et non la nôtre." (Le Message)

    C'est en cela que Paul différait énormément de tous ses opposants (2 Cor. 11:19-21).

    La source de l'autorité de Paul 

    L'autorité de Paul était liée à son aptitude à parler la parole du Seigneur dans les communautés qu'il fondait. C'est pourquoi c'était une autorité "pour l'édification et non pour la destruction" (2 Cor. 10:8; 13:10). Paul n'exerçait donc son autorité que dans le seul but pour lequel il l'avait reçue -- c'est-à-dire d'édifier les saints. Il n'en abusait jamais pour obtenir la prééminence, le pouvoir terrestre, ni les biens matériels.

    Paul reconnaissait que la source de son autorité était Christ Lui-même, tel qu'il est décrit dans l'évangile. C'est pourquoi il invitait régulièrement les saints à juger de ce qu'il disait (1 Cor. 10:15; 11:13; 1 Thess. 5:21). Paul incitait même les saints à rejeter son message s'il n'était pas en accord avec l'évangile (Gal. 1:8-9).

    De la même manière, les auteurs du Nouveau Testament dans leur ensemble, exhortent les églises à obéir à la vérité de l'évangile tel qu'on le trouve en Jésus Christ. On ne doit pas obéir systématiquement à des paroles d'hommes. (Rom. 6:17; Gal. 3:1; 5:7; Tite 1:14).

    Paul exigeait que les églises l'écoutent dans la mesure où ses paroles reflétaient l'évangile de Christ (Gal. 1:9); et dans la mesure où elles étaient en accord avec l'Esprit de Dieu (1 Cor. 7:40). En effet, Paul était contraint parfois à reprendre les églises. Mais il trouvait toujours cette tâche difficile.

    Sa réticence à donner la réprimande se retrouve dans ses lettres aux corinthiens. On y voit clairement que Paul préférait venir à eux dans un esprit de douceur qu'avec une parole de réprimande (1 Cor. 4:21). Mais, lorsqu'il devait leur parler durement, c'est le coeur angoissé qu'il le faisait (2 Cor. 2:4). (La verge dont il est question dans 1 Cor. 4:21 est une image d'une parole de réprimande, plutôt qu'un instrument de subordination forcée ou d'autorité absolue -- 2 Cor. 10:3-6.)

    Dans son amour pour les corinthiens, Paul avait tant de compassion paternelle, qu'il craignait, après leur avoir écrit, d'avoir été trop dur (2 Cor. 7:8). Manifestement ce qui poussait Paul à oeuvrer et à souffrir continuellement pour les églises, c'était son amour débordant pour leurs âmes (2 Cor. 12:15; Phil. 2:17-21; Col. 1:24; 1 Thess. 2:8).

    Puisque bien souvent, Paul annonçait la parole du Seigneur, il pouvait dire que ceux qui rejetaient ses paroles ne le rejetaient pas lui, mais Christ (1 Thess. 4:8). Car d'après Paul, "Dieu [...] vous a aussi donné son Saint Esprit." (4:8). Mais même aux moments où la parole du Seigneur était dans sa bouche, Paul voulait que les croyants reconnaissent qu'il n'exprimait pas ses propres pensées, mais celles de Dieu (1 Cor. 14:37-38).

    Il est clair que Paul demandait, sur la base de sa fidélité dans le service, à ce que les saints lui fassent confiance (1 Cor. 4:1-5; 7:25; 15:10; 2 Cor. 1:12; 4:1-2). Cependant, Paul s'intéressait d'avantage à ce que ses convertis l'imitent dans sa marche qu'à ce qu'ils écoutent ses paroles (1 Cor. 4:16; Gal. 4:12; Phil. 3:17; 4:9; 2 Thess. 3:7). Bien-sûr, Paul ne pouvait se présenter comme un modèle à suivre, que dans la mesure où sa vie reflétaient celle de Jésus Christ (Actes 20:34-35; 1 Cor. 11:1).

    Tout cela se résume en disant que la source de toute autorité spirituelle, c'est Christ. Le moyen de l'autorité spirituelle, c'est la Parole de Dieu. La pratique de l'autorité spirituelle, c'est une vie brisée et un service dévoué. Et le but de l'autorité spirituelle, c'est l'édification spirituelle.

    Dans la pensée de Dieu, l'autorité est indissociable de la croix. Et ce principe est mis à l'oeuvre durant tout le ministère apostolique de Paul.

    Il faut bien comprendre que les écrits bibliques composés par Paul et par les autres apôtres sont inspirés, et, en ce sens, ils font autorité. Ils représentent la voix de Dieu dans les Saintes Ecritures. Mais dans ce chapitre, nous examinons, dans les écrits de Paul, la relation entre le travailleur et l'église. Si nous lisons les lettres de Paul dans cette optique, nous verrons qu'il n'était pas autoritaire.

    Le caractère non-autoritaire des autres apôtres. 

    Voyons à présent comment les autres apôtres du premier siècle envisageaient l'autorité spirituelle. Timothée était aussi non-autoritaire que l'était Paul. Jamais Paul n'a donné à son jeune compagnon d'oeuvre le droit d'exercer un pouvoir formel sur les saints. Il l'a plutôt encouragé à "exhorter" les saints avec humilité. Il lui aussi enseigné de cultiver une relation familiale avec l'église (1 Tim. 5:1-2; 2 Tim. 2:24-25; 4:2).

    A un endroit, Paul lui écrit : "Ordonne ces choses, et enseigne-les" (1 Tim. 4:11,DB). Mais ces "choses" que Timothée doit "ordonner", ce sont les paroles de l'Esprit (4:1). Et elles sont confirmées par la bonne doctrine (4:6). Comme Paul, Timothée travaillait avec et non sur les gens.

    De même dans Tite 2:15: "Dis ces choses, exhorte, et reprends, avec une pleine autorité (epitage)". Il faut comprendre ce verset dans la continuité de son injonction précédente : "Pour toi, dis les choses qui sont conformes à la sainte doctrine" (Tite 2:1). Autrement dit, Tite était libre de reprendre, d'exhorter, et de dire avec autorité tout ce qui reflète la vérité de Jésus Christ. (Car c'est en Lui qu'est investie l'autorité.)

    Les lettres de Jean ont ce même ton non-autoritaire. Comme Paul, Jean ne s'ingérait pas dans les affaires de l'église, et il ne prétendait pas au droit de gouverner les saints. Lorsque Diotrèphe usurpait l'autorité dans une certaine église, Jean n'a pas cherché à le répudier. Il a seulement exhorté les saints à ne pas suivre ceux qui font le mal (3 Jean 9-11).

    Jean avoue qu'il n'a pas de commandement à donner (1 Jean 2:7; 2 Jean 5-6). Il met plutôt en avant le nouveau commandement de Christ -- c'est-à-dire l'amour. A tous points de vue, sa perception de l'autorité est sensiblement la même que Paul.

    Encore une fois, la conclusion inévitable, c'est que les travailleurs apostoliques ne détiennent pas d'autorité officielle sur les églises. Ils ne les possèdent pas au sens formel. Et ils n'en font pas non plus des dénominations conformes à leurs propres idées, et assujetties à leur propre ministère.

    Un vrai travailleur apostolique met son ministère au service des églises; et non les églises au service de son ministère!

    Le ministère de l'apôtre du premier siècle était donc plutôt un service qu'une domination. C'est pourquoi Paul parle des églises qu'il avait fondées en des termes non-hiérarchiques. Il les appelle "frères", "compagnons d'oeuvre" (2 Cor. 5:20-6:1; 7:3; Phil. 1:5,7; 2:17). Lorsqu'il leur parlait, il parlait comme étant l'un d'eux -- en égal. Il ne leur parlait pas comme étant supérieur (1 Cor. 5:2-3; Col. 2:5).

    Ainsi, les apôtres du Nouveau Testament ne contrôlaient pas les églises. Et les églises ne contrôlaient pas les apôtres. Les mots de Paul dans Galates 4:12 montrent clairement la relation de coopération qui existait entre eux : "Soyez comme moi, car moi aussi je suis comme vous ...".

    La confiance de Paul envers les églises 

    Contrairement au clergé moderne, Paul faisait confiance aux églises qu'il fondait. Il avait l'assurance que les communautés de croyants obéiraient à Dieu. Il avait aussi confiance qu'elles fonctionneraient correctement durant son absence. Considérons les textes suivants :

    "J'ai cette CONFIANCE EN VOUS, DANS LE SEIGNEUR, que vous ne penserez pas autrement." (Gal. 5:10)

    "NOUS AVONS A VOTRE EGARD CETTE CONFIANCE DANS LE SEIGNEUR que vous faites et que vous ferez les choses que nous vous recommandons." (2 Thess. 3:4)

    "AYANT EN VOUS TOUS CETTE CONFIANCE, que ma joie est la vôtre à tous." (2 Cor. 2:3)

    "Je me réjouis DE POUVOIR EN TOUTES CHOSES ME CONFIER EN VOUS." (2 Cor. 7:16)

    "Nous envoyons avec eux notre frère, dont nous avons souvent éprouvé le zèle dans beaucoup d'occasions, et qui en montre plus encore cette fois, à cause de SA GRANDE CONFIANCE EN VOUS." (2 Cor. 8:22)

    "Pour ce qui me concerne, mes frères, JE SUIS MOI-MÊME PERSUADE QUE VOUS être pleins de bonnes dispositions, remplis de toute connaissance, et capables de vous exhorter les uns les autres." (Rom. 15:14)

    "C'EST EN COMPTANT SUR TON OBEISSANCE que je t'écris, sachant que tu feras même au-delà de ce que je dis." (Phm. 21)

    "JE SUIS PERSUADE QUE celui qui a commencé en vous cette bonne oeuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus Christ." (Phil. 1:6)

    "Quoique nous parlons ainsi frères, NOUS ATTENDONS, POUR CE QUI VOUS CONCERNE, DES CHOSES MEILLEURES et favorables au salut." (Héb. 6:9)

    Même au milieu du désordre qui régnait dans l'assemblée de Corinthe, Paul n'a pas décidé de mettre fin au caractère ouvert des réunions d'église. Et il n'a non plus interdit aux frères d'exercer leurs dons. Au lieu de cela, il leur a donné des règles générales pour mettre de l'ordre dans leurs réunions. Et il avait confiance qu'ils s'y tiendraient (1 Cor. 14:1).

    Les clergés modernes considèrent qu'ils ne peuvent "permettre" aux frères (dans leurs assemblées) d'exercer librement leurs dons, de peur qu'ils ne soient "incontrôlables"; mais la pensée de Paul à ce sujet est radicalement opposée.

    Tout d'abord, Paul ne se considérait pas en droit "d'autoriser" ni "d'interdire" au peuple de Dieu de fonctionner dans l'église. Nul n'a ce droit!

    Deuxièmement, Paul avait une totale confiance en son ministère. A tel point qu'il permettait aux églises de conduire des réunions ouvertes sans aucune direction humaine. Pas même la sienne! Ainsi, Paul bâtissait bien. Il cherchait à apprendre aux saints à bien fonctionner même durant son absence.

    Inversement, lorsque le clergé moderne exprime son manque de confiance envers le peuple de Dieu, en lui interdisant de mener des rassemblements ouverts, il porte une accusation contre son propre ministère! Car il n'y a rien de tel pour mettre à l'épreuve l'enseignement qu'a reçu une communauté, qu'un rassemblement ouvert où chacun a la possibilité de participer.

    Si l'on considère dans cette optique l'horizon chrétien, il va sans dire que ce n'est jamais en prêchant un sermon de 45 minutes tous les dimanche matin qu'on parviendra à véritablement former les saints! Ecouter des sermons, alors qu'on est immobilisé sur un banc d'église, cela n'a jamais fait que former une prêtrise muette. Cela n'engendre pas la croissance spirituelle. (Voir "Rethinking the Winskin" pour plus de détails sur les réunions d'église du premier siècle.)

    La relation de Paul avec ses compagnons d'oeuvre 

    Passons à la relation de Paul avec ses comparions d'oeuvre. Comment Paul traitait-il ceux qui faisaient partie de son équipe apostolique ?

    L'autorité spirituelle s'exprimait dans le cadre de l'oeuvre apostolique. Et Paul était au centre de sa bande apostolique. (Remarquez que Paul et les autres travailleurs n'étaient pas des entrepreneurs indépendants. Ils voyageaient toujours à plusieurs, ce qui n'est quasiment jamais le cas des "apôtres" prétentieux d'aujourd'hui.)

    Paul prenait clairement la responsabilité de diriger l'oeuvre, et il gérait aisément les déplacements de ses compagnons d'oeuvre (Actes 16:1-4,9-10; 17:15, 19:21-22; 20:3-5, 13-15; 1 Cor. 4:17; 2 Cor. 8:18-23; Eph. 6:21-22; Phil. 2:19, 23, 25, 28; Col. 4:8-9; 2 Tim. 4: 9-13, 20-22; Tite 1:5; 3:12-13). Mais il n'y avait pas pour autant parmi eux un système hiérarchique figé, dont Paul serait le président!

    C'est pourquoi, Paul n'exige jamais de ses compagnons de le suivre aveuglement. Comme avec les églises, Paul cherchait le consentement de ses collègues à chaque fois qu'il leur demandait quelque chose (1 Cor. 16:10-12; 2 Cor. 18:6,16-18; 9:5, 12:18; Phil. 2:22-23).

    Parfois, Paul s'est soumis à la volonté de ses compagnons d'oeuvre (1 Cor. 16:12). Aussi, il leur laissait la possibilité de différer d'opinion (Actes 15:36-41). L'envoi de Tite, tel qu'il est raconté dans 2 Corinthiens 8:17, souligne la relation de coopération qui existait entre Paul et ses compagnons d'oeuvre : "Car il [Tite] a accueilli notre demande, et c'est avec un nouveau zèle et de son plein gré qu'il part pour aller chez vous." Si Paul prenait la direction de l'oeuvre apostolique, c'est simplement parce qu'il était plus avancé spirituellement que ses compagnons. Ce n'était pas une question de position ecclésiastique. La relation de Paul avec ses compagnons d'oeuvre était donc coopérative et non autoritaire.

    Comme Paul exerçait de l'autorité spirituelle dans l'oeuvre, la soumission de ceux de son groupe était volontaire et personnelle. Elle n'était jamais formelle ni officielle. Paul, quant à lui, ne considérait pas les douze premiers apôtres comme ayant une quelconque autorité hiérarchique sur lui. Il n'avait aucun égard au statut "apostolique" (Gal. 2:6-9). Souvenez-vous qu'à une occasion, lorsqu'un vérité fondamentale était en cause, Paul n'a pas hésité à reprendre en public l'un des plus grands apôtres (Gal. 2:11-21).

    Les apôtres dépendent du Corps 

    L'idée que les travailleurs apostoliques auraient l'autorité sur les églises locales est indéfendable. De même l'idée que certains travailleurs auraient une autorité officielle sur les autres. Ces idées ne sont que des inventions humaines. Elles sont en désaccord avec l'expérience de Paul.

    Les travailleurs apostoliques, comme tous les autres ministères du Corps de Christ, doivent dépendre du Corps, s'ils veulent recevoir la plénitude de Christ. Cela est clair dans l'ouverture de la lettre de Paul aux romains. Il dit qu'il désirait non seulement les bénir par ses dons (1:11), mais aussi être béni par les leurs (1:12; 15:32).

    Il ne faut pas oublier que Dieu condamne toujours l'indépendance et l'individualisme. Si nous sommes dépendants de Dieu, nous ne pourrons être indépendants les uns des autres. Dieu ne permet jamais à son peuple de faire "ce qui lui semble bon" (Deut. 12:8). Car "celui qui se tient à l'écart cherche ce qui lui plaît, il s'irrite contre tout ce qui est sage" (Prov. 18:1).

    Dieu n'a donc consigné aucun de nous, les travailleurs inclus, au petit cercle de notre propre existence, où nous pourrions choisir notre propre chemin. Ceux qui comprennent leur relation avec Dieu de manière seulement "verticale" ("moi et Jésus seuls") se trompent eux-mêmes, et accomplissent les paroles du sage : "La voie de l'insensé est droite à ses yeux, mais celui qui écoute les conseils est sage" (Prov. 12:15).

    Aussi spirituel que puisse être un croyant, il a toujours besoin de ce que peuvent lui apporter ses frères et soeurs en Christ. Car même le puissant Moïse eut besoin d'Aaron et de Hur pour fortifier ses bras au jour de la bataille (Exod. 17:10-13).

    Bien-sûr, tout cela ne signifie pas pour autant que les travailleurs apostoliques ne posséderaient aucune autorité spirituelle. Mais, encore une fois, l'autorité spirituelle est fondamentalement différente de l'autorité positionnelle/hiérarchique.

    Dans le Seigneur, l'autorité existe. Mais elle est liée à la fonction et non au poste. Remplir une fonction et remplir un poste sont deux choses fondamentalement différentes. Le poste sépare les frères. Mais la fonction, attribuée à quelqu'un par l'Esprit, les édifie ensemble.

    Comme nous l'avons vu, les lettres de Paul reflètent un esprit non-autoritaire, et coopératif. Pourtant, comme beaucoup de chrétiens lisent le Nouveau Testament avec l'idée préconçue que Dieu avait délégué aux apôtres une très grande autorité, ils ne voient pas le caractère non-autoritaire des écrits de Paul. Cela prouve que la conception moderne de l'autorité apostolique ne reflète pas l'esprit de Paul.

    Le ministère d'apôtre aujourd'hui 

    Il ne manque pas aujourd'hui de ces "apôtres" modernes, fiers et ambitieux, qui se désignent eux-mêmes leur vocation, et qui courent partout dans le Corps de Christ, pour proclamer des décrés autoritaires, s'accaparer des disciples et se construire des empires. Par conséquent, un grand nombre de chrétiens en ont conclu qu'il n'existerait plus d'apôtres aujourd'hui.

    Sachez cependant qu'il n'en est rien. Dieu a élevé, en ce siècle, d'authentiques travailleurs apostoliques. Ce sont ceux qui ont marché -- et qui marchent -- dans l'esprit de Paul. Comme Paul, ces travailleurs ne cherchent pas à se bâtir des empires chrétiens ni à créer des mouvements. Et ils ne recherchent pas non plus la gloire et la renommée des hommes (1 Cor. 1:13; 3:7,21).

    A quoi ressemble donc un travailleur apostolique contemporain? Si vous appartenez à une église institutionnelle, vous n'en avez probablement jamais vu. Bien-sûr, vous avez vu ceux qui se revendiquent d'être apôtres. Ou du moins, vous avez entendu parler d'hommes auxquels on attachait le titre d'apôtre. Mais de tels hommes manquent souvent les qualités du véritable travailleur.

    Les vrais travailleurs, ce sont ceux, au contraire, qui se cachent, et non ceux qui se mettent en avant. Le plus souvent, leur travail passe inaperçu. Leur service ne se fait pas remarquer. Les vrais travailleurs ne bâtissent pas dénominations, programmes, missions, bâtiments, ni organisations para-ecclésiastiques! Ils bâtissent exclusivement l'ekklesia de Jésus-Christ! (Remarquez que Dieu utilise ceux qui ont le coeur humble pour la construction de Sa maison -- Es. 66:1-2.)

    De plus, ils n'annoncent pas sur tous les toits qu'ils sont apôtres! D'ailleurs, il y a de grandes chances qu'ils n'utilisent même pas ce terme. Et comme ils ne se joignent pas aux dernières modes ecclésiastiques, ils n'appartiendront probablement à aucun mouvement organisé, ni aucune église institutionnelle. Et, généralement, vous ne les trouvez pas dans les journaux chrétiens.

    Quoiqu'ils soient moins nombreux que ces "super-apôtres" bruyants et extravagants de notre temps, les vrais travailleurs effectuent une oeuvre plus profonde et plus utile pour le Seigneur, en vue de l'accomplissement de Son dessein éternel en Christ, parce qu'ils construisent Son église, à Sa façon.

    Tout ceci pourrait se résumer comme suit: les chrétiens modernes doivent être conscients de leur besoin du ministère apostolique, généreux dans leur soutien des travailleurs apostoliques, mais méfiants vis-à-vis de ceux qui revendiquent le statut d'apôtre.

    CHAPITRE 6 :
    RÉSUMÉ ET CONCLUSION

    par Frank A. Viola 


    Pendant la vie terrestre du Seigneur Jésus, les dirigeants religieux de Son époque Lui firent cette question vexante: "Par quelle autorité fais-tu ces choses, et qui t'a donné cette autorité?" (Matt. 21:23).

    Ironiquement, bien des institutions religieuses actuelles posent cette même question à ces groupes de croyants qui se réunissent en toute simplicité autour de Jésus-Christ seul -- sans domination cléricale, ni partisanat dénominationnel.

    "Qui vous couvre?", c'est essentiellement la même question que "Par quelle autorité fais-tu ces choses?".

    Comme je l'ai montré, cette question provient d'une interprétation erronée des Ecritures. Au fond, ce concept moderne de "couverture" ecclésiastique n'est rien d'autre qu'un euphémisme de la domination. C'est pourquoi, il s'accorde mal avec l'assujettissement mutuel exigé par Dieu. Et cela représente un abandon total des principes du Nouveau Testament.

    Par conséquent, l'idée de "couverture spirituelle", promulguée avec tant d'enthousiasme par l'église institutionnelle, aurait été entièrement répudiée par les chrétiens du premier siècle. Assurément, la division idéologique, l'hérésie doctrinale, l'indépendance anarchique et le subjectivisme individualiste sont des fléaux redoutables qui assaillent le Corps de Christ. Mais la "couverture" dénominationnelle / cléricale ne remédie en rien à ces maux.

    Cet enseignement de la "couverture spirituelle", n'est en réalité qu'un symptôme de la maladie qu'il prétend guérir. Ainsi, il accentue les problèmes d'individualisme et d'indépendance dans la mesure où il brouille la distinction entre l'autorité officielle et l'autorité biologique. Cela crée une fausse impression de sécurité parmi les croyants, et introduit toujours plus de divisions dans le Corps de Christ.

    De plus, cet enseignement empêche à la prêtrise de tous les croyants de s'exprimer pleinement, et de fonctionner, en matières spirituelles, selon l'intention divine. Intentionnellement ou non, la "couverture spirituelle" engendre la la peur dans des multitudes de chrétiens, qui s'imaginent que s'ils prennent des responsabilités en matières spirituelles sans l'accord d'un membre du clergé "approuvé" et ordiné, ils se mettront en proie à l'ennemi!

    Aujourd'hui, les membres du clergé perdent une bonne partie de leur temps, à essayer de convaincre les chrétiens qu'ils sont indispensables à leur épanouissement spirituel. Ils affirment qu'ils sont essentiels pour assurer la direction et la stabilité de l'église. On répète encore et toujours, que "faute de vision, le peuple périt". Mais c'est systématiquement la vision isolée du clergé, sans laquelle le peuple mourrait!

    Ainsi, cette doctrine menace implicitement que ceux qui ne sont pas "couverts" seront tenus responsables de toutes les atrocités qui leur arriveront. Il y a très peu de choses qui puissent paralyser autant le Corps de Christ que l'enseignement de la "couverture".

    Par conséquent, si on tente de résoudre tous les problèmes de l'église en employant la "couverture", on ne fera que les aggraver sérieusement.

    En un mot, cet enseignement manifeste un esprit qui n'a rien de Jésus, de Paul, ni d'aucun autre apôtre. Il répond, certes, à un besoin particulier des temps actuels, mais il n'emploie pas pour ce faire la méthode par laquelle Dieu a choisi d'exprimer Son autorité.

    Le remède aux maladies spirituelles de l'hérésie, de l'indépendance, et de l'individualisme n'est pas la couverture. C'est la soumission à l'Esprit de Dieu et les uns autres, par respect envers Christ. Sans cela, rien ne pourra protéger le Corps de Christ. Rien de moins ne pourra guérir ses plaies ouvertes.

    La soumission mutuelle est naturelle dans la vie chrétienne 

    Ne vous y trompez pas. Si vous fonctionnez en accord avec la volonté de Dieu, vous serez mutuellement assujettis aux frères avec lesquels vous vivez. Et de même, vous accueillerez avec joie le conseil des frères fidèles qui vous devancent dans le Seigneur.

    Si on la comprend bien, la soumission mutuelle n'est pas un idéal. Elle est concrète et vitale. Elle a lieu dès lors que l'une des pierres vivantes de la maison du Seigneur reçoit avec humilité les conseils d'une autre pierre vivante, de manière vivante. Elle provient du fait que puisque vous êtes reliés à vos frères et soeurs en Christ, vos actions et vos attitudes sont susceptibles de profondément affecter les leurs.

    Ainsi, la soumission mutuelle crée un climat où l'on apprécie la direction spirituelle, sans la rendre absolue. Elle répond au problème de l'autorité spirituelle sans en faire un instrument de domination. Car, lorsque des relations de redevabilité ou de direction sont gouvernées par la soumission mutuelle, elle deviennent spirituellement saines, et mutuellement enrichissantes. Et elles ne ressemblent en rien à la pratique moderne de la "couverture" hiérarchique.

    Témoignage personnel 

    Ayant fait partie, depuis les années 1980, de plusieurs églises formées sur le modèle du Nouveau Testament, j'ai eu l'occasion d'expérimenter l'immense bien qu'on peut tirer de la soumission mutuelle. En particulier, j'ai découvert la sécurité qui vient lorsqu'on soumet les décisions cruciales de notre vie et de notre ministère personnels au jugement de l'église. Et j'ai vu la sagesse qu'il y a à attendre un consensus avant de se mettre à l'oeuvre.

    De plus, j'ai eu un grand soutien de la part de mes compagnons d'oeuvre, avec lesquels j'ai développé une certaine amitié. Il n'y a dans ma relation avec eux rien de formel ni d'officiel, mais je n'ai pas honte de prendre conseil auprès d'eux toutes les fois où je me trouve face à une question délicate. Car j'ai appris à me fier à leur discernement.

    Bien souvent, leur conseil confirmait ce que le Seigneur m'avait déjà révélé. D'autres fois, alors que j'étais dans l'aveuglement sur un certain point, Dieu s'est servi d'eux pour ajuster ma pensée. Et je dois avouer que si je n'avait pas écouté leurs conseils à de telles occasions, je me serais retrouvé dans bien des situations difficiles.

    De la même manière, ces frères ont eu l'humilité de recevoir mon aide. Cela montre bien que la soumission spirituelle doit toujours être mutuelle. De telles relations sont extrêmement rafraîchissantes. Elles sont naturelles, spontanées, et totalement informelles. Mais elles sont aussi absolument essentielles pour le maintient et l'approfondissement de la croissance spirituelle.

    Les relations de ce type nous font croître dans notre amour pour Christ et pour les autres. Elles nous protègent de l'erreur. Et elles trouvent un juste milieu entre l'indépendance et la séparation monastiques d'une part, et la dépendance pathologique sur les autres d'autre part.

    Quand on donne trop d'importance aux relations de mentorat, elles dégénèrent en une relation de domination, elles sont deviennent quasiment de l'idolâtrie. Mais en même temps, lorsque ces relations sont limitées ou même absentes, elles amènent l'isolation.

    La soumission mutuelle diverge donc à la fois de ces systèmes où l'on finit par être obsédé par les relations, et de ceux qui engendrent une isolation malsaine du Corps de Christ.

    Le coeur du problème 

    En conclusion, je voudrais expliquer pourquoi la question de la "couverture protectrice" mérite l'attention que je lui ai accordée. C'est parce qu'elle annule le pouvoir exécutif du Seigneur Jésus Christ, en tant en Tête de l'Eglise. Les interprétations et les applications erronées de la direction de l'église, de l'autorité et de la redevabilité minimisent toujours l'autorité du Seigneur sur Son église.

    Cela explique que cette question soit si sensible. L'ennemi sait que s'il peut séduire le peuple de Dieu sur de tels points, il pourra faire perdre à Jésus la place qui lui est due dans la communauté des croyants. Cela inhibe le plein accomplissement du dessein de Dieu. Sans parler de l'injure profonde qu'elle apporte au peuple de Dieu.

    Par conséquent, l'examen critique de cette doctrine et de tout ce qu'elle engendre est bien plus qu'un simple exercice théologique superflu. On touche là au dessein-même de Dieu, qui est d'assurer en tout et partout la souveraineté et la suprématie absolue de Jésus Christ.

    La soumission mutuelle nous permet de souligner le thème central de la Bible: la prééminence universelle de Christ (Eph. 1:9-10; Col. 1:15-20). Car, lorsque l'église aura appris à se soumettre à Christ en tous points, le dessein éternel de Dieu d'amener toutes choses en soumission à Son Fils sera accompli (Col. 1:18).

    En tant que "prémices de ses créatures" (Ja. 1:18), nous devons apprendre, en tant que chrétiens, à nous soumettre à l'autorité spirituelle. Et par la suite, toute la création nous suivra. C'est ce qui fait de la soumission à l'autorité divine une affaire sérieuse et précieuse.

    Un nouveau réveil 

    J'espère sincèrement que ce que vous avez lu dans ce livre vous aidera à vous défaire des barrières sectaires que dresse l'enseignement de la "couverture spirituelle". Tout au moins, cela vous aura amené à repenser votre conception de l'autorité et du gouvernement dans l'église.

    Si vous avez bien compris et reçu mon message, voici ce vous qui arrivera: vous allez vous rendre compte que vous courez de graves risques spirituels en condamnant ou en minimisant les églises et les ministères qui ont choisi de ne pas embrasser une quelconque dénomination ou institution religieuse. Vous allez cesser de proférer les nombreuses platitudes liées à la "couverture" et à la "redevabilité".

    De plus, vous allez apprendre à reconnaître l'onction du Seigneur même sur les communautés les plus simples -- vous cesserez de les éliminer d'avance, sous prétexte qu'ils ne se conforment pas aux conceptions modernes et artificielles de l'autorité. Vous prendrez aussi un peu plus de soin quand vous jugerez de la légitimité d'une église ou d'un ministère. Enfin, vous ferez moins d'affirmations au sujet de la "couverture" et de la "redevabilité" qui n'aient pas de fondement dans le Nouveau Testament.

    Dans les années 1970, Dieu a élevé pratiquement partout aux Etats-Unis de nombreuses églises de maison, qui étaient fondées sur le modèle du Nouveau Testament. Mais, de faux enseignements sur l'autorité spirituelle les ont fait chuter quasiment tous. Elles ont subi "l'étouffement" tragique qui suit la "couverture"!

    Qu'il n'en soit pas ainsi aujourd'hui !

    Quoique nous soyons soumis aux mêmes difficultés que ceux qui nous ont précédés, ne faisons pas les mêmes erreurs. Si nous devons nous égarer, que nos erreurs, au moins, soient différentes!

    Comme dans les années 1970, le Seigneur réveille à nouveau Son peuple, pour qu'il reprenne conscience de Son dessein universel, qui consiste à restaurer Sa maison. Je souhaite, en vue de ce réveil, que vous receviez le vin nouveau de Son Esprit (c'est-à-dire Jésus Christ), et que vous vous débarrassiez des vielles outres percées, qui l'empêchaient de couler librement.

    Plaise à Dieu d'élever des centaines de groupes de chrétiens qui se rassembleront exclusivement autour Son Fils. Des groupes qui exprimeront Son Corps dans toute sa plénitude. Des groupes qui ne seront pas retenus par des modèles de gouvernement ou des structures dénominationnelles autoritaires.

    Que vous soyez, cher lecteur, de ce nombre!

    Peut-être une métaphore finale pourra-t-elle résumer tout ce que j'ai pu dire dans les pages précédentes. On pourrait comparer la soumission mutuelle à de la bonne musique. Lorsque la soumission mutuelle s'exerce dans le cadre d'une humilité intelligente et d'une profonde fidélité à l'autorité suprême de Christ, elle forme une douce mélodie, qui sonne en harmonie avec l'air du Nouveau Testament. Mais lorsqu'elle est remplacée par les systèmes hiérarchiques qui caractérisent l'esprit des païens, le son est déformé et l'harmonie brisée. Pire encore, lorsqu'elle est rejetée en faveur du péché moderne de l'indépendance et de l'individualisme total, elle se tait complètement. Et elle est remplacée par un silence froid et morbide.

     

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  • COUVERTURE 

    Love One Other , CFP, par Watchman Nee 

    Maintenant, je vous loue que vous vous souvenez de moi, et que je vous livre les traditions, je les ai livrées. Mais je devrais savoir que la tête de l'homme est le Christ; et la tête de l'an est l'homme; et la tête de Christ ng ou prophétisant, ayant sa tête de tête. Mais toute femme qui prie ou prophétise avec sa tête dévoilée déshonore sa tête; car il est un seul et même chose comme si elle était rasée. Car si une femme n'est pas voilée, laissez elle aussi être enlevée; mais si c'est une honte pour une femme d'être rasée ou rasée, laissez-la voilée. Car un homme ne doit pas avoir sa tête voilée, tant qu'il est l'image et la gloire de Dieu, mais la femme est la gloire de l'homme. Car l'homme n'est pas de la femme; mais la femme de l'homme; car l'homme n'a pas non plus été créé pour la femme; mais la femme pour l'homme: pour cette raison, la femme doit avoir un signe d'autorité sur sa tête, à cause des anges. Néanmoins, ni la femme sans l'homme, dans le Seigneur. Car comme la femme est de l'homme, l'homme aussi l'est par la femme; mais toutes choses sont de Dieu. Juez-vous en vous-mêmes: est-ce que c'est une femme qui prie Dieu dévoilé? La nature même ne lui enseigne-t-elle pas, que si un homme a les cheveux longs, c'est un déshonneur pour lui? Mais si une femme a les cheveux longs, c'est une gloire pour elle: car ses cheveux lui sont donnés pour une couverture. Mais si quelqu'un semble litigieux, nous n'avons pas une telle coutume, ni les églises de Dieu. 

    1 Corinthiens 11: 2-16 

    Nous allons maintenant considérer le sujet important de la couverture. 

    Dans 1 Corinthiens 11: 2-16, le mot "frère" ou "soeur" n'est jamais utilisé. Plutôt, le sujet, la couverture de la tête, est lié à «l'homme» ou «la femme». Par conséquent, ce que nous avons ici ne touche pas à notre position en Christ, mais à l'ordre de Dieu dans la création. 

    En outre, ce même passage n'affirme pas que "Moi et le Père sont un" (Jean 10:30); il déclare simplement que «la tête du Christ est Dieu» (v. 3). Donc, la relation ici décrite n'est pas celle du Père et du Fils, mais celle de Dieu et du Christ ou Dieu et Son Oint. Il ne traite pas de ce qui s'est passé dans le Divin entre Dieu le Père et Dieu le Fils. Au lieu de cela, il se réfère à la relation de Dieu avec le Christ de Dieu, celui qui a été envoyé et oint par Dieu. Le renfort de la tête n'a rien à voir avec la divinité; il est lié exclusivement à la relation entre Dieu et son Oint. En outre, la couverture de la tête ici n'est pas considérée comme entre le Christ et son église. Ce n'est pas parce que le Christ est la tête de l'église et l'église est le corps du Christ qu'il doit y avoir une couverture de tête. Non, ce n'est pas le fait ici. Ce qui est dit ici est «la tête de tout homme est Christ» (v. 3). Bien qu'il y ait beaucoup de monde, le Christ est la tête de tous. La direction ici ne se réfère pas à l'église; plutôt, cela montre que le Christ est la tête de chaque homme. Ainsi, la relation définie ici ne pointe pas vers le Christ et l'Église, mais pour le Christ et pour tous les hommes. Il ne traite pas des relations entre les enfants de Dieu, entre frères et sœurs; Il ne dit pas ce que les frères et sœurs de l'Église doivent faire. Il dit simplement que "la tête de chaque homme est le Christ, et la tête de la femme est l'homme". Cette relation doit être comprise avant que nous puissions savoir ce qu'est la tête. 

    Deux systèmes universels de Dieu 

    J'aimerais voir cette question de la couverture de la tête lointain; sinon, il ne sera pas facile de comprendre 1 Corinthiens 11. Pour comprendre ce chapitre dans 1 Corinthiens, il faut que nous connaissions Dieu et sa Parole. Tout d'abord, nous devons savoir que Dieu a mis en place deux systèmes dans l'univers: le système de la grâce et le système de gouvernement. 

    1. LE SYSTÈME DE GRACE 

    Tout ce qui concerne l'église, le salut, les frères et sœurs, et les enfants de Dieu est inclus dans le système de grâce de Dieu. Tout ce qui appartient au Saint-Esprit et à la rédemption appartient à ce système de grâce. Dans le procès de la grâce, la relation de l'homme et de la femme est telle que la femme syro-phénicienne a reçu la grâce de Dieu autant que le centurion. Peter aussi bien que Peter.De même, Martha et Mary ont été ressuscités des morts aussi bien que de Lazare. 

    2. LE SYSTÈME DU GOUVERNEMENT 

    Mais il y a un autre système dans la Bible que nous appellerons le gouvernement de Dieu. Ce système est entièrement différent de celui de la grâce. Le gouvernement de Dieu est un système indépendant selon lequel Dieu fait tout ce qui lui plaît. 

    Quand Dieu a créé l'homme, il a créé un homme et une femme. Cela appartient au gouvernement de Dieu. Il a créé un homme d'abord et une femme, aussi une question de son gouvernement. Il fait ce qui lui plaît. Il a une volonté souveraine et indépendante. Quand il a décidé que le Seigneur Jésus devait être la semence de la femme, c'était aussi le gouvernement de Dieu. Il ne prend pas l'homme dans son conseil. 

    Dans le jardin d'Eden, Dieu a donné des fruits à l'homme pour la nourriture. C'était le gouvernement de Dieu; Il a fait ce qu'il a voulu. Après l'inondation, Dieu a donné la chair des animaux aux hommes en tant que nourriture. C'était aussi un acte gouvernemental. 

    Au début, les hommes parlaient la même langue. Mais alors, les hommes se sont joints pour construire la tour de Babel au mépris de Dieu. En conséquence, leurs langues étaient confuses pour ne plus se comprendre. C'est la main de Dieu sur les hommes. Après, pendant le temps de la Pentecôte, Dieu a versé son Esprit et a amené les gens à parler en langues. C'était aussi la main gouvernementale de Dieu. 

    Après la tour de Babel, Dieu a dispersé le peuple sur toute la terre. Ils sont devenus de nombreuses courses. C'était le résultat du gouvernement de Dieu. De ces nombreuses races, Dieu a choisi un peuple qui habitait seul, la race d'Israël, pour appartenir à Lui - et c'est grâce. Mais le fait de diviser les gens en races est le gouvernement. 

    Après un certain temps, ces nombreuses races sont devenues de nombreux royaumes. Selon l'histoire biblique, les royaumes ont commencé plus tard que les courses. D'abord les courses, puis les nations. Chaque royaume avait un roi sur son peuple. Cela a également été autorisé dans l'ordre gouvernemental de Dieu. 

    Au cours des temps des juges, les Israélites n'étaient qu'une race, pas un royaume. Même pendant le temps de Samuel, ils étaient encore une race comme les autres races, car ils n'avaient pas encore un roi pour régner sur eux. Mais un jour, les Israélites demandaient un roi, comme les autres nations l'avaient fait. En choisissant de cette façon, ils se sont mis hors de la grâce et sous le gouvernement. Ils ont dit: "Maintenant, faisons-nous un roi pour nous juger comme toutes les nations" (1 Sam. 8: 5). Dieu leur a répondu par Samuel, en disant: "Maintenant, écoutez leur voix; sinon tu leur protesterai solennellement, et leur montreront la manière du roi qui régnera sur eux" (verset 9). 

    Alors, Dieu a choisi Saül pour être leur roi. Dès que Saul a été choisi, le système gouvernemental de Dieu a commencé en Israël. Cela ne signifie pas que la grâce de Dieu n'existait plus, mais cela indique que les Israélites s'étaient mis irrévocablement sous le gouvernement. Par la suite, ils n'étaient pas libres de résister à leur oint parce qu'il était leur roi. Bien que plus tard, en ce qui concerne la grâce, Saül a quitté Dieu, il était néanmoins roi selon le gouvernement. Si nous traçons ces deux cours différents, nous verrons deux situations différentes. Selon la grâce, Saül a échoué, mais selon le gouvernement, il était encore roi. Ainsi, David ne pouvait résister à l'autorité établie de Dieu. 

    La grâce et le gouvernement sont joints et terminés 

    Ces deux systèmes de grâce et de gouvernement se sont poursuivis côte à côte jusqu'à la venue du Seigneur Jésus. De toute évidence, il y a deux côtés de l'œuvre de Dieu: le système de la grâce de Dieu et le système de la providence de Dieu se poursuivent dans le monde. Les prêtres et les prophètes se tiennent du côté de la grâce, en maintenant le système de grâce; les rois et les dirigeants d'Israël se tiennent du côté du gouvernement de Dieu, en maintenant le système de son gouvernement. 

    Quand le Seigneur Jésus était sur la terre, d'une part, il est venu pour être le Sauveur du monde, pour délivrer les hommes du péché. C'est selon le système de grâce. D'autre part, Dieu l'a envoyé au monde que, par le travail de la croix, il pourrait établir sa propre autorité et mettre en place son royaume afin que les cieux puissent régner sur la terre. C'est le système de gouvernement. Son travail se poursuivra jusqu'à ce que le pouvoir du diable soit détruit et que le royaume, le nouveau ciel et la nouvelle terre soient intégrés. Ce jour-là, les deux systèmes de grâce et de gouvernement seront réunis en un seul. C'est-à-dire que, pendant le temps des nouveaux cieux et de la nouvelle Terre, ces deux systèmes deviendront l'un dans le Seigneur Jésus. Il fait les deux côtés du travail de Dieu. Il travaille sous le système de gouvernement ainsi que sous le système de la grâce. 

    Le gouvernement de Dieu ne commence pas par la création de l'homme, mais plutôt par la création des anges. C'est très clair dans la Bible. Quand Satan était encore une étoile du matin, alors qu'il gouvernait encore, le système gouvernemental de Dieu avait déjà commencé. Suite à la création de l'homme, les institutions de base comme le mariage, le mari et la femme, la famille et la relation entre les parents et les enfants sont toutes entrées dans le domaine du gouvernement de Dieu. 

    La leçon de base que tous les frères et sœurs doivent apprendre est que nous ne devrions jamais autoriser la grâce à interférer avec le gouvernement de Dieu. Je dis avec beaucoup d'importance que jamais dans notre vie, nous ne pouvons autoriser la grâce à intervenir dans ce que Dieu a décidé au gouvernement. Dieu veut que les hommes respectent son gouvernement, non pour le renverser. Si nous ignorons le gouvernement de Dieu, nous sommes des gens sans loi devant Dieu. Comme nous n'avons jamais vu le royaume, sauf comme on le voit dans l'église, il est impératif pour nous de voir le système de gouvernement. En fait, le système de grâce est dans le but de compléter le système de gouvernement. Le système de gouvernement n'est pas pour le système de grâce, mais la grâce est pour l'achèvement du gouvernement. 

    Beaucoup tiennent à une erreur fondamentale: ils affirment que la grâce peut mettre de côté le gouvernement. La vérité est que ce que Dieu fait dans la grâce ne modifie jamais le gouvernement de Dieu. Le pardon de grâce que nous recevons de Dieu ne change pas son pardon gouvernemental. Peu importe combien nous recevons le pardon dans la grâce, cela n'affecte pas encore le pardon du gouvernement. 

    Le gouvernement de Dieu est un principe indépendant. Du début à la fin, Dieu apporte son système gouvernemental. Grace ne fait que compléter le gouvernement. Le système de grâce a été ajouté en raison de l'insubordination et de la rébellion de l'homme sous le système de gouvernement. La grâce a pour objet de racheter et de restaurer ceux qui sont insubordonnés et rebelles, afin qu'ils soient soumis au système gouvernemental de Dieu. Par conséquent, la grâce donne une aide au système de gouvernement de Dieu. 

    Exemples du gouvernement de Dieu 

    1. ADAM 

    Vous vous souvenez de l'histoire tragique de la chute d'Adam. Après que Dieu a créé Adam, il a planté un jardin et l'a mis en charge. Dieu a littéralement donné ce jardin à Adam et Eve. «Eden» signifie «plaisir». Donc, ce premier couple vivait dans un jardin de plaisirs. Alors ils ont péché contre Dieu. Même si Dieu leur a donné la promesse de la rédemption, en disant qu'un Sauveur viendrait comme la semence des femmes, il les a chassés du jardin d'Eden. C'est la grâce de Dieu de sauver, mais cela n'a pas changé le gouvernement de Dieu en conduisant Adam et Eve. 

    Non seulement Adam a été jeté hors d'Eden, mais aussi Dieu a fixé des chérubins pour garder le jardin afin qu'Adam ne puisse plus entrer. C'est aussi le gouvernement de Dieu. Ainsi, nous pouvons voir que le gouvernement de Dieu et la grâce de Dieu sont deux questions distinctes. La grâce donne à l'homme la promesse d'un Sauveur, mais le gouvernement de Dieu détourne ce même homme du jardin d'Eden. 

    2. LES ISRAELITES 

    Arrivés à Kadesh-Barnea, les Israélites ont refusé d'entrer dans Canaan; par conséquent, Dieu leur a refusé ce privilège. Bien qu'ils se soient repentis et essayé d'entrer, beaucoup d'entre eux ont été tués par les Cananéens, car Dieu avait interdit le chemin. Leurs cris n'ont pas changé la décision de Dieu (N ° 13 et 14). Dieu a son acte gouvernemental; Il ne permettra pas aux hommes d'interférer avec son gouvernement. 

    3. MOSES 

    Moïse n'a pas sanctifié le Seigneur devant les yeux du peuple quand il a battu le rocher deux fois; en conséquence, il ne pouvait entrer dans Canaan (Nb 20: 7-12). Bien que Dieu ait eu pitié de lui en l'amenant au sommet de Pisgah, il ne lui a pas permis d'entrer à Canaan avec son peuple. Moïse pouvait voir la terre avec Dieu sur Pisgah, mais il ne pouvait pas entrer (voir Deut 34). Pour que Moïse voit les limites du pays de Canaan depuis le sommet de la montagne, c'était la grâce de Dieu; pour qu'il ne puisse pas entrer dans le gouvernement de Dieu. 

    4. DAVID 

    Après que David a péché, Dieu a été gracieux et miséricordieux envers lui en pardonnant son péché. Dieu lui a même donné une grâce spéciale après cet incident en permettant à David d'avoir une communion inhabituelle avec lui. Pourtant, l'épée n'a jamais quitté sa maison (2 Sam. 12: 7-14). C'est le gouvernement de Dieu. 

    5. PAUL ET BARNABAS 

    Paul et Barnabas se séparèrent l'un de l'autre à cause de Mark (Actes 15: 37-39). Marc était le parent de Barnabas (Col. 4:10). Il a abandonné Paul et Barnabas lors de leur premier voyage missionnaire, mais Barnabas était prêt à le reprendre lors du prochain voyage. De toute évidence, cela était dû à leur relation dans la chair. Après que Barnabas ait été séparé de Paul, il a pris Mark à Chypre, leur lieu d'origine, indiquant qu'ils ont travaillé ensemble selon la relation charnelle. Bien que Barnabas soit toujours utilisé de Dieu et a toujours fait un bon travail, néanmoins, le Saint-Esprit a pris son nom de la Bible par la suite. Sans doute, son nom est dans le livre de la vie, mais il n'est plus enregistré dans le livre des Actes. C'est le gouvernement de Dieu. Sous le gouvernement de Dieu, l'homme n'est pas libre de marcher à sa façon. 

    Soumission au gouvernement de Dieu 

    Ainsi, le système de grâce et le système de gouvernement sont deux questions distinctes. Plus une personne est humilienne, plus il progresse dans le système gouvernemental de Dieu. Ne pensez jamais que, parce que vous avez entré dans le système de la grâce de Dieu, vous pouvez donc échapper au système du gouvernement de Dieu. 

    Grace ne peut jamais annuler le gouvernement; plutôt, la grâce permet aux gens d'obéir au gouvernement. Je peux dire avec beaucoup de sérieux que la grâce nous donne la force d'être soumise au gouvernement. Cela ne nous rend pas rebelles et désireux de renverser le gouvernement. Ces deux systèmes se complètent. Grace ne supprime jamais le gouvernement. Seul un imbécile dirait que depuis qu'il a reçu la grâce, il peut se permettre d'être lâche et négligent. Quelle chose stupide serait. 

    Plus une personne comprend une grâce, plus il sera en tant que serviteur ou maître. Plus une personne connaît la grâce, mieux il est en tant que mari, parent, enfant ou citoyen, car il est plus capable de se soumettre à l'autorité. Celui qui reçoit plus de la grâce de Dieu sait plus comment maintenir le gouvernement de Dieu. Je n'ai pas encore vu quelqu'un qui connaît vraiment la grâce de Dieu détruire le gouvernement de Dieu. 

    Couverture de la tête et gouvernement de Dieu 

    La question de la couverture de la tête appartient au gouvernement de Dieu. Pour ceux qui ne connaissent pas le gouvernement de Dieu, il est impossible de les exhorter à avoir la tête couverte. Ils ne seront pas en mesure de comprendre le montant de cette question. Mais ceux qui ont vu le gouvernement de Dieu dans la Parole révélée de Dieu sont en mesure d'apprécier l'énorme lien entre la tête et le gouvernement de Dieu. "Maintenant, je vous loue que vous vous souvenez de moi en toutes choses, et que vous ayez les traditions, même si je vous les ai livrées. Mais je voudrais que vous sachiez que la tête de tout homme est le Christ; et la tête de la femme est l'homme; et la tête du Christ est Dieu "(1 Corinthiens 11: 2-3). Ce que nous trouvons ici concerne le gouvernement de Dieu. 

    La relation ici décrite n'est pas celle du Père et du Fils, mais celle de Dieu et du Christ. Pour utiliser une expression moderne, Christ est le représentant de Dieu. La relation entre le père et le fils appartient à la divinité, mais le Christ envoyé de Dieu touche à l'arrangement de Dieu, le gouvernement de Dieu. "Et c'est la vie éternelle, afin qu'ils te connaissent le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, même Jésus-Christ" (Jean 17: 3). Dieu est Dieu, et Christ est envoyé par Dieu. C'est leur relation dans le gouvernement de Dieu. Le Fils, à l'origine égal à Dieu, était disposé à être envoyé par Dieu comme le Christ. Dieu est resté en haut comme Dieu, mais Christ a été envoyé pour faire son travail. C'est le premier ordre des événements dans le gouvernement de Dieu. 

    Dans le dessein de Dieu, le Christ est mis en place pour être le chef de chacun; Par conséquent, toutes les personnes doivent l'obéir. Il est le premier-né de toute la création et son premier fruit. Il est la tête de chaque homme; chacun devrait être soumis à lui. C'est un principe fondamental sous le gouvernement de Dieu. Le Christ étant la tête de chaque homme est lié, non au système de la grâce, mais au système du gouvernement de Dieu. De même, l'homme étant le chef de la femme appartient également au système gouvernemental de Dieu. Dieu dans son gouvernement établit l'homme comme la tête tout comme il établit le Christ en tant que tête et lui-même comme chef. Ainsi, le système est terminé. 

    Dieu est lui-même la tête; Il crée le Christ comme tête; et il rend l'homme à la tête. Ce sont les trois grands principes du gouvernement de Dieu. 

    Pour que dieu soit la tête de Christ, il ne s'agit pas de savoir qui est plus grand; plutôt, c'est simplement un arrangement au gouvernement de Dieu. De même, sous le gouvernement de Dieu, le Christ est la tête de chaque homme, et l'homme est le chef de la femme. Tels sont les arrangements de Dieu; tels sont ses rendez-vous. 

    Philippiens 2 est assez clair: le Seigneur Jésus dans son essence éternelle est égal à Dieu; mais dans le gouvernement de Dieu, il est devenu le Christ, et en tant que Christ, Dieu est devenu sa tête.Le Christ lui-même reconnaît dans l'Evangile de Jean que: «Le Fils ne peut rien faire de lui-même, mais ce qu'il voit le Père faire; car ce que fait lui-même, le Fils fait aussi de la même manière» (5:19);"Car je suis descendu du ciel, pour ne pas faire ma propre volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé" (6:38); «J'ai beaucoup de choses à dire et à juger en ce qui concerne vous: mais celui qui m'a envoyé est vrai; et ce que j'ai entendu de lui, ceux-ci me parlent au monde "(8:26); et "Je ne fais rien de moi-même, mais comme le Père m'a enseigné, je parle ces choses" (8:28). Aujourd'hui, le Christ prend sa place dans le gouvernement de Dieu. Selon le conseil de Dieu, il est le Christ et, en tant que Christ, il a besoin d'écouter Dieu. Dieu le Fils n'a pas besoin d'écouter Dieu le Père, car Dieu le Père et Dieu le Fils sont égaux dans l'honneur et la gloire dans la Divinité. Mais, dans le gouvernement de Dieu, le Christ ne se tient pas à la place de Dieu le Fils; plutôt, il se trouve dans la position de Christ, l'Éternel envoyé de Dieu. 

    Un jour, le monde entier saura que le Christ est le chef de tous les hommes, car c'est la décision gouvernementale de Dieu. Aujourd'hui, cela n'est connu que dans l'église; Le monde n'en a aucune connaissance. Mais le jour viendra où toutes les personnes du monde se rendront compte que le Christ est la tête. Il aura la prééminence dans toute la création. Il est le premier-né de toute la création et le premier fruit. Tous doivent être soumis à l'autorité du Christ. De même, le rendez-vous de Dieu en tant que chef de femme n'est connu que dans l'église aujourd'hui. Est-ce que vous comprenez le point? Aujourd'hui, l'église seule sait que le Christ est la tête de l'homme et cet homme est le chef de la femme. 

    Nous avons déjà vu comment la grâce ne peut jamais renverser le gouvernement de Dieu. J'espère que notre leçon sera plus claire lorsque nous apprendrons que la grâce est de soutenir le gouvernement de Dieu, et non de le détruire. Comment quelqu'un peut-il être tellement insensé à tenter d'utiliser la grâce pour interférer avec le gouvernement de Dieu? Le gouvernement de Dieu est inviolable; Sa main le maintient toujours. Personne, juste parce qu'il a cru au Seigneur, peut renverser l'autorité du Père, ou même miner l'autorité de tout gouvernement. Nous ne devons pas dire cela parce que nous sommes chrétiens, nous n'avons pas besoin de payer des impôts. Non, rien de tel! Plus vous êtes chrétien, plus vous garderez le gouvernement de Dieu. 

    Nous sommes ici aujourd'hui pour maintenir le témoignage de Dieu dans le monde. Dieu nous a montré qu'il y a trois têtes différentes: Dieu est la tête, le Christ est la tête et l'homme est la tête. Il ne s'agit pas d'être frères et sœurs; C'est essentiellement un arrangement gouvernemental. Grace se préoccupe des frères et sœurs, mais le gouvernement est différent. Dieu a souverainement voulu que la tête du Christ soit Dieu lui-même, alors Christ doit obéir; la tête de l'homme est le Christ, donc l'homme doit obéir; et le chef de femme est un homme, et donc la femme doit avoir le signe de l'obéissance sur sa tête. 

    Le sens de la couverture de la tête 

    "Tout homme qui prie ou prophétise, ayant la tête couverte, déshonne la tête. Mais toute femme qui prie ou prophétise avec sa tête dévoilée déshonore sa tête; car c'est une seule et même chose comme si elle était rasée "(1 Corinthiens 11: 4-5). 

    La signification de la couverture de la tête est: je me soumets au gouvernement de Dieu; J'accepte la position nommée de Dieu; Je n'ose pas annuler son gouvernement par la grâce que j'ai reçue; Je n'ose même pas y penser; Au contraire, j'accepte le gouvernement de Dieu. Comme le Christ accepte Dieu comme sa tête, tout le monde doit accepter le Christ comme sa tête. De même, la femme devrait accepter de manière représentative l'homme comme sa tête. En couvrant la tête, la femme signifie qu'elle n'est pas la tête, qu'elle est comme si elle n'avait pas de tête, car elle est couverte. 

    Rappelons-nous que, bien que dans la pratique, ce ne soit que la femme qui a la tête couverte, mais, en réalité, le Christ a la tête couverte devant Dieu et chaque homme a la tête couverte devant le Christ. Pourquoi donc est-ce que Dieu exige que la femme ait la pratique de faire courir sa tête? C'est en effet merveilleux, car cela implique un principe très profond. 

    Je pense souvent qu'il est impossible de parler avec des frères et des soeurs au sujet de la couverture de tête parce qu'ils n'ont aucune connaissance du gouvernement de Dieu. Avant que quelqu'un puisse comprendre la tête, il doit d'abord connaître le gouvernement de Dieu. Toute la question est réglée une fois que l'on voit que le Christ a sa tête portée devant Dieu. Combien devrais-je couvrir ma tête devant lui! Je dois le couvrir afin qu'il ne soit plus vu ou exposé, car Dieu est ma tête. En fait, la tête de chacun doit être couverte devant Dieu. Puisque le Christ est la tête, je ne peux pas avoir vu la tête ou la tête. 

    Ici, je voudrais dire aux femmes chrétiennes que Dieu a nommé l'homme pour être la tête de la femme. En ces jours où l'autorité de Dieu est inconnue dans le monde, le Seigneur n'exige cet ordre que dans l'église. Cela affecte donc le fait même de notre être chrétien. Dieu nous demande dans l'église d'accepter ce qu'Il a désigné de façon gouvernementale. 

    La responsabilité des soeurs 

    Quand une soeur couvre sa tête, elle se tient devant Dieu sur la base de la position du Christ devant Dieu et la position de l'homme devant le Christ. Dieu veut que la femme recouvre sa tête pour manifester son gouvernement sur la terre. Ce privilège ne concerne que la femme. Elle ne couvre pas sa tête simplement pour elle-même; elle le représente de façon représentative. Pour elle-même, c'est parce qu'elle est une femme; de manière représentative, c'est parce qu'elle représente l'homme avant le Christ et le Christ devant Dieu. Alors, quand la femme couvre sa tête devant Dieu, c'est exactement la même chose que si Christ couvrait sa tête devant Dieu. De même, quand la femme couvre la tête devant l'homme, c'est exactement la même chose que si l'homme couvrait sa tête devant le Christ. L'homme ou la femme ne devrait pas avoir de tête puisque le Christ est la tête. Si la tête n'est pas couverte, il y aura deux têtes. Entre Dieu et Christ, une tête doit être couverte; De même, il doit être entre homme et femme et donc entre le Christ et chaque homme. Si une tête n'est pas couverte, le résultat sera qu'il y a deux têtes, et le gouvernement de Dieu ne permet pas deux têtes. Si Dieu est la tête, alors Christ n'est pas; Si Christ est la tête, alors l'homme n'est pas; et si l'homme est la tête, alors la femme ne l'est pas. 

    Dieu appelle les sœurs à montrer cet arrangement. C'est par les sœurs que le système gouvernemental de Dieu doit être affiché. Ce sont les soeurs qui sont responsables d'avoir le signe de l'obéissance sur leurs têtes. Dieu demande spécifiquement aux femmes de se couvrir la tête en priant ou en prophétisant. Pourquoi? Parce qu'ils doivent connaître le gouvernement de Dieu quand ils viennent devant lui. En allant devant Dieu pour prier pour les gens ou pour aller devant les gens pour prophétiser pour Dieu, que ce soit en priant ou en prophétisant, que ce soit dans Dieu ou dans ce qui vient de Dieu, dans tout ce qui est lié à Dieu, la couverture de la tête est demandé. Le but est de manifester le gouvernement de Dieu. 

    L'homme ne doit pas se couvrir la tête. C'est dommage pour sa tête si un homme couvre la tête devant la femme, car l'homme représente le Christ. 

    Comment recouvrir la tête 

    "Car si une femme n'est pas voilée, laissez-la aussi bercée; mais s'il est dommage qu'une femme soit rasée ou rasée, laissez-la voilée" (1 Corinthiens 11: 6). En d'autres termes, Dieu dit aux sœurs d'être approfondies. 

    Aucune femme ne peut garder ses cheveux et ne pas avoir la tête couverte. Si elle n'est pas couverte, elle devrait avoir ses cheveux soit rasés ou rasés. Si elle se sent honteuse d'avoir ses cheveux égrappés ou rasés, elle devrait être couverte. Tout doit être fait à fond, pas en demi-mesure. 

    "Car un homme ne doit pas avoir sa tête voilée, pour autant qu'il soit l'image et la gloire de Dieu; mais la femme est la gloire de l'homme" (v. 7). Puisque l'homme représente l'image et la gloire de Dieu, il ne doit pas couvrir sa tête. Mais la femme est la gloire de l'homme, alors elle devrait couvrir sa tête. Si une femme ne couvre pas sa tête, elle ne peut pas démontrer que cet homme est la tête."Car l'homme n'est pas de la femme; mais la femme de l'homme; car l'homme n'a pas non plus été créé pour la femme; mais la femme pour l'homme "(v. 8-9). Ces deux versets rendent très clair que la question dont nous sommes saisis concerne le gouvernement. "Car l'homme n'est pas de la femme" - c'est Dieu fait. Dans la création de Dieu, l'homme n'est pas venu par une femme, mais une femme de la côte est prise de l'homme. Par conséquent, la tête était Adam, pas Eve. En outre, "l'homme n'a pas non plus été créé pour la femme; mais la femme pour l'homme. "Juste par l'ordre de Dieu dans la création, la femme devrait être soumise à l'homme. 

    "Pour cette raison, la femme doit avoir un signe d'autorité sur sa tête, à cause des anges" (v. 10). La Bible ne précise pas ce qui doit être utilisé pour la couverture; il dit seulement que la tête, où les cheveux poussent, devrait être couverte. Pourquoi la tête devrait-elle être couverte? En raison des anges. 

    Je suis souvent émerveillé de cet enseignement merveilleux selon lequel les sœurs devraient avoir sur leurs têtes le signe de l'autorité pour l'amour des anges. Nous connaissons l'histoire tragique de la façon dont certains des anges ont péché. Satan s'est révolté contre Dieu. Pourquoi? Parce qu'il souhaitait se faire égal avec Dieu. En d'autres termes, l'ange Lucifer a tenté d'exposer sa tête devant Dieu et a refusé de se soumettre à son autorité. Dans Ésaïe 14, Satan a constamment réitéré: "Je le ferai". "Et tu as dit dans ton coeur: je monterai au ciel, j'élaborerai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu et je m'assois sur la montagne de l'assemblée, parties extrêmes du nord; Je monterai au-dessus des hauteurs des nuages; Je me ferai comme le Très-Haut "(v. 13-14). Juste dans ce passage, nous voyons un archange tomber pour devenir Satan. Apocalypse 12 nous montre encore que lorsque Satan est tombé, un tiers de la force angélique est tombé avec lui (Apocalypse 12: 4). Pourquoi les anges sont-ils tombés? En raison de leur ne pas être soumis à l'autorité de Dieu la tête, mais essayant plutôt d'exposer leurs propres têtes 

    Aujourd'hui, la femme a un signe d'autorité sur sa tête à cause des anges, c'est-à-dire comme témoignage des anges. Seules les sœurs de l'église peuvent en témoigner, car les femmes du monde n'en savent rien. Aujourd'hui, lorsque les soeurs ont le signe de l'autorité sur leurs têtes, elles témoignent: «J'ai couvert ma tête pour ne pas avoir la tête, car je ne cherche pas à être la tête. Ma tête est voilée et j'ai accepté l'homme comme chef et accepter l'homme en tant que tête signifie que j'ai accepté le Christ comme la tête et Dieu comme tête. Mais certains de vous, les anges, se sont révoltés contre Dieu. "C'est ce que l'on entend par" à cause des anges ". 

    Je suis sur la tête un signe d'autorité. Je suis une femme avec la tête couverte. C'est un excellent témoignage des anges, des morts tombés et des non-chutés. Pas étonnant que Satan s'oppose constamment à la question de la couverture de la tête. Cela le rend vraiment honteux. Nous faisons ce qu'il n'a pas fait. Ce que Dieu n'a pas reçu des anges, il a maintenant de l'église. Parce que certains des anges ne se soumettent pas à l'autorité de Dieu et de Son Christ, le monde est soumis à une grande confusion. La chute de Satan a causé beaucoup plus de problèmes que la chute de l'homme.Mais, grâce à Dieu, ce qu'Il n'a pas pu obtenir des anges déchus, il a obtenu de l'église. 

    Lorsque de nombreuses sœurs de l'église prennent la place à la femme et apprennent à couvrir leurs têtes, elles envoient une parole de témoignage non prononcée aux anges dans l'air, selon laquelle Dieu a obtenu dans l'église ce qu'il désire. Pour cette raison, la femme doit avoir sur sa tête un signe d'autorité, un témoignage aux anges. 

    Les extrêmes 

    Les gens, cependant, peuvent aller aux extrêmes, en pensant que, puisque l'homme est la tête et que la femme doit obéir à l'autorité de l'homme, alors la femme devrait prendre l'attitude de soumission aveugle. C'est une tendance humaine à aller aux extrêmes: soit ne pas bouger ni passer à l'extrême opposé. Alors Paul nous avertit d'un «cependant», car ce n'est pas simple. En effet, c'est le témoignage extérieur, mais qu'en est-il du fait intérieur? "Néanmoins, ni la femme sans l'homme, ni l'homme sans la femme, dans le Seigneur" (v. 11). Pourquoi est-ce vrai? "Car, comme la femme est de l'homme, l'homme est aussi par la femme; mais tout est de Dieu "(v. 12). 

    Au jardin d'Eden, une femme a été enlevée de l'homme. Mais après le jardin d'Eden, l'homme doit sortir de la femme. Aucun homme n'est né sans femme. En fait, l'homme ne peut se passer de femme et ne peut pas se passer de l'homme. On ne peut pas dire qu'il ou elle est spécial, car toutes choses sont de Dieu. Donc, l'ordre de couvrir la tête ne signifie plus que d'avoir un signe d'autorité sur la tête. Comme toutes les choses sont de Dieu, il n'y a pas de place pour se vanter ou pour déprécier. 

    "Jugez-vous en vous-mêmes: est-ce que c'est une femme qui prie pour que Dieu soit dévoilé?" (V. 13). Paul dirige cette question surtout pour les soeurs. Après que vous savez que dans le gouvernement de Dieu, la tête du Christ est Dieu, la tête de chaque homme est le Christ, la tête de la femme est l'homme, et que Dieu a désigné une femme pour représenter tout homme et aussi pour représenter le Christ devant Dieu. Après Vous savez tout cela, est-il approprié pour une femme de prier Dieu dévoilé? 

    «La nature même ne vous apprend-elle pas, que si un homme a les cheveux longs, c'est un déshonneur pour lui?» (V. 14). Paul utilise ici le sentiment de l'église pour juger cette affaire. "Mais si une femme a les cheveux longs, c'est une gloire pour elle: car ses cheveux lui sont donnés pour une couverture" (v. 15). Les femmes partout dans le monde ont des trésors, car c'est leur gloire. Ils aiment garder leurs cheveux. Je n'ai pas encore vu une femme lâche les cheveux dans les poubelles! Les cheveux sont trop précieux. Il semble que Dieu a donné des cheveux longs à la femme pour une couverture. Paul explique que, comme Dieu a donné des cheveux longs à la femme pour une couverture, la femme devrait ajouter un autre revêtement sur cette couverture naturelle. La femme devrait volontairement mettre une autre couverture sur sa tête. Ceci est clair si vous lisez les versets 15 et 6 ensemble. "Car si une femme n'est pas voilée, laissez-la aussi bercée; mais s'il est dommage pour une femme de se faire tordre ou rasée, laissez-la voiler"; "Mais si une femme a de longs cheveux, c'est une gloire pour elle: car ses cheveux lui sont donnés pour une couverture." Dieu a couvert la tête d'une femme avec les cheveux, donc elle qui accepte l'autorité de Dieu devrait utiliser quelque chose pour couvrir ses cheveux . Sinon, elle devrait cisailler les cheveux que Dieu lui a donnés. En d'autres termes, si vous acceptez la couverture de Dieu, vous devez ajouter vous-même. Si vous rejettez Dieu, vous devriez décoller ce que Dieu vous a donné. La Bible indique que les cheveux longs sont insuffisants; une autre couverture de tête doit être ajoutée. 

    Aujourd'hui, les gens ne conservent aucun de ces deux ordres de la Bible. Si une soeur ne couvre pas ses cheveux, mais la cisaille ou la rasbe, elle peut encore être comptée comme écoutant le mot de la Bible. Mais aujourd'hui, la femme ne brille ni ne couvre ses cheveux, une double désobéissance. 

    Que doit faire l'obéissant? Puisque Dieu m'a couvert la tête, je la couvrirai aussi. Dieu me couvre les cheveux naturels, et je vais le couvrir d'un signe. Ceux qui connaissent Dieu doivent ajouter leur signe au signe de Dieu. 

    En ce qui concerne le Contentieux 

    "Mais si quelqu'un semble litigieux, nous n'avons pas une telle coutume, ni les églises de Dieu" (v. 16). Je pense que Paul parle très sérieusement. Il connaissait bien ces Corinthiens, et il y a beaucoup de gens de ce genre, pas seulement à Corinthe, mais à tous les endroits encore aujourd'hui. 

    "Si quelqu'un semble litigieux." De quoi est-il controversé? Quel est le problème qui est abordé dans les versets 1-15, le verset 16 renvoie sûrement au sujet des versets 1-15? Paul souligne simplement qu'il est faux de se prononcer contre ce qui est prévu dans les versets 1-15. 

    "Si quelqu'un semble être controversé". Il y en a beaucoup qui aiment faire valoir qu'il n'est pas nécessaire pour la femme d'avoir la tête couverte. Ils disent que Dieu étant la tête de Christ, le Christ étant la tête de tout homme, et l'homme qui est la tête de la femme sont des choses qui concernent les Corinthiens, et non l'univers. Mais, grâce à Dieu, être chrétien est une préoccupation universelle et non corinthienne. Dieu merci, Dieu étant la tête du Christ est aussi une affaire universelle et non corinthienne. Et moi aussi, le plus petit de tous les serviteurs de Dieu, disent de même: être la tête de la femme est une question universelle, pas seulement une affaire corinthienne. 

    "Si quelqu'un semble être litigieux". Certains semblent s'imaginer que les soeurs ne doivent pas avoir la tête couverte. Ils résistent à la parole de Paul et s'opposent à ce qu'il a reçu du Seigneur et les ont livrés. Que répond Paul? "Nous n'avons pas une telle coutume". Le "nous" souligne Paul et les apôtres. Il n'y a pas de coutume parmi les apôtres que les soeurs ne sont pas couvertes. C'est une question qui n'est pas négociable. Si l'on veut encore contester, la réponse est «ni les églises de Dieu». Il est donc hors de contestation. 

    Paul nous montre ce que les églises de Dieu avaient décidé de faire. Selon la coutume de cette époque, quand les Juifs sont entrés dans la synagogue, ils ont couvert leurs têtes. Les hommes et les femmes se couvraient la tête. Ils ont tous deux utilisé un voile appelé "tallith" pour couvrir leurs têtes quand ils sont entrés dans la synagogue. Sinon, ils ne pouvaient pas entrer. Les Grecs de cette époque, cependant, avaient des coutumes différentes (et Corinth, par ailleurs, était une ville grecque). Ni les hommes ni les femmes ne couvraient leur tête lorsqu'ils sont entrés dans les temples. Il n'y avait pas de nation ou race gentile au temps de Paul qui obligeait la femme à être voilée et l'homme dévoilé. Soit les hommes comme les femmes étaient voilés, comme chez les Juifs, ou personne n'était voilé, comme chez les Gentils. Seulement parmi les chrétiens, l'homme avait la tête dévoilée et la femme avait la tête couverte. 

    Ainsi, pour que l'homme soit découvert et la femme couverte est une accusation que seuls les apôtres chrétiens ont donné. C'est une pratique que les églises de Dieu tiennent, car il est différent des coutumes juives et des gentils. C'est quelque chose de nouveau, et c'est de Dieu. 

    Tous les apôtres croyaient que la femme aurait la tête couverte. Si quelqu'un profite aujourd'hui pour être un apôtre et ne croit pas encore à la tête de la femme, il ne peut pas être compté comme l'un des apôtres. Il doit être considéré comme un étranger. Il n'y a pas une telle pratique parmi les apôtres de ne pas croire cela. Si une église ne croit pas, la réponse de Paul est: «Nous n'avons pas une telle coutume, ni les églises de Dieu». Aucune des églises locales que les apôtres avaient visité n'avait aucune coutume de discuter de la tête de la femme. Donc, la réponse à ceux qui font valoir, c'est qu'il n'existe pas de pratique pratique pour y remédier. Dans les versets 1-15, Paul est disposé à raisonner, mais après cela, il ne justifie plus. Si quelqu'un semble être controversé, Paul dit qu'aucun apôtre n'approuvera son opinion. Si quelqu'un veut discuter, aucune église ne sera d'accord avec son point de vue. Vous êtes en dehors de la communauté des églises et des apôtres. 

    Par conséquent, laissez nos soeurs couvrir leurs têtes dans l'église en priant ou prophétisant. Pourquoi? Pour manifester que, dans l'église, Dieu a obtenu ce qu'il a échoué dans le monde, dans l'univers et parmi les anges. 

    Le principe de représentation 

    Nous, chrétiens, vivons sous deux principes différents: le personnel et le représentant. Nous vivons non seulement personnellement, mais aussi de façon représentative devant Dieu. Si je ne me trompe pas, à l'avenir, nous serons jugés à la fois pour nous-mêmes et en capacité de représentation. 

    1. ILLUSTRÉ PAR LES MAÎTRES 

    Par exemple, voici un maître sous lequel sont plusieurs serviteurs. Ce maître est un frère dans le Seigneur, mais il traite ses serviteurs injustement, injustifieusement, déraisonnablement et sévèrement. Dans le futur, il sera effectivement jugé par Dieu pour son injustice, l'injustice, le caractère déraisonnable et la dureté. Mais il doit également recevoir un jugement supplémentaire, parce que non seulement notre frère a une relation avec ses serviteurs, mais il représente aussi notre Seigneur comme maître devant Dieu. Chaque fois qu'il agit comme maître, il représente le Seigneur. La façon dont il traite ses serviteurs reflète comment le Seigneur traiterait le sien. Ainsi, s'il pèche, il pèche en représentation et en conduite personnelle. Il sera jugé pour ses propres péchés et aussi pour le péché de déformer le Seigneur. 

    2. ILLUSTRÉ PAR LES SERVIERS 

    Supposons que je suis un serviteur chrétien plutôt qu'un maître. Si je roule, je suis au repos, je mets, triche, ou je ne fais que des lèvres, je serai jugé pour ces péchés. Mais mon jugement ne s'arrêtera pas là, car en tant que serviteur, je représente tous les serviteurs qui servent le Seigneur qui est au ciel. S'il ne s'agissait que d'une question de service devant les hommes, je pourrais peut-être tricher, voler et être au ralenti. Pourtant, chaque fois que la Bible parle d'être un serviteur, on nous rappelle que nous avons un Seigneur dans le ciel. Donc, je ne suis pas seulement un serviteur; Je représente également tous les serviteurs. Je suis un serviteur en tant que personne et en tant que représentant. 

    3. ILLUSTRÉ PAR MOSES 

    Moïse a perdu son sang-froid devant les gens d'Israël à Meribah parce qu'ils ont tenté Dieu. Il a frappé le rocher deux fois avec la tige. Immédiatement, Dieu l'a réprimandé. Si, en perdant son sang-froid, Moïse ne se trompait que comme individu, même s'il était aussi un chef du peuple, il pourrait encore être pardonné. N'est-ce pas une fois auparavant, quand il a vu le peuple d'Israël adorer le veau d'or sur la plaine, il a montré une colère encore plus grande en écrasant les deux tableaux de loi inscrits personnellement par la main de Dieu? Mais Dieu ne l'a pas réprimé, car à cette occasion sa colère a représenté la colère de Dieu; donc c'était juste. Mais cette fois-ci, il a battu le rock deux fois, qu'est-ce que Dieu a dit? Dieu a dit: "Parce que vous ne croyez pas en moi, pour me sanctifier aux yeux des enfants d'Israël, n'apportez pas cette assemblée dans le pays que je leur ai donné" (Nb 20, 12). En d'autres termes, Moïse a mal représenté Dieu. Le peuple d'Israël pensait que Dieu était en colère, mais en fait il n'était pas. 

    Position personnelle et poste représentatif 

    Ainsi, nous voyons que le péché personnel et le péché représentatif sont deux choses différentes. En lisant 1 Corinthiens 11: 3, chaque sœur, toute femme (bien que vous ne puissiez pas trouver une telle femme dans le monde) devrait comprendre qu'elle a non seulement sa position personnelle, mais aussi une position représentative. Dieu est la tête du Christ, le Christ est la tête de tout homme, et l'homme est le chef de la femme. Pour cette raison, la femme devrait avoir la tête couverte. 

    En ayant la tête voilée en priant ou en prophétisant, la soeur proclame devant Dieu que personne dans le monde entier ne doit exposer sa tête devant le Christ. En effet, personne ne devrait exposer sa tête devant Dieu, et personne ne devrait avoir son opinion ni son idée devant le Christ. En présence du Christ, toutes les têtes doivent être couvertes, toutes nos opinions et jugements doivent être refusés. Avons-nous confesser au Seigneur, "Vous êtes ma tête". En tant que soeur, votre tête est couverte parce que vous êtes dans un poste représentatif. En effet, vous représentez l'univers entier.Vous déclarez au monde ce que tout le monde doit faire avant le Christ. 

    La couverture de la tête en elle-même est une petite affaire, mais cela constitue un très grand témoignage. 

     

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  • LE PLUS GRAND CADEAU DU CIEL

    Jean 14 : 6

    6 Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.



     

    1 Corinthiens 1 : 30 

    30 Or, c'est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et rédemption,



    Le désir de Dieu, du début à la fin, est centré sur Son Fils. C'est Christ, et Christ seul, que Dieu a en vue pour Son peuple. Ainsi, la croissance spirituelle n'est pas une affaire d'acquisition des choses spirituelles ( que ce soient des doctrines, des vertus, des dons ou des grâces ), mais d'avoir Christ formé en nous.  

    Pour beaucoup, le salut, la paix, le pouvoir, la sainteté, la joie, le service, les habitudes ecclésiales, le ministère, et les doctrines sont simplement des choses divines, indépendantes et quelque chose en soi. Beaucoup d'entre nous sont donc devenus occupés par la poursuite de choses spirituelles, mais ont oublié d'identifier Christ de façon pratique avec ces choses Divines que nous cherchons. Par exemple, quand notre esprit est troublé, nous demandons la paix à Dieu. 


    Quand nous sentons notre nature pécheresse prendre le dessus, nous supplions Dieu pour plus de sainteté. Quand nous ne sommes pas au clair sur un problème spirituel, nous cherchons à apprendre plus de doctrines. Nous cherchons les grâces, les doctrines, et les dons les uns après les autres, tout cela dans une tentative sérieuse pour croître spirituellement. Le peuple du Seigneur est tombé dans une routine qui consiste à être occupé avec les choses spirituelles - - absorbé par les choses externes au Christianisme. 

    TOUTES CHOSES EN CHRIST 

    Cependant, quand nous lisons les Ecritures attentivement, nous découvrons quelque chose d'assez merveilleux. Nous remarquons que Dieu ne nous a pas donné beaucoup de choses spirituelles. Il ne nous donne pas beaucoup de vertus, de dons ou de vérités à acquérir. Dieu nous donne plutôt Son Fils, pour être toutes ces choses pour nous ! De toute évidence, Christ est L'incarnation de toutes choses spirituelles. Il est la somme de toutes choses Divines. Il est L'essence même de toutes vertus spirituelles, grâces, cadeaux, et vérités. Bref, Dieu a investi toute sa plénitude dans Son Fils. 

    Ce fait est clairement établi dans les Ecritures. Ici, nous découvrons que le chemin, la vérité, et la vie que Dieu donne à ses enfants, c'est Christ Lui-même. Donc, Christ n'est pas simplement l'indicateur du chemin, Il est le chemin. Il n'est pas simplement celui qui enseigne la vérité, Il est la Vérité. Il n'est pas simplement celui qui donne la vie, Il est la Vie. Le Christ est L'incarnation de tout ce qu'il nous donne. Il est Lui-même notre Espérance ,notre Paix, notre Sagesse, notre Sanctification, et notre justice. En conséquence, notre espérance n'est pas une chose à rechercher, elle est une Personne ; la paix n'est pas une chose, elle est Christ ; la justice n'est pas simplement justice, elle est Jésus, et cela est vrai pour d'autres choses. L'une est une chose spirituelle, l'autre est le Seigneur Lui-même. La première exhorte les gens à être justes, mais oublie de leur montrer que Christ est leur justice; dans la pratique, c'est comme leur donner une doctrine vide ! Bref, Christ n'est pas simplement celui qui distribue les dons, Il est Lui-même Le Don! 
    CHRIST LE CENTRE 

    Dans ces mots se trouve le secret pour expérimenter la réalité de la croissance et de la vie spirituelle. C'est en connaissant Christ comme notre plénitude. C'est en voyant qu'Il est notre Fin et qu'Il est notre Moyen  - - qu'Il est notre Centre et qu'Il est notre Circonférence. La croissance spirituelle a lieu, quand nous prenons Christ comme étant celui qui est tout pour nous; elle survient quand nous comprenons que Christ est "tout et en tous," et nous lui faisons confiance pour l'être en nous et par nous. 

     

    Hébreux 12 : 2 

    2 ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l'ignominie, et s'est assis à la droite du trône de Dieu.
    Oh, comme cela devrait nous reprendre ! Combien d'entre nous voient Dieu comme celui qui donne beaucoup de choses, mais d'une manière ou d'une autre, les cherchent en dehors de Christ comme si elles étaient détachées de Lui ? En fait, pour beaucoup d'entre nous, les objets et les choses spirituelles ont pris la place de la Personne de Christ! Les doctrines, les dons, et les qualités que nous cherchons se sont substitués au Christ Lui-même! Nous recherchons ce don ou celui-là, nous étudions cette doctrine ou celle-là, et nous cherchons à nous approprier cette vertu ou celle-là, mais nous oublions de le voir, Lui! 

    En ce qui nous concerne, pour avancer spirituellement, nous devons comprendre que quoi que Christ nous donne, c'est lui-même. Chers frères, à moins que Christ ne devienne cette chose spirituelle que nous cherchons, il manquera forcément le pouvoir et la valeur spirituelle. Ce sera quelque chose d'inutile dans nos mains, quelque chose sans vie--quelque chose d'impuissant. Est-ce que cela n'est pas trop souvent notre cas aujourd'hui ? Oh, quel danger il y a à rechercher les choses spirituelles, tout en manquant Christ ! J'aimerais répéter cela à nouveau, cela porte du fruit de se répéter--nous devons être clairs: lorsque le Seigneur Jésus nous donne quelque chose, Il se donne Lui-même pour être cette chose pour nous. 

    CHRIST EST TOUT 
    En voyant que Christ est notre plénitude, cessons d'être occupés par les choses divines. A la place, soyons occupés avec Christ, parce qu'Il est la Substance de toutes choses spirituelles. 
    Ne cherchons plus les objets Divins, mais la Personne Divine; arrêtons de chercher Ses dons, mais cherchons plutôt Celui qui donne. 
    Arrêtons d'être uniquement intéressés à amasser pour nous-mêmes beaucoup de choses spirituelles. A la place, voyons que Dieu nous a donné toutes ces choses dans Son Fils, parce qu'Il l'a fait notre Sagesse, notre Justice, notre Sanctification, notre Rédemption, vraiment, "toutes choses" pour nous. Pouvons-nous remercier Dieu, parce que Son Esprit qui nous habite, le Seigneur Jésus Lui-même, a été fait pour nous tout ce qui nous manque ? 

    Est-ce que vous avez la paix aujourdhui ? Est-ce la sainteté que vous cherchez ? Est-ce que vous aspirez à la clarté et à la vérité ? Est-ce que c'est une plus grande mesure de pouvoir spirituel dont vous avez besoin ? Ne recherchez pas ces choses comme des dons séparés de Dieu, mais plutôt, reconnaissez que Dieu vous a donné toutes ces choses dans Son Fils. 
    Le Seigneur Jésus est tout ce dont vous n'aurez jamais besoin. Permettez au Christ d'être ces choses pour vous. Permettez-lui de vivre Sa vie par vous, et vous Le connaîtrez comme votre Paix, votre Sainteté, votre Vérité, votre Sagesse, et votre Pouvoir. Que de différences cela fait entre obtenir beaucoup de choses Divines, et avoir Christ Lui-même comme ces choses en nous et pour nous! 
    Considérez comme sont vides nos doctrines, nos vertus, nos vérités, et nos cadeaux, quand ils ne sont pas reçus dans la relation vitale au Seigneur Jésus. Ils sont si morts et sans vie !
    Puisse Dieu nous donner beaucoup de grâce pour voir que Jésus Christ Lui-même est notre TOUT, notre Suffisance, et la réponse à toutes les demandes de Dieu.
    Franck Viola
    CHRIST NOTRE TOUT 

    par Frank A. Viola


    "Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui." (Colossiens 1:19) 

    "Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie...." (Jean 14:6) 

    "Or, c'est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et Rédemption." (1 Corinthiens 1:30) 

    "... mais Christ est tout et en tous." (Colossiens 3:11) 

    Le désir de Dieu du début à la fin est centré sur Son Fils. C'est Christ, et Christ seul, que Dieu a en vue pour Son peuple. Ainsi, la croissance spirituelle, n'est pas une affaire d'acquisition des choses spirituelles ( que se soient des doctrines, vertus, dons ou grâces ), mais d'avoir Christ formé en nous. (Gal. 4:19)

    Pour beaucoup, le salut, la paix, le pouvoir, la sainteté, la joie, le service, les habitudes ecclésiales, le ministère, et les doctrines sont simplement des choses divines, indépendantes et quelque chose en soit. Beaucoup d'entre nous sont donc devenus occuper par la poursuite de choses spirituelles, mais ont oublié d'identifier Christ de façon pratique avec ces choses Divines que nous cherchons. Par exemple, quand notre esprit est troublé, nous demandons la paix à Dieu.

    Quand nous sentons notre nature pécheresse prendre le dessus, nous supplions Dieu pour plus de sainteté. Quand nous ne sommes pas au clair sur un problème spirituel, nous cherchons à apprendre plus de doctrines. Nous cherchons les grâces, les doctrines, et les dons les uns après les autres, tout cela dans une tentative sérieuse pour croître spirituellement. Le peuple du Seigneur est tombé dans une routine qui consiste à être occupé avec les choses spirituelles - - absorbé avec les choses externes au Christianisme.

    TOUTES CHOSES EN CHRIST 

    Cependant, quand nous lisons les écritures attentivement, nous découvrons quelque chose d'assez merveilleux. Nous remarquons que Dieu ne nous a pas donné beaucoup de choses spirituelles. Il ne nous donne pas beaucoup de vertus, de dons ou de vérités à acquérir. Dieu nous donne plutôt Son Fils pour être toutes ces choses pour nous ! De toute évidence, Christ est L'incarnation de toutes choses spirituelles. Il est le la somme de toutes choses Divines. Il est L'essence même de toutes vertus spirituelles, grâces, cadeaux, et vérités. Bref, Dieu a investi toute sa plénitude dans Son Fils.

    Ce fait est clairement établi dans Jean 14:6. Ici nous découvrons que le chemin, la vérité, et la vie que Dieu donne à ses enfants est Christ Lui-même. Donc, Christ n'est pas simplement lindicateur du chemin, Il est le chemin. Il n'est pas simplement celui qui enseigne la vérité, Il est la Vérité. Il n'est pas simplement celui qui donne la vie, Il est la Vie. Le Christ est L'incarnation de tout ce qu'il nous donne. Il est Lui-même notre Espérance (1 Tim. 1:1), notre Paix (Eph. 2:14), notre Sagesse, notre Sanctification, et notre justice (1 Cor. 1:30). En conséquence, notre espérance n'est pas une chose à rechercher, elle est une Personne ; la paix n'est pas une chose, elle est Christ ; la justice n'est pas simplement justice, elle est Jésus, et cela est vrai pour d'autres choses. L'un est une chose spirituelle, l'autre est le Seigneur Lui-même. Le premier exhorte les gens à être juste, mais oublie de leur montrer que Christ est leur justice, dans la pratique, c'est comme leur donner une doctrine vide ! Bref, Christ n'est pas simplement celui qui distribue les dons, Il est Lui-même Le Don!

    CHRIST LE CENTRE 

    Dans ces mots se trouve le secret pour expérimenter la réalité de la croissance et de la vie spirituelle. C'est en connaissant Christ comme notre plénitude. C'est en voyant qu'Il est notre Fin et quIl est notre Moyen (Héb 12 :2) - - quIl est notre Centre et quIl est notre Circonférence. La croissance spirituelle a lieu quand nous prenons Christ comme étant celui qui est tout pour nous; elle survient quand nous comprenons que Christ est "tout et en tous," et lui faisons confiance pour lêtre en et par nous.

    Oh, comme cela devrait nous reprendre ! Combien dentre nous voie Dieu comme celui qui donne beaucoup de choses, mais d'une manière ou d'une autre, les cherche en dehors de Christ comme si elles étaient détachées de Lui ? En fait, pour beaucoup dentre nous, les objets et choses spirituelles ont pris la place de la Personne de Christ! Les doctrines, les dons, et les qualités que nous cherchons se sont substitués au Christ Lui-même! Nous recherchons ce don ou celui là, nous étudions cette doctrine ou celle là, et nous cherchons à nous approprier cette vertu ou celle là, mais nous oublions de le voir Lui!

    En ce qui nous concerne, pour avancer spirituellement, nous devons comprendre que quoique Christ nous donne c'est lui-même. Chers frères, à moins que Christ ne devienne cette chose spirituelle que nous cherchons, il manquera forcément le pouvoir et la valeur spirituelle. Ce sera quelque chose d'inutile dans nos mains quelque chose sans vie--quelque chose d'impuissant. Est-ce que cela n'est pas trop souvent notre cas aujourd'hui ? Oh, quel danger il y a à rechercher les choses spirituelles, tout en manquant Christ ! J'aimerai répéter cela nouveau, cela porte du fruit de se répéter--nous devons être clair que lorsque le Seigneur Jésus nous donne quelque chose, Il se donne Lui-même pour être cette chose pour nous.

    CHRIST EST TOUT 

    En voyant que Christ est notre plénitude, cessons d'être occupés par les choses divines. A la place, soyons occupés avec Christ, par ce qu'il est la Substance de toutes choses spirituelles. Ne cherchons plus les objets Divins, mais la Personne Divine; arrêtons de chercher Ses dons, mais cherchons plutôt Celui qui donne.

    Arrêtons d'être uniquement intéressés à amasser pour nous-mêmes beaucoup de choses spirituelles. A la place, voyons que Dieu nous a donné toutes ces choses dans Son Fils, parce quil l'a fait être notre Sagesse, notre Justice, notre Sanctification, notre Rédemption, vraiment, "toutes choses" pour nous. Pouvons nous remercier Dieu parce que Son Esprit qui nous habite, le Seigneur Jésus Lui-même a été fait pour nous tout ce qui nous manque.

    Est-ce que vous avez de la paix aujourdhui ? Est-ce la sainteté que vous cherchez ? Est-ce que c'est après la clarté et après la vérité que vous aspirez ? Est-ce que c'est une plus grande mesure de pouvoir spirituel dont vous avez besoin ? Ne recherchez pas ces choses comme des dons séparés de Dieu, mais plutôt, reconnaissez que Dieu vous a donné toutes ces choses dans Son Fils.

    Le Seigneur Jésus est tout ce dont vous n'aurez jamais besoin. Permettez au Christ d'être ces choses pour vous. Permettez-lui de vivre Sa vie par vous, et vous Le connaîtrez comme votre Paix, votre Sainteté, votre Vérité, votre Sagesse, et votre Pouvoir. Que de différences cela fait entre obtenir beaucoup de choses Divines et avoir Christ Lui-même comme ces choses dans et pour nous!

    Considérez comme vides sont nos doctrines, nos vertus, nos vérités, et nos cadeaux quand ils ne sont pas reçus dans la relation vitale au Seigneur Jésus. Ils sont si morts et sans vie ! Puisse Dieu nous donner beaucoup de grâce pour voir que Jésus Christ Lui-même est notre TOUT, notre Suffisance, et la réponse à toutes les demandes de Dieu.

    CHRIST NOTRE TOUT

    par Frank A. Viola

    "Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui." (Colossiens 1:19)

    "Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie...." (Jean 14:6)

    "Or, c'est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et Rédemption." (1 Corinthiens 1:30)

    "... mais Christ est tout et en tous." (Colossiens 3:11)

    Le désir de Dieu du début à la fin est centré sur Son Fils. C'est Christ, et Christ seul, que Dieu a en vue pour Son peuple. Ainsi, la croissance spirituelle, n'est pas une affaire d'acquisition des choses spirituelles ( que se soient des doctrines, vertus, dons ou grâces ), mais d'avoir Christ formé en nous. (Gal. 4:19)

    Pour beaucoup, le salut, la paix, le pouvoir, la sainteté, la joie, le service, les habitudes ecclésiales, le ministère, et les doctrines sont simplement des choses divines, indépendantes et quelque chose en soit. Beaucoup d'entre nous sont donc devenus occuper par la poursuite de choses spirituelles, mais ont oublié d'identifier Christ de façon pratique avec ces choses Divines que nous cherchons. Par exemple, quand notre esprit est troublé, nous demandons la paix à Dieu.

    Quand nous sentons notre nature pécheresse prendre le dessus, nous supplions Dieu pour plus de sainteté. Quand nous ne sommes pas au clair sur un problème spirituel, nous cherchons à apprendre plus de doctrines. Nous cherchons les grâces, les doctrines, et les dons les uns après les autres, tout cela dans une tentative sérieuse pour croître spirituellement. Le peuple du Seigneur est tombé dans une routine qui consiste à être occupé avec les choses spirituelles - - absorbé avec les choses externes au Christianisme.

    TOUTES CHOSES EN CHRIST

    Cependant, quand nous lisons les écritures attentivement, nous découvrons quelque chose d'assez merveilleux. Nous remarquons que Dieu ne nous a pas donné beaucoup de choses spirituelles. Il ne nous donne pas beaucoup de vertus, de dons ou de vérités à acquérir. Dieu nous donne plutôt Son Fils pour être toutes ces choses pour nous ! De toute évidence, Christ est L'incarnation de toutes choses spirituelles. Il est le la somme de toutes choses Divines. Il est L'essence même de toutes vertus spirituelles, grâces, cadeaux, et vérités. Bref, Dieu a investi toute sa plénitude dans Son Fils.

    Ce fait est clairement établi dans Jean 14:6. Ici nous découvrons que le chemin, la vérité, et la vie que Dieu donne à ses enfants est Christ Lui-même. Donc, Christ n'est pas simplement lindicateur du chemin, Il est le chemin. Il n'est pas simplement celui qui enseigne la vérité, Il est la Vérité. Il n'est pas simplement celui qui donne la vie, Il est la Vie. Le Christ est L'incarnation de tout ce qu'il nous donne. Il est Lui-même notre Espérance (1 Tim. 1:1), notre Paix (Eph. 2:14), notre Sagesse, notre Sanctification, et notre justice (1 Cor. 1:30). En conséquence, notre espérance n'est pas une chose à rechercher, elle est une Personne ; la paix n'est pas une chose, elle est Christ ; la justice n'est pas simplement justice, elle est Jésus, et cela est vrai pour d'autres choses. L'un est une chose spirituelle, l'autre est le Seigneur Lui-même. Le premier exhorte les gens à être juste, mais oublie de leur montrer que Christ est leur justice, dans la pratique, c'est comme leur donner une doctrine vide ! Bref, Christ n'est pas simplement celui qui distribue les dons, Il est Lui-même Le Don!

    CHRIST LE CENTRE

    Dans ces mots se trouve le secret pour expérimenter la réalité de la croissance et de la vie spirituelle. C'est en connaissant Christ comme notre plénitude. C'est en voyant qu'Il est notre Fin et quIl est notre Moyen (Héb 12 :2) - - quIl est notre Centre et quIl est notre Circonférence. La croissance spirituelle a lieu quand nous prenons Christ comme étant celui qui est tout pour nous; elle survient quand nous comprenons que Christ est "tout et en tous," et lui faisons confiance pour lêtre en et par nous.

    Oh, comme cela devrait nous reprendre ! Combien dentre nous voie Dieu comme celui qui donne beaucoup de choses, mais d'une manière ou d'une autre, les cherche en dehors de Christ comme si elles étaient détachées de Lui ? En fait, pour beaucoup dentre nous, les objets et choses spirituelles ont pris la place de la Personne de Christ! Les doctrines, les dons, et les qualités que nous cherchons se sont substitués au Christ Lui-même! Nous recherchons ce don ou celui là, nous étudions cette doctrine ou celle là, et nous cherchons à nous approprier cette vertu ou celle là, mais nous oublions de le voir Lui!

    En ce qui nous concerne, pour avancer spirituellement, nous devons comprendre que quoique Christ nous donne c'est lui-même. Chers frères, à moins que Christ ne devienne cette chose spirituelle que nous cherchons, il manquera forcément le pouvoir et la valeur spirituelle. Ce sera quelque chose d'inutile dans nos mains quelque chose sans vie--quelque chose d'impuissant. Est-ce que cela n'est pas trop souvent notre cas aujourd'hui ? Oh, quel danger il y a à rechercher les choses spirituelles, tout en manquant Christ ! J'aimerai répéter cela nouveau, cela porte du fruit de se répéter--nous devons être clair que lorsque le Seigneur Jésus nous donne quelque chose, Il se donne Lui-même pour être cette chose pour nous.

    CHRIST EST TOUT

    En voyant que Christ est notre plénitude, cessons d'être occupés par les choses divines. A la place, soyons occupés avec Christ, par ce qu'il est la Substance de toutes choses spirituelles. Ne cherchons plus les objets Divins, mais la Personne Divine; arrêtons de chercher Ses dons, mais cherchons plutôt Celui qui donne.

    Arrêtons d'être uniquement intéressés à amasser pour nous-mêmes beaucoup de choses spirituelles. A la place, voyons que Dieu nous a donné toutes ces choses dans Son Fils, parce qu’il l'a fait être notre Sagesse, notre Justice, notre Sanctification, notre Rédemption, vraiment, "toutes choses" pour nous. Pouvons-nous remercier Dieu parce que Son Esprit qui nous habite, le Seigneur Jésus Lui-même a été fait pour nous tout ce qui nous manque.

    Est-ce que vous avez de la paix aujourd’hui ? Est-ce la sainteté que vous cherchez ? Est-ce que c'est après la clarté et après la vérité que vous aspirez ? Est-ce que c'est une plus grande mesure de pouvoir spirituel dont vous avez besoin ? Ne recherchez pas ces choses comme des dons séparés de Dieu, mais plutôt, reconnaissez que Dieu vous a donné toutes ces choses dans Son Fils.

    Le Seigneur Jésus est tout ce dont vous n'aurez jamais besoin. Permettez au Christ d'être ces choses pour vous. Permettez-lui de vivre Sa vie par vous, et vous Le connaîtrez comme votre Paix, votre Sainteté, votre Vérité, votre Sagesse, et votre Pouvoir. Que de différences cela fait entre obtenir beaucoup de choses Divines et avoir Christ Lui-même comme ces choses dans et pour nous!

    Considérez comme vides sont nos doctrines, nos vertus, nos vérités, et nos cadeaux quand ils ne sont pas reçus dans la relation vitale au Seigneur Jésus. Ils sont si morts et sans vie ! Puisse Dieu nous donner beaucoup de grâce pour voir que Jésus Christ Lui-même est notre TOUT, notre Suffisance, et la réponse à toutes les demandes de Dieu. CHRIST NOTRE TOUT

    par Frank A. Viola


    "Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui." (Colossiens 1:19)

    "Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie...." (Jean 14:6)

    "Or, c'est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et Rédemption." (1 Corinthiens 1:30)

    "... mais Christ est tout et en tous." (Colossiens 3:11)

     

    Le désir de Dieu du début à la fin est centré sur Son Fils. C'est Christ, et Christ seul, que Dieu a en vue pour Son peuple. Ainsi, la croissance spirituelle, n'est pas une affaire d'acquisition des choses spirituelles ( que se soient des doctrines, vertus, dons ou grâces ), mais d'avoir Christ formé en nous. (Gal. 4:19)

    Pour beaucoup, le salut, la paix, le pouvoir, la sainteté, la joie, le service, les habitudes ecclésiales, le ministère, et les doctrines sont simplement des choses divines, indépendantes et quelque chose en soit. Beaucoup d'entre nous sont donc devenus occuper par la poursuite de choses spirituelles, mais ont oublié d'identifier Christ de façon pratique avec ces choses Divines que nous cherchons. Par exemple, quand notre esprit est troublé, nous demandons la paix à Dieu.

    Quand nous sentons notre nature pécheresse prendre le dessus, nous supplions Dieu pour plus de sainteté. Quand nous ne sommes pas au clair sur un problème spirituel, nous cherchons à apprendre plus de doctrines. Nous cherchons les grâces, les doctrines, et les dons les uns après les autres, tout cela dans une tentative sérieuse pour croître spirituellement. Le peuple du Seigneur est tombé dans une routine qui consiste à être occupé avec les choses spirituelles - - absorbé avec les choses externes au Christianisme.

    TOUTES CHOSES EN CHRIST

    Cependant, quand nous lisons les écritures attentivement, nous découvrons quelque chose d'assez merveilleux. Nous remarquons que Dieu ne nous a pas donné beaucoup de choses spirituelles. Il ne nous donne pas beaucoup de vertus, de dons ou de vérités à acquérir. Dieu nous donne plutôt Son Fils pour être toutes ces choses pour nous ! De toute évidence, Christ est L'incarnation de toutes choses spirituelles. Il est le la somme de toutes choses Divines. Il est L'essence même de toutes vertus spirituelles, grâces, cadeaux, et vérités. Bref, Dieu a investi toute sa plénitude dans Son Fils.

    Ce fait est clairement établi dans Jean 14:6. Ici nous découvrons que le chemin, la vérité, et la vie que Dieu donne à ses enfants est Christ Lui-même. Donc, Christ n'est pas simplement lindicateur du chemin, Il est le chemin. Il n'est pas simplement celui qui enseigne la vérité, Il est la Vérité. Il n'est pas simplement celui qui donne la vie, Il est la Vie. Le Christ est L'incarnation de tout ce qu'il nous donne. Il est Lui-même notre Espérance (1 Tim. 1:1), notre Paix (Eph. 2:14), notre Sagesse, notre Sanctification, et notre justice (1 Cor. 1:30). En conséquence, notre espérance n'est pas une chose à rechercher, elle est une Personne ; la paix n'est pas une chose, elle est Christ ; la justice n'est pas simplement justice, elle est Jésus, et cela est vrai pour d'autres choses. L'un est une chose spirituelle, l'autre est le Seigneur Lui-même. Le premier exhorte les gens à être juste, mais oublie de leur montrer que Christ est leur justice, dans la pratique, c'est comme leur donner une doctrine vide ! Bref, Christ n'est pas simplement celui qui distribue les dons, Il est Lui-même Le Don!

    CHRIST LE CENTRE

    Dans ces mots se trouve le secret pour expérimenter la réalité de la croissance et de la vie spirituelle. C'est en connaissant Christ comme notre plénitude. C'est en voyant qu'Il est notre Fin et quIl est notre Moyen (Héb 12 :2) - - quIl est notre Centre et quIl est notre Circonférence. La croissance spirituelle a lieu quand nous prenons Christ comme étant celui qui est tout pour nous; elle survient quand nous comprenons que Christ est "tout et en tous," et lui faisons confiance pour lêtre en et par nous.

    Oh, comme cela devrait nous reprendre ! Combien dentre nous voie Dieu comme celui qui donne beaucoup de choses, mais d'une manière ou d'une autre, les cherche en dehors de Christ comme si elles étaient détachées de Lui ? En fait, pour beaucoup dentre nous, les objets et choses spirituelles ont pris la place de la Personne de Christ! Les doctrines, les dons, et les qualités que nous cherchons se sont substitués au Christ Lui-même! Nous recherchons ce don ou celui là, nous étudions cette doctrine ou celle là, et nous cherchons à nous approprier cette vertu ou celle là, mais nous oublions de le voir Lui!

    En ce qui nous concerne, pour avancer spirituellement, nous devons comprendre que quoique Christ nous donne c'est lui-même. Chers frères, à moins que Christ ne devienne cette chose spirituelle que nous cherchons, il manquera forcément le pouvoir et la valeur spirituelle. Ce sera quelque chose d'inutile dans nos mains quelque chose sans vie--quelque chose d'impuissant. Est-ce que cela n'est pas trop souvent notre cas aujourd'hui ? Oh, quel danger il y a à rechercher les choses spirituelles, tout en manquant Christ ! J'aimerai répéter cela nouveau, cela porte du fruit de se répéter--nous devons être clair que lorsque le Seigneur Jésus nous donne quelque chose, Il se donne Lui-même pour être cette chose pour nous.

    CHRIST EST TOUT

    En voyant que Christ est notre plénitude, cessons d'être occupés par les choses divines. A la place, soyons occupés avec Christ, par ce qu'il est la Substance de toutes choses spirituelles. Ne cherchons plus les objets Divins, mais la Personne Divine; arrêtons de chercher Ses dons, mais cherchons plutôt Celui qui donne.

    Arrêtons d'être uniquement intéressés à amasser pour nous-mêmes beaucoup de choses spirituelles. A la place, voyons que Dieu nous a donné toutes ces choses dans Son Fils, parce quil l'a fait être notre Sagesse, notre Justice, notre Sanctification, notre Rédemption, vraiment, "toutes choses" pour nous. Pouvons nous remercier Dieu parce que Son Esprit qui nous habite, le Seigneur Jésus Lui-même a été fait pour nous tout ce qui nous manque.

    Est-ce que vous avez de la paix aujourdhui ? Est-ce la sainteté que vous cherchez ? Est-ce que c'est après la clarté et après la vérité que vous aspirez ? Est-ce que c'est une plus grande mesure de pouvoir spirituel dont vous avez besoin ? Ne recherchez pas ces choses comme des dons séparés de Dieu, mais plutôt, reconnaissez que Dieu vous a donné toutes ces choses dans Son Fils.

    Le Seigneur Jésus est tout ce dont vous n'aurez jamais besoin. Permettez au Christ d'être ces choses pour vous. Permettez-lui de vivre Sa vie par vous, et vous Le connaîtrez comme votre Paix, votre Sainteté, votre Vérité, votre Sagesse, et votre Pouvoir. Que de différences cela fait entre obtenir beaucoup de choses Divines et avoir Christ Lui-même comme ces choses dans et pour nous!

    Considérez comme vides sont nos doctrines, nos vertus, nos vérités, et nos cadeaux quand ils ne sont pas reçus dans la relation vitale au Seigneur Jésus. Ils sont si morts et sans vie ! Puisse Dieu nous donner beaucoup de grâce pour voir que Jésus Christ Lui-même est notre TOUT, notre Suffisance, et la réponse à toutes les demandes de Dieu.

     

    Jean 14 : 6

    6 Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.



     

    1 Corinthiens 1 : 30 

    30 Or, c'est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et rédemption,



    Le désir de Dieu, du début à la fin, est centré sur Son Fils. C'est Christ, et Christ seul, que Dieu a en vue pour Son peuple. Ainsi, la croissance spirituelle n'est pas une affaire d'acquisition des choses spirituelles ( que ce soient des doctrines, des vertus, des dons ou des grâces ), mais d'avoir Christ formé en nous.  

    Pour beaucoup, le salut, la paix, le pouvoir, la sainteté, la joie, le service, les habitudes ecclésiales, le ministère, et les doctrines sont simplement des choses divines, indépendantes et quelque chose en soi. Beaucoup d'entre nous sont donc devenus occupés par la poursuite de choses spirituelles, mais ont oublié d'identifier Christ de façon pratique avec ces choses Divines que nous cherchons. Par exemple, quand notre esprit est troublé, nous demandons la paix à Dieu. 


    Quand nous sentons notre nature pécheresse prendre le dessus, nous supplions Dieu pour plus de sainteté. Quand nous ne sommes pas au clair sur un problème spirituel, nous cherchons à apprendre plus de doctrines. Nous cherchons les grâces, les doctrines, et les dons les uns après les autres, tout cela dans une tentative sérieuse pour croître spirituellement. Le peuple du Seigneur est tombé dans une routine qui consiste à être occupé avec les choses spirituelles - - absorbé par les choses externes au Christianisme. 

    TOUTES CHOSES EN CHRIST 

    Cependant, quand nous lisons les Ecritures attentivement, nous découvrons quelque chose d'assez merveilleux. Nous remarquons que Dieu ne nous a pas donné beaucoup de choses spirituelles. Il ne nous donne pas beaucoup de vertus, de dons ou de vérités à acquérir. Dieu nous donne plutôt Son Fils, pour être toutes ces choses pour nous ! De toute évidence, Christ est L'incarnation de toutes choses spirituelles. Il est la somme de toutes choses Divines. Il est L'essence même de toutes vertus spirituelles, grâces, cadeaux, et vérités. Bref, Dieu a investi toute sa plénitude dans Son Fils. 

    Ce fait est clairement établi dans les Ecritures. Ici, nous découvrons que le chemin, la vérité, et la vie que Dieu donne à ses enfants, c'est Christ Lui-même. Donc, Christ n'est pas simplement l'indicateur du chemin, Il est le chemin. Il n'est pas simplement celui qui enseigne la vérité, Il est la Vérité. Il n'est pas simplement celui qui donne la vie, Il est la Vie. Le Christ est L'incarnation de tout ce qu'il nous donne. Il est Lui-même notre Espérance ,notre Paix, notre Sagesse, notre Sanctification, et notre justice. En conséquence, notre espérance n'est pas une chose à rechercher, elle est une Personne ; la paix n'est pas une chose, elle est Christ ; la justice n'est pas simplement justice, elle est Jésus, et cela est vrai pour d'autres choses. L'une est une chose spirituelle, l'autre est le Seigneur Lui-même. La première exhorte les gens à être justes, mais oublie de leur montrer que Christ est leur justice; dans la pratique, c'est comme leur donner une doctrine vide ! Bref, Christ n'est pas simplement celui qui distribue les dons, Il est Lui-même Le Don! 
    CHRIST LE CENTRE 

    Dans ces mots se trouve le secret pour expérimenter la réalité de la croissance et de la vie spirituelle. C'est en connaissant Christ comme notre plénitude. C'est en voyant qu'Il est notre Fin et qu'Il est notre Moyen  - - qu'Il est notre Centre et qu'Il est notre Circonférence. La croissance spirituelle a lieu, quand nous prenons Christ comme étant celui qui est tout pour nous; elle survient quand nous comprenons que Christ est "tout et en tous," et nous lui faisons confiance pour l'être en nous et par nous. 

     

    Hébreux 12 : 2 

    2 ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l'ignominie, et s'est assis à la droite du trône de Dieu.
    Oh, comme cela devrait nous reprendre ! Combien d'entre nous voient Dieu comme celui qui donne beaucoup de choses, mais d'une manière ou d'une autre, les cherchent en dehors de Christ comme si elles étaient détachées de Lui ? En fait, pour beaucoup d'entre nous, les objets et les choses spirituelles ont pris la place de la Personne de Christ! Les doctrines, les dons, et les qualités que nous cherchons se sont substitués au Christ Lui-même! Nous recherchons ce don ou celui-là, nous étudions cette doctrine ou celle-là, et nous cherchons à nous approprier cette vertu ou celle-là, mais nous oublions de le voir, Lui! 

    En ce qui nous concerne, pour avancer spirituellement, nous devons comprendre que quoi que Christ nous donne, c'est lui-même. Chers frères, à moins que Christ ne devienne cette chose spirituelle que nous cherchons, il manquera forcément le pouvoir et la valeur spirituelle. Ce sera quelque chose d'inutile dans nos mains, quelque chose sans vie--quelque chose d'impuissant. Est-ce que cela n'est pas trop souvent notre cas aujourd'hui ? Oh, quel danger il y a à rechercher les choses spirituelles, tout en manquant Christ ! J'aimerais répéter cela à nouveau, cela porte du fruit de se répéter--nous devons être clairs: lorsque le Seigneur Jésus nous donne quelque chose, Il se donne Lui-même pour être cette chose pour nous. 

    CHRIST EST TOUT 
    En voyant que Christ est notre plénitude, cessons d'être occupés par les choses divines. A la place, soyons occupés avec Christ, parce qu'Il est la Substance de toutes choses spirituelles. 
    Ne cherchons plus les objets Divins, mais la Personne Divine; arrêtons de chercher Ses dons, mais cherchons plutôt Celui qui donne. 
    Arrêtons d'être uniquement intéressés à amasser pour nous-mêmes beaucoup de choses spirituelles. A la place, voyons que Dieu nous a donné toutes ces choses dans Son Fils, parce qu'Il l'a fait notre Sagesse, notre Justice, notre Sanctification, notre Rédemption, vraiment, "toutes choses" pour nous. Pouvons-nous remercier Dieu, parce que Son Esprit qui nous habite, le Seigneur Jésus Lui-même, a été fait pour nous tout ce qui nous manque ? 

    Est-ce que vous avez la paix aujourdhui ? Est-ce la sainteté que vous cherchez ? Est-ce que vous aspirez à la clarté et à la vérité ? Est-ce que c'est une plus grande mesure de pouvoir spirituel dont vous avez besoin ? Ne recherchez pas ces choses comme des dons séparés de Dieu, mais plutôt, reconnaissez que Dieu vous a donné toutes ces choses dans Son Fils. 
    Le Seigneur Jésus est tout ce dont vous n'aurez jamais besoin. Permettez au Christ d'être ces choses pour vous. Permettez-lui de vivre Sa vie par vous, et vous Le connaîtrez comme votre Paix, votre Sainteté, votre Vérité, votre Sagesse, et votre Pouvoir. Que de différences cela fait entre obtenir beaucoup de choses Divines, et avoir Christ Lui-même comme ces choses en nous et pour nous! 
    Considérez comme sont vides nos doctrines, nos vertus, nos vérités, et nos cadeaux, quand ils ne sont pas reçus dans la relation vitale au Seigneur Jésus. Ils sont si morts et sans vie !
    Puisse Dieu nous donner beaucoup de grâce pour voir que Jésus Christ Lui-même est notre TOUT, notre Suffisance, et la réponse à toutes les demandes de Dieu.
    Franck Viola
    CHRIST NOTRE TOUT 

    par Frank A. Viola


    "Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui." (Colossiens 1:19) 

    "Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie...." (Jean 14:6) 

    "Or, c'est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et Rédemption." (1 Corinthiens 1:30) 

    "... mais Christ est tout et en tous." (Colossiens 3:11) 

    Le désir de Dieu du début à la fin est centré sur Son Fils. C'est Christ, et Christ seul, que Dieu a en vue pour Son peuple. Ainsi, la croissance spirituelle, n'est pas une affaire d'acquisition des choses spirituelles ( que se soient des doctrines, vertus, dons ou grâces ), mais d'avoir Christ formé en nous. (Gal. 4:19)

    Pour beaucoup, le salut, la paix, le pouvoir, la sainteté, la joie, le service, les habitudes ecclésiales, le ministère, et les doctrines sont simplement des choses divines, indépendantes et quelque chose en soit. Beaucoup d'entre nous sont donc devenus occuper par la poursuite de choses spirituelles, mais ont oublié d'identifier Christ de façon pratique avec ces choses Divines que nous cherchons. Par exemple, quand notre esprit est troublé, nous demandons la paix à Dieu.

    Quand nous sentons notre nature pécheresse prendre le dessus, nous supplions Dieu pour plus de sainteté. Quand nous ne sommes pas au clair sur un problème spirituel, nous cherchons à apprendre plus de doctrines. Nous cherchons les grâces, les doctrines, et les dons les uns après les autres, tout cela dans une tentative sérieuse pour croître spirituellement. Le peuple du Seigneur est tombé dans une routine qui consiste à être occupé avec les choses spirituelles - - absorbé avec les choses externes au Christianisme.

    TOUTES CHOSES EN CHRIST 

    Cependant, quand nous lisons les écritures attentivement, nous découvrons quelque chose d'assez merveilleux. Nous remarquons que Dieu ne nous a pas donné beaucoup de choses spirituelles. Il ne nous donne pas beaucoup de vertus, de dons ou de vérités à acquérir. Dieu nous donne plutôt Son Fils pour être toutes ces choses pour nous ! De toute évidence, Christ est L'incarnation de toutes choses spirituelles. Il est le la somme de toutes choses Divines. Il est L'essence même de toutes vertus spirituelles, grâces, cadeaux, et vérités. Bref, Dieu a investi toute sa plénitude dans Son Fils.

    Ce fait est clairement établi dans Jean 14:6. Ici nous découvrons que le chemin, la vérité, et la vie que Dieu donne à ses enfants est Christ Lui-même. Donc, Christ n'est pas simplement lindicateur du chemin, Il est le chemin. Il n'est pas simplement celui qui enseigne la vérité, Il est la Vérité. Il n'est pas simplement celui qui donne la vie, Il est la Vie. Le Christ est L'incarnation de tout ce qu'il nous donne. Il est Lui-même notre Espérance (1 Tim. 1:1), notre Paix (Eph. 2:14), notre Sagesse, notre Sanctification, et notre justice (1 Cor. 1:30). En conséquence, notre espérance n'est pas une chose à rechercher, elle est une Personne ; la paix n'est pas une chose, elle est Christ ; la justice n'est pas simplement justice, elle est Jésus, et cela est vrai pour d'autres choses. L'un est une chose spirituelle, l'autre est le Seigneur Lui-même. Le premier exhorte les gens à être juste, mais oublie de leur montrer que Christ est leur justice, dans la pratique, c'est comme leur donner une doctrine vide ! Bref, Christ n'est pas simplement celui qui distribue les dons, Il est Lui-même Le Don!

    CHRIST LE CENTRE 

    Dans ces mots se trouve le secret pour expérimenter la réalité de la croissance et de la vie spirituelle. C'est en connaissant Christ comme notre plénitude. C'est en voyant qu'Il est notre Fin et quIl est notre Moyen (Héb 12 :2) - - quIl est notre Centre et quIl est notre Circonférence. La croissance spirituelle a lieu quand nous prenons Christ comme étant celui qui est tout pour nous; elle survient quand nous comprenons que Christ est "tout et en tous," et lui faisons confiance pour lêtre en et par nous.

    Oh, comme cela devrait nous reprendre ! Combien dentre nous voie Dieu comme celui qui donne beaucoup de choses, mais d'une manière ou d'une autre, les cherche en dehors de Christ comme si elles étaient détachées de Lui ? En fait, pour beaucoup dentre nous, les objets et choses spirituelles ont pris la place de la Personne de Christ! Les doctrines, les dons, et les qualités que nous cherchons se sont substitués au Christ Lui-même! Nous recherchons ce don ou celui là, nous étudions cette doctrine ou celle là, et nous cherchons à nous approprier cette vertu ou celle là, mais nous oublions de le voir Lui!

    En ce qui nous concerne, pour avancer spirituellement, nous devons comprendre que quoique Christ nous donne c'est lui-même. Chers frères, à moins que Christ ne devienne cette chose spirituelle que nous cherchons, il manquera forcément le pouvoir et la valeur spirituelle. Ce sera quelque chose d'inutile dans nos mains quelque chose sans vie--quelque chose d'impuissant. Est-ce que cela n'est pas trop souvent notre cas aujourd'hui ? Oh, quel danger il y a à rechercher les choses spirituelles, tout en manquant Christ ! J'aimerai répéter cela nouveau, cela porte du fruit de se répéter--nous devons être clair que lorsque le Seigneur Jésus nous donne quelque chose, Il se donne Lui-même pour être cette chose pour nous.

    CHRIST EST TOUT 

    En voyant que Christ est notre plénitude, cessons d'être occupés par les choses divines. A la place, soyons occupés avec Christ, par ce qu'il est la Substance de toutes choses spirituelles. Ne cherchons plus les objets Divins, mais la Personne Divine; arrêtons de chercher Ses dons, mais cherchons plutôt Celui qui donne.

    Arrêtons d'être uniquement intéressés à amasser pour nous-mêmes beaucoup de choses spirituelles. A la place, voyons que Dieu nous a donné toutes ces choses dans Son Fils, parce quil l'a fait être notre Sagesse, notre Justice, notre Sanctification, notre Rédemption, vraiment, "toutes choses" pour nous. Pouvons nous remercier Dieu parce que Son Esprit qui nous habite, le Seigneur Jésus Lui-même a été fait pour nous tout ce qui nous manque.

    Est-ce que vous avez de la paix aujourdhui ? Est-ce la sainteté que vous cherchez ? Est-ce que c'est après la clarté et après la vérité que vous aspirez ? Est-ce que c'est une plus grande mesure de pouvoir spirituel dont vous avez besoin ? Ne recherchez pas ces choses comme des dons séparés de Dieu, mais plutôt, reconnaissez que Dieu vous a donné toutes ces choses dans Son Fils.

    Le Seigneur Jésus est tout ce dont vous n'aurez jamais besoin. Permettez au Christ d'être ces choses pour vous. Permettez-lui de vivre Sa vie par vous, et vous Le connaîtrez comme votre Paix, votre Sainteté, votre Vérité, votre Sagesse, et votre Pouvoir. Que de différences cela fait entre obtenir beaucoup de choses Divines et avoir Christ Lui-même comme ces choses dans et pour nous!

    Considérez comme vides sont nos doctrines, nos vertus, nos vérités, et nos cadeaux quand ils ne sont pas reçus dans la relation vitale au Seigneur Jésus. Ils sont si morts et sans vie ! Puisse Dieu nous donner beaucoup de grâce pour voir que Jésus Christ Lui-même est notre TOUT, notre Suffisance, et la réponse à toutes les demandes de Dieu.

    CHRIST NOTRE TOUT

    par Frank A. Viola

    "Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui." (Colossiens 1:19)

    "Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie...." (Jean 14:6)

    "Or, c'est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et Rédemption." (1 Corinthiens 1:30)

    "... mais Christ est tout et en tous." (Colossiens 3:11)

    Le désir de Dieu du début à la fin est centré sur Son Fils. C'est Christ, et Christ seul, que Dieu a en vue pour Son peuple. Ainsi, la croissance spirituelle, n'est pas une affaire d'acquisition des choses spirituelles ( que se soient des doctrines, vertus, dons ou grâces ), mais d'avoir Christ formé en nous. (Gal. 4:19)

    Pour beaucoup, le salut, la paix, le pouvoir, la sainteté, la joie, le service, les habitudes ecclésiales, le ministère, et les doctrines sont simplement des choses divines, indépendantes et quelque chose en soit. Beaucoup d'entre nous sont donc devenus occuper par la poursuite de choses spirituelles, mais ont oublié d'identifier Christ de façon pratique avec ces choses Divines que nous cherchons. Par exemple, quand notre esprit est troublé, nous demandons la paix à Dieu.

    Quand nous sentons notre nature pécheresse prendre le dessus, nous supplions Dieu pour plus de sainteté. Quand nous ne sommes pas au clair sur un problème spirituel, nous cherchons à apprendre plus de doctrines. Nous cherchons les grâces, les doctrines, et les dons les uns après les autres, tout cela dans une tentative sérieuse pour croître spirituellement. Le peuple du Seigneur est tombé dans une routine qui consiste à être occupé avec les choses spirituelles - - absorbé avec les choses externes au Christianisme.

    TOUTES CHOSES EN CHRIST

    Cependant, quand nous lisons les écritures attentivement, nous découvrons quelque chose d'assez merveilleux. Nous remarquons que Dieu ne nous a pas donné beaucoup de choses spirituelles. Il ne nous donne pas beaucoup de vertus, de dons ou de vérités à acquérir. Dieu nous donne plutôt Son Fils pour être toutes ces choses pour nous ! De toute évidence, Christ est L'incarnation de toutes choses spirituelles. Il est le la somme de toutes choses Divines. Il est L'essence même de toutes vertus spirituelles, grâces, cadeaux, et vérités. Bref, Dieu a investi toute sa plénitude dans Son Fils.

    Ce fait est clairement établi dans Jean 14:6. Ici nous découvrons que le chemin, la vérité, et la vie que Dieu donne à ses enfants est Christ Lui-même. Donc, Christ n'est pas simplement lindicateur du chemin, Il est le chemin. Il n'est pas simplement celui qui enseigne la vérité, Il est la Vérité. Il n'est pas simplement celui qui donne la vie, Il est la Vie. Le Christ est L'incarnation de tout ce qu'il nous donne. Il est Lui-même notre Espérance (1 Tim. 1:1), notre Paix (Eph. 2:14), notre Sagesse, notre Sanctification, et notre justice (1 Cor. 1:30). En conséquence, notre espérance n'est pas une chose à rechercher, elle est une Personne ; la paix n'est pas une chose, elle est Christ ; la justice n'est pas simplement justice, elle est Jésus, et cela est vrai pour d'autres choses. L'un est une chose spirituelle, l'autre est le Seigneur Lui-même. Le premier exhorte les gens à être juste, mais oublie de leur montrer que Christ est leur justice, dans la pratique, c'est comme leur donner une doctrine vide ! Bref, Christ n'est pas simplement celui qui distribue les dons, Il est Lui-même Le Don!

    CHRIST LE CENTRE

    Dans ces mots se trouve le secret pour expérimenter la réalité de la croissance et de la vie spirituelle. C'est en connaissant Christ comme notre plénitude. C'est en voyant qu'Il est notre Fin et quIl est notre Moyen (Héb 12 :2) - - quIl est notre Centre et quIl est notre Circonférence. La croissance spirituelle a lieu quand nous prenons Christ comme étant celui qui est tout pour nous; elle survient quand nous comprenons que Christ est "tout et en tous," et lui faisons confiance pour lêtre en et par nous.

    Oh, comme cela devrait nous reprendre ! Combien dentre nous voie Dieu comme celui qui donne beaucoup de choses, mais d'une manière ou d'une autre, les cherche en dehors de Christ comme si elles étaient détachées de Lui ? En fait, pour beaucoup dentre nous, les objets et choses spirituelles ont pris la place de la Personne de Christ! Les doctrines, les dons, et les qualités que nous cherchons se sont substitués au Christ Lui-même! Nous recherchons ce don ou celui là, nous étudions cette doctrine ou celle là, et nous cherchons à nous approprier cette vertu ou celle là, mais nous oublions de le voir Lui!

    En ce qui nous concerne, pour avancer spirituellement, nous devons comprendre que quoique Christ nous donne c'est lui-même. Chers frères, à moins que Christ ne devienne cette chose spirituelle que nous cherchons, il manquera forcément le pouvoir et la valeur spirituelle. Ce sera quelque chose d'inutile dans nos mains quelque chose sans vie--quelque chose d'impuissant. Est-ce que cela n'est pas trop souvent notre cas aujourd'hui ? Oh, quel danger il y a à rechercher les choses spirituelles, tout en manquant Christ ! J'aimerai répéter cela nouveau, cela porte du fruit de se répéter--nous devons être clair que lorsque le Seigneur Jésus nous donne quelque chose, Il se donne Lui-même pour être cette chose pour nous.

    CHRIST EST TOUT

    En voyant que Christ est notre plénitude, cessons d'être occupés par les choses divines. A la place, soyons occupés avec Christ, par ce qu'il est la Substance de toutes choses spirituelles. Ne cherchons plus les objets Divins, mais la Personne Divine; arrêtons de chercher Ses dons, mais cherchons plutôt Celui qui donne.

    Arrêtons d'être uniquement intéressés à amasser pour nous-mêmes beaucoup de choses spirituelles. A la place, voyons que Dieu nous a donné toutes ces choses dans Son Fils, parce qu’il l'a fait être notre Sagesse, notre Justice, notre Sanctification, notre Rédemption, vraiment, "toutes choses" pour nous. Pouvons-nous remercier Dieu parce que Son Esprit qui nous habite, le Seigneur Jésus Lui-même a été fait pour nous tout ce qui nous manque.

    Est-ce que vous avez de la paix aujourd’hui ? Est-ce la sainteté que vous cherchez ? Est-ce que c'est après la clarté et après la vérité que vous aspirez ? Est-ce que c'est une plus grande mesure de pouvoir spirituel dont vous avez besoin ? Ne recherchez pas ces choses comme des dons séparés de Dieu, mais plutôt, reconnaissez que Dieu vous a donné toutes ces choses dans Son Fils.

    Le Seigneur Jésus est tout ce dont vous n'aurez jamais besoin. Permettez au Christ d'être ces choses pour vous. Permettez-lui de vivre Sa vie par vous, et vous Le connaîtrez comme votre Paix, votre Sainteté, votre Vérité, votre Sagesse, et votre Pouvoir. Que de différences cela fait entre obtenir beaucoup de choses Divines et avoir Christ Lui-même comme ces choses dans et pour nous!

    Considérez comme vides sont nos doctrines, nos vertus, nos vérités, et nos cadeaux quand ils ne sont pas reçus dans la relation vitale au Seigneur Jésus. Ils sont si morts et sans vie ! Puisse Dieu nous donner beaucoup de grâce pour voir que Jésus Christ Lui-même est notre TOUT, notre Suffisance, et la réponse à toutes les demandes de Dieu. CHRIST NOTRE TOUT

    par Frank A. Viola


    "Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui." (Colossiens 1:19)

    "Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie...." (Jean 14:6)

    "Or, c'est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et Rédemption." (1 Corinthiens 1:30)

    "... mais Christ est tout et en tous." (Colossiens 3:11)

     

    Le désir de Dieu du début à la fin est centré sur Son Fils. C'est Christ, et Christ seul, que Dieu a en vue pour Son peuple. Ainsi, la croissance spirituelle, n'est pas une affaire d'acquisition des choses spirituelles ( que se soient des doctrines, vertus, dons ou grâces ), mais d'avoir Christ formé en nous. (Gal. 4:19)

    Pour beaucoup, le salut, la paix, le pouvoir, la sainteté, la joie, le service, les habitudes ecclésiales, le ministère, et les doctrines sont simplement des choses divines, indépendantes et quelque chose en soit. Beaucoup d'entre nous sont donc devenus occuper par la poursuite de choses spirituelles, mais ont oublié d'identifier Christ de façon pratique avec ces choses Divines que nous cherchons. Par exemple, quand notre esprit est troublé, nous demandons la paix à Dieu.

    Quand nous sentons notre nature pécheresse prendre le dessus, nous supplions Dieu pour plus de sainteté. Quand nous ne sommes pas au clair sur un problème spirituel, nous cherchons à apprendre plus de doctrines. Nous cherchons les grâces, les doctrines, et les dons les uns après les autres, tout cela dans une tentative sérieuse pour croître spirituellement. Le peuple du Seigneur est tombé dans une routine qui consiste à être occupé avec les choses spirituelles - - absorbé avec les choses externes au Christianisme.

    TOUTES CHOSES EN CHRIST

    Cependant, quand nous lisons les écritures attentivement, nous découvrons quelque chose d'assez merveilleux. Nous remarquons que Dieu ne nous a pas donné beaucoup de choses spirituelles. Il ne nous donne pas beaucoup de vertus, de dons ou de vérités à acquérir. Dieu nous donne plutôt Son Fils pour être toutes ces choses pour nous ! De toute évidence, Christ est L'incarnation de toutes choses spirituelles. Il est le la somme de toutes choses Divines. Il est L'essence même de toutes vertus spirituelles, grâces, cadeaux, et vérités. Bref, Dieu a investi toute sa plénitude dans Son Fils.

    Ce fait est clairement établi dans Jean 14:6. Ici nous découvrons que le chemin, la vérité, et la vie que Dieu donne à ses enfants est Christ Lui-même. Donc, Christ n'est pas simplement lindicateur du chemin, Il est le chemin. Il n'est pas simplement celui qui enseigne la vérité, Il est la Vérité. Il n'est pas simplement celui qui donne la vie, Il est la Vie. Le Christ est L'incarnation de tout ce qu'il nous donne. Il est Lui-même notre Espérance (1 Tim. 1:1), notre Paix (Eph. 2:14), notre Sagesse, notre Sanctification, et notre justice (1 Cor. 1:30). En conséquence, notre espérance n'est pas une chose à rechercher, elle est une Personne ; la paix n'est pas une chose, elle est Christ ; la justice n'est pas simplement justice, elle est Jésus, et cela est vrai pour d'autres choses. L'un est une chose spirituelle, l'autre est le Seigneur Lui-même. Le premier exhorte les gens à être juste, mais oublie de leur montrer que Christ est leur justice, dans la pratique, c'est comme leur donner une doctrine vide ! Bref, Christ n'est pas simplement celui qui distribue les dons, Il est Lui-même Le Don!

    CHRIST LE CENTRE

    Dans ces mots se trouve le secret pour expérimenter la réalité de la croissance et de la vie spirituelle. C'est en connaissant Christ comme notre plénitude. C'est en voyant qu'Il est notre Fin et quIl est notre Moyen (Héb 12 :2) - - quIl est notre Centre et quIl est notre Circonférence. La croissance spirituelle a lieu quand nous prenons Christ comme étant celui qui est tout pour nous; elle survient quand nous comprenons que Christ est "tout et en tous," et lui faisons confiance pour lêtre en et par nous.

    Oh, comme cela devrait nous reprendre ! Combien dentre nous voie Dieu comme celui qui donne beaucoup de choses, mais d'une manière ou d'une autre, les cherche en dehors de Christ comme si elles étaient détachées de Lui ? En fait, pour beaucoup dentre nous, les objets et choses spirituelles ont pris la place de la Personne de Christ! Les doctrines, les dons, et les qualités que nous cherchons se sont substitués au Christ Lui-même! Nous recherchons ce don ou celui là, nous étudions cette doctrine ou celle là, et nous cherchons à nous approprier cette vertu ou celle là, mais nous oublions de le voir Lui!

    En ce qui nous concerne, pour avancer spirituellement, nous devons comprendre que quoique Christ nous donne c'est lui-même. Chers frères, à moins que Christ ne devienne cette chose spirituelle que nous cherchons, il manquera forcément le pouvoir et la valeur spirituelle. Ce sera quelque chose d'inutile dans nos mains quelque chose sans vie--quelque chose d'impuissant. Est-ce que cela n'est pas trop souvent notre cas aujourd'hui ? Oh, quel danger il y a à rechercher les choses spirituelles, tout en manquant Christ ! J'aimerai répéter cela nouveau, cela porte du fruit de se répéter--nous devons être clair que lorsque le Seigneur Jésus nous donne quelque chose, Il se donne Lui-même pour être cette chose pour nous.

    CHRIST EST TOUT

    En voyant que Christ est notre plénitude, cessons d'être occupés par les choses divines. A la place, soyons occupés avec Christ, par ce qu'il est la Substance de toutes choses spirituelles. Ne cherchons plus les objets Divins, mais la Personne Divine; arrêtons de chercher Ses dons, mais cherchons plutôt Celui qui donne.

    Arrêtons d'être uniquement intéressés à amasser pour nous-mêmes beaucoup de choses spirituelles. A la place, voyons que Dieu nous a donné toutes ces choses dans Son Fils, parce quil l'a fait être notre Sagesse, notre Justice, notre Sanctification, notre Rédemption, vraiment, "toutes choses" pour nous. Pouvons nous remercier Dieu parce que Son Esprit qui nous habite, le Seigneur Jésus Lui-même a été fait pour nous tout ce qui nous manque.

    Est-ce que vous avez de la paix aujourdhui ? Est-ce la sainteté que vous cherchez ? Est-ce que c'est après la clarté et après la vérité que vous aspirez ? Est-ce que c'est une plus grande mesure de pouvoir spirituel dont vous avez besoin ? Ne recherchez pas ces choses comme des dons séparés de Dieu, mais plutôt, reconnaissez que Dieu vous a donné toutes ces choses dans Son Fils.

    Le Seigneur Jésus est tout ce dont vous n'aurez jamais besoin. Permettez au Christ d'être ces choses pour vous. Permettez-lui de vivre Sa vie par vous, et vous Le connaîtrez comme votre Paix, votre Sainteté, votre Vérité, votre Sagesse, et votre Pouvoir. Que de différences cela fait entre obtenir beaucoup de choses Divines et avoir Christ Lui-même comme ces choses dans et pour nous!

    Considérez comme vides sont nos doctrines, nos vertus, nos vérités, et nos cadeaux quand ils ne sont pas reçus dans la relation vitale au Seigneur Jésus. Ils sont si morts et sans vie ! Puisse Dieu nous donner beaucoup de grâce pour voir que Jésus Christ Lui-même est notre TOUT, notre Suffisance, et la réponse à toutes les demandes de Dieu.

     

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  • Repenser les cinq ministères

    par Frank Viola 

    http://www.ptmin.org/fivefold.htm 

     

    On me demande souvent: « Frank, crois-tu aux cinq ministère mentionnés en Éphésiens 4? Et crois-tu que Dieu est présentement en train de les rétablir? » Dans cet article, je vais tenter de répondre à cette question. 

     

    Tout d'abord, ma réponse dépend largement de ce qu'on entend par « les cinq ministères ». De quels « cinq ministères » parlons-nous? Parlons-nous de la doctrine qui date de 200 ans sur la restauration des « cinq ministères » ? Ou alors, parlons-nous des dons que Paul avait en tête quand il écrivait Éphésiens 4:9-16? 

     

    La genèse d'une doctrine 

     

    En Angleterre au XIXe siècle, les chrétiens étaient très portés à adopter des croyances à propos de prophéties apocalyptiques concernant le millénium à venir. Le bouleversement de la Révolution française donnait au peuple de Dieu une soif pour un règne de paix qui mettrait tout en ordre. 

     

    En 1824, Edward Irving, un pasteur presbytérien en Écosse, a commencé à enseigner que « les cinq ministères » des apôtres, prophètes, évangélistes, pasteurs et enseignants avaient disparu de l'église et qu'ils devaient être restaurés. Selon Irving, la restauration de ces ministères ouvrirait la voie au royaume millénaire de Christ sur la terre. 

     

    Irving et ses disciples ont démarré l'Église Catholique Apostolique en 1832. Son objectif principal était de restaurer « les cinq ministères » et inaugurer le royaume millénaire. L'église établit douze « apôtres » qui devaient être durant les derniers jours les équivalents des douze apôtres nommés par Jésus. Henry Drummond, un riche banquier d'Angleterre, devint le chef de l'église. Drummond lui-même prit la plus haute position, - celle de -« l'apôtre de l'Écosse ». 

     

    On prophétisait alors que ces « douze apôtres » seraient les derniers à paraître sur la terre avant le retour du Christ. (C'était en fait du déjà-vu. Mani de Perse au IIIe siècle s'était qualifié lui-même d'être « l'Apôtre de la Lumière », le dernier apôtre de Jésus.) 

     

    Finalement, les douze apôtres de l'Église Catholique Apostolique moururent (le dernier en 1901). Après leur mort, cette église a cessé d'exister en Angleterre. En Allemagne cependant, l'Église Catholique Apostolique ordonna douze apôtres, et pris le nom de « Nouvelle Église Apostolique ». 

     

    En 1896, un ministre congrégationaliste du nom de John Alexander Dowie fonda l'Église Catholique Chrétienne. En 1901, avec cinq mille disciples, Dowie fonda la « Cité de Sion », dans le nord-est de l'Illinois. En 1904, Dowie annonça qu'il avait été divinement mandaté pour être le « premier apôtre ». Il dit ensuite à ses disciples d'anticiper la restauration complète du christianisme apostolique. En 1906, la communauté des croyants dans la ville de Sion commença à s'effondrer. Dowie décéda l'année suivante. 

     

    À la suite du célèbre réveil de la rue Azusa en 1906 à Los Angeles, en Californie [ndt: début du mouvement pentecôtiste], l'accent mis sur la restauration de « cinq ministères » et « une puissante effusion du Saint-Esprit, juste avant le retour du Christ » réapparut. Et une nouvelle génération d'apôtres émergea. Luigi Francescon (« apôtre de l'Italie »), Ivan Voronaev (« apôtre des Slaves »), et T.B. Barratt (« apôtre de l'Europe ») ont été quelques-uns d'entre eux. Les dénominations pentecôtistes au Pays de Galles, en Nouvelle-Zélande, en Australie, au Canada et aux États-Unis élurent et ordonnèrent des collèges d'apôtres pour gouverner leurs dénominations. 

     

    Avec les années, la doctrine de la restauration des « cinq ministères » s'affaiblit. Mais elle refit surface à nouveau lors d'un réveil débuté à Sharon Orphanage à North Battleford, en Saskatchewan au Canada en 1948. On prophétisait que le mouvement de « New Order of the Latter Rain » (Nouvel ordre de la dernière pluie) comme on l'appelait, allait rétablir les « cinq ministères » pour se préparer à « la manifestation des fils de Dieu » sur la terre. 

     

    Mais quand les eaux du réveil reculèrent, la doctrine de la restauration des « cinq ministères » tomba à nouveau dans l'oubli jusqu'à ce qu'elle soit ressuscitée dans le mouvement charismatique de la fin des années 1960. Durant la fin des années '70, l'ardeur de la doctrine commença à diminuer à nouveau jusqu'à ce qu'un groupe d'hommes la ressuscite avec une nouvelle ferveur dans le milieu des années 1990. 

     

    En 1996, Peter Wagner dirigea une conférence au Fuller Theological Seminary intitulée Colloque National sur l'Église post-dénominationelle. Cette conférence produisit un nouveau mouvement appelé le « Nouveau Mouvement Apostolique » qui selon Wagner est en train de balayer le globe avec une nouvelle façon de faire l'église. Les églises qui font partie de ce mouvement sont étiquetées « Nouvelles Églises Apostoliques ». 

    En 1999, Wagner tenta d'organiser le mouvement sous le nom de « Coalition internationale des Apôtres » avec Wagner en tant qu'Apôtre président. Le mouvement prétend rétablir « les cinq ministères ». 

     

    Entre parenthèses, les églises du mouvement des « Nouvelles Églises Apostoliques » ne sont qu'une nouvelle saveur d'églises institutionnelle charismatiques avec un poste de pasteur moderne (souvent rebaptisé « apôtre »), avec les sermons du dimanche, la chaire, les bancs d'église, les bâtiments d'église, la même façon d'adorer qui date de 500 ans, la musique dirigée par une équipe de louange, etc (voir le livre Pagan Christianity pour connaître l'histoire de ces pratiques religieuses.) 

     

    Point important: La doctrine de la restauration des « cinq ministères » date de plus de 180 ans. Et elle a été reformulée de mouvements en mouvements. 

      

    Mettre la charrue avant les bœufs 

     

    Finalement, est-ce que Dieu va restaurer les « cinq ministères »? À mon avis, c'est une mauvaise question. C'est mettre la charrue avant les bœufs. Les dons mentionnés dans Éphésiens 4 sont des personnes que Dieu donne aux corps de Christ comme cadeaux. Ils sont la conséquence naturelle et le produit de la vie d'église organique. 

     

    Dans l'ensemble, il y a vingt dons mentionnés dans le Nouveau Testament. Si un groupe de croyants se rassemble autour de Jésus-Christ seul (plutôt qu'autour d'une doctrine, d'un système théologique, ou d'un rituel) - et s'ils n'ont aucun système de clergé - alors le groupe finira par produire tous les dons et les personnes qui existent au sein du corps du Christ. 

     

    Il n'y a pas de doute que Paul utilise le corps humain comme une très bonne image pour décrire la façon dont le corps de Christ fonctionne. Quand une petite fille naît, la plupart de ses capacités physiques ne sont pas présentes. Elle ne peut pas faire de la bicyclette, ni faire des additions et des soustractions, ni manger avec une fourchette et un couteau. 

     

    Toutefois, dans son corps, elle possède le code génétique qui produira le développement physique lui permettant de mener à bien ces capacités. Si elle est nourrie correctement, au bout d'un moment, ces capacités se développeront naturellement en elle. Elle développera ces habiletés d'une façon organique. Pourquoi? Parce que ces capacités sont celles de son espèce en tant qu'être humain. Elles sont le produit de la vie humaine. 

     

    De la même façon, quand une église organique naît, elle possède dans son ADN spirituel tous les dons qui sont en Jésus-Christ. Mais il leur faut du temps pour se développer et émerger. (Malheureusement, nous vivons à une époque où de nombreux dirigeants de l'église ne semblent pas comprendre ce principe spirituel. Ainsi, ils tentent de forcer l'exercice des dons et des ministères dans le corps prématurément.) 

    Ce dont nous avons besoin donc n'est pas une restauration des soi-disant « cinq ministère », mais une restauration de la vie d'église organique (ndt: normale, vivante). Et c'est ce que Dieu cherche à rétablir aujourd'hui, tout comme à chaque génération. 

     

    Par conséquent, si nous pouvions découvrir comment selon la perspective de Dieu une église naît, et comment elle doit être nourrie et entretenue, alors nous verrions une restauration de tous les dons qui sont en Jésus-Christ de la façon qu'ils ont été conçus pour être exprimé. (Pour une discussion détaillée sur la façon dont les églises étaient fondées et soutenues dans le Nouveau Testament, voirFinding Organic Church.) 

     

    Depuis que j'assiste aux réunions dans les églises organiques au cours des vingt dernières années, j'ai fait une découverte surprenante: Les dons du Saint-Esprit fonctionnent très différemment dans une expression organique de l'église qu'ils le font dans l'église institutionnelle typique. Le don de prophétie, par exemple, qui émerge d'une authentique vie du corps de Christ est profondément différent de la façon typique dont il est pratiqué dans les églises pentecôtistes/charismatiques. (Dans celles-ci, on s'imite les uns les autres pour pratiquer ce don.) 

     

    Dans les années 1980, je faisais partie d'une expression spontanée d'une église organique. La plupart d'entre nous qui nous réunissions provenions de la tradition pentecôtiste/charismatique. Nous fonctionnions librement dans les dons spirituels selon le modèle que cette tradition nous avait donné. Un certain nombre d'années plus tard, un groupe qui était d'arrière-plan anti-pentecôtiste/charismatique se joignirent à nous, et nous avons alors eu un dilemme de première classe entre les mains. Après une division « sanglante » de l'église, le Seigneur nous a montré avec grâce que les deux groupes devaient abandonner leurs croyances et leurs pratiques des dons spirituels et les laisser au pied de la croix. Malgré que cela fût difficile, nous avons laissé nos idées et nos pratiques des dons mourir. Sur la période d'une année, quelque chose de remarquable se produisit. Les dons de l'Esprit Saint ressuscitèrent dans nos réunions.  

     

    Cependant, ils étaient très différents de ce que chacun d'entre nous avait vu auparavant. L'emballage pentecôtiste/charismatique était complètement arraché. Et ce qui restait était une pure expression du Saint-Esprit qui glorifiait, dévoilait, et élevait le Seigneur Jésus- Christ. Finalement, les deux groupes connurent une expérience unifiée de la puissance et du travail du Saint-Esprit. 

     

    Par conséquent, la question urgente est la suivante: Allons-nous sérieusement tenter de découvrir comment nous rassembler simplement autour de Jésus-Christ d'une manière organique? Ou allons-nous ignorer allègrement les principes du Nouveau Testament et pour les deux cents prochaines années continuer à espérer (et prophétiser) que « les cinq ministères » seront un jour être restaurés? 

     

    Encore une fois, la façon que Dieu a de faire émerger les dons est d'abord en restaurant la vie du corps. Les dons n'apparaissent comme par magie parce que quelqu'un écrit un livre et prophétise qu'ils sont sur le point d'arriver. Il ne faut pas non plus conclure qu'ils ont été restaurés quand quelqu'un prétend être le « Premier », le « Dernier » ou le « Nouvel » Apôtre. 

     

    Les authentiques apôtres, prophètes, évangélistes, bergers/enseignants sont des gens doués qui grandissent dans les églises organiques - non pas en tant que dirigeants, mais en tant que frères – ayant un statut égal à tout le monde dans l'église. Parce qu'ils ont « poussé » dans le sol de la vie authentique d'église, ils ont été testés et éprouvés pour le Royaume de Dieu et pour les enfants du Seigneur. Leur caractéristique exceptionnelle, c'est qu'ils glorifient, révèlent, présentent, magnifient, et mettent clairement en vue le Seigneur Jésus-Christ, dans des profondeurs inhabituelles et par une expérience pratique. 

     

    Tel est l'héritage des dons qui sont mentionnés en Éphésiens 4. Ceci est vrai pour tous les apôtres, prophètes, évangélistes et pasteurs/enseignants dans le premier siècle. Et Jésus-Christ n'a pas changé (Hébreux 13:8). 

     

     

    Le péril d'un mauvais environnement 

     

    Qu'est-ce qui se produit lorsque des chrétiens qui ont des dons grandissent dans une organisation humaine construite sur des systèmes non bibliques plutôt que de grandir naturellement dans une expression organique du corps de Christ? En d'autres mots, qu'arrive-t-il lorsque la seule expérience d'un chrétien qui a un don est celle de l'église institutionnelle moderne? 

     

    La réponse? Mélange avec un grand M. 

     

    Ajoutez-y aussi une note de bas de page: Dysfonction. 

     

    Que se passe-t-il si vous enlevez des ours polaires de leur habitat naturel? S'ils survivent (ce qui n'est pas toujours le cas), ils ne peuvent alors plus fonctionner comme Dieu les a conçu. Ils perdent leur capacité à se reproduire. Qu'est-ce qui se passe lorsque des lions sont en cage et domestiqués depuis la naissance? Ils perdent leur instinct de prédateur. Ils perdent leur façon naturelle de fonctionner avec laquelle Dieu les avait programmé. 

     

    Au cours des dix dernières années, j'ai rencontré des dizaines d'hommes qui étaient des prophètes et des apôtres autoproclamés. Certains avaient véritablement un don. Certains avaient le don d'enseigner. D'autres avaient un authentique don de guérison. D'autres avaient vraiment un don de parole de connaissance. Mais la plupart n'avaient aucune réelle profondeur en Christ et très peu d'expérience pour ce qui est de connaître réellement sa croix. Et peu d'entre eux saisissaient le dessein éternel de Dieu ou étaient de réels témoins d'une vie d'église saine, organique et prospère. 

     

    Pourquoi cela? En raison de l'institution dans laquelle ils ont été nourris comme croyants. Ou, dans certains cas, parce qu'ils se sont nourris eux-mêmes en demeurant isolés des autres chrétiens. (Ce dernier est un environnement tout aussi anormal pour un chrétien.) 

     

    Ces chrétiens n'ont pas grandi dans leur habitat adéquat. Peu, sinon aucun, d'entre eux ont grandi dans la vie d'un corps organique où ils étaient tout simplement des frères parmi d'autres. Pratiquement aucun d'entre eux ont passé du temps dans une expression de l'église telle que décrite dans le Nouveau Testament où leurs faiblesses et leurs manquements ont été exposés aux autres. Au lieu de cela, la plupart faisaient partie de plusieurs églises institutionnelles et se sont lancé dans le ministère indépendant de leur propre chef. Comme Watchman Nee l'avait déjà noté, « La tragédie dans l'œuvre chrétienne aujourd'hui, c'est que tant de travailleurs partent travailler alors qu'ils n'ont jamais été envoyés. » 

     

    Le Nouveau Testament ne prévoit pas une telle situation. 

     

    Pour formuler mon inquiétude dans une question, où sont les églises que les « nouveaux apôtres » ont planté qui se réunissent sous la gouverne de Jésus-Christ sans clergé, où les membres se connaissent les uns les autres profondément et expérimentent une profondeur en Christ, où les décisions sont prises par consensus, et où tous les membres fonctionnent dans les réunions sans besoin d'aucun homme pour contrôler, diriger, faciliter, ou dominer? 

     

    Encore plus décevant, chaque « apôtre » autoproclamé que je connais dans le mouvement néo-apostolique défend farouchement les pratiques de l'église qui sont enracinées dans la tradition païenne et qui ont entravé la direction de Jésus-Christ et le plein fonctionnement de son corps pour les 1800 dernières années. (Si vous ne comprenez pas cette dernière phrase, je vous renvoie à mon livre, Pagan Christianity. En français ici.) Pour ces raisons, je ne suis vraiment pas impressionné par le « Nouveau Mouvement Apostolique ». 

     

     

    Quels sont les cinq dons? 

     

    Lorsque les cinq dons se manifestent organiquement dans une assemblée locale, leur principale fonction est de soutenir et encourager la communauté des croyants à aller vers une maturité spirituelle en Christ, l'unité, et le fonctionnement de chaque membre. 

     

    Je vais maintenant tenter de démystifier les soi-disant « cinq ministères » et discuter de la façon dont ils fonctionnaient probablement au premier siècle: 

     

    Apôtres. Les apôtres ont été les fondateurs d'églises qui ne provenaient pas de l'endroit où ils fondaient des églises, qui avaient un ministère itinérant, et qui voyageaient. Ils étaient des individus qui avaient beaucoup de dons et qui étaient envoyés par le Seigneur et par une église particulière pour planter et pour équiper de nouvelles églises. Les apôtres rendaient fonctionnelle une église en lui donnant naissance, en la démarrant à partir de rien. Ils lui apprenaient également à marcher sur ses deux jambes. Les apôtres avaient d'abord grandi dans une expression organique de la vie d'église en tant que simple frère avant d'être envoyés pour planter d'autres églises du même genre. En d'autres termes, ils ont d'abord expérimenté ce qu'ils ont plus tard établi ailleurs. Et ils ont toujours laissé les églises qu'ils plantaient se débrouiller seule, sans installer un clergé ou un rituel religieux. 

     

    Prophètes. Les prophètes étaient des gens qui avaient une vision claire de Jésus-Christ et qui pouvaient l'exprimer avec lucidité. Les prophètes équipaient l'église en disant les paroles du Seigneur pour le besoin du moment. Parfois, leurs paroles ne faisaient que simplement révéler Christ pour encourager, inspirer et réconforter. D'autres fois, leurs paroles servaient à exprimer une vision spirituelle. Les prophètes cherchent à restaurer la volonté de Dieu chaque fois qu'elle a été perdue. Ils confirmaient parfois les dons et les appels des autres membres et préparaient l'église pour les épreuves futures. 

     

    Évangélistes. Les évangélistes édifiaient l'église en étant un modèle pour prêcher les bonnes nouvelles aux perdus. C'était des âmes intrépides qui possédaient une hardiesse extraordinaire pour partager Christ avec les non-croyants. Et ils avaient une authentique passion pour les perdus. L'équivalent moderne le plus proche d'un évangéliste est celui d'un vendeur né (un vendeur honnête bien sûr). 

     

    Bergers/enseignants. Les bergers/enseignants sont les deux faces d'un même don. Dans Éphésiens 4:11, les apôtres, prophètes et évangélistes sont mentionnés séparément, tandis que les bergers et les enseignants sont mis ensemble. En outre, les trois premiers ministères (apôtres, prophètes et évangélistes) sont précédés par les mots « les uns comme.... les autres comme » devant chaque ministère, mais devant les ministères de « pasteurs et docteurs » se trouvent une seule fois les mots « les autres comme », ce qui joint les deux ministères. Cela indique que les bergers (pasteurs) et les enseignants (docteurs) sont un seul don. 

     

    La tâche principale des bergers/enseignants est d'aider l'église en temps de crise personnelle (berger) et d'éclairer et de cultiver la vie spirituelle de l'Église en révélant le Christ à travers l'exposition de l'Écriture (enseignement). Le pastorat était le côté privé de leur ministère, tandis que l'enseignement était plutôt public. Le plus proche équivalent moderne d'un berger/enseignant du premier siècle est un conseiller chrétien qui est capable d'enseigner. 

     

    Aucun des cinq ministères ne dominait les réunions de l'église. Ils étaient tout simplement frères et sœurs dans le corps chargés de certaines fonctions. Tous les autres membres fonctionnaient dans les réunions et dans la vie de communauté de l'église. (VoirReimagining Church pour plus de détails sur la façon dont l'église du Nouveau Testament fonctionnait et son application pour aujourd'hui.) Dans ce contexte, vous n'auriez jamais vu des titres flatteurs au premier siècle tels que « apôtre Delaquarius Epps », « prophétesse Pamela Jones » ou « évangéliste Tarianna Dunson ». Comme je l'ai écrit ailleurs, l'utilisation des titres honorifiques et les fonctions officielles étaient des choses inconnues des premiers chrétiens. 

     

     

    Répondre à l'appel 

     

    Le fardeau de mon cœur est de voir les croyants être beaucoup moins inquiets de connaître les « cinq ministères » qui sont censés être restaurés un jour et au lieu cela, concentrer leur attention sur la découverte de ce que l'église est censée être conformément à ce que Dieu veut. Après avoir fait cette découverte, le cher peuple du Seigneur sera confronté à une décision. Répondre à l'appel de se réunir autour de Jésus-Christ seul dans la voie qu'il a prescrite. Ou rester enchaînés à la tradition inébranlable des hommes. 

     

    Si l'ancien chemin est pris, cela engendrera des coûts considérables. Mais tous les dons de Christ finiront éventuellement par sortir d'une manière qu'il a lui-même conçu de façon organique. Et ces dons ne viendront jamais usurper ou de diluer le ministère du corps entier. 

     

    Plût à Dieu que tous les hommes et les femmes qui se sentent appelés à être apôtres, prophètes, évangélistes, bergers/enseignants réexaminent sobrement ce que ces ministères étaient vraiment au premier siècle et dans la pensée de Dieu. Je pense que lorsque cela arrivera, beaucoup d'entre eux seront dirigés dans des directions tout à fait nouvelles. Et celles-ci mèneront sans aucun doute à rompre avec des traditions chères et des concepts populaires. Pourtant, c'est seulement par ces éléments que la maison de Dieu commencera à être restaurée sur une plus large échelle.

    Franck Viola 

     

     

     

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  • Deux types de dirigeants

    Cet article a été écrit par Frank Viola et a été publié dans sa liste exclusive de mise à jour non filtrée qui sort chaque semaine à ses abonnés par courriel. Si vous appréciez cette mise à jour, vous pouvez obtenir ces mises à jour non filtrées en vous inscrivant ici . C'est gratuit.

    -

    Dans notre culture chrétienne frénétique de leadership, j'ai opté pour un label différent pour le leadership.

    Cette étiquette est influence.

    Malgré la relation amoureuse malsaine qu'ont d'innombrables chrétiens avec le «leadership» et le «leadership», la vérité est que, si vous êtes un disciple de Jésus-Christ, vous êtes un influenceur.

    Votre influence peut être grande ou petite, elle peut être bonne ou mauvaise, mais elle existe.

    Dans cette mise à jour UNFILTERED, je veux aborder deux types d'influenceurs dans le corps du Christ. Et j'aimerais le faire en utilisant une expérience que j'ai eue il y a de nombreuses années avec deux types de dirigeants très différents.

    À l'époque, les deux avaient une influence considérable. Mais en termes de caractère et de style de leadership, ils étaient à des années lumières. Et donc chaque influenceur représente deux types de leadership très différents avec des résultats radicalement différents.

    Influenceur 1 

    Le premier chef était un conférencier et un écrivain doué. Il a détenu un doctorat en charme. Et quand il était au sommet de son art, il était incomparable en articulant certains sujets sur lesquels il était passionné.

    Comme avec la plupart des communicateurs talentueux, chaque fois qu'il parlait en public, une partie de l'auditoire descendait dans une frénésie de «prendre sa tête», tandis que d'autres se tortillaient à peine, n'atteignant jamais leurs téléphones intelligents.

    Cependant, cet influenceur souffrait d'un narcissisme perçant dont il était complètement aveugle. Et comme avec la plupart des types narcissiques, il devenait facilement jaloux d'autres qui étaient aussi doués - ou plus doués - que lui.

    Même au cours de ses entretiens publics, sa mégalomanie se trahissait comme il parlait éloquent de lui-même et de ses accomplissements.

    En dépit de sa chaleur extérieure, il considérait d'autres mortels comme des projets pour faire progresser son propre ministère plutôt que des gens faits à l'image de Dieu. Il n'avait pas la capacité d'accepter les conseils des autres, même si cela lui aurait épargné beaucoup d'échec et de frustration.

    Alors qu'il parlait de façon convaincante de la fragilité et de l'humilité, il était régulièrement menacé par la popularité des autres. D'une vanité notoirement vaniteuse et monstrueusement insécure, il se livrait souvent à de petites morsures, à des rabaissements d'écoles et même à des calomnies, le tout pour compenser ses insécurités. Il avait l'habitude de faire de la gueule à d'autres pour se débarrasser de ses propres démons.

    Ces défauts de caractère l'ont rendu toxique.

    Parce qu'il n'a jamais traité les insécurités qui possédaient son âme, il a systématiquement projeté les parties les plus sombres de son cœur sur les autres, leur imputant imprudemment (et à tort) des motifs mauvais. Il était également prompt à blâmer les autres pour ses propres échecs.

    Aujourd'hui, le ministère de cet homme s'est réduit à rien. Pratiquement toutes les personnes qui l'ont soutenu une fois ont renfloué il y a longtemps.Il a brûlé des secrétaires, des collègues, des donateurs et des amis comme la plupart d'entre nous passent par des pistaches. Ses tissus de mensonges finirent par déchiqueter tout autour de lui.

    Sa vie était une étude sur l'auto-sabotage.

    À ma connaissance, il n'est jamais venu à accepter les dommages qu'il a causés à tant de personnes. Il ne s'est jamais non plus repenti et s'est excusé auprès de ceux qu'il a blessés. Au lieu de cela, il semble rester obsédé par son propre héritage, tout ce qui en reste.

    La tragédie ici est que la vision de sa vie a été frappée de sa propre main.Quand son navire est arrivé (et il l'a fait plusieurs fois), il a été trouvé en train d'attendre à l'aéroport.

    Un Yankee célèbre a une fois décrit le défunt Billy Martin (ancien directeur des Yanks) de cette façon,

    "Billy Martin est l'une des personnes les plus complexes que j'ai jamais rencontrées. Billy est vraiment un mec drôle. Il est gentil, il est méchant.Il est bon et mauvais. Il est gentil et il est cruel. Il a fait des choses intelligentes et il a fait des choses stupides. Il serait une étude de personnage absolument fascinante pour quelqu'un qui en sait beaucoup plus sur la psychologie que moi. Il y avait des moments où il était aussi gentil avec moi qu'un homme pouvait l'être, et il y avait des moments où il allait aussi loin que possible pour me blesser en tant que joueur de balle et en tant qu'homme. Il a dit des choses complémentaires sur moi.Il a dit une tonne de choses négatives. Les nombreux visages de Billy Martin. "

    Cette description correspond à l'influenceur que je viens de décrire comme un gant. Mais contrairement à Billy Martin, qui a vu des milliers de personnes à ses funérailles, à moins qu'Influencer 1 ne se repente et ne s'excuse auprès des innombrables personnes qu'il a blessées, ses funérailles seront suivies par un petit groupe de vrais croyants et son héritage sera rapidement oublié.

    Ce qu'un homme construit avec ses dons, il peut tout aussi rapidement détruire par son caractère.

    Infuencer 2 

    Le deuxième influenceur était l'homme le plus intelligent que j'ai jamais rencontré. Pourtant, l'un des plus humbles.

    Il possédait un esprit incroyable, impressionnant tous ceux qu'il rencontrait.Surtout les gens dans le ministère, y compris les érudits de la Bible et les théologiens qui détenaient plus de diplômes qu'un thermomètre. Jusqu'à l'homme ou la femme, ils partiraient tous effrayés après une conversation avec lui.

    Chaque fois qu'il a parlé, il a tenu les gens fascinés (cela inclut les gens comme moi, qui a une durée d'attention de tout-petits).

    Les gens ont laissé sa présence enrichie, encouragée et inspirée. (Prenant ma queue de cet homme, je m'efforce de faire la même chose.)

    J'ai appris plus de lui que n'importe qui d'autre. Pourtant, malgré ses dons incroyables, il s'intéressait davantage aux autres qu'à lui-même. Leurs vies, leurs peines, leurs joies et leurs souffrances. Désintéressé, il s'est rendu disponible pour les écouter - même pendant des heures - et offrir des encouragements et de sages conseils.

    Ce chef avait aussi une capacité surnaturelle à valider les gens, même les plus difficiles. Je l'ai regardé faire face à des âmes égarées et à l'entretien intensif, et il désarmait instinctivement leur colère et leurs turbulences émotionnelles.

    Il savait jeter une couverture de calme sur les feux couvants. Son esprit vif et sa capacité à utiliser l'humour pour désarmer les gens dans la tourmente étaient profondément impressionnants. Et je le remercie de m'avoir appris à utiliser cette même compétence.

    Cet homme particulier ne pensait pas beaucoup à son héritage. Il vivait dans le présent, et son exemple vécu était un exemple pour les autres. Moi-même inclus.

    Quant à avoir une connaissance solide du Seigneur, des Écritures et de l'histoire, il était sans égal. Et ainsi était son cadeau pour déballer les idées élevées dans un langage simple.

    Il existait pour servir, ne pas montrer.

    Il existait pour informer, pas impressionner.

    Il existait pour faire le bien, ne pas avoir l'air bien.

    Il existait pour faire la différence, pas un nom ou un héritage.

    résumer 

    Deux influenceurs. Deux personnages et styles très différents. Deux résultats très différents.

    Le premier chef avait un ego non contrôlé. En conséquence, il n'a pratiquement aucune influence aujourd'hui, à l'exception d'une petite poignée de flagorneurs qui ne le connaissent pas très bien.

    L'autre chef émet encore le parfum de Jésus à tous ceux qui entrent en contact avec lui. Et même si je ne l'ai jamais entendu parler de son héritage, il se perpétue en moi-même et chez les autres qu'il a touchés.

    10 plats à emporter 

    Voici dix plats à emporter que j'ai appris en observant les deux influenceurs.Puisque chacun de vous a de l'influence dans ce monde, j'espère que vous chercherez à construire chaque leçon dans votre propre vie.

    1.  Connaissez vos propres limites. Le corps du Christ a beaucoup de fonctions et de cadeaux. Vous ne les avez pas tous. Alors, apprenez à compter sur les autres qui excellent dans les domaines que vous n'avez pas. Et établissez votre besoin de contrôle. Déléguer.

    2.  Les gens ne sont pas des projets ou des tremplins pour faire avancer votre propre ministère. Apprenez à aimer et à honorer les autres pour leur propre bien. Comme Paul l'a dit dans Philippiens 2, cherchez leurs intérêts. Les grands leaders veulent que les autres les remplacent. Les dirigeants précaires ne peuvent pas libérer la vedette.

    3.  Ayez toujours des pairs - des gens qui peuvent parler dans votre vie. Si vous vous considérez trop «doué» pour avoir des pairs, vous vivez dans un monde de rêve. Celui qui finira par devenir un cauchemar. Il ne faudra pas longtemps avant que la corde ne s'épuise. Le premier chef a refusé d'avoir des pairs dans sa vie. La seconde les a accueillis.

    4.  Ne jugez jamais les motivations des autres. Tandis que vous êtes libre d'évaluer les actions et les idées des autres, imputer des motifs à leurs cœurs ne fait que révéler ce qui est dans le vôtre.

    5.  Sois prompt à t'excuser si tu as fait du tort à quelqu'un. Les grands leaders s'excusent auprès des gens même quand ce n'est pas entièrement de leur faute. Il est plus important pour eux de réparer les relations (dans la mesure du possible) que d'avoir raison. Ils prennent toujours la haute route, pas seulement prêcher à ce sujet.

    6.  Major dans Matthieu 7:12. Si vous ne savez pas ce qu'est ce texte, allez le lire et le tatouer sur votre front (spirituellement, c'est-à-dire). Le premier leader a cru le pire des autres. Le deuxième chef ne parlerait jamais mal d'un autre croyant. S'il a entendu quelque chose de négatif à propos d'un chrétien, il l'a rejeté. S'il était concerné, il irait à la personne qui a été commise directement pour s'enquérir - la même chose que nous voudrions tous si la chaussure était assise sur nos pieds. Alors apprenez à vivre Matthieu 7:12 dans toutes les situations.C'est une description de la vie de Jésus-Christ lorsqu'il est sorti en cuir de chaussure.

    7.  Les gens suivront votre mode de vie plus que vos mots, pour le meilleur ou pour le pire. Les disciples du premier dirigeant se sont sculptés dans son image. Ils ont suivi ce qu'il a fait, pas tellement ce qu'il a dit. Par conséquent, ils étaient mesquins, peu sûrs, jugeaient les motivations des autres, devenaient facilement jaloux, se livraient à la surenchère et humiliaient les autres, et trafiquaient en croyant et en propageant la calomnie. N'oubliez jamais: les gens suivront vos mauvais traits plus que vos bons.

    8.  Possédez vos erreurs et ne blâmez pas les gens de Dieu. Le premier dirigeant a rapidement blâmé son ministère défaillant pour tout le monde. Blâmer les autres et les culpabiliser est la marque d'un pauvre leader. Les bons dirigeants reconnaissent leurs erreurs et prennent leurs responsabilités.

    9.  Ne pas trop promettre et sous-distribuer. Le premier leader partage souvent des idées, des plans et des objectifs impressionnants. Il était superbe à fanfaronner. Mais il a rarement suivi jusqu'à la fin, ce qui a érodé la confiance et le respect. Ne dites jamais des choses juste pour impressionner les gens. Faites le bien sur ce que vous promettez.Livrer.

    10. Oublier de diriger les autres; faites-leur servir votre affaire. Le premier chef était plus intéressé à diriger que servir. Le deuxième chef ne parlait jamais de «leadership» et ne semblait pas non plus se considérer comme un «leader». Il était trop occupé à servir. Alors enterrez votre penchant pour vouloir diriger, et exceller au service.

    Comment se connecter avec des leaders comme Influencer 2 

    Nous vivons dans ce que certains ont appelé «l'économie de la connexion». Il y a une valeur énorme à se connecter avec des gens qui ont les mêmes sentiments et les mêmes sentiments. L'astuce est de savoir comment les trouver.

    Jim Rohn a sagement dit que vous êtes la moyenne des cinq personnes avec qui vous passez le plus de temps. Proverbes dit que celui qui passe du temps avec les sages sera sage.

     

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  • Le rabbinat évangélique en action

    A propos du rabbinat évangélique 

    par ntjufen

    Note liminaire 

    Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse. Faites donc et observez tout ce qu’ils vous disent; mais n’agissez pas selon leurs œuvres. Car ils disent, et ne font pas. Ils lient des fardeaux pesants, et les mettent sur les épaules des hommes, mais ils ne veulent pas les remuer du doigt. Ils font toutes leurs actions pour être vus des hommes. Ainsi, ils portent de larges phylactères, et ils ont de longues franges à leurs vêtements; ils aiment la première place dans les festins, et les premiers sièges dans les synagogues; ils aiment à être salués dans les places publiques, et à être appelés par les hommes Rabbi, Rabbi. Mais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi; car un seul est votre Maître, et vous êtes tous frères. Et n’appelez personne sur la terre votre père; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. Ne vous faites pas appeler directeurs; car un seul est votre Directeur, le Christ. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Quiconque s’élèvera sera abaissé, et quiconque s’abaissera sera élevé. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! Parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux; vous n’y entrez pas vous-mêmes, et vous n’y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! Parce que vous dévorez les maisons des veuves, et que vous faites pour l’apparence de longues prières; à cause de cela, vous serez jugés plus sévèrement. (Matthieu 23:2-14 )

    croix pastorale 

    Vous, saints du Père qui êtes familiers de la saga d’Israël dans l’Ancienne Alliance, laquelle révèle Christ par images et profuses et fugaces, y avez-vous déjà surpris quelque chose qui ressemble à l’institution que l’on nomme le Rabbinat? Autrement dit, y a-t-il des ‘rabbins’ dans la première partie de la Bible? Non, vous verrez dans les récits de la Première Alliance des sacrificateursEphod, des juges, des prophètesSamuelProphet1SMG, des scribesJewish_scribe_writing_the_Torah, et un peuple d’Israël que YHWH, appelons-Le de Son nom court, Yah, que Yah s’est mis de côté pour révéler quand les temps seraient accomplis, Son Oint, Yeshua, en Qui, par Qui et pour Qui sont Toutes choses.

    Et pourtant, au tournant de son exil babylonien ~500 Av. EC, Israël a amorcé de sérieux virages qui ont consolidé le bastion de la rébellion au Père, rébellion qui a toujours germé en Israël, peuple au cou roide[1] , dit l’Ecriture. Ainsi est née, à partir de l’importance prise par les copistes et répétiteurs de la Torah de Moshè (Moïse), les scribes, cette institution appelée le Rabbinat, qui a transformé la créature, l’homme, en pilier de la relation avec le Créateur, Yah. Le savant (scribe) a remplacé peu à peu l’homme consacré (le sacrificateur), jusqu’à ce que la prépondérance des premiers vienne remplir le vide laissé par la destruction du Temple de Jérusalem (dit de Zorobabel) qui laissait vacant le service du sanctuaire. Les savants formés en écoles talmudiques (yeshivot) venant à constituer le pilier de la vie religieuse dans les communautés israélites, la figure du Rabbin a évolué pour se stabiliser au Moyen âge en substitut de la figure élohimique, avec la professionnalisation de ces savants qui interprétaient les interprétations et commentaient les commentaires des commentaires de leurs devanciers… Rien dans la religion que l’on nomme judaïsme, ne se peut faire sans le Rabbin. Il est la systématisation du rejet de la relation directe entre le croyant et son Elohim. La Bible déclare que cet Èlohim si grand que les cieux des cieux ne peuvent le contenir[2]   a avec Ses enfants, une relation médiée[3]   par Son Oint, Son Messie, Yeshua, Souverain sacrificateur[4]  , au sacrifice indépassable, garant et médiateur d’une alliance plus qu’excellente[5]  . Qui a vu et connu Yeshua, a vu et connu le Père. Et nul ne peut se rapporter au Père immense et si proche par Yeshua, que par ce seul et unique médiateur.

    Pasteur, génération spontanée?church-01-101  

    Le pasteur: d’où vient-il? Il est la continuation sans rupture fondamentale du prêtre catholique[6]   catholic-priest-featured-w480x300  catholic-clergy1 en dépit de la scission entre Catholiques romains et Catholiques Réformés, d’où naîtront les protestants puis les évangéliques. Le pasteur, selon le modèle d’organisation de sa dénomination, sera soit un papet (petit pape), soit un fonctionnaire religieux soumis à une organisation de type pyramidal qui mime l’organisation vaticanesque, laquelle elle-même mime l’organisation de l’Empire romain qui s’est penché sur ses fonts baptismaux.

    Yeshua contesta-t-il l’existence des scribes, qui étaient l’embryon du rabbin à son époque? Non. L’activité de scribe s’est densifiée dans le peuple d’Israël après l’Exil babylonien, et ces derniers étaient chargés d’expliquer la Loi mosaïque dont ils étudiaient les arcanes, pour l’édification du peuple commis à des tâches de production ou de trafic. Les sacrificateurs sacrifiaient, les scribes recopiaient l’Ecriture, l’explicitaient, jugeaient et forgeaient pour les différentes communautés, la jurisprudence. Et déjà, au premier siècle, s’ils n’étaient pas dispensés d’exercer une autre activité pour vivre, les scribes ne pouvaient prétendre vivre du défraiement issu de leurs activités de juges/législateurs/exégètes. La tendance naturelle à prendre l’ascendant sur le peuple ignorant et à le charger de fardeaux n’échappa pas à l’Auteur de la vie ici-bas, qui les reprit vivement. Il leur fit quantité de reproches qui sont et devraient être le socle sur lequel se bâtit la récusation de toute organisation cléricale dans l’assemblée de ceux qui  marchent avec Christ. Parole du Seigneur: Matthieu 13:52  « Et il leur dit: C’est pour cela que tout scribe qui a été fait disciple du royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui produit de son trésor des choses nouvelles et des choses vieilles. »

    Oui, il y avait dans la raison d’être des scribes, une cause bonne d’édification (le trésor du scribe) qui fut dévoyée. Et quand après la destruction du Deuxième Temple (70), les scribes, qui avaient pour titres usuels: rabbi, rabbouni, maître, etc. devinrent des « rabbins » (dont d’aucuns eurent la tentation de se faire appeler « abba » (père)-Matt. 23:9-), le trésor du savoir de la loi mosaïque fut doucement, au fil des siècles, transformé en support d’une divinisation du savant, avec autour de leurs activités qui allaient connaître la force du corporatisme religieux, l’auréole du médiateur entre Yah, le Père, et Ses créatures, les hommes.

    Quand l’institution catholique romaine se met en place, comme religion bâtie -en partie- sur les enseignements du Christ et de ses apôtres, la figure du prêtre –qui est pasteur de ses ouailles- émerge, et, sans tambour ni trompette, elle s’inspire des structures religieuses gréco-romaines, et surtout, emprunte à la religion judaïque déjà sur les rails, après le triomphe de la secte des Pharisiens qui ont posé les bases du judaïsme rabbinique et talmudique que nous connaissons aujourd’hui, et qui, dans ses formes et dans son fond, ne doit pas être confondu avec la religion des Israélites. Esdras n’est pas Hillel. Elishama n’est pas Shammaï[7] . 

    Prêtrise catholique remaniée, ou la foi sans la croix pour tous 

    Lorsque la figure du pasteur émerge, il y a matière à penser que cette étape de réformation ne sera qu’une escale critique, et qu’elle aboutira, pour les différentes expériences de décollement des couches séculaires de traditions qui ont recouvert le référent biblique des décrets papaux, à la restauration du message de l’évangile. Hélas, le pastorat s’est fossilisé depuis 500 ans en une prêtrise bis, avec une foule de nuances selon les dénominations, prenant désormais les ombres et les silhouettes du rabbinat des sources.

    *Quand une dénomination n’a pas la taille critique pour singer Rome en synodes et autres conciliabules afin de veiller sur l’orthodoxie de l’hétérodoxie séminale, de petits sanhédrins se réunissent çà et là de par le monde, toujours dos tournés à des directives bibliques simples. Justement trop simples, pour que des choses si fortes que la vie spirituelle vécue pour le Père de l’univers se fassent avec des organisations simples, des gens simples, des outils simples, une foi simple… Le pain et le vin, c’est simple, n’est-ce pas? Trop simple. Un peu trop simple…

    *Aujourd’hui il y a de nombreuses branches du judaïsme pourvoyeur de rabbins, comme il y a de nombreuses branches du protestantisme qui met en scène les pasteurs. Une constante: pas de communauté protestante sans pasteur; pas de communauté judaïque sans rabbin. Les uns et les autres peuvent se marier, contrairement, pour la plupart du moins, aux prêtres catholiques. Les uns et les autres sont souvent des érudits.

    La Bible invite le croyant, le talmid de Yehoshua le Messie, le chrétien, le disciple, à être un sacrificateur[8] . Un scribe n’est pas un sacrificateur. Esdras fut scribe et sacrificateur (Esdras 7:11). Les assemblées issues de la Réforme étant gouvernées pour la plupart par des pasteurs, accessoirement sacrificateurs, il y a une incongruité des sources qui s’est muée en « Tradition ». Le propre des scribes/rabbins, lorsqu’ils se rapportent à un peuple assoiffé, languissant et dépourvu de connaissances, c’est de porter les masques de l’usurpation, et de s’asseoir « dans la chaire de Moïse », enseignant de belles choses, et se dispensant de s’y soumettre eux-mêmes.

    L’intention d’Elohim Yah, dans la Nouvelle Alliance, c’est de mettre Tous les disciples à contribution, afin qu’aidés par les services et les dons, dans l’ordre, des: apôtres, prophètes, évangélistes, pasteurs et docteurs, les uns et les autres (pas que certains happy few, mais Tous les membres de l’assemblée) soient MUTUELLEMENT édifiés, et vivent dans le partage des apports différents de Christ en tous et en chacun. Rabbinat et pastorat (prêtrise libérale réformée) se rejoignent pour être la trace du roidissement du cou, de la rébellion systématisée et triomphante. Oui, triomphante, car il est de bon ton d’exalter un rôle, un métier, une fonction religieuse, qui n’a rien de fondé sur les textes par lesquels on dit s’appuyer. Il n’y a dans Éphésiens 4:11 aucune bribe d’élément de lecture qui puisse appuyer la conception, l’entretien, la perpétuation d’un métier de Pasteur, si on dit se fonder sur l’Ecriture plutôt que sur des Traditions d’hommes, dont la principale vertu, après avoir rassuré les adeptes d’une religion, est de nier l’Ecriture.

    Alors, saints d’Èlohim, dévoués à Son Oint Christ, et épris de vérité, voyez-vous dans le Nouvelle Alliance quoi que ce soit qui vienne réhabiliter, excuser, justifier (rendre juste) le pastorat protestant ou évangélique? Dans l’évangile qui montre le Fils de l’Homme à l’oeuvre? dans les Actes des Apôtres qui montrent le Fils d’Èlohim corporellement dans Ses saints agissant par la Force du Souffle du Père? dans les épîtres? Non. Et pourtant, notre Père céleste se sert de Tout ce qui participe de la Création, car Son Messie est Tout en Tous. Est-ce un motif valable pour réduire Christ en mettant sur un piédestal le pastorat, au détriment des autres services aux saints? Car le pastorat est l’une des formes de négation de ce « les uns les autres » qui hante les pages de nos Bibles où le mystère révélé de l’ekklesia s’exprime, famille d’Èlohim, corps de Son Fils. C’est urgent:Il faut qu’Il croisse, et que je diminue (Jean 3:30). Aujourd’hui que dans certaines assemblées de chrétiens judaïsants ou de messianiques, on a des pasteurs/rabbins, la boucle est bouclée.

     

    [1]  Exo. 32:9  Exo. 33:3  Exo. 33:5  Exo. 34:9  Deut. 9:6  Deut. 9:13

    [2]   2Chr. 2:6

    [3]   1Tim. 2:5

    [4]   Héb. 5:10; 6:20; 9:11

    [5]   Héb. 7:22 ; Héb. 8:6

    [6]   Le pasteur est prêtre, et le prêtre se veut pasteur, dans les usages, quoiqu’en disent les textes particuliers qui organisent les fonctions cléricales des différentes dénominations.

     [7] Bien sûr, le chrétien sait qui sont Esdras et Elishama. Mais Shammaï et Hillel, inconnus aux chrétiens, sont deux piliers d’une autre voie que celle de Yeshua. Ce sont deux rabbins initiaux du pharisaïsme/rabbinisme/talmudisme/judaïsme.

     [8]  1Pierre 2:5, 9

     

    Le méchant dit avec arrogance: Il ne punit pas! Il n’y a point d’Èlohim! -Voilà toutes ses pensées. (Psaume 10:4)

    Et il arrivera, en ce temps-là, que je fouillerai Jérusalem avec des lampes ; et je punirai les hommes qui reposent sur leurs lies, — qui disent dans leur cœur : YHWH ne fera ni bien ni mal. (Sophonie 1:12)

     

     

     

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  • LA RETRAITE SPIRITUELLE

     

    Bonsoir mes bienaimés dans le Seigneur Yeshua .

    Que Le Tout Puissant vous comble de grâce, et qu’il se penche sur vos difficultés pour en faire des opportunités.

    Amen

    Aujourd’hui j’aimerais parler de LA RETRAITE SPIRITUELLE.

    Qu’est-ce que c’est ?

    La retraite c’est le fait de se retirer pour vaquer à une autre occupation.

    Cela peut être seul ou collectivement.

     

    Prier seul :

     

    Dans le livre de Mathieu 14 :23 il est écrit ceci : Quand il l’eut renvoyée ; il monta sur la montagne, pour prier à l’écart, et, comme le soir était venu, il était là seul. Lire aussi Luc 6 :12

    La Bible nous montre que Yeshua aimait prier.

    Paul recommande de Prier sans cesse dans 1 Thes 5 :17.

     

    Prier à deux :

     

    Là-dessus les écritures sont claires !

    Là ou deux ou trois sont réunis au nom de Yeshua , il est présent ! Math 18 :20

     

    Prier à trois :

    L’écriture nous en donne un exemple.

    Luc 9 : 28 Environ huit jours après qu’il eut dit ces paroles, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il monta sur la montagne pour prier.

    Prier en assemblée :

     

    Il y eut le cas des 120 dans la chambre haute, ACTE 1

     

    La prière nous rapproche de YHWH. Si YESHUA aimait se retirer pour prier et si même Paul recommande de prier sans cesse, c’est sans doute que la prière devrait occuper une place importante dans nos vies.

    Loin des réseaux sociaux.

    Loin des médias.

    Juste Toi et ta BIBLE.

    Juste Toi et ton ELOHIM.

     

    Bienaimés le diable rode comme un lion rugissant, il utilise toutes sorte de ruse pour nous éloigner de la prière.

     

    Efforcez-vous de prier en tout lieu, en toutes occasions favorables ou non

     

    Gloire à l’agneau !

     

    Notons une chose :

     

    La retraite spirituelle  telle que ce pratique les chrétiens de ce siècle présent n’est pas biblique

    Au lieu d’être des moments d’écouter silencieusement et parler sincerement avec son père, c’est le lieu de :

    -Jacasser

    -crier à tue tête

    -danser mondainement

    -s’enivrer

    -bavarder

    -faire des rencontres amoureuses***

    Etc

     

     

     

    Bienaimés n’imiter pas le monde !

    Celui qui aime le monde l’amour du Père, n’est point en lui

    Shalom

     

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    Pour des questions supplémentaires écrivez-nous par mail : laveritebiblique@gmail.com

     

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  • Droit aux coeurs des Pasteurs

    Publié le 3 avril 2007 par Hilkija

    AVANT-PROPOS 

    L’église de Maison est certainement « à la mode » aujourd’hui. Ouvrez votre navigateur Internet pour faire une liste des sites Web « église de maison » et vous serez étonné de la longueur de la liste. Ajoutez à ceci le nombre de livres sur la matière, les magasins s’y consacrant, les articles concernant des églises de maison dans le journal, les rapports d’émission de télévision, et vous pouvez voir que ce sujet est chaud. (Aux É.U. bien sûr!) 

    La difficulté est que beaucoup d’églises de maison font dans les maisons ce qu’elles faisaient dans leurs bâtiments d’églises. J’ai déjà visité une église de maison dans laquelle on donnait à chacun un livret de cantiques. Nous avons chanté des hymnes tandis que l’épouse du leader jouait l’orgue. Il y avait un temps de « témoignage ». Nous avons prié pour les « requêtes » (le leader était dernier à prier). Et alors nous avons écouté un sermon du leader. 

    Il est facile de voir qu’un des problèmes au sujet de cette église particulière de maison est qu’ils n’ont pas compris les vertus d’une assemblée ouverte. Mais il y a un problème bien plus profond et plus commun. C’est-à-dire, cette église de maison a tout juste assumé avecexactitude le modèle standard chrétien de direction. 

    Malheureusement, ils ne sont pas seuls en cela. Dans certaines églises de maison (et certaines se disent des églises de « nouveau testament »), l’atmosphère devient si mauvais que la direction devient spirituellement abusive. Il est bien plus facile de sortir des chrétiens des églises traditionnelles qu’il ne l’est d’extirper le modèle « normal » de direction d’église des églises qui cherchent les pratiques du nouveau testament. 

    L’adresse explosive de Frank Viola à un groupe de pasteurs autoritaires est un sommaire puissant d’un cas pour le modèle de direction non-hiérarchique du nouveau testament. Lisez-le. Vous serez choqué de voir à quelle point nous avons erré loin des pratiques de Jésus et desapôtres du premier siècle. Alors lisez d’autres livres de Frank, et considérez en prière ce que Dieu veut  que vous fassiez. 

    Frank Valdez, Tampa, la Floride 

    PARTIE I 

      

    LE MESSAGE 

     Ce qui suit est le message que Frank a livré à un groupe de 30 pasteur-anciens le 24 juillet 2001 à Santiago, Chili. La grande majorité du texte est le message in extenso. Par conséquent, il se lit comme il était dit. 

    LE SEIGNEUR JÉSUS CHRIST ET L’AUTORITÉ 

    Commençons par le Seigneur Jésus Christ. Vous devez vous rappeler que Jésus Christ est venu sur terre à un moment où les Romains étaient au pouvoir. Les Romains ont hérité d’un modèle de direction des Babyloniens et des Égyptiens qui a marqué leur société. Mais les Romains l’ont porté à la perfection. C’était la structure de direction hiérarchique. Dans mon pays, notre armée est modelée d’après cette structure. Les Romains étaient de grands guerriers, ainsi cela a fonctionné pour le mieux pour eux. 

    Comprenez-vous la direction ? Vous avez quelqu’un au dessus, puis vous avez quelqu’un en dessous, alors vous avez quelqu’un au fond même. Celui au dessus a plus d’autorité que celui au-dessous de lui. La personne inférieure a moins d’autorité que celle au-dessus, et ainsi de suite. C’est un ordre décroissant d’autorité. C’est une autorité de haut en bas. C’est un modèle de rapport de direction. 

    Les Romains ont perfectionné cette structure qui faisait partie de leur culture. Avec cela à l’Esprit, écoutez les paroles de Jésus Christ. Matthieu 20:25 : « Et Jésus, les ayant appelés, leur dit: Vous savez que les princes des nations les dominent, et que les grands leur dirigent avec autorité. » 

    Le mot grec pour « autorité » est exousia. Frères, vous pouvez lire le nouveau testament du commencement jusqu’à la fin et vous ne trouverez jamais cet exousia (autorité) dans un contexte où un croyant en Christ a exousia (autorité) au-dessus d’un autre croyant ! Vous ne trouverez jamais cela dans le nouveau testament. Il n’est pas là. 

    Continuons. Jésus a dit, « : Vous savez que les princes des nations les dominent, et que les grands leur dirigent avec autorité.. » Le mot grec pour « exercice  d’autorité» est katexousiazo. Kata veut dire dessus. Exousiazo veut dire exercer l’autorité au-dessus ou sur d’autres. Ainsi le kataexousiazo signifie l’autorité de haut en bas. Il se rapporte à la direction hiérarchique. Et Jésus la condamne ! Jésus emploie également l’expression « dirige avec autorité » pour décrire cette forme de direction. Le mot grec pour le « dirige avec autorité » est katakurieuo. Gardez ceci à l’Esprit. 

    Selon Jésus, les Gentils exercent l’autorité de haut en bas. Ils dirigent sur (dessus) le peuple. Ils dominent le peuple. Ils dirigent le peuple. Ceci se produit toujours avec les structures hiérarchiques à autorité descendante, créant une culture de domination et d’oppression. 

    Mais notre Seigneur dit, « il ne doit pas en être ainsi parmi vous ! » Jésus Christ, quand il a visité cette terre, était la personne la plus libérée qui ait jamais marché sur la planète. Son oeuvre principale était de rendre les personnes libres. Il est le grand libérateur. En son jour, il a rendu des femmes libres. Les femmes le suivaient partout. Et quand il est mort sur la croix, les femmes étaient là, restant avec lui. Quand il s’est relevé des morts, les femmes sont venues à lui d’abord. Jésus Christ avait une vision très exaltée de ses disciples. Il avait une vision très exaltée des femmes en son jour où elles étaient opprimées et repoussées. Il était un libérateur. C’est très important, frères. Il y a quelque chose dans votre Seigneur qui libère, Il vient pour rendre les personnes libres. 

    Jésus dit, « quiconque voudra être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur. » 

    La marque d’un serviteur de Dieu est qu’il vient pour rendre des personnes libres. Pas pour régner sur elles. Pas pour les diriger. Mais pour les rendre libres. Une des choses principales que je fais en plantant une église est de rendre les personnes libres. Et c’est le ministère de Jésus Christ. 

    Allons maintenant à Matthieu 28. 

    Jésus Christ est prêt à monter. Ce sont certaines de ses dernières paroles. Vous êtes familier avec elles. Matthieu 28:18 : Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit: Toute autorité m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. » 

    Maintenant, frères, là n’est aucune autorité que l’autorité de Jésus Christ ! Seulement LUI a autorité. Il n’y a aucune autorité excepté son autorité. C’est important. 

    ant son ascension, Jésus Christ envoie ses douze apôtres à Jérusalem pour y établir une église qui grandit à vue d’œil. Le premier jour il y a trois mille croyants dans cette église. Maintenant je veux que nous allions au livre des actes. Je veux vous donner la saveur de l’église à Jérusalem. Ils se réunissaient de maison en maison dans toute la ville. Leurs assemblées étaient ouvertes. Les frères et les sœurs partageaient librement les uns avec les autres. 

    Ils s’assemblaient au porche de Salomon pour entendre les apôtres annoncer Christ aux perdus, former également le peuple de Dieu sur la façon de connaître leur Seigneur et de se réunir. Les frères et les sœurs se réunissaient librement dans les maisons dans l’ensemble de Jérusalem. Ils se sont réunis pendant un certain nombre d’années. Et c’était juste les apôtres et le peuple. Frères, là n’étaient aucun leader excepté ces douze apôtres envoyés par Jésus Christ. C’était les apôtres qui plantaient l’église et les frères et les sœurs. Il n’y avait aucun leader indiqué. 

    Alors il y a eu la dispersion. Les frères et les sœurs à Jérusalem se sont dispersés dans l’ensemble de la Palestine, excepté les apôtres. Certains d’entre eux sont allés jusqu’à Antioche en Syrie. Il y avait une autre église à Antioche. L’église d’Antioche s’est développée très rapidement. Un jour,  il y avait des prophètes et des docteurs. Ce sont des dons. Ce sont des fonctions. Vous ne lirez jamais dans le nouveau testament qu’il y avait des anciens dans l’église d’Antioche. Mais il y avait des prophètes et des docteurs. 

    En attendant, à Jérusalem, l’église se développe encore après la dispersion. Environ quatorze ans  sont maintenant passés. L’église à Jérusalem a environ quatorze ans. Et dans les actes 11 nous sommes dits que l’église de Jérusalem souffrait de la pauvreté, et l’église d’Antioche veut aider. Ainsi Antioche envoie de l’argent à Jérusalem afin de soulager leur pauvreté. Dans les Actes 11:30, Luc dit que c’est Saul et Barnabas, en tant que représentants pour l’église d’Antioche, qui sont envoyés avec l’argent d’Antioche aux anciens de Jérusalem. Maintenant il y a des anciens à Jérusalem. Mais après quatorze ans ! 

    Écoutez-moi maintenant attentivement. Chaque fois que vous entendez parler de l’église de Jérusalem jusqu’à maintenant, Luc se réfère toujours « aux apôtres et au peuple. » Luc mentionne maintenant des anciens. Que font-ils là ? Ils sont justes là acceptant l’argent pour la donner à l’église. C’est  tout ce qu’ils font. 

    LES ANCIENS EN GALATIE 

    Alors quelque chose d’intéressant se produit. Tournez en actes 14. 

    D’Antioche, l’Esprit saint envoie Saul et Barnabas prêcher l’Évangile aux païens. Ils sont maintenant les apôtres, les envoyés ; J’aime le terme « planteurs d’église » ou mieux, « ouvriers ». Appelez-les ce que vous souhaitez. Mais ils sont ceux qui plantent des églises. 

    Saul et Barnabas se dirigent en Galatie du sud. Ils prêchent l’Évangile dans quatre villes. Il y a maintenant quatre églises dans ces villes. Saul et Barnabas passent seulement environ cinq mois avec chacune de ces églises, prêchant l’Évangile et équipant les saints. Ils laissent alors ces églises toutes seules sans direction. Et ils les laissent entre six mois et toute une année sans direction. Où est la direction pendant ce temps ? L’église est aux entre les mains des frères et des sœurs. Ils sont ceux qui mènent. Comprenez-vous ceci ? 

    Saul (appelé maintenant Paul) et Barnabas reviennent à ces quatre villes. Et quand ils reviennent, on nous dit dans le verset 23 du chapitre 14 qu’ils ont fait quelque chose d’intéressant. 

    Est-ce que quelqu’un peut me donner les noms de ces quatre églises sans regarder son nouveau testament ? Ok, elles sont : Antioche de Pisidia, Icone, de Lystre, et de Derbe. Maintenant, sur le chemin de retour, Luc dit que Paul et Barnabas reconnurent des anciens dans chaque église. 

    Le mot original dans le Grec qui est habituellement traduit par « ordonner» veut dire « reconnaître » ou « admettre. » Paul et Barnabas ont reconnu des anciens dans chaque église. Ce n’est pas une classification officielle comme des ministres sont ordonnés aujourd’hui. C’est simplement une identification publique de ce qui se produisait déjà. 

    En outre, l’expression « chaque église » ne signifie pas chaque église dans le monde. 

    Elle signifie chaque église en 

    Galatie en A.D. 49. Je te donne le contexte. Certains ont enseigné que chaque église doit avoir des anciens. Et ils basent cette idée sur ce verset. Mais n’est pas ce que ce verset indique.Luc parle au sujet de chaque église dans Galatie du sud dans A.D. 49. 

    Laissez-moi faire une remarque. La manière dont on nous a enseigné à approcher le nouveau testament est en prenant un verset sur une des lettres de Paul, un autre verset d’une lettre de Pierre, un autre verset d’une autre lettre que Paul a écrite à un temps différent à un groupe de personnes différentes, un autre verset pris des Actes, et puis de les coller tousensemble. Nous enlevons chaque verset hors de son contexte historique. C’est comment nous apprenons Les Écritures. Mais c’est totalement erroné. 

    En employant cette approche, vous pouvez prouver n’importe quelle doctrine, et vous pouvez soutenir n’importe quelle pratique. Ce que je vous donne est aujourd’hui l’histoire dans son contexte historique. Quand vous lisez le nouveau testament dans son arrangement historique, les choses semblent totalement différentes. 

    OK, Paul et Barnabas ont reconnu des anciens dans les quatre églises de Galatie. Le mot « ancien » est traduit par presbuteros. Il signifie simplement le « vieil homme. » Il se rapporte à quelqu’un qui est plus chevronné que les autres. Ainsi Paul dit aux frères et aux sœurs dans les églises de Galatie ce qui suit : 

    « Frères et sœurs, depuis presque une année que je suis ici. Je vous ai observé dans vos fonctions. Les assemblées sont entre vos mains. Vous avez pris des décisions tout seul. Vous ferez toujours cela, mais je pars pour longtemps. Je vais de nouveau à Antioche en Syrie. Je peux ne pas revenir ici. Par conséquent, si vous avez un problème, si vous êtes en crise, je veux que vous regardiez aux frères parce qu’ils sont plus anciens et plus mûrs. Je les ai observés depuis mon retour. Et vous me dites qu’ils excellent dans le service. Vous les avez déjà consultés en période des crises. Je reconnais publiquement ce que vous savez déjà pour être vrai. Ils se sont déjà occupés des frères et des sœurs. Ainsi s’il y a un problème, écoutez ce qu’ils indiqueront. » 

      

      

    Paul n’a pas dit, « maintenant ces hommes sont des anciens et ils vont diriger vos assemblées. » Il n’a pas dit, « ils ont comme les romains, l’autorité sur vous tous » Il n’a pas dit, « ce qu’ils disent soit la voix de Dieu. Vous devez leur obéir. » Non ! Il a dit, « ce sont les frères plus âgés dans l’église qui ont prouvé qu’ils ont la sagesse. Et ils sont fidèles pour servir. Donnez le poids à ce qu’ils disent quand vous avez un coup dur. » Je vous le prouve sous peu. 

    LES ÉGLISES de GALATIE 

    Paul et Barnabas vont de nouveau à Antioche, Syrie. Tandis qu’ils sont là, ces quatre églises dans Galatie reçoivent des visiteurs de Jérusalem. Ces visiteurs sont des juifs chrétiens qui possèdent toujours une attitude institutionnelle et juridique. 

    Ils croient que pour être sauvé, vous devez non seulement croire au Christ, mais vous devez également garder la loi de Moïse, qui inclut la circoncision pour les hommes. Ainsi ces frères de Jérusalem, ces Judaïsant, visitent les quatre églises de Galatie. Et ils disent aux saints ce genre de choses. Ils disent, « nous sommes de Jérusalem, où les douze apôtres de Jésus vivent. Paul n’est pas venu de Jérusalem. Cela signifie qu’il n’est pas un vrai apôtre. Non seulement cela, mais nous l’a vu reprocher Pierre, le plus grand apôtre de Jésus. Nous l’avons observé quand nous avons visité l’église d’Antioche. Paul cherche à plaire aux hommes. Il ne vous a pas donné l’Évangile en entier. Il vous a caché la vérité au sujet de garder la loi et la circoncision, juste pour plaire à votre chair. »  

    Une partie des Galatiens commence à croire ces Judaïsant. Paul en entend parler, et il écrit une lettre. Frères, quel est le nom de cette lettre ? Galates. C’est exact. Tournons à Galates. 

    Maintenant j’ai une question : Y a-t-il des anciens dans les églises de Galatie ? Oui. Oui, il y a des anciens là. Paul les a reconnus il y a environ une année. Paul a entendu dire que ces visiteurs sont venus avec un autre Évangile. Ainsi il écrit aux Galates et dit dans le verset 1, « Paul, apôtre, non de la part des hommes, ni par un homme, mais par Jésus-Christ et Dieu le Père, qui l’a ressuscité des morts, » Et alors il dit dans le verset 2, « aux anciens des Églises de la Galatie. » Non ! Ce n’est pas ce qu’il écrit, n’est-ce-pas ? (NON!) 

    Paul écrit à qui ? Il écrit aux églises, aux frères et aux sœurs. Il n’écrit pas aux anciens ! Pensez à cela, frères. Pensez à cela. Ces églises de Galatie passent par une crise importante. L’Évangile même de Jésus Christ est en jeu. Et Paul ne mentionne jamais les anciens ! 

    Alors si les anciens du premier siècle dirigent l’Église, prennent les décisions pour l’Église, sont responsables de la santé de l’Église et représentent l’Église, alors pourquoi Paul ne les mentionne-t-il pas? La réponse est évidente. Ces anciens n’ont pas eu ce genre d’autorité. L’église était aux mains du peuple, et Paul a écrit aux frères et aux sœurs. Il a adressé le problème aux frères et aux sœurs. Puisque c’était leur problème. Ainsi ils, l’église, devaient s’en occuper. 

    Frères, quand j’écris une lettre à une des églises avec lesquelles je travaille, j’écrie, comme Paul, à toute l’église. Et l’église la lit ensemble. L’église est responsable de son message. Elle est responsable de ses problèmes. Elle est responsable de son ministère. 

    Ce modèle se perpétue. La Galatie n’est pas dans une situation d’isolement. Je veux faire un commentaire maintenant. Et je veux que vous pensiez à cela. Des neuf lettres de Paul auxéglises, il mentionne « les frères » environ 130 fois. Il mentionne des anciens cinq fois. Il mentionne des pasteurs une fois. L’expression « frères » se rapporte aux frères et aux sœurs. C’est significatif. Il indique que Paul voit la direction et le ministère de l’église comme appartenant au corps entier, pas aux anciens. 

    Savez-vous pourquoi Paul a écrit ses lettres aux églises et pas aux anciens ? Vous savez-vous pourquoi il mentionne « les frères » bien davantage qu’il fait des anciens et des pasteurs ? Savez-vous pourquoi il n’adresse jamais un problème d’église à un pasteur ou un ancien ? Puisque TOUTE l’autorité est donnée à Jésus Christ ! Et l’église est le Christ corporatif ! Ainsi l’autorité est dans l’église ! Elle n’est pas donnée à certains hommes. Elle est donnée à l’église. 

    Continuons. Après que Paul ait écrit sa lettre au Galates, il y a un grand conseil à Jérusalem. Il y a une discussion au sujet de la loi de Moïse. Quand le conseil de Jérusalem se réunit, tousles saints de Jérusalem sont présents. C’était l’assemblée de l’église entière, avec lesapôtres et les anciens. Et les Écritures nous disent que l’église a pris une décision avec les apôtres et les anciens. Les anciens n’ont pas pris la décision en disant, « OK, église, voici ce que vous devez faire. » Les apôtres n’ont pas même pris la décision. 

    Non, tous les frères et sœurs « toute l’église » avec les apôtres et les anciens, ont pris la décision ensemble. Les apôtres et les anciens avaient certainement la parole. Ils ont donné des conseils. Mais c’était toute l’église qui a pris la décision, dont les apôtres et les anciens étaient une partie. C’est très clair des Actes 15:22. 

    De plus, actes 15:23 - 25 nous dit que les apôtres, les anciens, et les frères (l’église), ont écrit leur décision dans une lettre. Dans les Actes 15:28, il est clair que la décision ait été prise par l’Esprit saint et l’église. Ainsi c’est les frères et les sœurs, les apôtres, et les anciens qui ont authentifié la lettre. Ce n’était pas seulement les apôtres et les anciens. Frères, vous me suivez? L’église a pris la décision avec les apôtres et les anciens. C’est très important. 

    L’ÉGLISE DE THESSALONIQUE 

    Paul entreprend son deuxième voyage pour l’établissement d’église. Il prend maintenant Silas avec lui, et ils vont en Grèce. Quand ils traversent la Galatie pour visiter les églises, ils prennent avec eux Timothée. 

    Paul et Silas plantent quatre églises en Grèce. Qui, ici présent, peut nommer ces quatre églises ? Elles sont : Philippe, Thessalonique, Berée, et Corinthe. Quatre églises. Paul et Silas, avec Timothée, passent environ trois mois avec chacune d’elles excepté Corinthe. Les Corinthiens n’étaient pas très futés. Ainsi Paul y a passé dix-huit mois. Et cela ne leur a pas fait beaucoup de bien parce qu’ils avaient plus de problèmes que n’importe quelle autre église ! 

    Prenons les églises dans l’ordre. Paul plante une église dans Philippe. Il va alors à Thessalonique et plante une église là. Il passe environ trois mois dans Thessalonique. Il laisse Timothée dans Thessalonique. Alors il vient à Bérée, et puis à Corinthe. Timothée rencontre Paul à Corinthe et dit, « Paul, l’église dans Thessalonique a beaucoup de problèmes. » 

    Écoutez-moi, frères. L’église dans Thessalonique a seulement six mois. Ce sont de nouveaux chrétiens. Avez-vous jamais rencontré un chrétien qui ait six mois ? Un chrétien de six mois est-il mûr ? (Non!) il est un chrétien bébé? (Oui, amen) Presque tous ces chrétiens de Thessalonique étaient des païens avant qu’ils n’aient rencontré le Seigneur. Seulementquelques-uns étaient des juifs. 

    Timothée dit à Paul, « Paul, les chrétiens de Thessalonique sont persécutés. Certains d’entre eux sont tentés de retourner à leur vie d’immoralité et d’idolâtrie. Ils doivent être encouragés. L’un d’entre eux a un parent qui est récemment mort, ainsi ils veulent savoir ce qui arrive à une personne après la mort. » 

    Paul envoie alors Timothée de nouveau à Thessalonique avec une lettre. Je veux que vous tourniez à 1 Thessaloniciens. Maintenant, frères, l’église dans Thessalonique était libre de prendre ses propres décisions comme toutes les autres églises qui sont nées de la main de Paul. Voici la lettre de Paul. Je veux lire le verset d’ouverture. « Paul, Silas et Timothée aux anciens dans l’église dans Thessalonique. » Est-ce que c’est ce qu’il dit ? Non ! Il écrit à l’église ! « Aux frères et aux sœurs. » Il leur écrit. C’est à l’église qu’il donne ses instructions. C’est à l’église qu’il adresse les problèmes. Il s’attend à ce que les frères et les sœurs, l’église, prennent soin de ses propres problèmes ! 

    « Mais frère Frank, que diriez-vous du chapitre 5:12 - 13 ? » Regardons le chapitre 5:11. Pauldit à l’église, « C’est pourquoi exhortez-vous réciproquement, et édifiez-vous les uns les autres, comme en réalité vous le faites. »  Ils, les frères et les sœurs, s’édifient les uns les autres. Ils prenaient soin l’un  de  l’autre. Et alors Paul dit, « mais nous demandons que vous appréciez [ou reconnaissiez] ceux qui travaillent pour vous et vous dirigent. » 

    Le mot grec traduit « dirigent, » ou dans quelques traductions « sont au-dessus de vous, » estproistemi. Il signifie « garder et prendre soin de ». Paul dit, « estimez [ceux qui vous gardent et s’occupent de vous] très fortement en raison de leur travail. » Puis dans verset 14,Paul écrit à église encore en disant, « nous vous exhortons, frères, » et il dit, «Nous vous en prions aussi, frères, avertissez ceux qui vivent dans le désordre, consolez ceux qui sont abattus, supportez les faibles, usez de patience envers tous. » C’est la tâche de l’église ! 

    Maintenant, les frères, écoutent moi. Cette église a six mois. Six mois ! Il n’y a aucun ancien dans cette église. Il est impossible de l’avoir. Paul a planté l’église dans un espace d’environ trois mois. Et il n’est jamais retourné pour reconnaître des anciens. Il a seulement passé trois mois avec eux. Il ne pouvait pas avoir reconnu des anciens après trois mois! Et quand il écrit cette lettre, l’église a seulement six mois. 

    À qui alors Paul se réfère-t-il en 5:12 - 13 ? Qui sont ces hommes qui doivent être estimés parce qu’ils s’occupent du troupeau ? Il se réfère à Silas, Timothée, et à lui-même, les trois hommes qui sont des ouvriers, appelés à planter et à consolider des églises. Ils sont ceux qui prennent soin de l’église actuellement. 

    Le verset dit : «  estimez-les en raison de « leur travail. » Paul dit essentiellement, « frères, nous sommes vos ouvriers. Et nous nous occupons de vous en ce moment. Identifiez-et appréciez-nous. Appréciez Timothée quand je vous l’envoie de nouveau. Il s’occupe de vous. Appréciez Silas et moi-même pour nous travaillons parmi vous quand nous sommes là. »  Mais il le dit de telle manière qu’il n’appelle pas l’attention directe sur lui-même ou ces hommes. 

    Il ne peut pas y avoir des anciens dans cette église. Impossible ! L’église est trop jeune, et Paul ne pouvait pas les avoir reconnus après trois mois. Mais même si vous croyez qu’il y avait des anciens dans Thessalonique, très bien. Sa recommandation est : « Appréciez-les. Estimez-les. »Mais rappelez-vous : Cette lettre entière est écrite à l’église, et il attend jusqu’à la fin de la lettrepour dire, « estimez ce que font ces hommes. Appréciez ce qu’ils font. » Voilà. Il n’a pas dit « obéissez à ce tout qu’ils disent. » C’est une mentalité très différente que ce qu’on nous a enseigné. 

    Timothée revient à Corinthe où Paul est et il dit, « frère Paul, je lis la lettre au Thessaloniciens, mais les saints sont confus. Vous avez répondu à leur question au sujet de ce qui arrive quand nous mourons. Et vous avez mentionné le retour du Seigneur. Mais maintenant ils pensent que Jésus revient n’importe quelle seconde. Ainsi la moitié de l’église ne travaille plus, et ils sont accrochés aux autres saints. C’est un problème réel. » 

    Ainsi Paul écrit une autre lettre. C’est 2 Thessaloniciens. Voici comment il la commence. 2 Thessaloniciens 1:1 : « Paul, Silas et Timothée aux anciens. » (Non!) « à l’église. » Cette église avait un problème énorme. Imaginez votre rassemblement en ce moment. Imaginez que la moitié des saints ont quitté leurs emplois, et ils vivent maintenant au crochet des autres frères et sœurs. Si Paul étaient votre ouvrier, il ne vous écrirait pas à vous anciens dans cette pièce ! Il écrirait au rassemblement ! En fait, il ne vous mentionnerait même pas les anciens ! 

    Dans cette lettre entière, Paul ne mentionne jamais les anciens locaux. Pourquoi ? Puisqu’il savait que l’église a été menée par l’église. La direction était aux mains de l’église sous Christ. Mais nous n’avons pas finis. 

    Par Frank A Viola 

     

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  • 8 signes d'un pharisien des temps modernes

    Cet article a été écrit par Frank Viola et a été publié dans sa liste exclusive de mise à jour non filtrée qui sort chaque semaine à ses abonnés par courriel. Si vous appréciez cette mise à jour, vous pouvez obtenir ces mises à jour non filtrées en vous inscrivant ici . C'est gratuit.

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    Même si cela a été «il y a longtemps dans une galaxie lointaine, très lointaine» depuis que les pharisiens couraient dans le premier siècle causant des problèmes aux messagers de Dieu, les pharisiens et le pharisaïsme sont toujours là.

    Ils sont comme les pauvres. Ils seront toujours avec toi.

    Alors que le pharisaïsme est en forte baisse aujourd'hui (connaît des étapes avancées de rigor mortis), l'esprit pharisaïque existe toujours. Et c'est la principale raison pour laquelle tant de non-chrétiens ne veulent rien avoir à faire avec Jésus.

    Quand j'avais 18 ans, j'ai passé beaucoup de temps dans un groupe qui élevait des pharisiens comme des lapins. Et je reconnaîtrai honteusement que j'étais l'un d'entre eux.

    Dieu merci, cependant, j'ai expérimenté la machine à laver de la vie et cela a drainé beaucoup (ou tous, espérons-le) du pharisien hors de moi.Malheureusement, cela n'arrive pas à tout le monde. Beaucoup de chrétiens gaspillent leurs souffrances. Et ainsi ils restent tout aussi endurcis, impitoyables, pharisaïques et jugés comme ils l'étaient dans leur jeunesse.

    Ce qui suit sont les 8 caractéristiques d'un pharisien «chrétien»:

    1) Les pharisiens passent plus de temps à se concentrer sur ce qu'ils détestent plutôt que sur ce qu'ils aiment. 

    Et ce que les pharisiens détestent, ce sont les gens. Eh bien, les gens qui pèchent différemment qu'ils ne le font. (N'est-il pas convenable que Dieu hait les mêmes gens que les pharisiens?) Toux.

    Pour l'esprit d'un pharisien, les disciples de Jésus qui tiennent à une théologie différente ne devraient pas être autorisés près des enfants ou des petits animaux domestiques. Si vous leur dites: «Je ne suis pas d'accord avec vous», ils interprètent ces mots comme signifiant «l'Évangile est en jeu», puis plongent dans une culture / guerre théologique contre vous et vos amis.

    À cause du pharisaïsme, les chrétiens sont connus pour ce qu'ils sont contre plutôt que pour ce qu'ils sont. C'est à cause d'eux que «évangélique» est devenu synonyme de zélotes fanatiques qui ont perfectionné la tactique de la «guerre de la culture» et qui représentent les versions grotesquement haineuses du christianisme couramment véhiculées par des politiciens ambitieux.

    2) Les pharisiens amplifient les péchés des autres tout en minimisant - ou même en ignorant - les leurs. 

    Jésus a dit de se méfier du levain des pharisiens, ce qui est de l'hypocrisie.AW Tozer l'exprime ainsi: "Un pharisien est dur avec les autres et facile avec lui-même, mais un homme spirituel est facile avec les autres et avec lui-même."

    3) Les pharisiens croient (et propagent) les accusations contre les autres sans jamais aller directement à eux, quelque chose que vous insisteriez si vous étiez calomnié (Matthieu 7:12). 

    Malheureusement, les pharisiens «chrétiens» produisent plus de vitriol et répandent plus de poison qu'une catastrophe nucléaire semblable à celle de Tchernobyl. La diffamation est étiquetée «poison» par la Bible parce qu'elle expose des âmes innocentes à des substances toxiques qui sont mortellement mortelles.

    Les pharisiens sont adeptes de la diffamation, bombardant les autres "avec Dieu de leur côté". En fait, beaucoup d'entre eux ne savent que faire d'eux-mêmes, à moins qu'ils ne combattent pour Jésus.

    4) Les pharisiens sont prompts à porter un jugement, mais lent à se renseigner et à écouter ceux qu'ils jugent. 

    Les pharisiens se réveillent avec des critiques dans leurs coeurs, complotant contre ceux qu'ils souhaitent détruire, même avant que le café ne soit froid.

    À cet égard, les pharisiens administrent la toxicité et la mort à ceux qui aiment Dieu (tous au nom de Dieu).

    Pour un pharisien, il faut d'abord tirer, poser des questions plus tard. L'exact opposé de ce que Jacques nous a dit (Jacques 1:19, 4:11) et de Jésus d'ailleurs (Matthieu 7: 1-4, 7:12).

    Comme l'a justement souligné E. Stanley Jones, «la mesure de mon esprit de critique est la mesure de ma distance à Christ».

    Les pharisiens doivent mettre les masques à oxygène avant d'essayer de corriger les autres. Il serait sage d'apprendre l'art de l'ombrage de la boxe, c'est-à-dire de s'occuper des ombres foncées qu'ils jettent avant de montrer l'obscurité qu'ils voient dans les autres.

    5) Il brise la mâchoire d'un pharisien pour admettre qu'ils ont tort ou s'excuser auprès de ceux qu'ils ont maltraités. 

    Vous aurez plus de chances de voir une poule flotter ses dents que de voir un pharisien s'excuser ou admettre une erreur.

    À cet égard, les pharisiens présentent un manque remarquable de conscience de soi.

    Cela explique également pourquoi ils sont si belliqueux. Ils existent pour corriger les autres, ne tournant jamais le projecteur vers l'intérieur.

    6) Les pharisiens traînent avec d'autres pharisiens. 

    Parce que les pharisiens établissent des critères doctrinaux douteux par lesquels chaque chrétien est jugé et condamné à l'enfer, ils ne font que pendre avec leur propre espèce.

    En outre, ils ne sont pas un groupe de gens terriblement heureux. Ils n'étaient pas non plus à l'époque de Jésus. Dans un manuscrit grec, on les appelle des "citronnets". (D'accord, j'ai inventé ça, mais ce n'est pas loin de la vérité.)

    7) Les pharisiens imputent de mauvais motifs au cœur des autres (mais ils ne savent pas s'ils révèlent ce qui est dans leur propre cœur). 

    Alors qu'ils utilisent des termes tels que «discernement» et «se disputer pour l'Évangile» pour décrire (et excuser) leur péché, les pharisiens n'ont aucune idée du fait qu'ils trahissent leur propre cœur chaque fois qu'ils jugent le cœur d'un autre.

    Ils s'engagent également dans le droit coutumier de prétendre défendre les «valeurs chrétiennes» tout en dissimulant les choses nuisibles qu'ils ont commises au nom de Jésus - en se plaçant injustement au-dessus des autres dans le jugement.

    NEWSFLASH: Seul Dieu a la capacité de lire les motifs des mortels. Et comme je l'ai soutenu ailleurs, le Nouveau Testament a une tolérance zéro quand les humains s'y engagent.

    Sur ce point, les pharisiens ont besoin d'écouter Anne Lamott qui a dit: "La différence entre vous et Dieu est que Dieu ne pense pas qu'il est vous."

    8) Les pharisiens ne peuvent pas tolérer la correction, même quand elle est donnée dans un esprit de Christ. 

    Un pharisien n'a pas compris le fait qu'aucun humain ne voit tout sous tous les angles.

    Les pharisiens s'empressent de rejoindre le train de frères et de sœurs en train de commettre des attaques spéciales contre ceux qui ne s'alignent pas sur leurs interprétations uniques de l'Écriture. Et ils éclatent en furie chaque fois que quelqu'un souligne leurs propres défauts.

    Comme Len Sweet et moi avons discuté en Jésus: A Theography , les choses qui mettent en colère Jésus ne sont pas ce que la plupart des évangéliques se fâchent.

    Point de conclusion 

    Je soupçonne que pendant que vous lisiez cet article, votre cerveau peuplait différentes personnes qui correspondent à ma description d'un pharisien.

    Mais ce n'est pas vraiment l'intention. Parfois, nous devons transformer ces lunettes de visée en miroirs et nous demander si tout cela me décrit?

    Dans ce cas, le repentir - un demi-tour du cœur - est le remède.

    Malheureusement pour beaucoup, la conscience est cette petite voix qui vous dit ce que les autres devraient faire. 

    Comme pour la plupart des tyrans - y compris ceux qui sont théologiques - chaque pharisien est un petit garçon ou une fille effrayé. Il est temps de dépasser nos peurs au nom de la «protection des frontières théologiques» et de rejoindre la conversation qui se poursuit depuis des siècles avec grâce et humilité.

    Quand il s'agit de la famille de Dieu, il n'y a pas de place pour ériger des murs d'isolement et rétrécir les frontières de qui est et qui est dehors. À cet égard, le pharisaïsme remplace le rêve divin par un cauchemar humain.

    Hélas, les cieux sont obscurcis par notre refus de nous aimer les uns les autres.

    Que Dieu soit miséricordieux envers nous tous. 

     

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     ZOBEL AGODIO

    Mercenaire 41: MZA Zobel Agodio

     

    Est-il un ouvrier de satan ?

     

    Mercenaire 41: MZA Zobel Agodio

     Qu'en est-il de son fils spirituel Gedeon de la TCHETCHOUVAH???

    Mercenaire 41: MZA Zobel Agodio

     

     

         Bonjour chers abonnés, ils faudrait savoir que si un aveugle conduit un aveugle , les deux tomberont dans le trou. Math15:14 

         Nous savons que leur prophète WILLIAM M. Brahnam fut un ouvrier du diable apres avoir menti sur tant de prédictions et enseignés la corruption du serpent.http:

       Par ricochet , MZA et Gedeon qui croient en lui sont des maudits.Mais je bénis mon seigneur Yeshoua pour qu'ils se repentent de leurs œuvres et foi.

       Parlons plus exactement...

       

     QU'EST CE QUE LE MZA PRÊCHE QUI EST FAUX ?

    La liste est longue.
     
    Liste de quelques fausses doctrines:
     
    - Ecrire mza( ministère zobel agodio) sur plusieurs temples. C'est une fausse doctrine que le mza prêche. - ordonné un serviteur de Dieu avec huile d'onction. C'est une fausse doctrine que le mza prêche. Lire 1 cor 3
     
    - conception et délivrance de carte pastorale, certificat d'ordination pastorale, diplôme d'honneur et autres. C'est une fausse doctrine que le mza prêche.
     
    - détention de la carte d'identification pastorale de la commission protestant évangélique par zobel agodio signé par le bishop kassi d'azito. C'est une fausse doctrine que le mza prêche.
     
    - agodio dit qu'il est au dessus des serviteurs de Dieu. C'est une fausse doctrine que le mza prêche. - agodio dit qu'il donne la vie. C'est une fausse doctrine que le mza prêche.-->MATHIEU 20:26  Il en sera de même au milieu de vous.Mais quiconque veut être grand parmi vous,qu'il soit votre serviteur.Marc 10:44
     
     
    - le mza dit que agodio est le lieu d'adoration. C'est une fausse doctrine que le mza prêche.-->Jean 4:23 Mais l'heure vient , et elle est déjà venue,où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité;car ce sont là les adorateurs que le Père demande.
     
    - agodio dit que les assemblées sont ses champs. C'est une fausse doctrine que le mza prêche.
     
    - au mza il ya un président des églises et un président des pasteurs. C'est une fausse doctrine que le mza prêche.
     
    - en dehors du mza personne n'a le salut. C'est une fausse doctrine que le mza prêche.
     
    ACTES 4:12 Il n'y a de salut en aucun autre...YESHOUA HA MASHIAH/jésus christ
     
    - au mza on perd le salut, parce que quand tu es au mza tu as le salut mais quand tu quitte le mza tu n'as plus le salut. C'est une fausse doctrine.JEAN 5:24
     
    - le mza ne croit pas à la sanctification pratique. - le mza dit que zobel agodio est un père spirituel. C'est une fausse doctrine que le mza prêche.MATHIEU 23:8 et 9 Vous n,'appeler personne ni Maître, ni Pere. 
     
    - un chretien peut tout faire. C'est une fausse doctrine que le mza prêche.
     
    - le mza dit que la marque sur le front c'est se prosterner a terre. C'est une fausse doctrine que le mza prêche.
     
    - le mza préfère obéir à la réalité du terrain que la parole de Dieu. C'est une fausse doctrine.ROMAIN 12:2 et           1 Pierre 1:14
     
    - le mza dit que lorsqu'on est éclairé, on fait pas debat. C'est une fausse doctrine prêché par Gédéon.
     
    -le mza dit que zobel agodio est le seul pasteur reconnu par le ciel. C'est une fausse doctrine prêché par Gédéon.
     Jean13:13 CHRIST SEUL EST NOTRE MAÎTRE ce n,est ni un homme ni un systheme ecclésiale , ni une église.
     
    -le mza dit qu'il aura un moment ou la bible n'aura plus de sens et qu'on ne regardera plus dans la bible pour dire Dieu a dit. Mais on ira consulter l'homme de Dieu et c'est ce qu'il dit qui est la bible maintenant . C'est une fausse doctrine prêché par isaac kouao.
    MATHIEU 24:35 ...Le ciel et la Terre passeront , mais mes paroles ne passeront point.
     
     
    - le mza dit qu'on doit servir un homme. C'est une fausse doctrine pêché par isaac kouao.
    ACTE 5:29 ...Il faut obéir à YHWH seul



     

     

     

     

     

    Les VIDÉOS DE LA DÉBÂCLE

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    LA SEDUCTION :

     

     

    Bonjour mes bienaimés dans Le Seigneur.

    Ce terme est beaucoup utilisé par les hommes de ce siècle dernier, sans savoir le fond de ce terme.

    Vous connaitrez la vérité et la vérité vous affranchira.

    Sachez que si un chrétien pense qu’il ne peut pas être séduit ou son pasteur ne peut être séduit il nage en pleine séduction.

    Un tel chrétien sous-estime la puissance de l’ennemi.

    Oui il est écrit que nous sommes plus que vainqueur par celui qui nous a aimé.

    Plus on s’approche du Seigneur, plus la séduction devient plus subtile.

     

    Je veux prendre l’exemple de la séduction du GRAND PIERRE, celui qui a reçu la clef du Royaume des cieux.

     

    GALATE : 

    C'est une révélation qui m'y détermina. Je leur exposai l'évangile que je prêchais aux Gentils, conférant en particulier avec les notables d'entre eux, pour m’assurer si je courais ou si j'avais couru en vain.

    Ga 2:3 On n'exigea même pas de mon compagnon Tite, qui était grec, qu'il se fît circoncire,

    Ga 2:4 en dépit des intrus, des faux frères qui s'étaient glissés parmi nous, des espions venus pour épier la liberté que nous avons dans le Christ Jésus et de nouveau faire de nous des esclaves.

    Ga 2:5 Nous ne cédâmes pas un instant à leurs injonctions pour sauvegarder parmi vous la vérité de l'Evangile.

    Ga 2:6 Quant aux notables, - ce qu'ils pouvaient être ne m'importe guère, Dieu ne faisant acception de personne - ils ne m'imposèrent rien.

    Ga 2:7 Bien au contraire, voyant que l'évangélisation des incirconcis m'avait été confiée, comme à Pierre celle des circoncis,

    Ga 2:8 car celui qui assistait Pierre dans son apostolat des Juifs m'assistait dans mon apostolat des Gentils ;

    Ga 2:9 reconnaissant donc la grâce qui m'était faite, Jacques, Céphas et Jean, réputés les colonnes, nous tendirent la main, à Barnabé et à moi, en signe de parfait accord, nous, gardant les Gentils, et eux, les Juifs.

    Ga 2:10 Nous devions seulement nous souvenir des pauvres, ce que j'ai pris grand soin de faire.

    Ga 2:11 Mais quand Céphas vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu'il était répréhensible.

    Ga 2:12 Car avant l'arrivée des émissaires de Jacques, il prenait ses repas avec les Gentils. Mais, dès leur arrivée, il se déroba et se tint à l'écart des Gentils, par crainte des circoncis.

    Ga 2:13 Le reste des Juifs le suivit dans cette hypocrisie, au point que Barnabé s'y laissa également entraîner.

    Ga 2:14 Mais quand je vis qu'ils ne marchaient pas droit selon la vérité de l'Evangile, je dis publiquement à Céphas : “Si toi, Juif comme tu l'es, tu vis à la païenne et non plus à la Juive, comment peux-tu forcer les païens à judaïser?” Ga 2:15 Nous autres, Juifs de naissance, qui n'avons rien à voir avec ces pécheurs de païens,

    Ga 2:16 nous savons bien que l'homme est justifié, non par les œuvres de la Loi, mais seulement par la foi au Christ Jésus : nous avons cru, pour notre propre compte, à ce Christ Jésus, pour être justifiés par la foi en lui, et non par les œuvres de la Loi, car parce que nulle chair ne sera justifiée par les œuvres de la LOI.

    NB : Pierre a été tenu pour responsable, face à l’agissement anti-christ. Celui de faire judaïser toute l’assemblée des saints mais surtout des Gentils (Non juif de naissance).

    Comprenez Ici la puissance de la séduction car, cette situation s’est produit après le baptême de feu à la chambre haute, après avoir expérimenté la puissance du Saint Esprit.

    L’ombre de Pierre guérissait les malades.

    Pierre a fait expirer Ananias et saphira à cause du mensonge Acte 5 ;1.

    En effet Saphira et son époux et ont été séduit comme Pierre le fut chez les galates.

    C’est se même Pierre qui fut séduit.

     

    Nous avons pris tous ces exemples pour vous montrer que le diable cherche à TOUT PRIX, à éloigner les saints de leur véritable Père YHWH.

    Nous ne voulons pas vous faire peur , mais au contraire vous demander de redoubler de vigilance.

    MASHIAH disait soyez SAGE come des colombes et Prudent comme des serpents.

     

    Soyez forts bienaimés et surtout prions les uns pour les autres au lieu d’accuser bêtement sans donner de solution claire.

     

    1JEAN 5

    1Jo 5:16 Si quelqu'un voit son frère commettre un péché qui ne va pas à la mort, il demandera et il lui donnera la vie : cela pour ceux qui ne pèchent point à mort. Il y a tel péché qui va à la mort : ce n'est pas à propos de celui-là que je dis de prier.

    1Jo 5:17 Tout désordre est péché, mais il y a tel ou tel péché qui ne va pas à la mort.

    Shalom

    Ecrivez-nous au :

    laveritebiblique@gmail.com

     

     

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  • Dieu existe

    Romains 1 : 20 

    20 En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l'oeil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables,



    Il existe aujourd'hui dans le monde une classe de gens qui s'appellent eux-mêmes athées. Ces personnes croient que Dieu n'existe pas. Bien qu'ils n'arrivent pas tous à cette conclusion de la même façon, ils assurent avec confiance que Dieu n'existe pas. Considérons les trois principaux types d'athées... 

    1) L'athée intellectuel 

    Cette personne sent honnêtement qu'il existe un manque de preuves évidentes pour démontrer que Dieu existe. L'athée intellectuel clame qu'il ne peut pas mettre sa foi dans quoi que ce soit qu'il n'a pas vu lui-même, senti ou touché avec ses sens physiques (ceci, bien-sûr, n'est pas un argument valide, car il y a beaucoup de choses que nous prenons tous par la foi, que nous n'avons pas vues nous-mêmes. Par exemple, la plupart des gens croient que les astéroïdes existent même s'ils n'en ont jamais vu eux-mêmes). Par ailleurs, l'athée intellectuel utilise de nombreux arguments, de raisonnements et de logique pour défende sa position. La plupart des athées intellectuels, cependant, n'ont jamais réellement examiné les évidences qui démontrent que Dieu existe. Comme la plupart sont ouverts aux raisonnements, de nombreux athées intellectuels rejetteront leur position athéiste en entendant les preuves qui supportent l'existence de Dieu. 

    2) L'athée immoral 

    Cette personne nie l'existence de Dieu, parce qu'il aime son péché. C'est une personne égoïste, qui se réjouit dans des pratiques qui offensent la Loi de Dieu. L'athée immoral rejette l'idée que Dieu existe, pour se libérer du sentiment d'être redevable à quelqu'un pour ses actions. Son état moral l'empêche de reconnaître l'existence de Dieu. Il se dit que si Dieu existe, alors il sera redevable et sera passible du jugement pour ses actes injustes. Cette personne peut être assimilée à un criminel, qui aimerait croire que les défenseurs de la loi n'existent pas. De la même manière, l'athée immoral aimerait que Dieu n'existe pas. Ceci est donc le fondement de son incroyance. Donc, pour apaiser sa conscience et éviter la peur du jugement, l'athée immoral se persuade lui-même que Dieu n'existe pas. 

    3) L'athée sentimental 

    Certainement, la plupart des athées aujourd'hui appartiennent à cette catégorie. Contrairement aux athées intellectuels ou immoraux, l'athée sentimental ne rejette pas l'existence de Dieu à cause de raisonnements ou parce qu'il aime le péché. L'athée sentimental rejette plutôt l'existence de Dieu, parce que toutes les expériences qu'il a eues dans sa vie étaient douloureuses, tristes et désagréables. Cette personne ne peut voir aucun sens ou but dans la vie: rien n'a de sens pour elle. Elle n'a jamais expérimenté l'amour vrai, ni de l'intérêt de la part des autres. Dans ce cas, elle ne peut que conclure que, s'il y avait un Dieu, les choses ne seraient pas si douloureuses. De tous les types d'athées, l'athée sentimental est le plus sensible à percevoir la vérité que Dieu existe. Car, dès l'instant où il voit l'amour de Dieu et qu'il l'expérimente, il abandonne l'athéisme. 

    Alors que nous examinons les preuves de l'existence de Dieu, il est intéressant de noter que la Bible ne cherche jamais à prouver Son existence. Au contraire, la Bible part du principe que Dieu existe depuis le début, et affirme que l'existence de Dieu est un fait indéniable qui ne nécessite pas d'être expliqué. Selon les versets de la Bible que nous avons cités au début de cet article, Dieu a donné à l'homme assez d'évidences pour que celui-ci croie en Lui. C'est pour cette raison que la Bible déclare simplement que l'athéisme est ridicule . La bêtise de l'athéisme est manifestée quand nous considérons à quel point l'homme est petit et limité dans l'univers. 

     

    Psaumes 14 : 1 

    1 Au chef des chantres. De David. L'insensé dit en son coeur : Il n'y a point de Dieu ! Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables; Il n'en est aucun qui fasse le bien.



    Quand une personne affirme avec assurance que Dieu n'existe pas, en fait, elle est en train de dire qu'elle détient toute la connaissance et tout le pouvoir. Ceci peut sembler à première vue quelque peu étrange, mais examinons tout cela de plus près. Considérez comment vous, un simple être humain, pouvez être mis en comparaison avec tout ce qui vous entoure. Vous êtes une personne sur la planète parmi six milliards d'autres personnes comme vous. Avez-vous déjà exploré les quatre coins de la planète à la recherche de Dieu, pour savoir s'Il existe ou pas? Avez-vous déjà traversé tous les continents, tous les pays, toutes les régions, les départements et les villes? Avez-vous déjà sondé tous les océans, les mers, les rivières et les lacs? 

    Si nous poussons l'idée un peu plus loin, nous nous apercevons que la planète terre est déjà incroyablement grande, mais le soleil est encore bien plus grand. Si le soleil était vidé, il pourrait contenir la terre des centaines de milliers de fois! Et le soleil n'est qu'une étoile de taille moyenne parmi les millions d'autres étoiles de l'univers. En effet, certaines étoiles sont plus de cinq cents fois plus grosses que le soleil! De plus, il y a encore des centaines de millions d'autres systèmes solaires comme le nôtre! Cela ne nous coupe-t-il pas le souffle quand nous y pensons? Avez-vous déjà exploré chacun d'eux à la recherche de Dieu? 

    En ce qui concerne la taille de l'univers, les astronomes nous disent que certaines étoiles sont si éloignées de nous que leur lumière a déjà voyagé des milliers d'années, et ne nous a pas encore atteints! En définitive, nous vivons dans une dimension spatiale et temporelle. Pouvons-nous être absolument certains qu'il n'existe pas une autre dimension, outre le temps et l'espace, dans laquelle Dieu pourrait exister? Si une dimension hors du temps existe, ce qui paraît assez vraisemblable, l'avez-vous explorée de fond en comble? Bref, vous, individu parmi le commun des mortels qui n'avez même pas parcouru toute la terre, êtes-vous assez compétent pour affirmer que Dieu n'existe pas? Etes-vous, vous qui ne mesurez pas plus de deux mètres, et ne prenez pas plus de quelques centimètres carrés de terre dans cet immense univers, assez compétent pour affirmer que Dieu n'existe pas? 

    Vous commencez certainement à voir où je veux en venir. Vous et moi sommes si petits, restreints et limités dans nos connaissances, notre existence et notre puissance, comparés à l'incroyable étendue et grandeur de l'univers. Pour chacun de nous, déclarer avec confiance que Dieu n'existe pas est de la pure arrogance et de la bêtise. 

    L'homme est incompétent pour faire un tel jugement. Et, s'il le fait, il est tout simplement en train de dire que lui-même est Dieu! En d'autres termes, dire que Dieu n'existe pas, c'est indiquer que nous sommes omniscients et omnipotents. C'est dire que nous avons exploré tous les coins et recoins de l'univers, et en avons conclu que nous pouvions être sûrs que Dieu n'existe pas. Nous, qui ne pouvons expliquer comment notre coeur bat, ou dire s'il pleuvra demain, ou encore ce qui nous arrivera l'année prochaine, comment pouvons-nous oser dire que Dieu n'existe pas? Si vous ne pouvez connaître des choses si simples, qu'est-ce qui vous donne de l'assurance sur la question de l'existence de Dieu? C'est pourquoi, la position de l'athéisme, si elle est étudiée attentivement, est vraiment pure folie et présomption. 

    Considérons brièvement quelques faits qui prouvent l'existence de Dieu. 

    1) La complexité, l'ordre, la sophisticité et l'imbrication des éléments de l'univers, l'écosystème, toute la vie biologique et botanique attestent l'existence d'un Créateur intelligent qui est Dieu 

     

    Romains 1 : 19-20 

    19 car ce qu'on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. 20En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l'oeil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables,



     
     

    Psaumes 139 : 14-17 

    14 Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes oeuvres sont admirables, Et mon âme le reconnaît bien. 15 Mon corps n'était point caché devant toi, Lorsque j'ai été fait dans un lieu secret, Tissé dans les profondeurs de la terre. Lire la suite 



    Il n'y a que trois solutions pour expliquer l'origine de l'univers: 

    1) il a toujours existé, 
    2) il a été créé par hasard, ou 
    3) il a été créé par Dieu. 

    Il est complètement inconcevable de croire que l'univers et tout ce qu'il contient puisse exister en dehors d'un Créateur Suprême. L'univers ne peut pas avoir toujours existé, car il s'étend et se contracte. Cela suggère qu'il a commencé à exister à un moment dans le temps. De plus, l'univers ne pourrait avoir été créé par hasard, parce qu'il est trop ordonné et complexe. Il existe un principe de base: les choses créées par hasard sont toujours mal organisées, irrégulières, inconstantes, et partiellement imbriquées. En outre, ce que le hasard crée se détruit presque instantanément. 

    Par exemple, si je répète un grand nombre de fois l'expérience suivante: lancer une chaise dans l'air, il y a une certaine probabilité pour que la chaise retombe sur ses quatre pieds. Cependant, la prochaine fois que je la lancerai, elle tombera encore une fois sur le dos ou sur le côté. Prenons un autre exemple. Supposons que nous mettions un singe derrière une machine à écrire, et qu'en le laissant suffisamment de temps derrière sa machine, il finisse par écrire une phrase cohérente. Eh bien, en tapant encore quelques lettres après la phrase cohérente, cette phrase aura perdu son sens par les choix aléatoires du singe. C'est pourquoi, quelque organisation que le hasard puisse créer, cela s'auto-détruit presque instantanément par le même procédé utilisé pour la créer. Il est inconcevable alors de croire que le hasard pourrait créer quelque chose de complexe et de sophistiqué, que ce soit une montre, une voiture ou un ordinateur. Toutes ces choses ont besoin d'un constructeur. C'est pourquoi, la constance, l'organisation, la symétrie, la forme, et l'utilité de l'univers démontrent fortement l'existence de Dieu. 

    2) Un désir naturel et inné pour Dieu dans le coeur de l'homme atteste Son existence 

    Quasiment toutes les religions du monde affirment qu'il existe un Créateur. Il n'existe pas de culture sur la planète Terre qui n'ait pas une religion comme part intégrale de sa tradition. La croyance en une Personne Divine est donc universelle, on la retrouve dans toutes les cultures, les nations, et les tribus. Dans le monde, le désir implique toujours l'existence d'un objetSi une personne désire quelque chose, cela prouve que l'objet désiré existe. Si, par exemple, je désire une voiture, une famille, un certain travail, alors mon désir pour ces choses démontre leur existence. De plus, des orphelins par nature désirent un amour parental, bien qu'ils n'aient peut-être jamais vu leurs vrais parents. Tous les orphelins ont un désir irrésistible. Ainsi, tous les désirs du coeur émanent d'une chose réelle et existante. Voyant que les peuples de toutes les cultures ont une capacité et un désir de croire, de connaître, et d'avoir une communion avec Dieu, alors Dieu doit exister. L'explication de cela est, bien sûr, que Dieu a créé l'homme avec la capacité de Le connaître et d'avoir une communion avec Lui. Etrangement, la Bible enseigne exactement cela, confirmant ainsi l'expérience humaine. 

    3) La multitude de prières exaucées atteste de l'existence de Dieu. 

    Tous ceux qui ont connu Dieu à travers le temps savent qu'Il existe, parce qu'Il répond à leurs prières, et leur offre une aide directrice spécifique dans leur vie. Ni la coïncidence, ni le hasard ne peuvent être responsables des milliers de milliers de réponses aux prières que les serviteurs de Dieu du passé et du présent ont reçues. Bien que les athées essaient de mettre de côté toutes ces reponses aux prières que des gens ont rapportées au cours des siècles, quelqu'un peut-il prouver que ces témoignages ne sont pas authentiques? Le temps et l'espace ne me permettent pas de décrire les innombrables réponses aux prières, que moi-même j'ai reçues jusqu'à ce jour dans ma vie, sans mentionner les millions d'autres qui ont eu la même expérience. Bien que cette évidence soit subjective, elle doit cependant être examinée, car elle est assez parlante. 

    4) Le sentiment de la présence de Dieu au sein de ceux qui Le servent atteste de l'existence de Dieu 

    Bien que ce fait soit subjectif, il reste cependant une réalité pour ceux qui connaissent le Seigneur. La présence de Dieu peut être ressentie par l'esprit de l'homme. Malgré la difficulté à expliquer cette chose, elle est bien réelle. 

    Dieu est réel, et nous aime vraiment. Il désire se révéler à chacun de vous comme votre Père. Il tient à vous, et Il vous a créé pour un but. Que vous croyiez en Lui ou non, vous vous tiendrez à nu devant Lui un jour. Et ce jour-là, les athées, les agnostiques et les croyants, de la même manière, verront Dieu face à face devant le trône du jugement. Comme Dieu existe, il faut se préparer à Le rencontrer. La Bible déclare: "Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu". C'est pourquoi, il est fou et dangereux d'imaginer que Dieu n'existe pas. Il ne suffit pas de reconnaître son existence, mais nous devons nous préparer à Le rencontrer. 

    Pourquoi est-ce important de se préparer à rencontrer Dieu? Parce que Dieu a créé l'homme pour qu'il ait une communion avec Lui. Pourtant, l'homme a péché, et s'est éloigné loin de Dieu. Résultat : nous avons tous péché. Le péché est notre nature, et le péché détruit notre relation avec Lui. C'est pourquoi Il le hait (par ailleurs, Dieu est celui qui aime le plus fort dans l'univers, c'est pourquoi il est tant opposé au péché). Pour rencontrer Dieu dans la paix, il nous faut alors traiter le problème du péché qui détruit notre communion avec Dieu. La réponse de Dieu au péché, c'est Jésus-Christ. En dehors de Christ, nous sommes tous condamnés par Dieu. Par Christ, nous sommes acceptés et reçus par Dieu. 

    Si vous êtes athée, j'espère que vous serez responsable et sobre par rapport à ce sujet, et que vous reconsidérerez votre position. Si vous êtes un athée intellectuel, je vous encourage à considérer l'évidence irréfutable de notre univers si immense, ordonné et complexe, parce qu'en cela nous voyons l'empreinte mystérieuse de Dieu. En un mot, l'univers est une réalisation indéniable d'un Créateur Divin. Nier cela est pure folie. 

    Si vous êtes un athée sans morale, je vous mets au défi d'être honnête avec vous-même, et de faire face au fait que vous ne serez jamais satisfait en continuant de vivre dans le mensonge et en offensant votre conscience. Repentez-vous de votre mauvaise conduite et de votre égoïsme, et reconnaissez que Dieu est votre Créateur. Faites un pas pour Le connaître. Arrêtez de jouer le jeu, et de vous mentir à vous-même et aux autres. Vous ne pouvez tromper votre Créateur. 

    Enfin, si vous êtes un athée sentimental, je vous encourage à demander à Dieu de révéler son amour merveilleux à votre coeur. Demandez-Lui de devenir réel pour vous, mais ne Le limitez pas dans la façon dont Il choisira de le faire. N'ayez pas peur de Lui parler, même si vous n'êtes pas sûr qu'Il soit là. Je vous le dis, si vous Le cherchez d'un coeur sincère et ouvert, Il vous entendra, parce qu'Il a promis .

    "
     

    Jérémie 29 : 13 

    13 Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre coeur.



    Reconnaître l'existence de Dieu vous conduira naturellement à trouver Jésus-Christ. En effet, Dieu ne peut être connu en-dehors de Jésus-Christ. 

    Christ, qui est Divin, a pris notre humanité pour nous révéler Dieu. Nous ne pouvons connaître qui est Dieu qu'en regardant à Jésus. Il n'existe pas d'autre chemin. Puissions-nous alors reconnaître l'existence de Dieu, et chercher à connaître Jésus-Christ. De cette manière, Dieu ne sera plus un Juge pour nous, mais un Père aimant. 

    Franck Viola

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  • LE REJET DE LA FAMILLE

     

    Mt 10:34

    N'allez pas croire que je sois venu apporter la paix sur terre. Je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive.

    Mt 10:35 Je suis venu séparer l'homme de son père, la fille de sa mère, la bru de sa belle-mère.

     Mt 10:36 Chacun a pour ennemis les gens de sa maison. 

     

    Mt 24:9

    Alors on vous livrera à la torture et à la mort ; vous serez en butte à la haine de tout le monde à cause de mon nom.

    Mt 24 :10 Il y aura beaucoup de scandalisés ; on se trahira, on se haïra mutuellement.

     

    ’N’allez pas croire’’ est une formule pour faire désillusionner les chrétiens rêveurs.

    Le Chrétien rêveur imagine le christianisme comme un Eldorado.

    Un lieu où Tout va bien.

    Un lien ou on n’a plus de problèmes.

    L’homme de dieu ne devient donc plus un émissaire mais il prend la place de Elohim lui-même.

    Ce pasteur voulant satisfaire ce peuple qui a soif de miracles, se retrouve en train de faire des pratiques occultes afin de posséder des pouvoirs magiques.

    Les églises sont remplies de deux plaies :

    1.Les chrétiens rêveurs

    2.Les hommes de dieu hypocrites et illusionnistes

     

    Ces deux plaies sont inséparables. Celui qui veut les réveiller s’en trouvera mal à la fin.

     

    Je veux vous expliquer une petite anecdote.

    C’est le cas d’un chrétien rêveur, un ami, (prisonnier de son

    Ignorance) c’était un enfant de cœur de l’église catholique, qui se faisait abusé sexuellement.

    Je priai plusieurs fois pour lui et essayer de le délivrer de l’adoration des statues par des exhortations et des enseignements scripturaires.

     Il me répondit toujours fièrement : ‘’ arrête de fatiguer, je suis né catholique, je vais mourir catholique ‘’

    Quel dommage !!!

     

     

    Revenons à notre enseignement du jour.

    Le Seigneur déclare qu’il est venu pour « diviser» =« séparer »

    Pourquoi le déclarait-il ?

    Au début je ne comprenais pas.

    Plus tard je lus ce passage qui dit Qu’y a-t-il entre la lumière et les ténèbres.

    Et là , le voile se déchira.

    Une fois que tu nais de nouveau tu deviens une nouvelle créature.

    Le vieil homme meurt.

    Le nouveau homme imbibé de la vie du christ ne peut supporter de voir ses proches dans l’ignorance.

    Novice, il ne va pas savoir si prendre. Il va évangéliser quand-même. C’est là que ces problèmes vont commencer.

     

    Il entendra des phrases du genre : « C’est nous on t’a mis au monde et tu veux nous convertir ? Veux-tu insinuer que c’est toi seul qui a la lumière et nous sommes tous les autres du malin ?... »

    Si ces jeunes convertis veulent aller plus loin et rectifie un faux enseignement de son pasteur ou prêtre, il recevra une armada d’insultes, de reproches et de coups même souvent.

    Il aura l’impression qu’il est seul au monde.

    Mais au fond de luimeme il sait qu’il n’est pas seul car L’ESPRIT DE DIEU est en lui et ces freres et sœurs sont dispersé a travers le monde.

    Oui le Seigneur est venu pour séparer.

    Tout bon chrétien né de nouveau vivra obligatoirement le rejet.

    Ce lui qui ne vie pas ces choses est dans une forme de conformisme infernal.

     Courage freres et sœurs rejetés , de tous pays, MASHIAH est avec vous.

    Bientôt Tout sera terminé mais pour l'heure GARDE LA FOI !!!

                        SHALOM

     

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  • LE REJET

     

    Le Bonheur du rejet

    Bible Pirot Clamer

     

    MATHIEU 13

     

    Lorsque Yeshua eut achevé ses paraboles il partit de là.

    Etant revenu dans sa patrie, il les enseignait dans leur synagogue au point qu'ils disaient dans leur étonnement : “D'où lui vient cette sagesse et ces miracles?

    Mt 13:55 N'est-ce pas le fils du charpentier? Sa mère ne se nomme-t-elle pas Marie, et ses frères, Jacques, Joseph, Simon et Jude?

    Mt 13:56 Et ses sœurs aussi ne sont-elles pas toutes parmi nous? D'où lui viennent donc ces choses?”

    Mt 13:57 Et ils se scandalisaient à son sujet. Mais Jésus leur dit : “Un prophète n'est sans honneur que dans sa patrie et dans sa maison.”

    Mt 13:58 Et il ne fit là aucun miracle à cause de leur manque de foi

     

    Celui qui veut servir véritablement Christ va expérimenter continuellement le rejet.

    Il n y’a rien de plus normal dans la vie de foi que le rejet.

    Elie le prophète a été rejeté .

    Abraham est sorti de sa patrie.

    Moise a quitté l’Egypte avec tout le peuple.

    Yeshua a été le plus rejeté de tous les serviteurs de YHWH dans les écritures.

    De plus YESHUA déclare ceci :

    JEAN 15 :18  Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï en premier.

    MATHIEU 24 :9  Alors on vous livrera aux tourments, et l’on vous fera mourir ; et vous serez hais de toutes les nations, à cause de mon nom.

     

    Bienaimés du Seigneur , n’ayez pas peur de vivre le rejet.

    Le rejet est une belle expérience de foi.

    Il fait partie du temoignage que nous rendront à notre père dans les cieux.

    Le rejet des hommes montrent ue obéissance à CHRIST.

    Apoc 18:4 Et j'entendis une autre voix venant du ciel qui disait : “Sortez d'elle, ô mon peuple, pour n'être pas solidaire de ses péchés et ne pas participer aux fléaux qui la frappent

     

    J’ai expérimenté personnellement plusieurs formes de rejet :

    -le rejet de ma grande famille

    -le rejet de mes amis et connaissances

    - le rejet de mes collègues de travail

    - le rejet de certains compagnons d’œuvres (qui s’accrochaient à des doctrines anti-christ, ne voulant pas être repris)

    -Le rejet des églises ou je priais car, ces églises étaient constituées de traditions d’homme. Des églises émotionnelles ,sensationnelles et de bruit confus.

    Des églises ou tout le monde parlent langue en meme temps dans un desordre honteux. Pourtant l’Apotre Paul dit que si quelqu’un parle en langue , une autre personne pour traduirepour éviter le désordre.

    1 corinthien 14.

    Des églises ou le pasteur  ou l’ancien ne peut être reprit publiquement par un autre car c’est lui le fondateur de l’église. C’est le cas de catholique…

    Dites-moi lequel des cardinaux peut reprendre publiquement le pape François Ier, qui libéralisa la pratique de la pédophilie en cette année 2018 ?

    Dites-moi un nom ?

    Il n’en existe aucun.

    Il en est de même pour toutes  les autres communautés dites chrétiennes , constitué de façon pyramidale.

    Aucune de ces églises ne pourra échapée à la colere de Dieu.

    A l’Eglise VASE D’HONNEUR, la femme peut enseigner,imposer les mains,baptiser etc

    A l’Eglise MEG-VIE seul Kodja  G.Vinvent parle à Dieu.Tout le reste est muet.C’est une église odieuse où soit disant la tête vie et le corps est mort.Quelle abomination !

    Si vous voyez un tel être vivant dans la nature , ne serez vous pas stupéfait ?

    Dans l’église ICC et de KARAMBIRI , les pasteurs sortent de leur corps et expérimente la 4e Dimension.

    C’est de la sorcellerie et de la magie.

     

    Bienaimés si je doit exposer les mauvaises doctrines de chacune de ces églises connues il me faudrait avoir trois fois une portion de vie (c’est-à-dire, naitre vivre et mourir trois fois ) ce qui n’est pas possible car il est réservé à l’homme de mourir une seul fois après quoi vient le jugement.

    Cette plateforme est juste une trompette pour éveiller la âmes endormies pas pour en faire des disciples d’une quelconque communauté .

    Pour But n’est pas de vous faire sortir de ces communautés, mais de faire de vous des âmes vivantes car actuellement vous êtes mort.

    Je viens par mes articles vous donner la vie par la grâce de notre seigneur Yeshua Ha Mashia.

    shalom

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  • 2 corinthien 6 :14 (…) Quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ?

    Ou qu’y a t-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ?

    Ces phrases de l’Apôtre des gentils font comprendre dans un premier temps la distinction entre le serviteur de MASHIAH/CHRIST et le serviteur de la CONFORMITE.

     

    Nous appelons le serviteur de Yeshua, celui qui ne se laisse ébranlé ni par le temps, ni par les circonstances.

    Il n’accepte pas le compromis.

    Le compromis étant un prétexte pour injecter un venin mortel à l’évangile pure.

    Ce mélange d’évangile et de compromis entraine la tiédeur de « l’église » qui risque d’être vomis.

    Paul n’accepta pas le compromis face à ses devanciers Pierre et les autres colonnes, qui obligeaient les nouveaux chrétiens à judaïser.

    C’est-à-dire ajouter à l’Evangile , les préceptes de la loi de moise, tel que la circoncision selon Galate 2.

    Pour cet exemple, notons que Paul ne connaissait pas physiquement les autres apôtres (à un moment donné) puisqu’il écrivit.

     

    Ga 1:18 Ce n'est que trois ans plus tard que je montai à Jérusalem pour y faire la connaissance de Céphas, et je ne restai avec lui que quinze jours :

    Ga 1:19 Mais je ne vis aucun autre apôtre, si ce n'est Jacques, le frère du Seigneur.

    Ga 1:20 Et ce que je vous écris là, c'est devant Dieu, je ne mens pas.

     

    Il commence sa lettre en précisant qu’il n’a pas reçu son Evangile des hommes.

    Ga 1:1 Paul apôtre, non par le fait des hommes ou par leur intermédiaire, mais par Jésus-Christ et Dieu le Père qui l'a ressuscité des morts,

     Ga 1:2 ainsi que tous les frères qui sont avec moi, aux Eglises de Galatie :

    Ga 1:3 que la grâce et la paix vous viennent de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ,

    Venons-en au Fait Paul reprend Pierre  sans compromis.

     

    GALATE 2 :

    C'est une révélation qui m'y détermina. Je leur exposai l'évangile que je prêchais aux Gentils, conférant en particulier avec les notables d'entre eux, pour m’assurer si je courais ou si j'avais couru en vain.

     Ga 2:3 On n'exigea même pas de mon compagnon Tite, qui était grec, qu'il se fît circoncire,

     Ga 2:4 en dépit des intrus, des faux frères qui s'étaient glissés parmi nous, des espions venus pour épier la liberté que nous avons dans le Christ Jésus et de nouveau faire de nous des esclaves.

    Ga 2:5 Nous ne cédâmes pas un instant à leurs injonctions pour sauvegarder parmi vous la vérité de l'Evangile.

    Ga 2:6 Quant aux notables, - ce qu'ils pouvaient être ne m'importe guère, Dieu ne faisant acception de personne - ils ne m'imposèrent rien.

    Ga 2:7 Bien au contraire, voyant que l'évangélisation des incirconcis m'avait été confiée, comme à Pierre celle des circoncis,

    Ga 2:8 car celui qui assistait Pierre dans son apostolat des Juifs m'assistait dans mon apostolat des Gentils ;

     Ga 2:9 reconnaissant donc la grâce qui m'était faite, Jacques, Céphas et Jean, réputés les colonnes, nous tendirent la main, à Barnabé et à moi, en signe de parfait accord, nous, gardant les Gentils, et eux, les Juifs.

    Ga 2:10 Nous devions seulement nous souvenir des pauvres, ce que j'ai pris grand soin de faire.

     Ga 2:11 Mais quand Céphas vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu'il était répréhensible.

    Ga 2:12 Car avant l'arrivée des émissaires de Jacques, il prenait ses repas avec les Gentils. Mais, dès leur arrivée, il se déroba et se tint à l'écart des Gentils, par crainte des circoncis.

     Ga 2:13 Le reste des Juifs le suivit dans cette hypocrisie, au point que Barnabé s'y laissa également entraîner.

    Ga 2:14 Mais quand je vis qu'ils ne marchaient pas droit selon la vérité de l'Evangile, je dis publiquement à Céphas : “Si toi, Juif comme tu l'es, tu vis à la païenne et non plus à la Juive, comment peux-tu forcer les païens à judaïser?”  

    Ga 2:15 Nous autres, Juifs de naissance, qui n'avons rien à voir avec ces pécheurs de païens,

     Ga 2:16 nous savons bien que l'homme est justifié, non par les œuvres de la Loi, mais seulement par la foi au Christ Jésus : nous avons cru, pour notre propre compte, à ce Christ Jésus, pour être justifiés par la foi en lui, et non par les œuvres de la Loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les œuvres de la loi.

    Ga 2:17 Que si, après cet essai de justification par le Christ, il se rencontrait que nous fussions encore pécheurs, le Christ serait donc un instrument de péché!

     

    Comprenez-vous bienaimés ?

    Paul n’accepta pas le compromis dans lequel son devancier était, il lui « RESISTA EN FACE »

    De nos jours combien de chrétiens résistent à une fausse doctrine qui s’est immiscer clandestinement dans son église ?

    Nous sommes dans une époque de l’Evangile conformiste.

    EVANGILE PURE + AUTRES CHOSES= EVANGILE DE CONFORMISME.

    J’exhorte donc tous mes frères quel que soit ta confession religieuse chrétienne.

    Réveille-toi contre le vieux levain.

    N’accepte pas le conformisme et ne dit surtout pas en ton cœur « C’est un Grand Homme de Dieu ou c’est une église millénaire, que puis-je changé ? »

    Si tu ne peux rien changer. Sors de là. Ou alors tu es complice.

    Aie l’amour de la Vérité pour t’approcher de YESHUA/JESUS.

    Ne t’agrippe pas à la tradition des hommes.

    Ce blog a pour but d’ouvrir les yeux à ceux qui somnolent encore.

    Notre  Seigneur est à la porte.

     

     

    Ce mois de septembre 2018, un camerounais me contacta.

    Il me dit frère je ne comprends rien. Car depuis que je parle du non-paiement de la  dime à mon pasteur, pour qu’on revoie l’enseignement.

    Il m’a traité de maudit et m’a chassé de l’Eglise. Ma famille aussi me rejette car selon eux, je pose des questions gênantes.

     

    Je lui répondit que le rejet est une bonne nouvelle. Car  il est écrit :

    -Jean15 :18 Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous.

    -Jean15 :19 Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui eût été à lui ; mais parce que vous n'êtes pas du monde, et qu'au contraire je vous ai choisis et retirés du monde, à cause de cela le monde vous hait.

    -1jean3 :13 Ne vous étonnez pas si le monde vous hait.

     

    Une phrase qu’aucun pasteur de ce siècle n’aime.

    Essayer et vous verrez

    Pasteur montre nous un verset ou un disciple dans la bible à payer la dime ???

     

    Il commencera à raisonner en délirant, il fera deux choses il rejettera la grâce de notre Seigneur et s’assiéra dans la chaire de moise (comme les pharisiens et les docteurs de la loi) en te maudissant maladroitement avec des versets sortis de leur contexte Malachie, Deutéronome etc.

     

    N’ayez pas peur de ces « hommes de dieu » car une malédiction sans cause est sans effet.

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    Dieu le Fils ou “Fils de Dieu”?

    YESHOUA FILS DE YHWH

     

     

    “Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.” Matthieu 16:16 JÉSUS est-il Dieu? À cette question, bon nombre de ceux qui fréquentent les Églises de la chrétienté répondront par l’affirmative. Mais saviez-vous que Jésus lui-même appelait quelqu’un d’autre “Dieu”?

     

    Ouvrez donc votre Bible en Jean 20:17, et vous trouverez les paroles suivantes de Jésus vers la fin du verset: “ Jésus lui dit: Ne me touche pas; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.” Si cette déclaration vous étonne, alors vous ne manquerez pas d’être surpris par d’autres textes bibliques relatifs à Jésus et à Dieu. Arrêtons-nous un instant sur les propos de l’ange qui a annoncé la naissance de Jésus à Marie. D’après ce messager céleste, l’enfant qui devait naître ne serait pas Dieu, mais “Fils de Dieu”. (Luc 1:35) Par ailleurs, au lieu d’affirmer, comme certains le font, que “Dieu” en personne est venu sur terre pour nous racheter, les Écritures précisent qu’il “a envoyé son Fils” à cette fin. Galates 4:4, 5; 1 Jean 4:9, 10. Jésus demanda un jour à ses disciples: “Qui dites-vous que je suis?” Au lieu de s’exclamer: “Tu es Dieu”, Simon Pierre répondit: “Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.” Jésus l’a-t-il repris? Nullement. Il a plutôt renchéri par ces mots: “Tu es heureux, Simon, fils de Jonas, parce que ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux.” Matthieu 16:15-17.

     

    Les écrivains religieux qui croient à la trinité parlent de “Dieu le Fils”. Néanmoins, Jean le Baptiste a appelé Jésus “Fils de Dieu” et non “Dieu le Fils”. De leur côté, les disciples du Christ n’ont pas dit à leur maître: “Tu es Dieu le Fils”, mais: “Tu es vraiment le Fils de Dieu”, ce qui est totalement différent. Jean 1:34; Matthieu 14:33. Le Père est-il plus grand? La Bible révèle que Jésus existait avant sa naissance humaine, et même avant qu’Abraham ne vît le jour. En fait, il était auprès de son Père céleste “avant que le monde fût”. Il est le “premier-né de toute création”, celui par qui “toutes les autres choses ont été créées”. (Jean 17:5; 8:58; Colossiens 1:15-17) Cependant, il “s’est abaissé et est devenu obéissant jusqu’à la mort, oui, à la mort sur la croix. C’est pourquoi Dieu l’a élevé à une position supérieure et lui a donné volontiers le nom qui est au-dessus de tout autre nom”. Les Écritures expliquent que “le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ (…) l’a relevé d’entre les morts et l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, bien au-dessus de tout gouvernement, autorité, puissance, seigneurie, et de tout nom qui se nomme, non seulement dans ce système de choses-ci, mais encore dans celui qui est à venir”. Philippiens 2:8, 9; Éphésiens 1:17, 20, 21. Jésus n’a jamais affirmé qu’il fût l’égal de Dieu. Il a plutôt montré à maintes reprises qu’il se soumettait à son Père. Pour reprendre ses propres paroles, c’est ce dernier qui l’avait envoyé, qui l’instruisait et qui lui enseignait ce qu’il devait dire (Jean 3:17; 5:36; 6:38; 12:49, 50). Jésus déclara par ailleurs qu’il avait “achevé l’œuvre” que son Père lui avait confiée. À propos de ses disciples, il ajouta: “Ceux-ci ont reconnu que c’est toi [le Père] qui m’as envoyé.” Jean 17:4, 6, 18, 25. Les ennemis de Jésus eux-mêmes n’ont pas eu l’audace de prétendre qu’il se disait Dieu. Ils l’ont plutôt accusé de se faire “égal à Dieu” en présentant Dieu comme son Père. Ils cherchaient à tuer Jésus pour la raison formulée en ces termes par une version catholique: “Il appelait Dieu son propre Père, s’égalant ainsi à Dieu.” Ce à quoi Jésus répondit: “Oui, vraiment, je vous l’affirme, le Fils ne peut rien faire de lui-même que ce qu’il voit faire au Père, mais tout ce qu’il fait, le Fils le fait pareillement.” Jean 5:18, 19, Traduction Votre Bible. Malgré la position importante qu’il occupait, Jésus avoua à ses apôtres: “Le Père est plus grand que moi.” (Jean 14:28). Certains soutiennent néanmoins qu’il en était uniquement ainsi quand Jésus était sur terre, mais que tel n’est plus le cas depuis qu’il a regagné le ciel. Cependant, ce n’est pas là ce que la Bible enseigne. Après l’ascension de Jésus Lorsque Jésus fut remonté au ciel, ses disciples continuèrent à décrire le Père comme supérieur au Fils. Plus de 20 ans après, Paul parlait encore du “Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ”. (Romains 15:6) Analysons bien ces paroles. Il est question du Dieu de Jésus. Du reste, Paul différenciait souvent Jésus, non seulement du Père, mais aussi de Dieu. En effet, il mentionnait parallèlement Dieu et le Christ. Ainsi, il saluait habituellement ses lecteurs par ces mots: “À vous, faveur imméritée et paix de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ.” (Romains 1:7; 1 Corinthiens 1:3; 2 Corinthiens 1:2; Galates 1:3; Éphésiens 1:2; Philippiens 1:2). L’apôtre dépeignit le Christ, non pas comme Dieu, mais comme “l’image de Dieu”, parce qu’il représente parfaitement son Père (2 Corinthiens 4:4). Toutefois, le traducteur américain de la Living Bible, qui croit à la trinité, a jugé bon de transformer cette expression pour mettre: “Christ, qui est Dieu.” Néanmoins, comme l’original ne va pas jusque-là, il lui a fallu ajouter cette note en bas de page: “Littéralement: ‘Qui est l’image de Dieu.’” L’Apocalypse ne se borne pas non plus à séparer Jésus de son Père. Elle le distingue aussi de Dieu. Elle s’ouvre d’ailleurs par ces mots: “Révélation de Jésus Christ, que Dieu lui a donnée.” (Apocalypse 1:1). Plus de 60 ans après l’ascension de Jésus au ciel, le même livre rapporte les paroles suivantes, émanant du Christ glorifié: “Le vainqueur, j’en ferai une colonne dans le temple de mon Dieu (…) et j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu et le nom de la ville de mon Dieu, la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau.” Apocalypse 3:12. La différence qui existe entre Dieu et l’Agneau Jésus Christ est soulignée jusque dans le dernier chapitre de la Bible, où le grand trône céleste de la ville somptueuse appelée “Nouvelle Jérusalem” n’est pas décrit comme celui d’une prétendue trinité, mais comme “le trône de Dieu et de l’Agneau”. (Apocalypse 22:1, 3.) Toutes ces déclarations ne sont pas difficiles à saisir, à moins que vous ne teniez, en raison de votre éducation religieuse, à leur faire dire ce qu’elles ne disent pas. Les ennemis de Jésus, à l’affût d’un prétexte pour le mettre à mort, ne lui demandèrent pas s’il était Dieu, mais s’il était “le Christ, le Fils de Dieu”. À l’un d’eux, Jésus répliqua: “Toi-même tu l’as dit. D’ailleurs je vous le dis, désormais vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance et venant sur les nuées du ciel.” (Matthieu 26:63, 64). Plus tôt, le Christ s’était appliqué à lui-même ces paroles de David: “La déclaration de Yahweh à mon Seigneur: ‘Assieds-toi à ma droite jusqu’à ce que je place tes ennemis comme un escabeau pour tes pieds.’” Jésus ne prétendait ni être Yahweh ni faire partie d’une trinité, notion au demeurant contraire aux Écritures. Non, il montrait simplement qu’il se tiendrait à la droite de Dieu en attendant que les desseins de ce dernier se réalisent au moment fixé. Psaume 110:1; Matthieu 22:42-44. Étienne, le premier homme qui mourut pour sa foi en Christ, contempla une vision céleste de Jésus ressuscité. Le vit-il à la place de Dieu, ou le dépeignit-il comme une personne de la trinité? Pas du tout. Conformément aux propos de David et de Jésus lui-même, il l’aperçut “à la droite de Dieu”. Ou, suivant la Living Bible, il vit “Jésus le Messie debout à côté de Dieu, à sa droite”. Actes 7:55, 56. Dans sa vision sublime concernant l’Ancien des Jours, Daniel nous présente une description plus complète encore de la place qu’occupe le Christ; il écrit: “ Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu’un de semblable à un fils de l’homme; il s’avança vers l’ancien des jours, et on le fit approcher de lui. On lui donna la domination, la gloire et le règne; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit.” (Daniel 7:13, 14). L’Ancien des Jours n’est pas Jésus, mais Yahweh. Le Christ, lui, est représenté sous les traits du “fils d’homme”. Comme vous l’avez remarqué, on a dû le faire approcher devant son Père céleste afin qu’il reçoive “la domination, et la dignité, et un royaume, pour que tous les peuples, groupements nationaux et langues le servent”. Voir Matthieu 25:31. L’Apocalypse, de son côté, montre clairement que la grande foule de gens de toutes nations et de toutes langues qui viennent se ranger sous la bannière du Messie savent différencier Dieu et l’Agneau Jésus Christ, car elle leur fait pousser ce cri de louange: “Le salut, nous le devons à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’Agneau.” Quant aux Élus ou au Saints qui se tiennent sur le mont Sion céleste aux côtés de l’Agneau Jésus Christ, ils ont “son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts”. Apocalypse 7:9, 10; 14:1. Le Fils de qui ? Les Juifs connaissaient le nom de Dieu. Ils savaient de qui Jésus parlait quand il disait: “C’est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites qu’il est votre Dieu.” (Jean 8:54). Qui était ce Dieu-là ? Qu’ils aient encore eu coutume de prononcer son nom à cette époque ou pas, ils le voyaient dans leurs copies des Écritures. Il figurait sur les rouleaux qu’ils pouvaient consulter dans leurs synagogues, et il était inscrit en lettres hébraïques dans la Septante, la version grecque de la Bible qu’ils lisaient et employaient. “Yahweh” n’est donc pas un autre nom de Jésus. Quand le Christ “appelait Dieu son propre Père” et se présentait comme “le Fils de Dieu”, les Juifs qui l’écoutaient comprenaient bien qu’il disait avoir pour Père Celui dont le nom s’écrivait en hébreu avec les quatre lettres correspondant à YeHoWaH et l’on a nommé le tétragramme. Il ne prétendait pas être Yahweh, mais le Fils de ce dernier. Jean 5:18; 11:4. Du Nom de Dieu Les hommes à qui Jésus s’adressait connaissaient le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Leurs ancêtres avaient adoré Yahweh ou YeHoWaH, et son temple était toujours au milieu d’eux. Il fallait maintenant qu’ils prennent conscience de la nécessité d’honorer et de suivre Jésus. Aussi le Christ leur expliqua-t-il qu’ils devaient tous ‘honorer le Fils comme ils honoraient le Père’, car “celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé”. Jean 5:23. À présent, la situation est complètement renversée.

    Les membres des Églises de la chrétienté parlent beaucoup du Fils mais méconnaissent “le Père qui l’a envoyé”. Pourtant, c’est Dieu qui a élevé Jésus “à une position supérieure et lui a donné volontiers le nom qui est au-dessus de tout autre nom, afin qu’au nom de Jésus plie tout genou de ceux qui sont au ciel, et de ceux qui sont sur la terre, et de ceux qui sont sous le sol, et que toute langue reconnaisse ouvertement que Jésus Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père”. Philippiens 2:9-11. N’oublions pas, comme trop de gens l’ont fait, que si nous confessons Jésus ce doit être “à la gloire de Dieu le Père”. De nombreux chefs religieux de notre époque ont pour ainsi dire perdu Dieu de vue, et leurs ouailles en ont fait autant.

    Toutefois, dans une prière adressée à son Père céleste, Jésus déclara: “Ceci signifie la vie éternelle: qu’ils apprennent à te connaître, toi, le seul vrai Dieu.” Mais ce n’est pas tout. Il nous faut aussi identifier celui que Dieu a fait venir sur terre et lui emboîter le pas, car le Christ ajouta: “Et celui que tu as envoyé, Jésus Christ.” Jean 17:3.

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  • LA GRÂCE ET LES TROIS ÉVANGILES DE FRANCK VIOLA

    LES TROIS EVANGILES

     

    Maintenant à celui qui est capable de vous établir par mon évangile et la proclamation de Jésus-Christ. . . (Romains 16:25, NIV) Depuis que je suis chrétien, j'ai observé que la plupart des croyants peuvent être divisés en deux camps: les libertins et les légalistes. Dans mon expérience, les libertins sont ceux qui vont à l'église, possèdent une Bible et professent croire en Jésus. Cependant, ils semblent n'avoir aucune relation vitale avec le Seigneur. Et ils tiennent aux mêmes valeurs que les non-chrétiens. Si vous examiniez leur mode de vie, vous découvrirez que les libertins se comportent de façon très différente des non-chrétiens. Leur attitude est que Dieu veut seulement que nous soyons gentils avec les autres et que nous fassions de notre mieux pour être bons. Au-delà, le Tout-Puissant ne se soucie pas particulièrement de la façon dont nous vivons. Tant qu'une personne croit mentalement que Dieu existe et que Jésus est le Sauveur, ils sont dignes de porter le nom de «chrétien». Le libertin est un produit d'un certain genre d'évangile. Notez que j'utilise le mot «évangile» dans un sens très spécifique pour décrire son message sur le Christ et la vie chrétienne (Romains 2:16, 16:25, 2 Timothée 2: 8). Je ne l'utilise pas dans un sens plus général pour décrire l'histoire de l'Évangile telle qu'elle est présentée dans le Nouveau Testament (Marc 1: 1). L'évangile du libertinisme peut être décrit comme suit: Croire en Jésus est un assentiment intellectuel à certaines propositions de foi. Dieu a peu d'intérêt dans la façon dont les gens vivent leur vie. Il s'attend simplement à ce que nous fassions de notre mieux.Croire en Jésus a peu d'impact sur le style de vie ou les valeurs d'une personne. C'est plus un système de croyance intellectuelle privatisé.

    Voici quelques affirmations qu'un libertin peut dire: "Nous sommes tous des pécheurs, et nous péchons tous. Dieu comprend mon péché. " "La Bible n'est pas complètement pertinente pour nous aujourd'hui. Nous ne pouvons pas nous attendre à maintenir les mêmes valeurs que les gens dans les temps bibliques. Nous vivons dans un monde différent avec des valeurs différentes. " "Je vis comme je veux. Dieu m'aime et je suis sauvé, donc je peux faire ce que je veux. "Oui, je suis chrétien. Mais en ce qui concerne mon péché, c'est comme ça que j'ai été fait. Je ne veux pas changer, je ne peux pas changer, et je ne changerai pas. " L'évangile du libertinage vise principalement la chair. Son message donne à la nature déchue le libre arbitre de faire ce qu'elle veut. En même temps, cet évangile supprime la voix de sa conscience. Se dresser contre le libertin est le légaliste. Comme les libertins, les légalistes sont le produit d'un certain genre d'évangile. Les légalistes ont le désir de plaire à Dieu. Leur conversion au Christ a produit un changement de valeurs et de style de vie.

     

    Ils prennent Dieu au sérieux, ils prennent sa Parole au sérieux et ils essayent de l'honorer dans leur conduite. Cependant, ils ont ajouté un ensemble de règles synthétiques aux Écritures et ils ont tendance à porter un jugement envers ceux qui ne respectent pas ces règles. Ils croient aussi qu'ils peuvent remplir la norme chrétienne, et ils font de leur mieux pour essayer de le garder.

    L'évangile du légalisme peut être décrit comme suit: Dieu est saint, et il a fait des demandes claires sur la race humaine. Nous devons nous avertir, exhorter, réprimander et avertir nous-mêmes et les autres pour répondre à ces demandes. Ce qui suit est la langue du légaliste. "Vous devez . . " "Tu dois . . " "Vous devez . . " "Vous feriez mieux de . . " "Si tu fais . . . alors Dieu sera heureux avec vous. " "Si tu ne le fais pas. . . alors Dieu sera fâché contre vous. " L'implication d'un tel vocabulaire est que si nous échouons à obéir aux lois de Dieu, alors Il sera fâché contre nous. L'évangile du légalisme incorpore la menace tacite que l'amour du Seigneur et l'acceptation de ses enfants soient liés à leur conduite. Ceci est rarement mentionné explicitement, mais il ressort clairement. L'évangile du légalisme vise directement la volonté. Cela donne à la volition humaine l'illusion qu'elle peut garder les standards de Dieu. En même temps, elle affaiblit la conscience, lui faisant croire que certaines pratiques sont pécheuses quand elles ne le sont pas (1 Corinthiens 8: 1 Corinthiens 10, Romains 14-15). Le théologien Alister McGrath appelle à juste titre le légalisme "le côté obscur de l'évangélisme " Il y a des degrés de légalisme, de légers à extrêmes. Et il y a aussi des degrés de libertinage. Mais l'écrasante majorité des chrétiens peuvent être placés dans l'un de ces deux camps.

    Heureusement, il y a un troisième évangile.

    Malheureusement, cependant, il est rarement prêché aujourd'hui. Cet évangile est celui que nous trouvons dominant les lettres de Paul. C'est l'évangile de la nouvelle création, si vous voulez. Ce n'est ni libertin ni légaliste. Au lieu de se concentrer sur les exigences de Dieu, l'évangile de Paul se concentre sur la réalité spirituelle de ce qui arrive réellement à ceux qui ont cru en Christ quand Il est mort et ressuscité. Il prend son point de vue - non pas de la terre, mais des paradis célestes - derrière les yeux de Dieu. L'Évangile de Paul proclame avec assurance que Jésus de Nazareth est le vrai Seigneur de la terre. Il déclare les gloires de Jésus et proclame sans broncher ce que Dieu a fait pour tous ceux qui se soumettent à Sa Seigneurie. Dans l'évangile de Paul, les standards de Dieu ne sont ni ignorés ni rationalisés en un oubli non pertinent (comme dans l'évangile du libertin). D'autre part, les normes de Dieu ne sont jamais présentées comme des demandes par lesquelles notre acceptation par Dieu est liée (comme dans l'évangile du légaliste). Contrairement à l'évangile du libertinage, l'évangile de Paul ne réduit pas la foi à l'assentiment intellectuel. (Si vous affirmez les bonnes propositions, vous avez "foi".) Contrairement à l'évangile du légalisme, l'évangile de Paul ne réduit pas les bonnes œuvres à la conformité légaliste. (Si vous effectuez les actions prescrites, vous avez "de bonnes œuvres".) Au lieu de cela, l'évangile de Paul est enraciné dans l'acceptation inconditionnelle, la sécurité et la richesse dont jouissent ceux qui ont cru en Christ en tant que Seigneur et Sauveur. Pour cette raison, chaque fois que Paul présente une norme de Dieu, il la présente toujours de ce point de vue: c'est la conduite que ceux qui sont en Christ manifestent naturellement. Dans ses épîtres, Paul n'enseigne jamais les normes de Dieu comme règles universelles ou lois à suivre. Au contraire, il ne mentionne que la norme chrétienne lorsqu'il aborde un problème très spécifique dans lequel le peuple de Dieu ne vit pas selon ce qu'il est en Christ. L'évangile de Paul vise directement l'esprit renouvelé des humains. Son message renforce l'esprit pour prendre en charge l'esprit, la volonté et les émotions. En même temps, cela renforce la conscience, la rendant sensible au Saint-Esprit.

     

    Un fait crucial, mais peu accepté, est que le Nouveau Testament n'est pas un livre de règles pour réguler le comportement humain.Au lieu de cela, le Nouveau Testament est un récit spirituel composé de: livres d'histoire qui racontent la vie de Jésus et la vie de son église (les évangiles et les actes); des lettres personnelles aux églises et aux individus en crise (les épîtres); et une vision majestueuse de la victoire triomphale de Jésus-Christ sur le monde (Apocalypse). Pratiquement toutes les lettres de Paul ont été écrites en réponse à une crise particulière que le peuple de Dieu éprouvait.Remarquablement, la coutume de Paul était de traiter la crise dans cet ordre: Premièrement, il rappelle au peuple de Dieu sa véritable identité en Christ. Il leur rappelle aussi la toute-suffisance du Christ qui est venu habiter à l'intérieur d'eux. Deuxièmement, il décrit le comportement de ceux qui sont de nouvelles créatures en Christ.

    Troisièmement, il exhorte les croyants à vivre selon leur véritable identité plutôt que selon leur fausse identité. C'est-à-dire, il les exhorte à marcher en ligne avec qui ils sont en Christ plutôt que ce qu'ils étaient. Paul adopte cette approche dans pratiquement toutes ses épîtres. C'est sa coutume d'aborder les problèmes dans les communautés chrétiennes sous sa responsabilité. La déclaration suivante d'Éphésiens est un exemple parfait de la façon dont Paul exhorte le peuple de Dieu à marcher d'une manière qui correspond à leur appel élevé et saint: Car vous étiez autrefois les ténèbres, mais maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Vivez comme des enfants de la lumière.(Ephésiens 5: 8, NIV) En d'autres termes, vous êtes lumière en Christ. Maintenant, vis de cette façon. L'évangile du libertinage, l'évangile du légalisme et l'évangile de Paul représentent trois postures très différentes en matière de péché et de moralité. À titre d'illustration, prenons la question du mensonge que le Nouveau Testament condamne. (N'hésitez pas à insérer tout autre péché que les Ecritures adressent clairement.)

    En ce qui concerne la pratique du mensonge, l'évangile libertin dit essentiellement: "Cette question est hors de propos. Nous vivons dans un monde différent de celui des gens de la Bible. Nos valeurs sont différentes et plus avancées. Dieu nous aime tous et comprend nos besoins. Nous avons tous péché. Tout le monde ment. Dieu aime tout le monde, alors vous jugez les autres si vous leur dites qu'ils ont tort ou qu'ils sont immoraux pour avoir menti. " L'évangile légaliste dit: "Dieu jugera ceux qui violent ses commandements. Les chrétiens ne doivent pas mentir, sinon Dieu les punira. " En revanche, l'évangile de Paul exhorte: «Laissez-moi vous rappeler que vous faites partie d'une nouvelle création. Jésus-Christ vit en vous, et vous êtes en Christ. En tant que tel, votre vieille nature déchue est morte. Le Christ l'a exterminé par sa croix. Par conséquent, remettez l'ancien mode de vie du mensonge. Telle est la conduite d'une création déchue. Ce n'est pas ta conduite. Vivez en fonction de qui vous êtes réellement et de la vie supérieure qui habite en vous. Jésus-Christ est la vérité et l'honnêteté. Vivez de ce que le Seigneur dit que vous êtes. . .car cela seul est la vérité et la réalité. " L'Évangile de Paul est construit sur la compréhension que la clé de la transformation spirituelle n'est pas trouvée en essayant de s'améliorer. On le trouve en croyant que nous chrétiens sommes en Christ et que Christ est en nous. Pour Paul, la vie chrétienne devient ce que vous êtes. Par conséquent, l'approche commune qu'il prend dans ses lettres est de rappeler au peuple de Dieu de qui ils sont devenus de nouvelles créatures en Christ. Toutes ses exhortations découlent de ce rappel. L'Église de Jésus-Christ est appelée à incarner et à proclamer l'Évangile que Paul a prêché, ce qui est l'Évangile de Jésus-Christ.Cet évangile est la bonne nouvelle que Dieu devient le chef du monde qu'Il a créé, et que Jésus, que Dieu le Père a ressuscité des morts, est le vrai Seigneur du monde. Jésus-Christ a vaincu les puissances du mal, du péché et de la mort et a produit une nouvelle création dont nous faisons maintenant partie. Et un jour, cette nouvelle création remplira toute la terre. C'est l'Évangile complet, s'il vous plaît. L'évangile de Paul est celui de la liberté et de la seigneurie: la seigneurie du Christ et la liberté de l'esprit. Il fournit la liberté de la tentative infructueuse de garder une norme morale. Il fournit également la liberté du pouvoir de maîtrise de la nature déchue. La vie chrétienne est enracinée dans la liberté. . . la liberté qui est en Jésus-Christ (Galates 5: 1). C'est une liberté qui nous libère d'essayer d'être bon. C'est aussi une liberté qui nous libère de la pratique du mal. C'est une liberté qui nous amène à une connaissance vivante de Celui qui nous habite. . . qui se trouve être le plus grand libérateur de l'univers ainsi que le Sauveur et le Seigneur du monde. Alors la prochaine fois que vous entendez quelqu'un prêcher, demandez-vous: "Quel évangile ai-je entendu? Suis-je exhorté à me sentir à l'aise dans mon péché et à le justifier (libertinage)?Suis-je exhorté à faire plus d'efforts et à être un meilleur chrétien (légalisme)? Ou est-ce que je suis présenté avec Jésus-Christ et me rappelais le haut lieu qu'Il m'a fait tenir en Lui (l'Evangile)? " Embrasser l'évangile du libertinage ou l'évangile du légalisme vous mettra dans la chair. Le fruit du libertinage est l'acte souillant de la chair. Le fruit du légalisme est l'auto-justice de la chair. Les deux évangiles produisent une activité charnelle et génèrent la mort plutôt que la vie. En conséquence, les deux s'affrontent avec la nouvelle création. Seul l'évangile de Paul. . . l'évangile glorieux de la grâce. . .l'évangile de Jésus-Christ. . . a la capacité de vous amener, vous et moi, dans la pleine liberté qui est la nôtre en Christ. Et la fin de cet évangile est le but sans âge pour lequel notre Seigneur brûle. 

     

    LE MOTIF DES GALATES Les faits . . . Il vous a sauvé de cet âge mauvais (1: 4). Vous avez été justifiés par la foi en dehors des œuvres de la Loi (2:16). Vous êtes morts à la loi afin que vous puissiez vivre à Dieu. Tu as été crucifié avec Christ. Vous ne vivez plus, mais Christ vit en vous. Il vous a aimé et s'est donné pour vous (2: 19-20). Vous avez reçu le Saint-Esprit en croyant (3: 2). Vous êtes les enfants d'Abraham (3: 7). Christ vous a racheté de la malédiction de la Loi (3:13). Depuis que la foi est venue, vous n'êtes plus sous la supervision de la Loi (3:25). Vous êtes des fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Vous avez été baptisés en Christ et vous êtes vêtus de Christ. Vous appartenez à Christ et vous êtes les héritiers de la promesse de Dieu (3: 26-29). Vous êtes fils de Dieu, et vous avez tous les droits de la filiation.Parce que vous êtes fils, Dieu vous a donné son Esprit. Et cet Esprit témoigne que Dieu est votre Père. Vous n'êtes pas des esclaves, mais des fils et des héritiers de Dieu (4: 4-7). La Jérusalem céleste est votre mère (4:26). Vous êtes des enfants de la promesse (4:28). Tu es appelé à être libre (5:13). Vous appartenez à Jésus-Christ et vous avez crucifié la nature pécheresse avec ses passions et ses désirs (5:24). Ce qui compte, c'est une nouvelle création dont vous faites partie (6:15). A cause de ces faits. . . Tenez ferme dans la liberté que le Christ vous a donnée et ne soyez pas accablés par le joug de l'esclavage de la Loi (5: 1). N'utilisez pas votre liberté pour vous livrer à la nature pécheresse, mais plutôt, servez-vous les uns les autres dans l'amour (5:13). Vivez selon l'Esprit et vous n'accomplirez pas les désirs de la nature pécheresse (5:16). Puisque vous vivez par l'Esprit, restez en accord avec l'Esprit. Ne soyez pas vaniteux, provoquant et enviant les uns les autres (5: 25-26). Porter les fardeaux les uns des autres (6: 2). Ne pas se lasser de bien faire. Fais du bien à tous, spécialement à tes frères frères en Christ (6: 9-10).

     

    LE MOTIF EN 1 CORINTHIENS Les faits . . . Vous êtes saints en Christ et vous êtes appelés "saints" (1: 2). La grâce de Dieu vous a été donnée en Christ. En Lui, vous avez été enrichi de toutes les manières. Vous ne manquez aucun cadeau spirituel. Il vous gardera fort jusqu'à la fin afin que vous soyez irréprochable le jour de Jésus-Christ (1: 4-8). À cause de Dieu, vous êtes en Jésus-Christ qui est devenu votre sagesse, votre justice, votre sainteté et votre rédemption (1:30). Vous avez reçu l'Esprit de Dieu, pas l'esprit du monde, afin que vous sachiez ce que Dieu vous a donné gratuitement (2:12). Tu es le temple de Dieu et l'Esprit de Dieu habite en toi (3:16). Votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous. Tu n'es pas le tien. Vous avez été acheté avec un prix (6: 19-20). A cause de ces faits. . . Ayez le même esprit et n'avez pas de divisions parmi vous (1:10). Comme il y a de la jalousie et des querelles parmi vous, n'êtes-vous pas mondains? N'agissez-vous pas comme des «hommes naturels», contrairement à qui vous êtes vraiment? (3: 3-4). Ne vous trompez pas (3:18). Ne jugez rien avant l'heure fixée (4: 5). Je vous exhorte à m'imiter (4:16). Débarrassez-vous de la vieille levure parmi vous. . . expulse le méchant parmi vous (5: 7, 12). Fuis de l'immoralité sexuelle. . . Honorez Dieu avec votre corps (6:18, 20).

     

    LE MOTIF EN COLOSSIENS Les faits . . . Vous êtes saint et fidèle en Christ (1: 2). Le Père vous a qualifié pour partager son héritage. Il t'a sauvé de la domination des ténèbres. Il vous a transféré dans le Royaume du Christ. En Christ, vous avez la rédemption et le pardon des péchés (1: 12-14). Il est la tête de son corps, l'église dont vous faites partie (1:18). Une fois que vous étiez des ennemis aliénés de Dieu. Maintenant il vous a réconciliés par la mort de Christ pour vous présenter saints et irréprochables à ses yeux, sans défaut et sans accusation (1: 21-22). Le Christ est en vous, l'espérance de la gloire (1:27). Vous avez reçu Christ Jésus comme votre Seigneur (2: 6). Vous avez reçu la plénitude en Christ. En Lui, vous avez été circoncis spirituellement et vous avez repoussé la nature pécheresse. Vous avez été enseveli avec Christ par le baptême et avez été ressuscités avec Lui par la foi en la puissance de Dieu qui l'a ressuscité des morts (2: 10-12). Dieu vous a fait vivre avec Christ. Il t'a pardonné de tes péchés. Il a annulé le code écrit qui était contre vous et vous a opposé. Il a cloué ce code sur sa croix (2: 13-14). Vous êtes mort avec Christ aux éléments de base de ce monde (2:20). Tu as été ressuscité avec Christ (3: 1). Tu es mort et ta vie est cachée avec Christ en Dieu. Le Christ est votre vie. Quand Il apparaîtra, vous apparaîtrez avec Lui (3: 3-4). Tu avais l'habitude de marcher dans la nature pécheresse. Vous avez enlevé l'ancien moi avec ses pratiques et mis sur le nouveau soi, qui est renouvelé dans la connaissance à l'image de votre Créateur (3: 7-10). Vous êtes le peuple élu de Dieu, saint et très aimé (3:12). Vous êtes membres d'un seul corps et êtes appelés à la paix (3:15). A cause de ces faits. . . Continuez à marcher en Christ, comme vous l'avez reçu (2: 6). Veillez à ce que personne ne vous emmène captifs par une philosophie trompeuse qui n'est pas selon Christ (2: 8). Ne laissez personne vous juger en ce que vous mangez ou buvez, ou en ce qui concerne la tenue d'une fête religieuse, une célébration de la nouvelle lune, ou un jour de sabbat (2:16). Placez vos coeurs sur les choses au-dessus où Christ est assis à la droite de Dieu. Fixez votre esprit sur les choses d'en haut, pas sur les choses terrestres (3: 1-2). Mettez à mort tout ce qui appartient à votre nature terrestre (3: 5). Débarrassez-vous de choses telles que la colère, la colère, la méchanceté, la calomnie et le langage sale. Ne vous mentez pas les uns aux autres (3: 8-9). Revêtez-vous de compassion, de bonté, d'humilité, de douceur et de patience. Ours les uns avec les autres et pardonnez tout ce que vous avez des griefs les uns contre les autres. Pardonne comme le Seigneur t'a pardonné. Mets de l'amour. Laissez la paix du Christ régner dans votre coeur. Être reconnaissants. Laissez la parole de Christ habiter en vous richement. Quoi que vous fassiez, faites-le au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâce à Dieu (3: 12-17). Consacrez-vous à la prière, soyez vigilants et reconnaissants (4: 2). Que votre conversation soit toujours pleine de grâce (4: 6). Le modèle chez les Éphésiens Les faits . . . Dieu vous a béni avec toutes les bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ. Il vous a choisi en Christ avant la création du monde afin que vous soyez saints et irréprochables à Ses yeux.En amour, il vous a prédestinés à être adoptés comme ses fils par Jésus-Christ. Il vous a librement donné Sa grâce et vous êtes accepté dans Son Fils bien-aimé. En Lui vous avez la rédemption par Son sang, le pardon des péchés. Il a prodigué les richesses de Sa grâce sur vous avec toute la sagesse et la compréhension (1: 3-8). En Christ, vous avez été choisi et prédestiné selon son plan éternel. Vous avez reçu un héritage en Lui (1:11). Vous étiez inclus dans le Christ. Tu as été marqué en Lui avec un sceau de l'Esprit Saint promis. L'Esprit est un dépôt garantissant votre héritage. Vous êtes la possession de Dieu (1: 13-14). Tu étais mort dans tes transgressions et tes péchés. Vous avez suivi le chemin du monde et le chef du royaume des ténèbres (2: 1-2). Dieu qui a un grand amour pour toi et qui est riche en miséricorde, t'a fait vivre en Christ, même quand tu étais mort dans les transgressions. Vous avez été sauvé par la grâce. Dieu vous a élevé avec Christ et vous a assis avec Lui dans les royaumes célestes en Jésus-Christ afin que, dans les siècles à venir, Il puisse montrer les richesses incomparables de Sa grâce, exprimées dans Sa bonté envers vous en Jésus-Christ. Tu as été sauvé par la grâce, par la foi. Ce n'est pas de vous, mais c'est le don de Dieu. Pas par les œuvres, de peur que quelqu'un ne se vante. Vous êtes l'œuvre de Dieu créée en Jésus-Christ pour faire de bonnes œuvres, que Dieu vous a préparées à l'avance (2: 4-10). Vous êtes maintenant en Jésus-Christ. Vous étiez autrefois loin, mais vous avez été approchés par le sang de Christ (2:13). Lui-même est votre paix (2:14). Par le Christ, vous avez accès au Père par un seul Esprit (2:18). Vous êtes des concitoyens avec le peuple de Dieu et les membres de la maison de Dieu (2:19). Vous êtes construits ensemble pour devenir un lieu d'habitation dans lequel Dieu vit par Son Esprit (2:20). Vous êtes membres d'un seul corps (4:25). Vous êtes des enfants chéris aimés (5: 1). Christ vous a aimé et s'est livré pour vous comme offrande parfumée et sacrifice à Dieu (5: 2). Vous êtes le peuple saint de Dieu (5: 3). Car vous étiez autrefois les ténèbres, mais maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur (5: 8). A cause de ces faits. . . Je vous exhorte à vivre une vie digne de l'appel que vous avez reçu. Soyez complètement humble et doux; sois patient, portant l'un avec l'autre dans l'amour. Faites tous les efforts pour garder l'unité de l'Esprit par le lien de la paix (4: 1-3). Vous ne devez plus vivre comme les païens, dans la futilité de leur pensée. . . tu n'es pas venu pour apprendre le Christ de cette façon. On vous a appris à mettre de côté votre ancien moi. . . être renouvelé dans l'attitude de votre esprit et revêtir le moi nouveau, créé pour être comme Dieu dans la vraie justice et la sainteté. Par conséquent, chacun de vous doit rejeter le mensonge et parler sincèrement à son prochain. Dans ta colère ne pèche pas. Celui qui a volé ne doit plus voler, mais doit travailler. Ne laissez aucun mot malsain sortir de votre bouche, mais seulement ce qui est utile pour la construction des autres selon leurs besoins. Ne pleure pas le Saint-Esprit. Débarrassez-vous de toute amertume, de toute rage et de toute colère, de toutes les bagarres et de toutes les calomnies. Soyez gentils et compatissants les uns envers les autres, pardonnez-vous réciproquement, comme Christ vous a pardonné (4:17, 20-32). Soyez des imitateurs de Dieu et vivez une vie d'amour (5: 1-2). Il ne doit pas y avoir d'immoralité sexuelle, d'impureté, d'avidité, d'obscénité, de propos insensés ou de blagues grossières parmi vous qui ne sont pas à leur place, mais plutôt d'actions de grâces (5: 3-4). Ne soyez pas partenaires avec ceux qui pratiquent ces choses (5: 7). N'ayez rien à faire avec les actes stériles des ténèbres, mais plutôt les exposer (5:11). Ne pas se saouler de vin, ce qui conduit à la débauche. Au lieu de cela, soyez remplis de l'Esprit. Parlez les uns aux autres dans des psaumes, des hymnes et des chants spirituels. Chante et fais de la musique dans ton cœur au Seigneur. Toujours rendre grâce à Dieu. Soumettez-vous les uns aux autres par respect pour Christ (5: 17-21).

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  • SOYEZ SAINT

     

    Paul, sylvain et Timothée à l'Eglise des Thessaloniciens, en Dieu notre Père et dans le Seigneur Jésus-Christ.

     2Th 1:2 A vous grâce et paix de la part de Dieu le Père et du Seigneur Jésus-Christ.

     2Th 1:3 Nous devons à Dieu de continuelles actions de grâces à votre sujet, frères. C'est justice, parce que votre foi fait de grands progrès et que s'accroît la charité de chacun de vous tous pour les autres.

    2Th 1:4 Ainsi nous êtes-vous un sujet de fierté auprès des Eglises de Dieu pour la patience et la foi dont vous faites preuve dans toutes les persécutions et tribulations que vous endurez.

     2Th 1:5 Indice du juste jugement de Dieu, et que vous serez jugés dignes du royaume de Dieu, pour lequel vous souffrez.

    2Th 1:6 Si toutefois il est de la justice divine de rendre l'affliction à ceux qui vous affligent,

     2Th 1:7 et à vous, les affligés, le repos en notre compagnie. Ce jugement aura lieu lors de la révélation du Seigneur Jésus, [quand il reviendra] du ciel avec les anges de sa puissance,

    2Th 1:8 dans un feu de flamme, pour tirer vengeance de ceux qui ne connaissent pas Dieu, jqui n'obéissent pas à l'Evangile de Notre Seigneur Jésus : 2Th 1:9 ceux-là subiront le châtiment de la ruine éternelle, loin du Seigneur, de sa gloire et de sa puissance ;

     2Th 1:10 quand il viendra se glorifier dans ses saints et s'offrir à l'admiration de tous les fidèles en ce jour-là, selon la foi que vous prêtez à notre prédication.

    2Th 1:11 C'est pourquoi nous ne cessons de prier pour vous, afin que notre Dieu vous rende dignes de votre vocation, qu'il accomplisse dans sa puissance tous les desseins bienveillants de votre bonté et les œuvres de votre foi,

    2Th 1:12 pour que soit glorifié en vous le nom de notre Seigneur Jésus, et vous en lui, selon la grâce de notre Dieu et du Seigneur Jésus-Christ.

     

    Bienaimés dans le Seigneur Yeshoua /Jesus , comprenez-vous le verset 10 ?

    Nous vous avons prêchez la vérité depuis 2013, mais beaucoup d’entre vous qui nous lisez refusez volontairement de croire à l’Evangile pure.

    Vous réduisez l’Evangile de mon Seigneur MASHIAH/christ à des interdictions et la religiosité.

    A vous qui avez endurci votre cœur et n’avez pas reçu l’amour de la vérité ,ce message n’est pas à vous.

    Mais pour ceux qui ont cru.

    Je vous annonce une bonne nouvelle. Vous êtes des saints.

    Et c’est vous que le Seigneur vient chercher dans sa gloire.

    Preuves : Lire Romain 11 et Hébreux 10

     

    Oui voici la bonne nouvelle pour vous et si quelqu’un veut vous troublez nous avons tant de preuves pour vous aider à tenir ferme !

     

    shalom

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  •  

     

     

     

     

    Sujet du jour : LA vérité

    La vérité ou la vérité ?

     

    Bonne Nouvelle selon Jean 8:32  

    Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. »

     

     

    Mais la grande question est de savoir est-ce que les hommes veulent entendre la vérité simple et limpide de l’Evangile ?

     

    Non, les hommes préfèrent suivre la religion qui égarent.

     

    J’entends souvent dire je viens d’une famille un tel, et je mourrai un tel…

    Quel dommage !

     

    Beaucoup iront en enfer par entêtement de suivre aveuglement une religion.

     

    JEAN 16 :

    7Cependant je vous dis la vérité: il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai. 

    8Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement: 9en ce qui concerne le péché, parce qu’ils ne croient pas en moi;

     

    Cette vérité , je vous lapose en forme de question :

     Luc 5:23 !

    Qu’est-ce qui est plus facile ? Dire : “Tes péchés te sont pardonnés” ou dire : “Lève-toi et marche” ? 

     

    Bien-aimés svp repondez en commentaire , croyez –vous que vos péchés vous sont pardonnés ???

    Shalom

    Whatsupp :00225 07080422

    shalom

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  • Thème 4: Savoir diminuer pour que Mashiah grandisse en vérité et dans nos coeurs 

     

    Bien-aimés en Mashiah Shalom

     

    Bien dès fois on veut être glorifié; mieux, élevé à un rang honorable (celui de dominer sur les autres)

     

    Mais ce n'est pas à cela que le Fils de Elohims nous appel .

     

    Lisons une anecdote :

     

    Jean, 3:25 - Or, il s`éleva de la part des disciples de Jean une dispute avec un Juif touchant la purification.

     

    Jean, 3:26 - Ils vinrent trouver Jean, et lui dirent: Rabbi, celui qui était avec toi au delà du Jourdain, et à qui tu as rendu témoignage, voici, il baptise, et tous vont à lui.

     

    Jean, 3:26 - Ils vinrent trouver Jean, et lui dirent: Rabbi, celui qui était avec toi au delà du Jourdain, et à qui tu as rendu témoignage, voici, il baptise, et tous vont à lui.

     

    Jean, 3:27 - Jean répondit: Un homme ne peut recevoir que ce qui lui a été donné du ciel.

     

    Jean, 3:28 - Vous-mêmes m`êtes témoins que j`ai dit: Je ne suis pas le Christ, mais j`ai été envoyé devant lui.

     

    Jean, 3:30 - Il faut qu`il croisse, et que je diminue.

     

    Oui Jean baptiste connaissait sa place .

     

    Qu'en est-il des super-chrétiens de notre époque ?

     

    Ils n'ont plus besoin de prier, ni de se laisser aider par leur frère même dans les difficultés, parce qu'ils sont remplit d'orgueil.

     

    Jean est un exemple. Il ne dit pas à ses disciples d'accepter de créer deux clans .

     

    Il ne dit pas à ses disciples nous sommes les bâtisseur ,les devancier .le Christ et ses disciples doivent nous servir.

     

    Il ne dit rien de semblable.

     

    Il dit plutôt , cette merveilleuse phrase: 

    Jean, 3:30 - Il faut qu`il croisse, et que je diminue.

     

    Autrement dit :

    Jean, 3:28 - Vous-mêmes m`êtes témoins que j`ai dit: Je ne suis pas le Christ, mais j`ai été envoyé devant lui.

     

    Alors que dire de plus sinon que même dans notre vie quotidienne, il faut laisser le Fils de YHWH croitre dans nos vies, dans nos projets.

     

    Laissant mourir la chair et glorifiant le messie en Nous.

     

    Éphésiens, 5:8 - Autrefois vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière!

     

    Éphésiens, 5:9 - Car le fruit de la lumière consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité.

     

    Éphésiens, 5:10 - Examinez ce qui est agréable au Seigneur;

     

    Éphésiens, 5:11 - et ne prenez point part aux oeuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt condamnez-les.

     

    C'est exactement ainsi que Jean à vécu, dans la vérité.

    Poste, c'est à cause de la vérité qu'il fût décapité ( car il exposa Hérode qui épousa la femme de son frère)

     

    Qu'en est-il de toi et moi!

     

    Sommes nous prêt à défendre la vérité quoiqu'il  en coûte?

     

    Que YHWH nous fortifie .

     

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    Shalom

     

    D.

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  • Genèse 16:7-9

    [7]L'ange de l'ÉTERNEL la(agar) trouva près d'une source d'eau dans le désert, près de la source qui est sur le chemin de Schur.

    [8]Il dit: Agar, servante de Saraï, d'où viens-tu, et où vas-tu? Elle répondit: Je fuis loin de Saraï, ma maîtresse.

    [9]L'ange de l'Éternel lui dit: Retourne vers ta maîtresse, et HUMILIE-TOI sous sa main.

     

    Rien n'échappe à Sa lumière. Ces questions capitales posées à cette femme, DIEU les pose encore aujourd'hui à tous, à chacun de nous. Il nous connaît par nom, et Il sait dans quelle belle ou mauvaise situation exacte nous nous trouvons.

    Enfin, l'attitude d'Agar est encore un avertissement pour nous :

                     Elle FUIT LES DIFFICULTÉS  : le chrétien doit être gardé de le faire, mais assumer avec douceur les conflits . Mon frère ou soeur tu doit faire ta part de chemin vers la réconciliation ( HUMILIE-TOI ), donc faire toi-même le premier pas selon Matt. 18 : 15, et s'en remettre à DIEU pour le reste.

     

                    Agar doit entendre  DIEU lui demander :  D'où viens-tu et où vas-tu ?  Question essentielle pour tout homme, et qu'il est bon de laisser DIEU nous poser de temps à autre.

     

    Plus tard, elle est renvoyée, conformément au dessein de DIEU. Cette fois, DIEU vient à son secours, et use de miséricorde envers elle. 

    Avec franchise, Agar confesse qu'elle s'est enfuie. L'Ange (une figure de CHRIST) lui dit :  Retourne vers la maison de ta maîtresse, HUMILIE-TOI sous sa main  voire 1 Pier. 2 : 18. L'HUMILIATION PERSONNELLE, LA CONFESSION DE NOS FAUTES EST LA PREMIÈRE DÉMARCHE NÉCESSAIRES. Le SEIGNEUR l'attend quand Il désire se faire connaître à une âme.

     

    BONJOUR DANS PAIX DE CHRIST JÉSUS!!!

     

    Martin

     

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  • Thème 1:  Nul ne peut le confondre

     

    Shalom Église de Yeshoua.

     

    1.Silence des sadducéens

     

    Matthieu, 22:23 - Le même jour, les sadducéens, qui disent qu`il n`y a point de résurrection, vinrent auprès de Jésus, et lui firent cette question:

     

    Matthieu, 22:24 - Maître, Moïse a dit: Si quelqu`un meurt sans enfants, son frère épousera sa veuve, et suscitera une postérité à son frère.

     

    Matthieu, 22:25 - Or, il y avait parmi nous sept frères. Le premier se maria, et mourut; et, comme il n`avait pas d`enfants, il laissa sa femme à son frère.

     

    Matthieu, 22:26 - Il en fut de même du second, puis du troisième, jusqu`au septième.

     

    Matthieu, 22:27 - Après eux tous, la femme mourut aussi.

     

    Matthieu, 22:28 - A la résurrection, duquel des sept sera-t-elle donc la femme? Car tous l`ont eue.

     

    Matthieu, 22:29 - Jésus leur répondit: Vous êtes dans l`erreur, parce que vous ne comprenez ni les Écritures, ni la puissance de Dieu.

     

    Matthieu, 22:30 - Car, à la résurrection, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel.

     

    Matthieu, 22:31 - Pour ce qui est de la résurrection des morts, n`avez-vous pas lu ce que Dieu vous a dit:

     

    Matthieu, 22:32 - Je suis le Dieu d`Abraham, le Dieu d`Isaac, et le Dieu de Jacob? Dieu n`est pas Dieu des morts, mais des vivants.

     

             Matthieu, 22:33 - La foule, qui écoutait, fut frappée de l`enseignement de Jésus.

     

    Matthieu, 22:34 - Les pharisiens, ayant appris qu`il avait réduit au silence les sadducéens, se rassemblèrent,

     

    NB: les sadducéens ont voulu piégé Yeshoua comme les pharisiens plus haut dans le texte.

    Mais ceux ci ne pouvait comprendre que Mashiah est la parole faite chaire et que nul ne peut le confondre, en tout cas pas les sadducéens.

    Qu'en est-il des pharisiens ?

     

          Matthieu, 22:34 - Les pharisiens, ayant appris qu`il avait réduit au silence les sadducéens, se rassemblèrent,

     

    Matthieu, 22:35 - et l`un d`eux, docteur de la loi, lui fit cette question, pour l`éprouver:

     

    Matthieu, 22:36 - Maître, quel est le plus grand commandement de la loi?

     

    Matthieu, 22:37 - Jésus lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée.

     

    Matthieu, 22:38 - C`est le premier et le plus grand commandement.

     

    Matthieu, 22:39 - Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

     

    Matthieu, 22:40 - De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes.

     

    Le docteur de la loi, un pharisien, voulait lui aussi confondre le maitre de la parole, mieux la parole faite chair.

    Impossible.

     

    Les juifs qu'ils soit pharisiens ou sadducéens ont un seul but: piégé Mashiah pour sa crucifiction .

     

    Qu'à t-il fait de mal, si ce n'est guérir les malades , ressusciter les morts et donner les paroles de vie aux pécheurs ?

     

    Mashiah prend donc la parole pour poser une question des plus troublante.

     

    Matthieu, 22:41 - Comme les pharisiens étaient assemblés, Jésus les interrogea,

     

    Matthieu, 22:42 - en disant: Que pensez-vous du Christ? De qui est-il fils? Ils lui répondirent: De David.

     

    Matthieu, 22:43 - Et Jésus leur dit: Comment donc David, animé par l`Esprit, l`appelle-t-il Seigneur, lorsqu`il dit:

     

    Matthieu, 22:44 - Le Seigneur a dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, Jusqu`à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied?

     

    Matthieu, 22:45 - Si donc David l`appelle Seigneur, comment est-il son fils?

     

    Matthieu, 22:46 - Nul ne put lui répondre un mot. Et, depuis ce jour, personne n`osa plus lui proposer des questions.

     

    NB: Savez-vous pourquoi nul ne pouvait répondre?

    C'est parce que essayer de répondre, c'était reconnaître que Yeshua est le messie.

    Pourtant les juifs cherchent à le faire mourir, pour justifier qu'il n'est pas le messie.

     

    Or justement c'est la mort puisnla résurrection qui est la clef du salut de notre Adon .

     

    S'il n'était pas mort, comment pouvait-il être ressuscité ?

     

    Amen 

     

    Oui personne ne peut le confondre, ni sur terre, ni dans le ciel.

     

    Frères et sœurs celui qui ne revêt pas Mashiah, ne pourra participer aux noces de l'agneau.

     

    Il sera confondu.

     

    Tous les grands religieux, et les grands sages de ce monde seront confondus.

     

    Car leur intelligence et leur sagesse n'est que vanité.

     

    Rejoigneznous 

    Shalom

     

    Frère D.

     

     

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  • Le royaume des cieux (9e partie): les noces du fils du Roi

     

    Shalom église Méditons cette parabole!

     

    Matthieu, 22:2 - Le royaume des cieux est semblable à un roi qui fit des noces pour son fils.

     

    Matthieu, 22:3 - Il envoya ses serviteurs appeler ceux qui étaient invités aux noces; mais ils ne voulurent pas venir.

     

    Matthieu, 22:4 - Il envoya encore d`autres serviteurs, en disant: Dites aux conviés: Voici, j`ai préparé mon festin; mes boeufs et mes bêtes grasses sont tués, tout est prêt, venez aux noces.

     

    Matthieu, 22:5 - Mais, sans s`inquiéter de l`invitation, ils s`en allèrent, celui-ci à son champ, celui-là à son trafic;

     

    Matthieu, 22:6 - et les autres se saisirent des serviteurs, les outragèrent et les tuèrent.

     

    Matthieu, 22:7 - Le roi fut irrité; il envoya ses troupes, fit périr ces meurtriers, et brûla leur ville.

     

    Matthieu, 22:8 - Alors il dit à ses serviteurs: Les noces sont prêtes; mais les conviés n`en étaient pas dignes.

     

    Matthieu, 22:9 - Allez donc dans les carrefours, et appelez aux noces tous ceux que vous trouverez.

     

    Matthieu, 22:10 - Ces serviteurs allèrent dans les chemins, rassemblèrent tous ceux qu`ils trouvèrent, méchants et bons, et la salle des noces fut pleine de convives.

     

    Matthieu, 22:11 - Le roi entra pour voir ceux qui étaient à table, et il aperçut là un homme qui n`avait pas revêtu un habit de noces.

     

    Matthieu, 22:12 - Il lui dit: Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noces? Cet homme eut la bouche fermée.

     

    Matthieu, 22:13 - Alors le roi dit aux serviteurs: Liez-lui les pieds et les mains, et jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura pes pleurs et des grincements de dents.

     

    Matthieu, 22:14 - Car il y a beaucoup d`appelés, mais peu d`élus.

     

    Amen

     

    Cette parabole décrit parfaitement  les noces de l'agneau.

     

    Bien-aimés vous sachez que Dieu ne fait acception de personne.

     

    Quoique que YHWH t'aime, il ne permettra pas que rien d'impur rentre dans son royaume.

     

    Le salut était prévu pour le peuple d'Israël physique uniquement.

     

    Mais à cause de leur incrédulité, elle nous est parvenus , nous les Gentils.

     

    NB :A méditer: comment savoir si on est élus ?

     

          Deux éléments a souligner dans cette merveilleuse parabole:

     

    1.Ta méchanceté ou ta bonté ne peuvent te faire hériter du royaume des cieux.

     

    -->Car Conseille était bon mais sa bonté ne pouvait le sauvé si ce n'est la parole de Christ prononcé par Pierre, pareille pour 

    -->Paul, sa méchanceté(persécution) face aux chrétiens ne pouvait le sauvé si ce n'est les paroles de Annanias.

     

    Voyez-vous !

    Matthieu, 22:10 - Ces serviteurs allèrent dans les chemins, rassemblèrent tous ceux qu`ils trouvèrent, méchants et bons, et la salle des noces fut pleine de convives.

     

      2. Vérification des convives

     

    Matthieu, 22:11 - Le roi entra pour voir ceux qui étaient à table, et il aperçut là un homme qui n`avait pas revêtu un habit de noces.

     

    Matthieu, 22:12 - Il lui dit: Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noces? Cet homme eut la bouche fermée.

     

    Comprenez vous pourquoi cet homme ne pu répondre ?

     

    Tout simplement parce qu'il n'a pas revêtu Christ.

     

    Prenons le cas d'un musulman pieux qui a du respect pour Yeshua en tant que  prophète et qui aime D.ieu peut-il être sauvé ?

     

    Pas du tout.

    Parce qu'il na pas revêtu Mashiah en sa qualité de Fils de Dieu et qu'il n'a pas cru en sa mort et sa résurrection pour ses péchés.

     

    C'est serait aussi le cas de Bouddhas, de Shiva, de Mahomet etc

     

    Tous seront mis dehors parce qu'ils n'ont pas revêtu et cru.

     

    Que dire de plus sinon ce n'est de dire merci à YHWH de m'avoir fait connaître ce mystère,et de vous le partager gratuitement.

     

    Si vous souhaitez en savoir plus sur la bible ou communier avec nous sur Abidjan, voici notre contact whatsup 00225 07080422 !

    Shalom

     

    Frère D.

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  • Thème 3: Génération Perdue

     

    Bonjour église.

     

    Pourquoi cette génération est si méchante.

    Elle refuse de croire en l'Évangile pure de notre Mashiah sous plusieurs prétextes.

    Mais rien d'étonnant ,il est écrit :

     

    Matthieu, 11:16 - A qui comparerai-je cette génération? Elle ressemble à des enfants assis dans des places publiques, et qui, s`adressant à d`autres enfants,

     

    Matthieu, 11:17 - disent: Nous vous avons joué de la flûte, et vous n`avez pas dansé; nous avons chanté des complaintes, et vous ne vous êtes pas lamentés.

     

    Matthieu, 11:18 - Car Jean est venu, ne mangeant ni ne buvant, et ils disent: Il a un démon.

     

    Matthieu, 11:19 - Le Fils de l`homme est venu, mangeant et buvant, et ils disent: C`est un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des gens de mauvaise vie. Mais la sagesse a été justifiée par ses oeuvres.

     

    Quels arguments auront-ils de plus?

     

    Jean, 15:18 - Si le monde vous hait, sachez qu`il m`a haï avant vous.

     

    1 Jean, 3:13 - Ne vous étonnez pas, frères, si le monde vous hait.

     

    Bien-aimés ne soyez pas étonnez qu'un homme que vous estimez "chrétiennement" ne supporte pas la saine doctrine du Seigneur !!!

     

    Demeurer bénis vous qui avez choisit la bonne part en Yeshoua.

     

    Shalom

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    Frère D.

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  • Jean 18:29-30

    [29]Pilate sortit donc pour aller à eux, et il dit: Quelle ACCUSATION portez-vous contre cet homme?

    [30]Ils lui répondirent: Si ce n'était pas un MALFAITEUR, nous ne te l'aurions pas livré.

     

    Il nous arrive parfois d’être l’objet D'ACCUSATION INJUSTE. Nous savons, pour l’avoir expérimenté chacun, combien elles nous révoltent et quelle énergie nous déployons pour nous justifier  peut-être même, pour essayer de nous venger de ceux qui nous ont accusés à tort. Agir ainsi n’est pas selon DIEU ; c’est la manifestation de la chair qui est toujours en nous et toujours prête à se montrer.

     

    AYONS LE SEIGNEUR COMME MODÈLE

    Là comme en toutes choses, la Parole nous exhorte à considérer et à imiter le PARFAIT MODÈLE CHRIST JÉSUS a souffert pour nous, nous laissant un MODÈLE, afin que nous suivions ses traces,  LUI qui n’a pas commis de péché, et dans la bouche duquel il n’a pas été trouvé de fraude  ; qui, lorsqu’on l’outrageait, ne rendait pas d’outrage, quand il souffrait, ne menaçait pas, mais se remettait à celui qui juge justement il est appelé MALFAITEUR . Combien de fois pourtant a-t-Il été injustement accusé, durant les jours de sa chair ! sommes nous plus grand que Lui qui n’a pas commis de péché? nous le voyons accusé par les Juifs d’être un MALFAITEUR lui qui les donnait à manger et les guérissait de leur maux. Mais Il n’ouvre pas la bouche pour se défendre, Il  se remettait à CELUI qui juge justement   et, loin d’exercer aucune vengeance contre ses accusateurs, Il dira alors qu'il a été mis au rang des MALFAITEURS, placé sur une croix entre deux brigands il dira  PÈRE, pardonne-leur. NOTRE DIVIN MODÈLE ! Puissions-nous l’imiter quelque peu, réalisant l’exhortation du roi  David d’Israël  :  Remets ta voix sur l’ÉTERNEL, et confie-toi en lui ; et lui, il agira, et il produira ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi. Demeure tranquille, appuyé sur l’ÉTERNEL, et attends-toi à lui Laisse la colère et abandonne le courroux . Si quelqu’un nous a accusés à tort, DIEU ne le sait-Il pas et ne saura-t-Il pas intervenir au moment convenable, avec une sagesse parfaite ? Laissons donc la colère, abandonnons le courroux et attendons-nous à LUI seul.

     

    DIEU permet les accusations injustes pour nous apprendre à manifester quelques caractères de CHRIST souffrant pour la JUSTICE. 

    QUE DIEU SOIT LOUER À JAMAIS. BONJOUR DANS LA PAIX DE CHRIST

     

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    Shalom

     

     

    Martin

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